l espace publique est il genré

...


Un debat sur la la creation de piste cyclable non-genrée dans la metropole de Lyon souléve une question plus generale :

l'espace publique est il genré !!??

quelques mots repris au fil de l'article pour ouvrir la discussion et orienter le débat

« Dès leur plus jeune âge, les garçons apprennent à investir l’espace public, à pratiquer des activités sportives. Alors qu’on explique aux filles que ce même espace est risqué. » Les attentes physiques qui portent sur « l’habillement, la coiffure » empêchent un peu plus la pratique (du velo - ndrl) des femmes.

d’autant que l’espace public reste « hostile » aux femmes. En témoignent les tensions avec les automobilistes et de l’agressivité pouvant être observées sur les pistes cyclables. « En situation de conflictualité, les insultes sexistes ont tendance à fuser rapidement »

cheminant entre deux genres nous sommes particulierement bien placée pour l'estimer et en juger

quel sont vos sentiments et surtout vos experiences ??

par exemple vous sentez vous plus vulnerable en "elle" ..

Mon sentiment?
En France l homme est très misogyne et macho , il marque sa supériorité sur la Femme comme en général dans les pays du sud, comparé aux pays du nord ou la Femme est respectée et est l égale de l homme . Et d après moi ce n est pas prêt de s amélioré vu ce qui ce passe avec l émigration

En ville on attire plus facilement les regards masculin dans des zones ou les personnes issues de l'immigration sont plus présentes..

J'ai eue 2 expériences un peux limites.. Je ne dis pas que c'est une histoire de couleur de peau attention..

J'aurais plus tendance à dire, que la religion et l'éducation font, que ces personnes, pourtant venant d'un milieu assez matriarcal se sentent pousser des ailes lorsqu'ils sont regroupés dans l'espace public... comme le dit Jacqueline, c'est une sorte de clivage Nord Sud.. ou Occident contre Orient et occident contre région cyrillique..


Maintenant, lorsque je peux me promener au centre ville de Besançon je n'ai pas encore eue l'impression d'être une proie à prédateur.

moi c'est dans le flot de circulation, à Besançon aussi, mais par des femmes qui conduisaient, j'ai eu droit à des "salope" et des "poufiasse"

N'oubliez pas que sur ce plan nous cumulons deux handicaps. La féminité et la transidentité. Nous sommes doublement exposées aux agressions. Personnellement, je ne me sens pas plus vulnérable, je le suis. C'est un simple constat. Et plus la présence des hommes est prégnante dans un espace, plus le risque est évident.

Le milieu culturel et social y joue un rôle, ça je pense qu'on l'a toutes compris et/ou expérimenté. Si Jacqueline a raison, je n'ai pas assez d'expérience pour en débattre, c'est peut-être plus sensible en France que dans d'autres pays? *

En tout cas, j'aime bien cet article et je salue la démarche de la métropole de Lyon qui au moins le mérite et le courage de se poser la question. (Et d'affronter la ire des habituels bourrins de droite... ^^ )



* Bien que la Belgique n'est pas exempte de problèmes non plus : Article

Nelly572 a écrit:moi c'est dans le flot de circulation, à Besançon aussi, mais par des femmes qui conduisaient, j'ai eu droit à des "salope" et des "poufiasse"

Point positif: tu ne t'es pas fait mégenrer !!!

@Beatrice,

Donc si je joue un peu les avocates du diable (Et je suis douée pour ça    ), la pression de la société patriarcale hétéronormée serait plutôt un avantage dans ton cas car elle t'aide à développer ton sentiment de féminité ...


Ca sens le souffre un peu non? ^^

jennyfer a écrit:

Nelly572 a écrit:moi c'est dans le flot de circulation, à Besançon aussi, mais par des femmes qui conduisaient, j'ai eu droit à des "salope" et des "poufiasse"

Point positif:  tu ne t'es pas fait mégenrer !!!

Nelly est presque hors sujet

Avalon a écrit:N'oubliez pas que sur ce plan nous cumulons deux handicaps. La féminité et la transidentité. Nous sommes doublement exposées aux agressions.

c est bien l'objet de ce sujet ..

toutefois je n'emploierai pas forcement le mot de "handicap"

les femmes sont depuis des generations initiées a ces risques
« Dès leur plus jeune âge, les garçons apprennent à investir l’espace public, à pratiquer des activités sportives. Alors qu’on explique aux filles que ce même espace est risqué. »

cela fait parti d ailleurs de ces complicités féminines que certaines (Daniela - Lou .. par exemple mais il y en a d autre) sont heureuse de rencontrer parfois et de partager dans leurs récits

navigant entre les genres  nous serions peut etre tentée de "resoudre le danger" dans le style :
"attend je pose ma perruque et on va s expliquer dehors"
comme me le proposait l'une d entre nous récemment

pour ma part il n en est rien et je remarque que j adopte  des stratégies plus féminines
(utiliser ma vision périphérique  - ne pas regarder fixement les hommes - esquiver les groupes masculins - chercher des complicité féminine .. etc ..)

car j ai le sentiments en effet  que ma feminité me rend plus vulnérable,  les talons, le sac a main qu'on pourrait m'arracher, la perruque, ma jupe ..
accréditée parfois par le regard  appuyé d'un gros mâle qui te contemple comme une proie ..

(oui je sais !! les regards masculins peuvent aussi être parfois agréable  .. )

dés lors quelle stratégie adopter :
Pour ma part j'ai tendance a surjouer ma feminité avec de l'assurance et de l'aplomb en adoptant autant que faire se peu une esquive stratégique

cette fragilité nous l'avons toute connu lors de nos première sortie, parvenir a la dominer et a la contrôler comme le font ataviquement les femmes c est quelque part une façon de les rejoindre

Avalon a écrit:@Beatrice,

Donc si je joue un peu les avocates du diable (Et je suis douée pour ça    ), la pression de la société patriarcale hétéronormée serait plutôt un avantage dans ton cas car elle t'aide à développer ton sentiment de féminité ...


Ca sens le souffre un peu non? ^^

oups milles excuses .. je n avais pas vu ta reponse quand j'ai repositionné mes propos au dela des disgressions

oui, je suis tout a fait d accord !!!

Oui mais vous avez aussi en général la manie de sortie entre vous ou seule , faite vous des copines cis et sortez avec elle quand c est possible , bon je sais ce n est pas toujours évident pour certaine d entre vous .,Perso je sort surtout entre femme cis ,déjà moins de risque de ce faire mégenré ( et oui c est bonjour et au revoir Mesdames)
Bon ça dépend aussi de votre passing bien sur

C'est presque irréalisable pour la majorité des occasionnelles...

jacqueline Rose a écrit:Oui mais vous avez aussi en général la manie de sortie entre vous ou seule ,  faite vous des copines cis et sortez avec elle quand c est possible , bon je sais ce n est pas toujours évident pour certaine d entre vous .,Perso je sort surtout entre femme cis ,déjà moins de risque de ce faire mégenré  ( et oui c est bonjour et au revoir Mesdames)
Bon ça dépend aussi de votre passing bien sur

ce n est pas vraiment une "manie"
c est plutôt le difficulté de trouver des partenaires de sortie
j ajoute que la copine cis ideal devrait en plus faire du 46/48 et mesurer entre 1,70 et 1,75  

Avalon a écrit:C'est presque irréalisable pour la majorité des occasionnelles...

en effet !!!

la sortie entre copines complique le passing mais renforce l'assurance

nous l'avons beaucoup utiliser avec l'Hermione pour accompagner les débutantes qui se trouvent ainsi encouragée par le groupe

j en suis venu a privilégier des "aventures" solitaires qui m'ont finalement fait progresser

Hello  les Nanas,
personnellement il est clair que je ne ressens pas  l'environnement de façon identique selon mon apparence , malgré tout une agression physique peut survenir quelque soit notre genre , un regard ou une phrase mal interprété par un individu (ou une individue,  l'agressivité n'est pas l'apanage des mecs),  peut dégénérer et nous  amener à prendre courageusement  ... la fuite !!
 Là,  la tenue vestimentaire a son importance ,  le jean baskets et l'absence d’accessoires "amovibles"... , facilite la sauvegarde de notre intégrité physique .  
Cela étant,  l'observation de l'entourage extérieur me sollicite d'une façon plus précise quand je suis au feminin , notre "particularité" rajoute, à mon sens,  une vigilance supplémentaire, mais sans sombrer dans une  psychose , sortir doit rester un moment de plaisir et d’échange sociétal .
L'article sur les pistes Lyonnaises ouvre aussi un questionnement sur l'orientation d'une société "embouteiller" que ce soit par ces choix technologiques ou par son fonctionnement patriarcal , le sujet est vaste !
Pour donner un avis :
Une anecdote , (je l'ai peut être deja posté d'ailleurs),  pour ma première  réelle sortie nocturne en ville (Chalon /S) , à la fin du spectacle (+/- 22h30) je devais retourner  vers un parking  à  500/600 M , ce que j'aurais parcouru sans aucune appréhension au masculin,  m'a semblé une épreuve de Koh-lanta ! c’était une première ,  le stress se rajoutant . Encore actuellement je garderai une vigilance sur l’environnement et je n 'hésiterai pas à modifier mon parcours afin de ne pas risquer un " accros" .
La projection d'une femme seule me fragilisant , effectivement être accompagnée (cis ou consœurs) réduit les craintes . Je finirai en disant que au delà des lieux ou nous naviguons c'est surtout  l'heure et la fréquentation qui modifie les relations  Femme/ homme .
L'article de L'obs ouvre un débat sur la place de chacune et chacun , devoir "imposer" un partage des voies de circulation laisse mesurer les avancées qu'il reste à accomplir , petit rappel (non politique je précise) l'assemblée qui vient de se constituer :
37.3 % de Nanas !!  moins qu'en 2017 ... un symbole ??
Oui pour ma pomme je ne me comporte pas de façon similaire , (loin de là ...),  selon mon apparence , après le plaisir et le bonheur que j'en ressens sont sans commune mesure .
  " Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore.   "
Anaïs Nin
Éclosons les filles !! Éclosons ! Trans ou Cis nous gagnerons en autonomie ...et en bonheur !!

Béatrice a écrit:

jacqueline Rose a écrit:Oui mais vous avez aussi en général la manie de sortie entre vous ou seule ,  faite vous des copines cis et sortez avec elle quand c est possible , bon je sais ce n est pas toujours évident pour certaine d entre vous .,Perso je sort surtout entre femme cis ,déjà moins de risque de ce faire mégenré  ( et oui c est bonjour et au revoir Mesdames)
Bon ça dépend aussi de votre passing bien sur

ce n est pas vraiment une "manie"
c est plutôt le difficulté de trouver des partenaires de sortie
j ajoute que la copine cis ideal devrait en plus faire du 46/48 et mesurer entre 1,70 et 1,75   :

Naturellement si tu met des cotes aussi haute tu ne risque pas de trouvé facilement une ou plusieurs femme cis pour t accompagné , remarque je fais +/- 1,80m, et fait du 40/41 de pointure ,mon Épouse faisait 1,83m et nous avions la même pointure ( et elle était fière de sa taille, et oui c est moi qui devait lever la tête pour la regarder)
Je ne sort pas qu avec des grandes femmes , d ailleur Lou doit se souvenir de la "petite" Sandrine , qui est une des Femmes avec qui je sort de temps a autres et sur les 6/7 amies plus Agée que je fréquente il n y en a qu une qui est presque aussi grande que moi .

Quand vous côtoyez une femme cis , ne vous la péter pas , elles ont un ènième  sens pour vous démasquée , il ne faut pas être gênée de leurs dires oui je suis une femmes trans et leurs expliquer votre ressenti en tant que Femme ,et très souvent le miracle arrive et dirons nous elle vous prend sous son aile .( et c est très pratique car la vous aurez les conseils d une femme cis ,et vous pourrez de ce fait corriger certains de vos défauts auquel vous ne faite pas attention )

Quand a la difficulté de trouver une partenaire de sortie, un conseil nous aimons faire du shopping et les cis aussi donc une de vos connaissance cis proposer lui ( oui ce conseil est plutôt pour les filles seule)

TRop tard pour apporter une réponse plus construite mais tout cela me fait penser à un film que j'avais vu (à l'époque en VHS ouiiii je suis vieille ! )

https://fr.wikipedia.org/wiki/Irr%C3%A9versible_(film)

Avec Dupontel qui joue bien et Monica Bellucci que nous envions toutes j'imagine....

jennyfer a écrit:TRop tard pour apporter une réponse plus construite mais tout cela me fait penser à un film que j'avais vu (à l'époque en VHS ouiiii je suis vieille ! ).

Jenny, Jenny, Jenny,Mais tu es encore une jeune gamine même si tu a regarder des films en VHS , en plus ce mot ^^vieille^^ banni le de ton "Larousse" , même en ayant des Années en plus nous ne somme comme ce mot que quand on s installe dans le fauteuil et on y reste toute la journée
Allez prend ta truelle et des mots et construit nous une belle réponse ,

Dans ce débat sur le surplus (ou non) de sécurité que peut apporter le fait de sortir accompagnée d'une ou deux consoeurs, ou mieux (semble-t-il) avec une ou des cisgenres (là, effectivement si vous vous retrouvez avec 5 copines cis, vous ne "risquez" plus rien....), une troisième solution n'a pas été évoquée : la sortie avec un Dédé....

Parce que là vous passez dans la catégorie couple et vous devenez du coup transparente ! Vous ne le resterez pas totalement si votre chevalier servant est un peu hors norme (genre 1m95 / 95kgs), mais du coup si c'est lui qui attire l'attention sur votre "couple", personne n'osera s'y frotter !

Ai-je déjà fait cette expérience ? Oui, mais en sens inverse. Sortie deux ou trois fois en mode F avec une chère consoeur, je suis passé une fois au mode DD faute de temps pour me préparer suite à un incident. Et du coup , j'ai constaté qu'une sortie musée, shopping, resto, prenait une autre dimension, celle d'une parfaite "normalité" (même si en disant cela je m'inscris dans le système patriarcal hétéronormé, pour parler comme les féministes. Bref, elle et moi étions parfaitement à l'aise, et les "Monsieur, Madame" coulaient de source....

Je ne dévie pas du sujet : le but, c'est bien de sortir en mode F , mais cet exemple montre la pertinence de ma théorie. Trouvez vous un véritable ami compréhensif (je ne parle pas d'un amant, là, c'est selon vos goûts) et vous apprécierez... si c'est vraiment la sécurité que vous recherchez prioritairement.

chantal92 a écrit:
e ne dévie pas du sujet : le but, c'est bien de sortir en mode F , mais  cet exemple montre la pertinence de ma théorie. Trouvez vous un véritable ami compréhensif (je ne parle pas d'un amant, là, c'est selon vos goûts) et  vous apprécierez... si c'est vraiment la sécurité que vous recherchez prioritairement.

non non !! tu ne devies pas du tout et ta proposition est une solution particulierement pertinente ..

qui feras toutefois hurler les féministes pour s inscrire dans les schémas patriarcale-mâle/protecteur qu'elles dénoncent avec force

Cela fait plusieurs mois que je ne suis pas venue sur le forum et dès le premier sujet que je lis, il ouvre un débat intéressant auquel il est difficile de ne pas participer en l'enrichissant de sa propre expérience.

Déjà, je n'avais pas lu la question comme une interrogation sur notre passing. Je l'avais comprise comme un questionnement sur notre ressenti dans les espaces publics suivant notre genre.

Au niveau du passing, je vais passer pour une pimbêche, mais j'ai plus de crainte en homme qu'en femme, quand je suis en groupe. Je m'explique. Par exemple, la semaine dernière, je suis allé au restaurant avec une quinzaine de collègues. J'avais déjà remarqué que le serveur avait tendance à me servir en même temps que les femmes. Alors qu'il ne restait que moi à attendre mon dessert, il lança un tonitruant "Et vous Madame, quel dessert avez-vous choisi ?". Malaise de mon responsable assis à côté de moi, quelques sourires, de l'étonnement pour d'autres et des regards complices d'une collègue avec qui je discute souvent. J'ai bredouillé ma réponse. Un collègue m'a fait remarqué que je n'avais pas rétorqué que c'était Monsieur, tout en ajoutant, cela doit t'arriver souvent. Ce à quoi j'ai acquiescé. En fait, c'est cela ma crainte : que l'on me dise Madame quand je suis avec des amis, de la famille ou des collègues alors que je dois passer pour un homme.

Cela ne veut pas dire qu'en mode féminin tout est limpide. Etant complexée par l'intonation de ma voix, j'ai tendance à forcer dans les aigus, ce qui n'est pas naturel d'où un gêne ressenti par l'interlocutrice (les hommes y sont moins sensibles).

Mais comme je l'ai annoncé au début, c'est sur mon comportement dans les lieux publics que je souhaite témoigner.

Déjà cela dépend des endroits. En ville, je n'ai pas peur de sortir et qu'importe les personnes croisées dans les rues. Par contre, en tant que femme, j'évite de sortir seule la nuit. Par exemple, avec la douceur de l'été, j'aime bien sortir fumer dehors, profiter de la douceur du soir tout en admirant les étoiles. Et bien, je reste aux pieds des marches de la cour de l'immeuble au lieu d'aller sur l'un des bancs du bout de ma rue, alors que je m'y rends pour faire une pause en rentrant du boulot, quand il fait encore jour. Je dois préciser que même si je travaille au masculin, je sors et rentre chez moi toujours en mode féminin.

Je pense que c'est une peur inconsciente de l'agression qui m'arrête. Tout comme lorsque je me promène au féminin à la campagne et que j'évite certains sentiers qui me semblent propices à une attaque surprise.

Je ressens aussi parfois une appréhension d'être abordée si je suis seule. Ainsi, je n'ai pas osé aller sur place, écouter un groupe qui jouait dans mon quartier lors de la fête de la musique, pour éviter de me faire "draguer". Cela m'arrive parfois qu'un homme me dise bonjour quand on se croise dans la rue. Même si cela fait plaisir, je poursuis mon chemin en l'ignorant pour ne pas donner l'impression que je suis prête à répondre favorablement à une avance. Je précise qu'ici je parle des approches courtoises pas de celles des malotrus qui vous jettent un chérie au visage et que je vis comme une agression.

J'ai conscience qu'une femme seule est repérée plus facilement qu'un homme seul. Et ce fait, change mon comportement, en évitant de prendre des risques.

Bises

PS : j'aime beaucoup cette citation d'Anaïs Nin : " Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore. ". Je ne la connaissais pas, pourtant j'ai lu son journal.

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d'abord encore une fois particulierement heureuse de de relire ..

Daniela a écrit:
Déjà, je n'avais pas lu la question comme une interrogation sur notre passing. Je l'avais comprise comme un questionnement sur notre ressenti dans les espaces publics suivant notre genre.
.../...
Mais comme je l'ai annoncé au début, c'est sur mon comportement dans les lieux publics que je souhaite témoigner

c est en effet ainsi que je le vois !!!