Et avec vos enfants, comment ça se passe ?

On en a déjà parlé dans de nombreux sujets, boucles d'oreille avec Patty et Maryna, présentation de Manon P, et beaucoup d'autres plus anciens, il me semble que nos enfants pourraient aussi mériter un sujet à part entière . . . et peut être aussi de première importance pour échanger idées et conseils, ainsi bien sûr que expériences des unes et des autres . . .
Le CO commence en effet souvent avec la compagne, mais les enfants suivent généralement de près . . . et avec eux il ne faut pas forcément appliquer exactement  la même logique . . . et il me semble que cette question est certainement l'une des plus importantes et des plus sérieuses que nous ayions à affronter . .
Et quand je relis les idées précieuses développées dans notre conversation sur nos épouses, je suis sure qu'on peut constituer un recueil d'une importance unique pour notre communauté . . .
Hâte de lire vos avis les amies ?
Bises
Steph

C'est vrai que la logique voudrait qu'on commence d'abord avec la compagne pour avancer ensemble vers le reste du monde . . Mais les commentaires de Sophie me rappellent l'exemple d'une consoeur qui a fait ça de front,  sa femme et sa (grande) fille étaient plutôt réfractaires alors que son (grand) fils l'a au contraire soutenue et aidée à convaincre la famille . .

Finalement il n'y a peut être pas de logique, sauf peut etre évidemment éviter de risquer de traumatiser les plus sensibles . . . et c'est peut etre une erreur de vouloir "forcément" commencer par l'épouse, ce peut être elle même qui est la personne la plus sensible de notre entourage . . .

Par contre l'idée de se constituer un groupe d'alliés proches et d'élargir progressivement à partir de ce point d'appui solide semble plus universelle . . . le plus délicat étant certainement de se faire un premier allié . . .

peut être donc  un "premier principe" à appliquer au coming out : pas forcément vouloir démarrer avec la compagne, mais avec un ou une proche le plus réceptif possible . . . une mère, un enfant, un frere, une soeur, etc. C'est certainement le premier pas qui est le plus dur, autant le faciliter . . .

Passionnant, ces discussions, même si parfois on enfonce des portes ouvertes ça permet de prendre du recul . .

Bonjour à toutes

Voilà ma participation à ce forum
Pour moi j'ai toujours été honnête, avec mes femmes
Pour le fait de dire ce que je ressent par rapport au faite d'être une femme dans un corps d'homme
Ma première avec qui j'étais mariée depuis la année 1975, j'ai toujours pensée que j'étais plus fille que garçon
Lorsque j'étais jeune aussi loin que je peu me souvenir c'étais en CP je souhaitais que ce que j'avais entre les jambes allait tombé un jour ce qui étais mon souhait.
Donc je mettais les petites culotte de ma sœur bon je ne vais pas blablater longtemps
Là donc pour faire comme tout le monde je me suis mariée et avec ma femme nous avons eux 3 fils, mais en cachette je portais ses sous vêtements et vêtements, on faisait exactement la même taille. Un jour ou j'étais en confiance je m'en souviendrais toute ma vie je lui ai dit mon état d'être, elle a acceptée que je puisse m'habiller en femme, lorsque j'étais seule, mais voilà un jour qui n'était pas comme les autres elle m'a avouée qu'elle me trompais je passe les détails, je suis restée avec elle m'offrait des vêtements et sous vêtements pour mieux me poignarder au prés de mes fils lors de la séparation.
Je me suis mise en couple avec une femme en 2006 et je lui est ra-comptée ma vie, et mon état d'être là je suis heureuse je passe ma vie en tant que femme à la maison et lorsque l'on part en camping-car, mais je ne vois pas sortir en tant que femme au tour de chez moi j’adore être femme, mes enfants qui habite la région n’apprécieraient pas, le deuxième de mes fils lorsque je me suis faite percée les oreilles m'a demandé d'enlever ses dernières car il ne voulait pas me voir avec çà. Je ne vous explique pas pour le reste.
Donc je suis une femme avec tout ce qui va avec mais pas pour mes fils.

Coucou les amies, j'imagine que vous me voyez comme quelqu'un qui a un avis sur tout (voire sur tout un avis, lol) mais pour une fois je sèche.

Je l'ai déjà expliqué, je ne cache pas vraiment ma condition à mes gamins, ils sont au courant et tolerent sans vraiment approuver, et nous avions jusqu'à présent une sorte de règle du jeu qui consistait pour moi à "ne pas leur ficher la honte devant leurs copains", ça se passait plutôt bien

Par contre je découvre une question imprévue avec mon grand de 20 berges, mon cadet vient de m'expliquer que cette situation l'amene à se poser des questions sur son propre genre . . . qui sont évidemment particulièrement douloureuses, j'imagine par exemple assez bien un conflit intérieur affreux pour lui entre l'envie de ressembler au père et son tempérament qui reste malgré tout fondamentalement traditionnaliste . . . d'autant plus regrettable que je n'identifie chez lui aucun trouble réel de genre, son seul problème réel étant surtout d'avoir moins de succès auprès des filles qu'il ne le voudrait . . . bien évidemment ce genre de difficulté n'arrange pas sa situation . . .

J'avoue ne pas trop savoir gérer, je n'ai évidemment pas vraiment envie de risquer d'approfondir ses souffrances par une attitude maladroite, si quelqu'un a des avis ou des conseils, ou mieux encore de l'expérience je suis volontiers preneuse . . si vous avez un avis ne vous sentez pas en "risque de responsablilité" et n'hésitez pas à le donner, ça m'aidera au moins à réfléchir.

Stephanie Dupont a écrit:

J'avoue ne pas trop savoir gérer, je n'ai évidemment pas vraiment envie de risquer d'approfondir ses souffrances par une attitude maladroite, si quelqu'un a des avis ou des conseils, ou mieux encore de l'expérience je suis volontiers preneuse . . si vous avez un avis ne vous sentez pas en "risque de responsablilité" et n'hésitez pas à le donner, ça m'aidera au moins à réfléchir.

j’espère ne pas être blessante

en l occurrence je pense que tu es la personne la plus mal placée pour l aider a résoudre cette "difficulté" et qu'il va être nécessaire de faire intervenir une tierce personne qui disposera du recul et de la distanciation necessaire pour aider ton gamin a répondre a ses questionnement

Oui steph , comme Béatrice je crois qu il vaudrait mieux que ton cadet puisse se faire aider par un psychologue , qui lui pourra déterminer si en effet il a un trouble de dysphorie de genre , ou tout simplement si il est troublé par ta personnalité

Bonjour toutes

Dans mon cas c'est simple je ne les vois plus :(
Le plus grand depuis presque 12 ans pour une broutille qui pour beaucoup n'aurait pas eu cette conséquence
Pour mon plus jeune depuis qu'il a apprit ma transition
Bien qu'il soit passé à la maison normalement pour 5 minutes il est resté 3 heures à en parler et repartit en me disant à un de ces jours
Bien qu'il connaisse ce sujet pour avoir été avec une fille qui a laissée tomber la sienne par trop de pression par ses proches et malgré les nombreux appels, mails et sms de ma part cela fait plus d'un an et demi que nos relations sont plus qu'épisodiques
Le pire dans tout ça c'est que quand je lui ai annoncé il m'a répondu qu'il s'en doutait et rien ne laissait présager la suite vu son attitude sur le moment
Depuis je l'ai vu 2 fois lors de manifestations artistiques et j'ai bien vu qu'il me fuyait
Juste un bonjour vite fait et c'est tout
Dernièrement j'ai eu une lueur d'espoir après un sms de sa part mais depuis plus aucunes nouvelles :(
On me dit toujours, quand j'en parle, que les enfants reviennent souvent sur leur décision à un moment où à un autre mais je n'y crois plus
Ce qui me chagrine le plus c'est que ce sont les seuls (mon grand je ne sais pas s'il est au courant d'ailleurs Ils se parlent très peu) qui ne m'ont pas acceptée de la famille
Quand on perd un enfant c'est déjà difficile de faire le deuil mais là, croyez moi, c'est bien pire :(

Merci de ces avis, les amies, et merci aussi aux réponses en mp, tout ça est bien utile pour m'aider à prendre un peu de recul, j'y vois déjà des pistes d'actions précieuses que je n'aurais pas envisagées, quand on a le "nez dans le guidon" ce n'est pas toujours facile . . .

En l'occurence le psy n'est pas une solution applicable (fermeture idéologique) mais vous m'avez donné des idées d'actions en réseau, je pense que je commence à y voir plus clair pour aider à gérer la question, j'ai au moins retrouvé un moral plus positif, c'est aussi dans ce genre de moments qu'on apprécie particulièrement Agora . . .

Tu connais ma réticence à donner des conseils, Stéphanie. Je ne le fais avec des amies qu'après un long dialogue par mail et/ou en présentiel, car il faut vraiment être sûre de soi....et de l'autre !
Et ton problème est pour moi hors de compétence, car il me paraît nécessaire d'y avoir été sinon confrontée directement, tout au moins d'en avoir eu un aperçu personnel.
Tout ce que je peux te dire c'est qu'une amie cisgenre s'était vu annoncer un jour par sa fille de quinze ans qu'elle voulait devenir un garçon et qu'elle s'était déjà très sérieusement documentée sur le sujet ; bien que mon amie soit on ne peut plus tolérante , notamment sur les questions de genre (sinon elle ne serait pas une amie !), ce fut quand même panique à bord ! Longues discussions avec elle, visite chez un psy, finalement la jeune fille a renoncé, se "contentant" de devenir lesbienne. Ce qui n'a pas trop attristé mon amie, elle-même étant bisexuelle ; l'essentiel pour elle était d'ailleurs que sa fille soit heureuse et se vive pleinement comme elle le souhaitait. Mais elle s'est ensuite longuement posé la question si cette évolution chez sa fille n'était pas le résultat d'une influence qu'elle aurait eu sur elle, puisque elle avait cultivé pendant trois ans , alors que sa fille avait entre 12 et 15 ans, une relation homosexuelle exclusive.

Il serait absurde d'imaginer que la transidentité serait héréditaire et je doute même qu'elle se cultive par imitation (ou alors il faudrait une "éducation" dès le plus jeune âge !!!!!). Mais il me semble en tout cas normal que l'on se pose la question de la "responsabilité" (avec de gros guillemets).

Bonjour à toutes
Mes enfants sont au courant de mon parcours et de mon traitement hormonal. Cela n'a pas été facile au début, ma fille âgée de 30ans a été anéantie dans un premier temps. Maintenant avec beaucoup de dialogue elle accepte.
Il est vrai que son père était la personne la plus importante au monde.
Aujourd'hui je fais un travail avec mon dernier âgé de 10 ans. Il est au courant de ma transition. J'ai la chance d'avoir l'aide d une psychologue qui suis mon fils dans le cadre de sa grande prématurité qui lui cause quelques problèmes dans son quotidien. Je suis en instance de séparation et mon fils veut vivre avec moi. Il sera acteur de ma transformation.
Bonne journée
Catherine

Stephanie Dupont a écrit:
Finalement il n'y a peut être pas de logique, .

S

Hello Stéphanie, oui je pense, pas de règle logique, applicable par toustes.... pas de recette miracle...
les situations sont tellement différentes les unes des autres...