et avec vos épouses, comment ça se passe?

Avalon a écrit:

Mlle_helened a écrit:en ce qui me concerne, ça se passe très mal.
Pas simple donc.

Stéphanie a raison, il faut lui laisser le temps. S'il y a une ouverture possible, ça viendra d'elle.
Faites très attention à l'image que vous renvoyez à partir de maintenant. Tout ce qui peux conforter ses craintes.

En effet Avalon, il faut que ça vienne d'elle. sans brusquerie.
merci

Mlle_helened a écrit:

Avalon a écrit:

Mlle_helened a écrit:en ce qui me concerne, ça se passe très mal.
Pas simple donc.

Stéphanie a raison, il faut lui laisser le temps. S'il y a une ouverture possible, ça viendra d'elle.
Faites très attention à l'image que vous renvoyez à partir de maintenant. Tout ce qui peux conforter ses craintes.

En effet Avalon, il faut que ça vienne d'elle. sans brusquerie.
merci

et je souhaite ardemment pour toi qu'elle accepte Helene; pour ce qui me concerne ça n'a pas été possible malgré plusieurs tentatives; j'ai donc fais le choix de vivre en cachette. Mais ça m'a permis néanmoins d'avoir beaucoup de bonheur à sortir en femme, faire les boutiques, faire des essayages en achetant mes robes et même rencontrer quelques copines... Tout ça pour te dire que si jamais tu n'as pas le bonheur de Stéphanie d'Hélyette et d'autres amies, tu pourras néanmoins profiter de la chance que nous avons à pouvoir passer des deux côtés du genre, bisous

Hélène, comme Caroline et toi, je n'ai pas (pas encore ?...) réussi à faire admettre Sophie à mon épouse.
Elle a découvert Sophie par inadvertance (une photo laissée imprudemment dans mon téléphone). Nous en avons un peu parlé sans pouvoir aller au fond des choses. J'ai compris qu'elle souhaitait que Sophie, même si elle comprenait qu'elle continuerait à vivre sa vie, devait le faire discrètement...
Je le regrette, ne sais pas trop comment faire pour faire évoluer la situation, lis les conseils, le partage d'expérience des copines d'Agora, attends une opportunité...
En tout cas, je reste déterminée mais suis attentive à ne pas être provocatrice pour ne rien détruire.
Nos vies ne sont pas simples mais je trouve malgré tout qu'elles valent le coup d'être vécues...

Sophie MAJORETTE a écrit:J'ai compris qu'elle souhaitait que Sophie, même si elle comprenait qu'elle continuerait à vivre sa vie, devait le faire discrètement...
Je le regrette

Coucou Sophie, on a bien raison de dire qu'il peut y avoir de multiples façons de regarder la même chose . . .
Au lieu de regretter, tu devrais au contraire te réjouir du message de ton épouse, car si je le lis bien elle ne souhaite pas connaître Sophie de plus près mais accepte et respecte son existence . . . pour moi la situation est plus positive que négative, on n'est pas dans une situation d'hostilité mais plutôt le contraire même si je comprends bien ta frustration et ton sentiment d'impuissance.
Pour ma part je vois chez ton épouse une position d'ouverture qui ne peut que s'améliorer dans le futur, et à mon avis de façon beaucoup plus naturelle que tu pourrais le penser . . . Si elle a eu cette première réaction, c'est que certainement sans t'en rendre compte tu avais eu la bonne attitude devant elle, donc tu es sur la bonne voie, continue ainsi comme tu le sens, positive un peu plus et surtout sois patiente en donnant du temps au temps.

Bises

Ton conseil est plein de sagesse, Stéphanie et j'en parle d'expérience. Les femmes qui nous aiment sont plus surprenantes qu'on l'imagine et elles ont du coeur, beaucoup

Oui, Hélyette, à la réflexion, le conseil de Stéphanie est plein de sagesse... Mon épouse est certainement ouverte à davantage accepter Sophie.
Mais, les filles, que me conseillez-vous ?
Provoquer, d'une façon ou d'une autre, une discussion sur le sujet ?
Attendre, sans impatience mais de façon vigilante, qu'une opportunité quelle qu'elle soit se présente ? (C'est mon attitude actuelle)
Bise.
P.S. : Stéphanie, désolée pour Casimir. Perdre un compagnon de vie, c'est tellement douloureux...

attention, Sophie, ton épouse est à mon avis dans des dispositions favorables envers Sophie mais elle n'en a pas forcément conscience . . . Il y a visiblement une lutte certainement tres inconfortable en elle entre sa culture et les sentiments qu'elle te porte . . . et c'est certainement tres douloureux pour elle d'aborder un sujet qui bouleverse ses certitudes acquises, elle se retrouve en infraction par rapport à ses propres regles morales . . . essaie d'imaginer que chacune des concessions qu'elle t'accorde doit lui donner l'impression qu'elle laisse Satan s'introduire dans la maison . . .

Pour chaque dérogation qu'elle t'accorde, elle doit etre rassurée et se rendre compte qu'elle a fait le bon choix, ça suppose que tu sois exemplaire pendant un temps suffisant . . . à commencer évidemment par ne pas remettre le sujet sur le tapis en lui demandant une nouvelle faveur tous les 4 matins . . .

Par contre ça n'interdit pas les interventions pleines de gentillesse comme tu sais si bien les faire, bien sûr lorsque les circonstances sont favorables à la décontraction, et de préférence sous une forme qui la mette en valeur ou soit destressante pour elle, comme par exemple l'estime que tu lui porte, l'humour, le rire, la fete, le reve, etc. Dans ces circonstances elle sera évidemment plus réceptive et surtout moins crispée.

Il faut également réfléchir à des objectifs réalistes et atteignables, être Sophie à la maison semble difficile pour l'instant, mais c'est peut etre plus facile d'imaginer une place dans un placard pour les affaires de Sophie ? Evidemment des objectifs simples et faciles pour commencer, dans mon cas c'était par exemple une robe sobre qui a remplacé la robe de chambre au réveil. Entre nous c'était quand même plus sympa que les chemises de nuit que portait mon pere . . . sans etre fondamentalement différent dans le principe

Par la suite et tu le verras certainement, les choses changeront quand ton épouse aura commencé à surmonter son sentiment de culpabilité, la discussion sera plus facile et elle pourra même te faire spontanément des suggestions d'amélioration. Mais pour l'instant c'est pas de velours apres pas de velours . .

Merci aussi de ta pensée pour Casimir, contrairement à la plupart des autres ovins il s'était hissé au rang de personnage, son absence crée un vide certain, je vais forcément le remplacer mais ce ne sera sûrement pas pareil . . .

 

Carole n'existe qu'en privé, à la maison ou dans le jardin. J'ai la grande chance que mon épouse accepte que j'exprime ainsi ma féminité, elle m'aide dans certains choix vestimentaires, m'apprends à me maquiller  etc...c'est  notre jardin secret.

Cà ne lui déplait pas,au contraire,  et je sais  bien qu'elle accepte aussi par amour pour moi., parce que malgré que nous soyons ensembles depuis 25ans, on fait toujours tout pour l'autre, parce qu'on s'aime, et l'amoour s'entretient par les 2 partenaires. Et de mon côté , je fais tout pour la rendre heureuse  , et elle aussi ;).
Mais  d'amour, je n'ai pas beaucoup  entendu parler dans les posts précédents.  
Aimez vos  compagnes /épouses ! Montrez le leur, elles l'ont peut être oublié !

Au début, çà n'a pas été simple de lui en parler....mais c'est venu petit à petit, avec du dialogue, des mots et des actes pour la rassurer.
Souvent je fais mes commentaires sur les  tenues des présentatrices météo à la télé, juste sur l'aspect esthétique du vêtement, pour lui montrer que c'est çà qui me plait et pas la femme dedans ! elle en sourit :)

je crains  toujours peur que mes mots soient mal compris ou mal interprétés sur un forum, je  voulais juste donner mon opinion et faire part de mon expérience  .

Carole, quel beau témoignage de vie... très émouvant. Cette complicité de femmes entre ton épouse et toi, c'est quelque chose de beau, profond que j'aimerais bien connaître. Malgré l'amour que nous nous portons, nous n'en sommes pas là. Un jour peut-être ?
Les témoignages de Johanne et d'autres copines sont là pour dire que c'est possible. Alors...
Merci pour ce partage.

Un conseil précieux de Maryna qu'il me semble important d'importer depuis la file sur les boucles d'oreilles  :

Maryna17 a écrit:

Tu devrais passer le cap avec tes enfants ! les miens sont au courant, c'est plus simple pour vivre ;-).

Un truc important, mais pas simple à comprendre, par contre très efficace lorsqu'on sais faire est de NE PAS AVOIR PEUR de leur dire, car si tu as peur, ils te mettrons dans cette situation, ta situation de peur de .... (qu'ils le prennent mal, qui te fasse la tête, qu'il te fuit etc.) ce qui sera leur réaction. Car malheureusement tu l'auras demandé .... par ton émotion de peur de leur réaction (ce qui serait en fait TA réaction inconsciente) ^^
En attentant de la contrôler, ne leur en parle pas !

Elle a parfaitement raison, la réaction des autres est presque toujours le simple reflet de notre attitude, si nous sommes mal dans notre peau ou pas sure de nous, nos interlocuteurs/trices le sentent et réagissent en conséquence avant même qu'on ouvre le bec. Un conseil bien utile qu'il faudrait certainement méditer.

Pour mémoire, le conseil est également valable si vous vous trouvez un jour en face d'un chien agressif . . . s'il sent votre peur il attaquera, alors que si vous montrez votre détermination il reculera . . .

Par contre attention à l'autoconviction, ce n'est pas parce que nous avons la certitude que nous sommes sures de nous que nous sommes réellement à l'aise dans nos escrapins . . .

Steph

Je n'ai pas tout lu, mais à priori vous êtes presque toutes dans la même situation de peur !

eh oui, les conseils sont bon à prendre mais à méditer, comprendre, pour enfin réussir à les mettres en pratiques.
Tu as bien compris Stéphanie ;-), c'est une situation de tout les moments qu'il faut apprendre à contrôler, ce sont nos doutes, nos peurs, nos craintes. dont on dois se détacher (comme ils disent au yoga).
Le moyens que je conseils à mes client(e)s, c'est de passer par le principe de "se rassurer" (qui permet de surmonter sa peur) à chaque instant, après vous être rassurez (coeur rendu calme), vous devez penser à ce que vous voulez (le but, la réalisation, le résultat) avec sûreté, si possible avec des ressentis, une visualisation. Faite le très souvent.
Pour de ce qui est la peur de vous montrer, c'est pareil, plus vous aurez peur plus vous aurez de chance qu'elle vous découvre, d'une façon ou d'une autre...
Plus vous vous rassurerez sur votre peur (aussitôt, vous évitant de vous faire mordre par le chien ;-) ) plus vous la contrôlerez, et plus cela vous sera facile de vous montrer en femme, y compris à votre femme.  Voyez le résultat POSITIF de ce que vous voulez et non pas comment y arriver ! Focaliser UNIQUEMENT sur le résultat.
Lorsque vous vous sentirez prête, ce n'est qu'à partir de ce moment là que vous pourrez vous montrer. Sinon ce sera votre peur qui l'emportera, et de ce fait vous vous retrouverez dans la situation auquel vous vous y attendiez (ce que vous vous aviez imaginez mais en négatif .... ).  Changer votre façon de penser, pour changer votre environnement ;-).

Si je vous disais que vous pouvez avoir une place de parking ou vous voulez, et à 100% me croiriez vous ?

Maryna :-)

PS : pour comprendre de quoi je parles vous pouvez aller regarder ma chaine youtube, j'y ai mis quelques vidéos qui explique bien la base : www.youtube.com/barib17/Quantique

Maryna17 a écrit:Je n'ai pas tout lu, mais à priori vous êtes presque toutes dans la même situation de peur !

eh oui, les conseils sont bon à prendre mais à méditer, comprendre, pour enfin réussir à les mettres en pratiques.
Tu as bien compris Stéphanie ;-), c'est une situation de tout les moments qu'il faut apprendre à contrôler, ce sont nos doutes, nos peurs, nos craintes. dont on dois se détacher (comme ils disent au yoga).
Le moyens que je conseils à mes client(e)s, c'est de passer par le principe de "se rassurer" (qui permet de surmonter sa peur) à chaque instant, après vous être rassurez (coeur rendu calme), vous devez penser à ce que vous voulez (le but, la réalisation, le résultat) avec sûreté, si possible avec des ressentis, une visualisation. Faite le très souvent.
Pour de ce qui est la peur de vous montrer, c'est pareil, plus vous aurez peur plus vous aurez de chance qu'elle vous découvre, d'une façon ou d'une autre...
Plus vous vous rassurerez sur votre peur (aussitôt, vous évitant de vous faire mordre par le chien ;-) ) plus vous la contrôlerez, et plus cela vous sera facile de vous montrer en femme, y compris à votre femme.  Voyez le résultat POSITIF de ce que vous voulez et non pas comment y arriver ! Focaliser UNIQUEMENT sur le résultat.
Lorsque vous vous sentirez prête, ce n'est qu'à partir de ce moment là que vous pourrez vous montrer. Sinon ce sera votre peur qui l'emportera, et de ce fait vous vous retrouverez dans la situation auquel vous vous y attendiez (ce que vous vous aviez imaginez mais en négatif .... ).  Changer votre façon de penser, pour changer votre environnement ;-).

Si je vous disais que vous pouvez avoir une place de parking ou vous voulez, et à 100% me croiriez vous ?

Maryna :-)

PS : pour comprendre de quoi je parles vous pouvez aller regarder ma chaine youtube, j'y ai mis quelques vidéos qui explique bien la base : www.youtube.com/barib17/Quantique

La peur, un sujet intéressant !

Je dirais simplement, que la peur est un instrument faisant partie de soi, mais qui n’a rien de réel en fait !
Pour faire court, le seul endroit où cette peur existe, c’est dans notre pensée, dans une projection de ce que l’on se fait d’un événement futur.
Cela vient d’une production de notre propre imagination, qui induira en nous la peur de choses qui n’existe pas dans le moment, et qui pourrait d’ailleurs jamais exister ! A quoi je pourrais apparenter pour ainsi dire, à une forme de démence.
Mais attention !! A ne pas confondre entre « Peur et Danger » ! Car le danger quand à lui est bien réel, mais la peur est un choix.

Vaste sujet ! Et tout ce qui a été dit jusqu'ici pourrait être réfuté....de même que tous les arguments de réfutation.
La peur est un sentiment ancestral de "protection"; Il est bon d'avoir peur de ce qui vous menace ; il faut simplement être en mesure d'évaluer correctement le niveau de la menace. Dans l'exemple de Stéphanie à propos du chien, je pense que sa technique est à adapter en fonction du chien ! Race, dressage, et. Et face à un tigre , il est fortement déconseillé d'essayer cette méthode. En ce sens la peur peut-être considérée comme une défense utile, et son côté primitif me semble une justification d'elle-même.
Au-delà de la remarque générale, il est clair que dans le monde civilisé, la peur sociale, face aux autres, représente un autre problème ; là, oui, on peut estimer qu'avec une bonne introspection et un bon coaching (combinaison donc, d'une aide extérieure et intérieure), on doit pouvoir peu à peu acquérir la capacité d'y faire face, sinon de l'éliminer totalement.
Ce qui est dit le plus souvent ici, c'est que la répétition des situations contribue à faire peu-à peu disparaître l'angoisse qui concerne beaucoup d'entre nous : 1) être identifiée 2) subir de ce fait des conséquences désagréables? Et c'est exact. Nous avons vu à travers les récits parus que l'on s'aperçoit souvent que la peur n'était pas justifiée.
Donc : il convient de ne pas surestimer le "danger" - ni de le sous-estimer quand il est réel ! Loan a raison de bien distinguer peur et danger : ce qu'il faut acquérir , c'est la maîtrise de soi permettant de différencier la peur sans raison et la peur justifiée.

Vous traiterez en deux heures et quatre pages le sujet suivant : "Faut-il avoir peur de Béa ?"

S'il n'y avait que la peur, ce serait facile, il suffirait de faire comme les grutiers ou les charpentiers, un bon coup de blanc le matin avant de monter, et ce serait parti pour la journée (ce n'est pas une blague, cette pratique est réellement institutionnalisée dans ces professions pour lutter contre le vertige). Cette idée me rappelle qu'un jour j'ai croisé une T-Girl complètement bourrée qui descendait la rue de la Convention tout en soulageant sa vessie et en zigzaguant entre les voitures, lol, c'est vrai qu'elle ne se posait pas de questions . . . mais ce n'est sans doute pas l'idéal pour garantir la réussite d'un coming out en famille . . .

Dans notre cas, il me semble que c'est plus compliqué que la simple peur, ne serait-ce que parce que ça commence déjà la plupart du temps avec une existence cachée. Or on ne se cache pas quand tout va bien, si on se cache c'est qu'il y a forcément quelque chose qui ne va pas, et à partir de là il ne faut pas s'étonner si notre inconscient développe toute une foultitude de sentiments négatifs, dont la peur . . . parmi beaucoup d'autres.

Sophie M l'a bien compris même si elle n'en a pas forcément conscience, elle nous disait récemment que maintenant ses petites affaires avaient acquis droit de cité à la maison, elle est sur la bonne voie car elle vivra dorénavant moins cachée que avant . . . même si son coming out était accidentel et involontaire, elle a su en tirer profit . . . Cet épisode ne l'a certainement pas rendue moins prudente, mais je suis sûre qu'elle a maintenant moins peur et qu'elle se pose des questions plus constructives.

Et à mon avis ça va même plus loin, ces sentiments négatifs peuvent aussi fausser totalement notre vision sur le monde qui nous entoure . . . pas épanouissant, une telle situation, on comprend que certaines puissent souffrir . . .

Finalement je m'aperçois que je dis sensiblement la même chose que Chantal qui poste en même temps que moi, maintenant la vraie question est "comment sortir de cette spirale ?" Maryna nous propose des pistes et quelques idées que je partage à quelques détails prés qui sont au fond sans importance car de toutes façons c'est assez compliqué à expliquer et dans ce domaine il y a beaucoup de "religions" qui emploient des langages variables pour dire des choses similaires, ce qui m'intéresserait surtout serait de lire d'autres idées ou conseils constructifs . . . et . . . possiblement utiles

Bises à toutes

Steph

PS : Au fait, Chantal, mon conseil de se montrer déterminé devant un chien agressif ne veut pas dire que je conseille de le mordre en premier . . .mais si tu comptes sur la peur pour te défendre, je peux te garantir que tu te feras mordre . . .

Stephanie Dupont a écrit:

PS : Au fait, Chantal, mon conseil de se montrer déterminé devant un chien agressif ne veut pas dire que je conseille de le mordre en premier . . .mais si tu comptes sur la peur pour te défendre, je peux te garantir que tu te feras mordre . . .

sous les applaudissemnts

Encore une fois, tout dépend de la taille du chien ! Je me rappelle avoir tenu tête, sous le regard admiratif de deux cisgenres et une trans, à un chihuahua très agressif ....

Et face à un authentique berger allemand, quelques injonctions bien senties dans la langue de Goethe, l'ont ramené à la docilité. J'ai toujours pensé que l'allemand , prononcé avec le degré d'intensité adéquat (c'est à dire proche du hurlement), était LA langue de commandement par excellence.

chantal92 a écrit: J'ai toujours pensé que l'allemand , prononcé avec le degré d'intensité adéquat (c'est à dire proche du hurlement), était LA langue de commandement par excellence.

Bien d'accord..

Durant un stage linguistique à Hanovre j'ai eu une copine allemande. Et bien même en Allemand les mots tendres le restent, j'avais bien aimé !

chantal92 a écrit:J'ai toujours pensé que l'allemand , prononcé avec le degré d'intensité adéquat (c'est à dire proche du hurlement), était LA langue de commandement par excellence.

J'ai fait huit ans d'allemand première langue et je détestais cette langue qui m'a été imposée par mes parents (c'était l'époque où elle était à la mode à cause de la construction européenne et le partenariat franco-allemand). Aussi, j'ai mis un point d'honneur à ne jamais l'apprendre pendant ces huit années, ce qui n'a pas été sans quelques déboires vu que ma moyenne dans cette matière était proche de zéro: quand la prof m'interrogeait, je ne répondais pas et dans les contrôles écrits je répondais par oui ou non...

Bref, tout ça pour dire que vraiment je haïssais cette langue... Et puis un jour j'ai découvert Annette Gerlach à la télévision, qui officiait sur Arte et qui faisait de cet affreux galimatias pour soudards une vraie partition musicale (sans parler de son charme propre). Oui, je maintiens, l'allemand bien parlé par une femme (c'est à dire articulé et tout et tout) est une très belle chose (et c'est moi qui dis ça !)

L'un n'empêche pas l'autre ! Il m'est arrivé, en tant qu'officier de réserve, de participer à 3 ou 4 journées d'entraînement commun avec la Bundeswehr ; croyez-moi, les officiers "gueulaient" aussi fort des deux côtés, mais en allemand , c'est nettement plus impressionnant ! Et quand je faisais écouter un discours d'Hitler à mes étudiant(e)s, ils étaient abasourdis !

Bon, mais à côté de cela il y a bien sûr Heine, Rilke, et autres divines musicalités...

Et si "je t'aime" m'a toujours paru un peu sec, "ich liebe dich " est un peu trop chuintant, "I love you" un peu fade, rien ne vaut le russe : "Ia tiebia liobliou " (je trans-cris phonétiquement)

Bon, on s'éloigne un peu du sujet là....

Michele-Anne a écrit:

J'ai fait huit ans d'allemand première langue et je détestais cette langue qui m'a été imposée par mes parents (c'était l'époque où elle était à la mode à cause de la construction européenne et le partenariat franco-allemand). Aussi, j'ai mis un point d'honneur à ne jamais l'apprendre pendant ces huit années, ce qui n'a pas été sans quelques déboires vu que ma moyenne dans cette matière était proche de zéro: quand la prof m'interrogeait, je ne répondais pas et dans les contrôles écrits je répondais par oui ou non...

Bref, tout ça pour dire que vraiment je haïssais cette langue... Et puis un jour j'ai découvert Annette Gerlach à la télévision, qui officiait sur Arte et qui faisait de cet affreux galimatias pour soudards une vraie partition musicale (sans parler de son charme propre). Oui, je maintiens, l'allemand bien parlé par une femme (c'est à dire articulé et tout et tout) est une très belle chose (et c'est moi qui dis ça !)

J'étais comme toi même si c'était en seconde langue, et je crois que c'était bien notre drame en France, et c'est une prof d'Allemand qui me l'a elle même expliqué un jour, la plupart de nos profs d'Allemand de ma jeunesse avaient une personnalité assez spéciale, ça ne donnait vraiment pas envie. J'espère que ça a changé, mais du coup j'ai encouragé mes gamins vers d'autres langues.
D'autant plus dommage que quand on découvre le pays, on rencontre des gens qui n'ont rien à voir avec nos profs d'Allemand et que leur langue n'est pas si difficile, au bout d'a peine un an de travail régulier avec eux j'arrivais facilement à suivre leurs apartés en réunions.