Agnès : 25/11/2011 : Agnès n'aime pas les tapas !
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Agnès : 25/11/2011 : Agnès n'aime pas les tapas !
Je quitte le boulot pas trop tard de manière à être de retour à l’hôtel où m’attend Christiane vers 16h30. Je vous rassure tout de même, elle ne m’a pas attendue là toute la journée ! Elle a profité un peu d’être à Paris pour faire les boutiques du côté de St Michel et St Germain. Puis la pluie menaçant, elle est allée se réfugier au Forum des Halles. Je ne voudrais pas que vous vous inquiétiez pour elle ! J’ai rendez-vous à 18h pour ma 5ème séance d’épilation des bras et des aisselles. J’espère d’ailleurs que ce sera la dernière car la repousse depuis la dernière fois est très faible. Je prends donc une douche pour ne pas incommoder l’opératrice laser par de mauvaises odeurs sous les aisselles, mais aussi parce que j’ai, comme d’habitude, transpiré dans le Métro. Paris est terrible pour ça… Ensuite, une petite séance rapide d’épilation à la pince des quelques poils apparaissant sur le visage depuis ce matin. Puis maquillage et habillage qui sont les mamelles de la transgenre qui se respecte ! Il y aurait bien aussi le coiffage, mais on a déjà parfois du mal à se faire pousser deux seins, on ne va pas non plus en réclamer 3 ! Je décide de porter ce soir ma jupe noire à larges plis Zara, des collants noirs, un haut noir Morgan très sexy avec un joli décolleté dentelle. Assagi malgré tout par un gilet noir Morgan avec une grosse fleur, noire elle aussi, sur le sein gauche et fermé par un seul bouton sur la poitrine. Très joli modèle ! Puis mes bottes plates en cuir noir et ma doudoune courte mordorée Zara car je ne tiens pas à avoir aussi froid qu’hier soir ! J’y ajoute d’ailleurs mon écharpe orange pour me protéger la gorge.
Christiane vient avec moi jusqu’aux Champs Elysées où elle fera un tour pendant que je me ferai chatouiller par le laser. J’arrive pile à l’heure au rendez-vous, mais hélas pour apprendre qu’il y a 20 à 30 minutes de retard. J’en informe Christiane par SMS, elle aura un peu plus de temps que prévu à faire passer… Le spectacle dans la salle d’attente du cabinet est toujours fascinant, on y voit en effet des femmes aux jambes enveloppées de plastique, d’autres avec ce même plastique couvrant la crème anesthésiante sur le visage, voire même le front. J’ai finalement moins de poils qu’elles… Mon tour vient enfin, l’opératrice m’emmène dans la salle où je serai traitée, j’ôte mon gilet et mon petit haut et reste donc allongée en soutien-gorge. Elle me couvre la poitrine, délicate attention de sa part, d’une large bande de papier avant que n’entre, accompagné d’un assistant stagiaire, le docteur qui vient fixer les paramètres du tir ; ce seront les mêmes que la dernière fois. Le traitement dure ensuite une demi-heure, plus douloureux par endroit, mais somme toute assez supportable. Surtout à la 5ème séance, ce ne sont plus les douleurs intenses de la première fois. Il faut dire que j’ai décidé de traiter les bras sans crème anesthésiante, il est très difficile de mettre en place les films plastiques empêchant son évaporation sans l’aide des deux mains… J’en avais tout de même mis la première fois sous les aisselles. Même si le plastique n’avait pas bien tenu, je pense que cela avait du tout de même atténuer un peu la douleur. L’opératrice est très douce et elle me masse littéralement les bras à la Biafine une fois le traitement terminé, cela apaise notablement la sensation de brulure et je remarque que j’ai cette fois beaucoup moins de rougeurs que les fois précédentes. C’est véritablement qu’il y avait moins de poils à traiter. Si j’observe de la repousse et désire refaire une séance, il faudra que ce soit avant 12 semaines, soit d’ici mi-février. Mais je pense donc en avoir terminé avec le laser pour le moment et je vais pouvoir me concentrer sur la phase suivante : l’électrolyse pour les poils blancs, et les derniers noirs aussi du reste, sur le visage.
En attendant il est 19h et je rejoins Christiane sur les Champs où nous faisons un tour avant de reprendre le métro pour rejoindre l’Hôtel de Ville. Elle me raconte ce qu’elle a vu ; un peu les boutiques, mais surtout les gens, il faut dire que l’on voit de tout sur cette avenue. Elle a même croisé un garçon habillé en fille, c’est dire… Elle l’a facilement remarqué car il ne faisait aucun effort pour masquer les traits masculins de son visage ; quelle idée ! Nous allons diner ce soir au bar « Les piétons », bar à tapas espagnols au sein du Marais. Nous y avons déjà plusieurs fois pris des tapas au bar et nous y trouvons habituellement l’ambiance sympa. Ce ne sera pas le cas ce soir… Tout d’abord, nous nous retrouvons assises à côté d’une table où un jeune artiste « pénétré de son art » explique tout ce qu’il a à faire passer dans sa musique à sa voisine. D’une voix forte au point d’en être presque criarde. Décidément, après hier soir nous n’avons pas de chance… C’est à peine si nous pouvons nous entendre, le volume sonore de la musique, pas très agréable ni très espagnole, et des conversations étant très élevé. Nous prenons 2 cañas pour nous désaltérer tout en lisant la carte. Nous sommes déçues par le faible choix de vin blanc, un seul, et même pas espagnol. Un bête Rueda aurait pourtant fait l’affaire. Nous nous rabattrons donc sur un Marques de Riscal rouge. Un peu cher, 32€, mais une valeur sûre de Rioja que nous connaissons. Et en tapas, nous choisissons des pescaditos frits, du chorizo à la sidra et une assiette de manchego et de jamon. Que dire de ce qui nous a été servi ? Disons que les pescaditos étaient acceptables, que le chorizo contenait plus de gras que de chorizo, que le jambon provenait d’une pochette sous vide de chez Lidl, on était bien loin du Bellota ou même de l’Iberico, et que le pain était à la fois rassis et famélique…Triste bilan. Mais poursuivons, lorsque le garçon a fait gouter le vin à Christiane, et oui, quand on est deux femmes, il faut bien que l’une se dévoue, il lui a versé 4 gouttes au fond du verre, ou peut-être 5… Christiane lui a demandé d’en verser un peu plus, ce qu’il n’a fait qu’en maugréant. Autant dire que cette première partie de repas n’était pas fabuleuse. Ajoutons que le garçon nous faisait systématiquement répéter, que l’on s’exprime en français ou en espagnol. Cela commençait à faire beaucoup… Le coup de grâce est venu lorsque Christiane a demandé « un poquito de pan », puis un peu de pain car le garçon ne comprenait pas pour finir le fromage… Il nous a répondu que ce n’était pas possible, qu’il n’y avait pas plus de pain, que c’était cher, et que ce n’était pas une boulangerie ici, et que d’ailleurs il y en avait une à côté. Nous nous sommes regardées avec Christiane, interloquées et choquées d’être ainsi traitées. Je l’ai regardé avec un air d’incompréhension totale… Etait-ce du lard ou du cochon ? En tout cas le ton était excessivement désagréable. Et même si il a finalement apporté une petite corbeille de pain, guère plus frais que le précédent, cela ne pardonnait pas son attitude. L’appétit nous est retombé d’un coup et nous avons décidé de partir sans commander de tapas supplémentaires ni même finir notre bouteille. De plus, l’artiste exalté criait de plus en plus fort à la table voisine, ce qui nous agaçait également. Christiane a donc demandé l’addition et est allée payer au bar. Au passage, elle a dit ce qu’elle pensait à l’autre garçon qui lui demandait comment cela s’était passé. Il ne lui a rien manqué ! Elle a ensuite renouvelé sa diatribe au patron tandis que j’y allais à mon tour de mon couplet à un garçon espagnol à qui j’expliquais que nous habitions à Pau, que nous étions habituées des bars de la côte basque espagnole et que jamais on ne nous avait traitées ainsi à Donostia, Hondaribbia ou Bilbo ! De ce fait, il était encore tôt et nous avons eu le temps d’aller au cinéma à Odéon voir « Time Out », film sympathique de SF.
Allez, ne râlons pas , la vie est belle quand même !
Deux petites photos devant Notre-Dame pour passer le temps !
Christiane vient avec moi jusqu’aux Champs Elysées où elle fera un tour pendant que je me ferai chatouiller par le laser. J’arrive pile à l’heure au rendez-vous, mais hélas pour apprendre qu’il y a 20 à 30 minutes de retard. J’en informe Christiane par SMS, elle aura un peu plus de temps que prévu à faire passer… Le spectacle dans la salle d’attente du cabinet est toujours fascinant, on y voit en effet des femmes aux jambes enveloppées de plastique, d’autres avec ce même plastique couvrant la crème anesthésiante sur le visage, voire même le front. J’ai finalement moins de poils qu’elles… Mon tour vient enfin, l’opératrice m’emmène dans la salle où je serai traitée, j’ôte mon gilet et mon petit haut et reste donc allongée en soutien-gorge. Elle me couvre la poitrine, délicate attention de sa part, d’une large bande de papier avant que n’entre, accompagné d’un assistant stagiaire, le docteur qui vient fixer les paramètres du tir ; ce seront les mêmes que la dernière fois. Le traitement dure ensuite une demi-heure, plus douloureux par endroit, mais somme toute assez supportable. Surtout à la 5ème séance, ce ne sont plus les douleurs intenses de la première fois. Il faut dire que j’ai décidé de traiter les bras sans crème anesthésiante, il est très difficile de mettre en place les films plastiques empêchant son évaporation sans l’aide des deux mains… J’en avais tout de même mis la première fois sous les aisselles. Même si le plastique n’avait pas bien tenu, je pense que cela avait du tout de même atténuer un peu la douleur. L’opératrice est très douce et elle me masse littéralement les bras à la Biafine une fois le traitement terminé, cela apaise notablement la sensation de brulure et je remarque que j’ai cette fois beaucoup moins de rougeurs que les fois précédentes. C’est véritablement qu’il y avait moins de poils à traiter. Si j’observe de la repousse et désire refaire une séance, il faudra que ce soit avant 12 semaines, soit d’ici mi-février. Mais je pense donc en avoir terminé avec le laser pour le moment et je vais pouvoir me concentrer sur la phase suivante : l’électrolyse pour les poils blancs, et les derniers noirs aussi du reste, sur le visage.
En attendant il est 19h et je rejoins Christiane sur les Champs où nous faisons un tour avant de reprendre le métro pour rejoindre l’Hôtel de Ville. Elle me raconte ce qu’elle a vu ; un peu les boutiques, mais surtout les gens, il faut dire que l’on voit de tout sur cette avenue. Elle a même croisé un garçon habillé en fille, c’est dire… Elle l’a facilement remarqué car il ne faisait aucun effort pour masquer les traits masculins de son visage ; quelle idée ! Nous allons diner ce soir au bar « Les piétons », bar à tapas espagnols au sein du Marais. Nous y avons déjà plusieurs fois pris des tapas au bar et nous y trouvons habituellement l’ambiance sympa. Ce ne sera pas le cas ce soir… Tout d’abord, nous nous retrouvons assises à côté d’une table où un jeune artiste « pénétré de son art » explique tout ce qu’il a à faire passer dans sa musique à sa voisine. D’une voix forte au point d’en être presque criarde. Décidément, après hier soir nous n’avons pas de chance… C’est à peine si nous pouvons nous entendre, le volume sonore de la musique, pas très agréable ni très espagnole, et des conversations étant très élevé. Nous prenons 2 cañas pour nous désaltérer tout en lisant la carte. Nous sommes déçues par le faible choix de vin blanc, un seul, et même pas espagnol. Un bête Rueda aurait pourtant fait l’affaire. Nous nous rabattrons donc sur un Marques de Riscal rouge. Un peu cher, 32€, mais une valeur sûre de Rioja que nous connaissons. Et en tapas, nous choisissons des pescaditos frits, du chorizo à la sidra et une assiette de manchego et de jamon. Que dire de ce qui nous a été servi ? Disons que les pescaditos étaient acceptables, que le chorizo contenait plus de gras que de chorizo, que le jambon provenait d’une pochette sous vide de chez Lidl, on était bien loin du Bellota ou même de l’Iberico, et que le pain était à la fois rassis et famélique…Triste bilan. Mais poursuivons, lorsque le garçon a fait gouter le vin à Christiane, et oui, quand on est deux femmes, il faut bien que l’une se dévoue, il lui a versé 4 gouttes au fond du verre, ou peut-être 5… Christiane lui a demandé d’en verser un peu plus, ce qu’il n’a fait qu’en maugréant. Autant dire que cette première partie de repas n’était pas fabuleuse. Ajoutons que le garçon nous faisait systématiquement répéter, que l’on s’exprime en français ou en espagnol. Cela commençait à faire beaucoup… Le coup de grâce est venu lorsque Christiane a demandé « un poquito de pan », puis un peu de pain car le garçon ne comprenait pas pour finir le fromage… Il nous a répondu que ce n’était pas possible, qu’il n’y avait pas plus de pain, que c’était cher, et que ce n’était pas une boulangerie ici, et que d’ailleurs il y en avait une à côté. Nous nous sommes regardées avec Christiane, interloquées et choquées d’être ainsi traitées. Je l’ai regardé avec un air d’incompréhension totale… Etait-ce du lard ou du cochon ? En tout cas le ton était excessivement désagréable. Et même si il a finalement apporté une petite corbeille de pain, guère plus frais que le précédent, cela ne pardonnait pas son attitude. L’appétit nous est retombé d’un coup et nous avons décidé de partir sans commander de tapas supplémentaires ni même finir notre bouteille. De plus, l’artiste exalté criait de plus en plus fort à la table voisine, ce qui nous agaçait également. Christiane a donc demandé l’addition et est allée payer au bar. Au passage, elle a dit ce qu’elle pensait à l’autre garçon qui lui demandait comment cela s’était passé. Il ne lui a rien manqué ! Elle a ensuite renouvelé sa diatribe au patron tandis que j’y allais à mon tour de mon couplet à un garçon espagnol à qui j’expliquais que nous habitions à Pau, que nous étions habituées des bars de la côte basque espagnole et que jamais on ne nous avait traitées ainsi à Donostia, Hondaribbia ou Bilbo ! De ce fait, il était encore tôt et nous avons eu le temps d’aller au cinéma à Odéon voir « Time Out », film sympathique de SF.
Allez, ne râlons pas , la vie est belle quand même !
Deux petites photos devant Notre-Dame pour passer le temps !
Agnès- Messages : 208
Date d'inscription : 07/11/2010
Age : 61
Localisation : Pau
Re: Agnès : 25/11/2011 : Agnès n'aime pas les tapas !
Mon père disait: "ces choses là sont bonnes quand elles sont mangées sur l'arbre"
Qu'en penses-tu ?
Bises
:mamiz:
Qu'en penses-tu ?
Bises
:mamiz:
Clotilde29- Messages : 1916
Date d'inscription : 30/10/2010
Age : 19
Localisation : Ailleurs
Re: Agnès : 25/11/2011 : Agnès n'aime pas les tapas !
Clotilde29 a écrit:Mon père disait: "ces choses là sont bonnes quand elles sont mangées sur l'arbre"
Qu'en penses-tu ?
Bises
:mamiz:
J'en pense que ton père était un sage !
Et que cela se verra encore plus lorsque je vous narrerai mes aventures néerlandaises...
Mais comme cela date de fin janvier et que j'ai plus de deux mois de retard dans mes récits, tu vas devoir attendre encore un peu ! :vala:
Agnès- Messages : 208
Date d'inscription : 07/11/2010
Age : 61
Localisation : Pau
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