changer de genre / changer de vie

Daniela a écrit:

chantal92 a écrit:Alors que rester au même endroit entourée de collègues certainement compréhensifs (on est déjà connue depuis longtemps et le boss a donné son feu vert) me paraît plus aisé et plus sûr.

On tiendra d'ailleurs le même raisonnement avec ses ami(e)s
Et on ne peut pas repartir soudain à zéro en tant que femme ; il faudrait alors aussi changer sa famille !

Si Béatrice est d'accord, cela pourrait constituer un sujet à part, car je n'ai pas envie de "squatter" le sujet de Morgane.

Ainsi, on pourrait débattre sur la vie professionnelle après son changement officiel ou non, de genre socialement.

Merci

Bises

non seulement je suis d accord .

mais j'encourage vivement cette discussion qui sera surement riche d enseignement pour nombre d entre nous

Beaucoup de personnes trans effacent ou réecrivent leur passé. Personnellement mon passé, c'est une part qui a servi à construire mon présent et mon avenir. J'ai changé peu de choses en passant au féminin : un nouveau prénom en fait deux nouveaux prénoms devant mon prénom de naissance, changement de lettre, de chiffre ou de titre et surtout une plus grande liberté, ... Je suis toujours avec la même famille les mêmes collègues, ...
Pourquoi changer son passé ? Je n'ai pas de honte à être le père/papa de mes enfants. Vous savez : ma liberté est enviée; ma force de caractère est admirée; ma bonne humeur et mon excentricité mettent des étoiles dans la vie des personnels où je travaille, des personnels soignants et des malades. Madame ou Monsieur n'a guère d'importance... et encore moins aujourd'hui qu'hier. Je ne me fais guère d'illusion sur mon cancer. Même si les nouvelles sont excellentes, il reste un des cancers les plus récidivants. En attendant, je m'amuse de la vie.

Gwendoline ....on t'aime !!
Très sympa ces quelques mots , effectivement avec les personnes réellement empathiques le genre n'est souvent que secondaire ; renier son passé , (quand il n'est bien sur, pas synonyme de douleurs et de conflits) , empêche de profiter de l'avenir , après chacune a ces opinions sur ce ressenti .
Pour le monde du travail , je vais tenté une incursion dans quelques temps pour reprendre une activité( une année environ) , je serai prête à faire une démarche dans un mode mixte , et plutôt dans une activité social , je ne sais pas si cela sera réalisable ... "qui ne tente rien n'a rien" dit le proverbe , !

Je participe en donnant juste mon point de vue, c'est à dire que ce n'est pas du vécu, car je ne vis pas en permanence en tant que femme.

Cependant, comme je sors fréquemment et que je vis des relations sociales dans ce genre, je connais la différence d'être considérée socialement comme une femme par rapport au fait d'être considéré comme un homme, lors d'échanges sociaux.

C'est pourquoi, il me paraît impossible de continuer à exercer mon activité professionnelle avec les mêmes collègues, le jour où je vivrai totalement mon genre féminin.

Ce n'est pas parce que je ne serais pas acceptée que j'affirme cela, au contraire, mon employeur a signé une charte LGBT+.

Les relations sont différentes, la manière de se comporter avec vous change en fonction de votre genre. Et puis, en mon for intérieur, je n'ai pas envie d'être considérée comme un homme qui a choisi de vivre en femme, et c'est ce que je resterai avec les personnes qui m'auront connue avant... Evidemment, je ne vais pas me séparer de mes ami.es ni de ma famille mais je ne veux pas qu'un gêne se crée avec les collègues, notamment masculins. Vont-ils me céder le passage pour sortir de l'ascenseur ?

J'imagine que ce sera plus facile avec les collègues femmes, que cela se fera plus naturellement mais avec les hommes... Il y a malgré tout de la séduction entre un homme et une femme. Je ne dis pas qu'ils vont me sauter dessus, mais connaissant mon style, j'aurai envie de porter des jupes quand cela me plaira. Je n'aurais surtout pas envie d'être neutre, sans vouloir être sexy non plus. Mais une femme qui affirme, sans peur ni honte, sa féminité.

Déjà que j'ai un collègue qui veut me faire la bise... et que chaque nouveau ou nouvelle venu.e dans mon bureau me dit "Bonjour Madame", il me semble que l'image physique que je renverrai, et l'ancienne gravée en tête, feront un mélange risquant de perturber mes relations avec mes collègues au quotidien.

D'une formule à l'emporte pièce, je dirais : nouveau genre, nouvelle vie sociale !

Bises

PS : en relisant ma participation, je m'auto-plussois :-)  Si je décide de vivre en tant que femme, c'est essentiellement pour vivre des relations sociales dans ce genre. Si c'était juste pour me maquiller et m'habiller, je peux le faire en restant chez moi. D'où l'importance, pour moi, d'être considérée socialement en tant que femme cisgenre, même si je sais que je resterai une femme transgenre jusqu'à la fin, quel que soit mon aspect physique et mon anatomie.

J'ai apprécié le point de vue de Daniela, que je vais complété par mon vécu.

Daniela a écrit:Je participe en donnant juste mon point de vue, c'est à dire que ce n'est pas du vécu, car je ne vis pas en permanence en tant que femme.

Cependant, comme je sors fréquemment et que je vis des relations sociales dans ce genre, je connais la différence d'être considérée socialement comme une femme par rapport au fait d'être considéré comme un homme, lors d'échanges sociaux.

Je n'ai jamais vraiment eu de relations sociales en tant qu'homme autre que professionnelles. Mes loisirs sont plutôt féminins. C'est compliqué pour moi de juger la différence.

Daniela a écrit:C'est pourquoi, il me paraît impossible de continuer à exercer mon activité professionnelle avec les mêmes collègues, le jour où je vivrai totalement mon genre féminin.

Ce n'est pas parce que je ne serais pas acceptée que j'affirme cela, au contraire, mon employeur a signé une charte LGBT+.

Les relations sont différentes, la manière de se comporter avec vous change en fonction de votre genre. Et puis, en mon for intérieur, je n'ai pas envie d'être considérée comme un homme qui a choisi de vivre en femme, et c'est ce que je resterai avec les personnes qui m'auront connue avant... Evidemment, je ne vais pas me séparer de mes ami.es ni de ma famille mais je ne veux pas qu'un gêne se crée avec les collègues, notamment masculins. Vont-ils me céder le passage pour sortir de l'ascenseur ?

J'imagine que ce sera plus facile avec les collègues femmes, que cela se fera plus naturellement mais avec les hommes... Il y a malgré tout de la séduction entre un homme et une femme. Je ne dis pas qu'ils vont me sauter dessus, mais connaissant mon style, j'aurai envie de porter des jupes quand cela me plaira. Je n'aurais surtout pas envie d'être neutre, sans vouloir être sexy non plus. Mais une femme qui affirme, sans peur ni honte, sa féminité.

Je suis restée avec les mêmes collègues, ma famille, ... Côté expérience sociale en entreprise (milieu très masculin), j'ai déjà eu droit à peu près tout: le collègue sexiste, le collègue un peu misogyne et transmisogyne. C'est vrai qu'en dehors de mon équipe. Nous nous retrouvons entre femmes. Côté tenues, les hommes apprécient, mais c'est surtout les femmes qui m'envient en fait. D'ailleurs, c'est un peu général cet aspect d'envie voir de jalousie. Pour certaines, je suis leur modèle. Récemment, j'ai fait une erreur d'étiquette en tant que femme (voir femme trans) avec un collègue indien.

Même le collègue avec qui je travaille en binôme, à un comportement social qui est devenu de type homme / femme à force de me voir au féminin, de me genrer au féminin en plusieurs langues. Pas toujours facile de se faire entendre. Ma façon de parler à aussi beaucoup évoluer.

Le côté séduction, homme / femme évoqué, je ne l'ai jamais vraiment constaté, ni recherché par ailleurs, même quand je suis habillée un peu osé (assez fréquemment tout de même).

Daniela a écrit:Déjà que j'ai un collègue qui veut me faire la bise... et que chaque nouveau ou nouvelle venu.e dans mon bureau me dit "Bonjour Madame", il me semble que l'image physique que je renverrai, et l'ancienne gravée en tête, feront un mélange risquant de perturber mes relations avec mes collègues au quotidien.

Je ne recherche pas et n'est pas un vrai passing. Mais, j'ai constaté (et certains me l'on avoué) que mon ancienne image (si il y en a une) s'est estompée avec le temps. À l'Association des Parents d'Élèves, les personnes ne se rappellent même plus de mon prénom de naissance. D'ailleurs, ce phénomène de dissipation me touche également.

Daniela a écrit:D'une formule à l'emporte pièce, je dirais : nouveau genre, nouvelle vie sociale !

Bises

PS : en relisant ma participation, je m'auto-plussois :-)  Si je décide de vivre en tant que femme, c'est essentiellement pour vivre des relations sociales dans ce genre. Si c'était juste pour me maquiller et m'habiller, je peux le faire en restant chez moi. D'où l'importance, pour moi, d'être considérée socialement en tant que femme cisgenre, même si je sais que je resterai une femme transgenre jusqu'à la fin, quel que soit mon aspect physique et mon anatomie.

Le PS est le plus intéressant. Je suis passée full-time simplement pour avoir une vie sociale, de plus correspondant à mon genre social. D'ailleurs, j'ai depuis quelques temps abandonné l'adjectif trans ou transgenre, car je ne m'y reconnais pas et ne correspond pas (ou plus) à ma réalité sociale. Je suis souvent avec d'autres femmes de mon âge dans à peu près tous les compartiments de ma vie sociale. Seul à l'église, il y a un semblant de mixité. Je suis avec les ténors dans le chœur. Par contre, je suis avec le groupe des femmes en non-mixité. A l'hôpital, je suis aussi avec les femmes et j'y entretiens de très bonne relation avec le personnel et les patientes. D'ailleurs, certaines patientes me connaissent hors hôpital.

Daniela a écrit:je ne veux pas qu'un gêne se crée avec les collègues, notamment masculins. Vont-ils me céder le passage pour sortir de l'ascenseur ?
.

Question primordiale en effet, à laquelle Gwendoline a sûrement une réponse d'experte....

Daniela a écrit:
C'est pourquoi, il me paraît impossible de continuer à exercer mon activité professionnelle avec les mêmes collègues, le jour où je vivrai totalement mon genre féminin.

Ce n'est pas parce que je ne serais pas acceptée que j'affirme cela, au contraire, mon employeur a signé une charte LGBT+.

Les relations sont différentes, la manière de se comporter avec vous change en fonction de votre genre. Et puis, en mon for intérieur, je n'ai pas envie d'être considérée comme un homme qui a choisi de vivre en femme, et c'est ce que je resterai avec les personnes qui m'auront connue avant... Evidemment, je ne vais pas me séparer de mes ami.es ni de ma famille mais je ne veux pas qu'un gêne se crée avec les collègues, notamment masculins. Vont-ils me céder le passage pour sortir de l'ascenseur ?

J'imagine que ce sera plus facile avec les collègues femmes, que cela se fera plus naturellement mais avec les hommes... Il y a malgré tout de la séduction entre un homme et une femme. Je ne dis pas qu'ils vont me sauter dessus, mais connaissant mon style, j'aurai envie de porter des jupes quand cela me plaira. Je n'aurais surtout pas envie d'être neutre, sans vouloir être sexy non plus. Mais une femme qui affirme, sans peur ni honte, sa féminité.

Déjà que j'ai un collègue qui veut me faire la bise... et que chaque nouveau ou nouvelle venu.e dans mon bureau me dit "Bonjour Madame", il me semble que l'image physique que je renverrai, et l'ancienne gravée en tête, feront un mélange risquant de perturber mes relations avec mes collègues au quotidien.

D'une formule à l'emporte pièce, je dirais : nouveau genre, nouvelle vie sociale !

Je m'interroge, Daniela..   Comment te comporte tu au boulot ?

Ne te connaissant qu'a travers Agora (et en coup de vent à Lerné) j'ai l'impression que cela doit faire un sacré moment que tu ne renvoie plus l'image d'un "homme" sur ton lieu de travail, que ce soit socialement ou vestimentairement... quand je vois les photos "octobre rose" etc... je me dis que tes collègues doivent être blasés à un point que tu arriverais effectivement en jupe cela... passerais peut-être inaperçu... non ?
Certes tu n'es pas une femme mais le gap à franchir n'est peut-être pas si élevé que tu ne le pense...

jennyfer a écrit:

Daniela a écrit:
C'est pourquoi, il me paraît impossible de continuer à exercer mon activité professionnelle avec les mêmes collègues, le jour où je vivrai totalement mon genre féminin.

Ce n'est pas parce que je ne serais pas acceptée que j'affirme cela, au contraire, mon employeur a signé une charte LGBT+.

Les relations sont différentes, la manière de se comporter avec vous change en fonction de votre genre. Et puis, en mon for intérieur, je n'ai pas envie d'être considérée comme un homme qui a choisi de vivre en femme, et c'est ce que je resterai avec les personnes qui m'auront connue avant... Evidemment, je ne vais pas me séparer de mes ami.es ni de ma famille mais je ne veux pas qu'un gêne se crée avec les collègues, notamment masculins. Vont-ils me céder le passage pour sortir de l'ascenseur ?

J'imagine que ce sera plus facile avec les collègues femmes, que cela se fera plus naturellement mais avec les hommes... Il y a malgré tout de la séduction entre un homme et une femme. Je ne dis pas qu'ils vont me sauter dessus, mais connaissant mon style, j'aurai envie de porter des jupes quand cela me plaira. Je n'aurais surtout pas envie d'être neutre, sans vouloir être sexy non plus. Mais une femme qui affirme, sans peur ni honte, sa féminité.

Déjà que j'ai un collègue qui veut me faire la bise... et que chaque nouveau ou nouvelle venu.e dans mon bureau me dit "Bonjour Madame", il me semble que l'image physique que je renverrai, et l'ancienne gravée en tête, feront un mélange risquant de perturber mes relations avec mes collègues au quotidien.

D'une formule à l'emporte pièce, je dirais : nouveau genre, nouvelle vie sociale !

Je m'interroge, Daniela..   Comment te comporte tu au boulot ?

Ne te connaissant qu'a travers Agora (et en coup de vent à Lerné) j'ai l'impression que cela doit faire un sacré moment que tu ne renvoie plus l'image d'un  "homme" sur ton lieu de travail, que ce soit socialement ou vestimentairement... quand je vois les photos "octobre rose" etc... je me dis que tes collègues doivent être blasés à un point que tu arriverais effectivement en jupe cela... passerais peut-être inaperçu... non ?
Certes tu n'es pas une femme mais le gap à franchir n'est peut-être pas si élevé que tu ne le pense...

Il faut distinguer l'acceptance par les collègues (là, effectivement Jennyfer, le "gap" n' est pas grand), du maintien du même type de relation qu'avant - ce qui paraît effectivement impossible même avec la plus grande bienveillance. Certaines s'en accommoderont (l'essentiel étant d'être acceptée). Mais ce n'est pas ce que cherche Daniela : une relation vierge de toute réminiscence de l'ancien temps et fondée exclusivement sur un présent féminin.
Si j'ai bien compris.....

Mais ce n'est pas ce que cherche Daniela : une relation vierge de toute réminiscence de l'ancien temps et fondée exclusivement sur un présent féminin.

Mais pour cela , une seule chôse a faire , déménager et changer d emploi

C'est vrai que beaucoup de personnes trans font table rase du passé. Je mettrai un bémol sur "faire table rase du passé". Le monde est beaucoup trop petit.

En déménageant, mon lieu de vie principal du fin fond de ma montagne à la banlieue de Strasbourg, vous ne devinerez jamais qui m'a appelé... la femme de mon pasteur, elle même pasteure, qui avait déménagé quelques temps auparavant dans la même ville où est dorénavant ma paroisse actuelle. Elle ne fût pas surprise que je vivais dorénavant au féminin. Elle s'en doutais depuis des années. Pour la petite histoire, elle m'a fait un des témoignages pour mon CEC.

Une autre anecdote: une mère et sa fille britannique nous [ma fille et moi] ont reconnus devant le stade olympique à Séoul où se produisait le groupe de K-Pop BTS après nous avoir rencontré un an auparavant à Paris lors du concert du groupe de K-Pop Black Pink.

Illustration tirée ne du Petit Q de l'émission Quotidien sur TMC tournée lors du concert des Black Pink à Paris où ma fille explique très sérieusement l'utilité du light stick et moi montrant comment utiliser ce même light stick.

Bonjour à toutes,
Il est aussi possible d'adopter une position intermédiaire qui ne consiste pas à changer radicalement de genre mais à adopter un look vestimentaire féminin, ce qui a pour avantage de ne pas faire table rase de son passé mais au contraire de montrer (devoiler) un autre aspect de sa personnalité aux collègues de travail, les autres se rendant ainsi compte que notre personnalité est plus riche que ce qu'ils pouvaient percevoir. De plus cela permet, au final, de passer plus de temps au féminin, ce qui est fort agréable.

Marie

Marie68 a écrit:Bonjour à toutes,
Il est aussi possible d'adopter une position intermédiaire qui ne consiste pas à changer radicalement de genre mais à adopter un look vestimentaire féminin,  ce qui a pour avantage de ne pas faire table rase de son passé mais au contraire de montrer (devoiler) un autre aspect de sa personnalité aux collègues de travail, les autres se rendant ainsi compte que notre personnalité est plus riche que ce qu'ils pouvaient percevoir. De plus cela permet, au final, de passer plus de temps au féminin, ce qui est fort agréable.

Marie

ce qui est une méthode qui fait ses preuves. Les look féminins ou mixtes comme je les appel, permettent d'habituer l'entourage et autres à une silhouette différente et de l'intégrer doucement mais surement..

Bonsoir ,
oui je partage tout à fait ce " glissement"  qui permet de préparer  l'entourage à accepter ce qui pour nous est une évidence . Pas toujours simple non plus , je constate plus de regards "insistants " dans ce mode mixte , le  "non définit"  perturbe aussi les certitudes chez pas mal de monde , comme très souvent passé un étonnement ,  généralement  les femmes me sourient avec gentillesse ,  pour les mecs cela reste ....compliqué !   Perso depuis que je navigue plus souvent dans une  apparence moins marqué , j'ai droit à des "madame" par des personnes emphatiques et aussi par des personnes qui ne voit que les marqueurs stéréotypés , mes cheveux sont un peu plus longs que la "norme" et ma tenue mêlant les vêtements des 2 genres  me font connaitre un megenrage ....  opposé  :bohner: , généralement suivi d'un " euhhh  .... pardon .....monsieur " , que je ne déments pas     je suis plus proche du masculin que du feminin  sans les "artifices" . Marquer un éloignement avec mon genre d'origine me permet d ' "accueillir" ce moi feminin avec une certaine sérénité , comme je l'ai deja écrit je vis dans un lieu paisible , je pense qu'afficher un style non-binaire peu présenter des "désagréments "  ,  le port de baskets devient alors un choix vital plus qu’esthétique !!

Gwendoline a écrit:C'est vrai que beaucoup de personnes trans font table rase du passé. Je mettrai un bémol sur "faire table rase du passé". Le monde est beaucoup trop petit.

Je vais dans le même sens, le monde est bien petit, déja au niveau pro cela fait des années qu'en changeant de lieu de travail je croise régulièrement des gens qui connaissent/on connus  des personnes avec qui j'ai été en relation dans un job précédent... quand ce ne sont pas des relations de mes voisins...! Et ce d'un bout à l'autre du Nord pas de Calais.

Alors faire table rase, je pense que c'est envisageable lorsque l'on a 20 ans (et encore vu les réseaux sociaux aujourd'hui, internet n'oublie rien) mais pas lorsque l'on a déja fait un bout de chemin dans la vie....