la fin du genre

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mercredi 8 sur France deux

infra rouge consacrait son emission a la fin du genre

disponible en replay en suivant le lien

j'ai passée un bon moment à suivre cette émission..

intéressante sur le point de vue du genre.. Mais en définitif  on en est toujours au même point. la seule différence est que l'identité des protagonistes n'est pas genrée..

la place ou Daniela et gwendoline se sentent le plus. Ni l'un ni l'autre.

galwenne a écrit:
la place ou Daniela et gwendoline  se sentent le plus. Ni l'un ni l'autre.

interessant ça ..  

Ni l'unE ni l'autre ?!
ou
l'Une ET l'autre ?!

Béatrice a écrit:

galwenne a écrit:
la place ou Daniela et gwendoline  se sentent le plus. Ni l'un ni l'autre.

interessant ça ..  

Ni l'unE ni l'autre ?!
ou
l'Une ET l'autre ?!

elle ne se sente pas plus trans que homme ou femme.. elles sont elles tout simplement même si Daniela serait plus encline à être genrée au féminin.

galwenne a écrit:

elle ne se sente pas plus trans que homme ou femme.. elles sont elles tout simplement même si Daniela serait plus encline à être genrée au féminin.

Tu sais c est le cas de toutes celles qui sont full-time

Béatrice a écrit:

galwenne a écrit:
la place ou Daniela et gwendoline  se sentent le plus. Ni l'un ni l'autre.

interessant ça ..  

Ni l'unE ni l'autre ?!
ou
l'Une ET l'autre ?!

Doc très intéressant, qui porte un regard à la fois très riche et complexe sur le sujet de la transidentité, ou plutôt de la fluidité, et de la non-binarité. Je finis de le voir dans la nuit, et deux fois plutôt qu'une ; le sommeil était plus fort hier soir... Et je crois que je retournerai le voir une troisième fois, tellement les personnes qui témoignent et racontent leur vie non-binaire sont intéressantes et que la réalisation est soignée.

Parmi les paroles saisies au vol, un(e) des participant(e)s dit à sa mère : "je suis entre deux". Un(e) autre : "je suis plusieurs choses en même temps" ; un(e) autre encore : "je vis mon genre au jour le jour".
Toustes font un bout du chemin, celui qui les met dans un entre deux où elles se sentent à leur place.

Pour moi c'est le vrai combat social des prochaines années : ni masculin ni féminin, mais les deux en même temps, ou alternativement. En fait la vraie normalité
, parce chacun d'entre les humains porte les deux polarités en soi, mais sont cultivées plus ou moins intensément, avec plus ou moins d'adhésion. Sauf par ceux et celles qui se revendiquent 100 % masculins, ou féminins... ce qui nécessite un sacré parcours pour celles et ceux qui viennent du genre opposé.
Personnellement, je sais que je ne ferai jamais ce parcours et que je ne me revendiquerai jamais femme, et que je ne me reconnais pas comme un homme non plus, depuis si longtemps, même si je peux avoir de nombreux signes d'appartenance à ce genre au quotidien dans ma vie sociale et professionnelle, surtout par facilité. Par lâcheté ?

Un sacré courage qu'ont les personnes qui participent à ce doc, qui n'ont pas un passing convainquant, et qui ne cherchent même pas à l'avoir, cultivant en eux et leur apparence des signes d'appartenance aux deux genres, en gommant ou modifiant peu à peu tous les signes caractéristiques (le pronom de genre, les seins, la voix, la pilosité) sans accumuler nécessairement tous les signes du genre de destination. Quitte à passer pour des malades mentaux dans les encontres les moins tolérantes...

Se fondre dans la société dans cet entre deux est vite dérangeant, tellement ça bouscule les codes. Non ?
Mais c'est un fort message d'espoir que les temps changent...

Bonjour les ?????
J'ai bien aimé ce reportage. Est-ce que le monde change,trop vite ou non?
En tout cas je trouve que c'est dans le bon sens. Les protagonistes sont touchant(e) et expriment bien leur sentiments.
Je me demande de quelle manière ma vie se déroulerait si j'avais 30 ans de moins, sans tous ces codes que l'on a inculqué.
Tout ça aide à comprendre pas mal de choses et je peux que vous remercier de me faire partager tous ces documentaires ou émissions.
Je me reconnais un peu parmi toutes ces personnes. Alors je suis l'une ou l'autre ou bien l'un ou l'autre.
Merci pour ces partages.
Bisous

Une émission bien plus intéressante que celle proposé par une chaine comme M6, on s'eloigne du coté "racoleur " fréquent dans ce genre  de reportage . Les témoignages montrent la difficulté à ne ...pas choisir ! Transité c'est prendre une direction  autre que celle envisagée initialement , (que ce changement réponde à une société binaire ou qu'il soit devenu "incontournable" ) , se déclarer non-binaire c'est conjuguer l 'inconfort ! le passing n'a du coup plus sa place dans cette démarche , être simplement "Soi" , ressentir ce qui nous amène à l’équilibre ; la bannière LGBT c'est enrichie de ces variantes que beaucoup attendaient ...peut-être ?? Cette émission m'a fait découvrir l’énergie que demande un positionnement fluctuant ,mais j'avais deja quelques repaires ... !

Béa bonjour.
J'ai fait une réponse très longue sur le post "genre" de Jenny.
Si tu le juges utile, tu peux le déplacer ici sans pb.
Merci
Patricia.

deux sujet assez semblable en effet

un simple renvoi suffira

Vu en replay car j'ai pris le reportage en cours.
Intessant de l'émotion et beaucoup de compréhension au final.
Ensuite je n'ai pas d'opinion précise sur les uns les autre. Chacun essaie de se définir et c'est pas toujours très compréhensible mais c'est toujours très sincère...important à mes yeux.
Madame a vu ce reportage...elle m'en a un peu parlé mais je n'ai rien commenté, je ne me sentais pas prête.

katiagironde a écrit:

 un(e) autre encore : "je vis mon genre au jour le jour".
Toustes font un bout du chemin, celui qui les met dans un entre deux où elles se sentent à leur place.

Pour moi c'est le vrai combat social des prochaines années : ni masculin ni féminin, mais les deux en même temps, ou alternativement. En fait la vraie normalité
, parce chacun d'entre les humains porte les deux polarités en soi, mais sont cultivées plus ou moins intensément, avec plus ou moins d'adhésion. Sauf par ceux et celles qui se revendiquent 100 % masculins, ou féminins... ce qui nécessite un sacré parcours pour celles et ceux qui viennent du genre opposé.
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Echo inattendu et amusant à ma vanne sur le dernier post de Galwenne, où j'évoquais la planète Transitania, où chacun choisit le matin son genre pour la journée....

Pour la suite, voilà une théorie audacieuse , Katia, car, si effectivement tout le monde a génétiquement un peu des deux sexes (pas genre) en soi, faut-il pour autant affirmer que l'entre-deux sans choix , qui constitue un lieu et mode de vie différents du "en même temps", puisse devenir une "normalité" au sens du quotidien, alors qu'en fait il ne s'agit que d'une constatation scientifique de laboratoire ....qui peinerait à être transcrite dans la vie courante.

Voilà un bout de temps que sur ce site, beaucoup ont exposé la variante transidentitaire du cogito de Descartes, à savoir : "Je me pense femme, donc je suis femme".  Mais peut-on se penser comme un OSNI (Objet Social Non Identifié) ?
Je n'ai pas la réponse, me contentant de poser la question...Trop commode sans doute, et cela me fait penser à un tee-shirt que j'ai récemment vu porté par un ado, qui affichait l'inscription  : "Je pense pas, donc je suis pas "   , qui s'appliquait sans doute à son assiduité aux cours, mais qui posait à son insu une sacrée question !