Votre livre ...

À 15 ans j'adorais san Antonio

Morgane a écrit:Jimmy Guieu, un auteur de science fiction. J'ai lu beaucoup de ses romans

j'en ai encore un certain nombre en cartons

Béatrice a écrit:...

j'ai faillit oublier

je t'épargnerais la photo des tous l'univers ainsi que leur version La nature.. effectivement c'étaient nos wikipedia de l'époque.

La bibliothèque rose et la bibliothèque verte.
J'ai lu beaucoup de livre

galwenne a écrit:j'en ai encore un certain nombre en cartons

Gilles Novak ? ^^

Les Malheurs de Sophie,



Lu et relu plusieurs fois.
Qu’est ce que ce livre a pu me faire rêver...
Et qu’est ce que ma sœur a pu se moquer de moi.
Elle ne va d’ailleurs pas tarder à comprendre. Plus de 50 ans après, il n’est jamais trop tard.

Autrement Quid,



Ce livre m’a littéralement passionnée. Je dois toujours en avoir un quelque part dans un carton.
Je le cherche ce soir...

Morgane a écrit:

galwenne a écrit:j'en ai encore un certain nombre en cartons

Gilles Novak ? ^^

dans cette série il me manque le maitre du temps. et le piège du val maudit.
complète en jerry barclay

pour le reste j'ai un certain nombre de titres ...j'ai pas fouillée totalement les cartons

galwenne a écrit:

un livre sort du lot est j'ai toujours cette édition de poche cornée, tâchée mais précieuse à mes yeux.

Salambo de Flaubert.

Moi aussi, Jules Vernes enfant, et le Larousse et toutes ces illustrations...

Salambô, j'ai dû le découvrir un peu plus tard dans la bibliothèque de mes parents. La description de Salambô, princesse berbère, de ses voiles et de ses parures est un de mes grands souvenirs de lecture et un de mes premiers émois féminins : une furieuse envie de lui ressembler.

Mon livre de jeunesse, sans doute recommandé par mon père, je l'ai dévoré quand j'avais 14 ou 15 ans : Jean-Christophe, de Romain Rolland, un roman en 10 tomes racontant la vie d'un musicien de génie, et son rapport à la création et à ses contemporains (de mémoire). J'y ai découvert le mot "crise" au sens de crise existentielle.

Comme beaucoup de Copines , le club des 5 , San Antonio ,Jules Verne  (pas tout ...)
celui ci trouvé un été (1974 +/- ? ) chez ma marraine , un érotisme qui avait du troubler mes 15 ans ...

galwenne a écrit:

un livre sort du lot est j'ai toujours cette édition de poche cornée, tâchée mais précieuse à mes yeux.

Salambo de Flaubert.

Je n'ai pas résisté à l'envie de retrouver la description de l'apparition de Salammbô, au début du roman : fille du roi qui s'est absenté, elle rend visite aux soldats qui en ont profité pour se révolter. Cette description m'avait enchanté, à 12 ou 13 ans, l'âge de mes premiers travestissements. Depuis, j'ai des modèles plus discrets, malheureusement.

Le palais s’éclaira d’un seul coup à sa plus haute terrasse, la porte du milieu s’ouvrit ; et une femme, la fille d’Hamilcar elle-même, couverte de vêtements noirs, apparut sur le seuil. Elle descendit le premier escalier qui longeait obliquement le premier étage, puis le second, le troisième, et elle s’arrêta sur la dernière terrasse, au haut de l’escalier des galères. Immobile et la tête basse, elle regardait les soldats.
Derrière elle, de chaque côté, se tenaient deux longues théories d’hommes pâles, vêtus de robes blanches à franges rouges qui tombaient droit sur leurs pieds. Ils n’avaient pas de barbe, pas de cheveux, pas de sourcils. Dans leurs mains étincelantes d’anneaux ils portaient d’énormes lyres et chantaient tous, d’une voix aiguë, un hymne à la Divinité de Carthage. C’étaient les prêtres eunuques du temple de Tanit, que Salammbô appelait souvent dans sa maison.
Enfin elle descendit l’escalier des galères. Les prêtres la suivirent. Elle s’avança dans l’avenue des cyprès, et elle marchait lentement entre les tables des capitaines, qui se reculaient un peu en la regardant passer.
Sa chevelure, poudrée d’un sable violet, et réunie en forme de tour selon la mode des vierges chananéennes, la faisait paraître plus grande. Des tresses de perles attachées à ses tempes descendaient jusqu’aux coins de sa bouche, rose comme une grenade entr’ouverte. Il y avait sur sa poitrine un assemblage de pierres lumineuses, imitant par leur bigarrure les écailles d’une murène. Ses bras, garnis de diamants, sortaient nus de sa tunique sans manches, étoilée de fleurs rouges sur un fond tout noir. Elle portait entre les chevilles une chaînette d’or pour régler sa marche, et son grand manteau de pourpre sombre, taillé dans une étoffe inconnue, traînait derrière elle, faisant à chacun de ses pas comme une large vague qui la suivait.
Les prêtres, de temps à autre, pinçaient sur leurs lyres des accords presque étouffés ; et dans les intervalles de la musique, on entendait le petit bruit de la chaînette d’or avec le claquement régulier de ses sandales en papyrus.
Personne encore ne la connaissait. On savait seulement qu’elle vivait retirée dans des pratiques pieuses. Des soldats l’avaient aperçue la nuit, sur le haut de son palais, à genoux devant les étoiles, entre les tourbillons des cassolettes allumées. C’était la lune qui l’avait rendue si pâle, et quelque chose des dieux l’enveloppait comme une vapeur subtile. Ses prunelles semblaient regarder tout au loin au-delà des espaces terrestres. Elle marchait en inclinant la tête, et tenait à sa main droite une petite lyre d’ébène.

Lu vers mes 12 ans, je l'avais pris dans la bibliothèque de mes parents ou il était bien caché derrière des livres de médecine, Je l'ai toujours bien caché dans la mienne. Ecrit par Marayat Bibidh sous le nom de plume Emmanuelle Arsan.



grande émotion à la lecture, ou je m'imaginais plus au féminin que coté homme.
Surtout pendant la lecture de la dernière scène.

Sinon les jules Vernes, et une grande quantité de bibliothèque verte et rose, Victor Hugo, et les sciences fiction que je n'ai pas tous gardé il m'en reste quand même plus d'une centaine.

...



(M.A tu as une dispense)

le mariage de Figaro




"Ô bizarre suite d'événements ! Comment cela m'est-il arrivé ? Pourquoi ces choses et non pas d'autres ? Qui les a fixées sur ma tête ? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis ; encore je dis ma gaieté, sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce Moi dont je m'occupe : un assemblage informe de parties inconnues ; puis un chétif être imbécile ; un petit animal folâtre ; un jeune homme ardent au plaisir, ayant tous les goûts pour jouir, faisant tous les métiers pour vivre ; maître ici, valet là, et selon qu'il plaît à ma fortune ! ambitieux par vanité, laborieux par nécessité ; mais paresseux... avec délices ! orateur selon le danger ; poète par délassement ; musicien par occasion ; amoureux par folles bouffées ; j'ai tout vu, tout fait, tout usé."

une oeuvre comique qui m'a beaucoup divertie.

et mon fils ainé m'avait offert cette bd lorsque j'ai quittée mon premier métier et réintégrée le domicile un peu plus souvent

allez encore François Cavanna (deja cité pour les Russkofs ) , la suite " imaginaire"  des ces retrouvailles avec son Amour de jeunesse , et l'occasion d 'égratigner une société en déroute (1985....) ,un Amour perdu , toujours les plus beaux ....pour donner matière à  écrire .

..

REGAIN  de Giono

« Il faudra que je parle de celui-là qui était tout seul au fond du plateau et puis qui a acheté une femme avec les soixante francs d'un âne et qui, de ça, a fait revivre toute sa terre, et qu'une herbe nouvelle a poussé et qu'on a pu faucher le regain. »

le Félibre du Contadour raconte si bien sa haute Provence  

j'ai eu l'occasion de silloner ces plateaux arides couvert de champs de lavandes et de cailloux

Un thème qui revient souvent dans mes lectures.. Je ne le cherche pas spécialement mais il y a souvent une histoire d'amour qui se joint à l'action.

Celui du moment par exemple

Morgane a écrit:Un thème qui revient souvent dans mes lectures.. Je ne le cherche pas spécialement mais il y a souvent une histoire d'amour qui se joint à l'action.

Celui du moment par exemple

anne rice que je n'ai pas citée et pourtant sa chronique sur les vampires et Lestat son tout premier tome fut un des déclanchement de ma passion pour les longues dents

très bon choix Morgane

...

"UN LIVRE OU UNE BD QUE VOUS AIMEZ QUE TOUT LE MONDE DEVRAIT AVOIR LU"

choix difficile.

allez, je me lance. "Soeur Marie Thérèse des Batignolles" de Maester (et ses autres séries aussi).
pour son côté irrévérencieux, son humour potage, ses jeux de mots. le dessin.
Parce qu'on peut se moquer de la religion sans trucider tout le monde ensuite.

Un véritable exercice d'équilibriste ou de masochisme que tu nous demande là Béa

Quand on est férue de lecture il est pas &évident de cibler un ouvrage parmi tant d'autres.

je choisirais la divine comédie de Dante qui est une référence formidable à l'influence du mysticisme religieux sur la vision humaine dans l'Europe Médiévale.



un deuxième qui exprime toutes mes racines et préfigure le début de la prise de conscience ouvrière face au capitalisme et des révoltes futures.

Germinal de ZOLA une grande œuvre qui est aussi le treizième récit de sa série les rougon - macquart.

Saint-Exupéry y donne clairement les clés de son humanisme :

« Quant à toi qui nous sauves, Bédouin de Libye, tu t'effaceras cependant à jamais de ma mémoire. Je ne me souviendrai jamais de ton visage. Tu es l'Homme et tu m'apparais avec le visage de tous les hommes à la fois. Tu ne nous as jamais dévisagés et déjà tu nous as reconnus. Tu es le frère bien-aimé. Et, à mon tour, je te reconnaîtrai dans tous les hommes. »




un auteur découvert à l'age adulte (hors le petit prince ...bien sur ! )