Mon rêve violet... désolée pour Aladin
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Francoise FLEURY
Gwendoline
johanna
Stebannie Dupont
Isalane
Joey
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Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Bonjour les filles,
Tout d'abord, je vous souhaite une excellente année 2022, pleine de féminité et surtout qu'elle vous garde en bonne santé (physique et mentale, car il y a de quoi devenir folle en ce moment).
Je passe vous faire un petit coucou et vous raconter une expérience récente qui demande d'abord à être contextualisée :
A la mi-novembre, j'ai eu de gros problèmes professionnels. Au point que j'étais au bord du burn-out à cause d'une personne perverse qui était ma supérieure hiérarchique et qui a décidé de me montrer que c'était elle la cheffe (chose que je n'ai jamais remise en question, mais j'avais fait l'erreur d'être plus diplômée qu'elle).
Dans cette période troublée, j'ai eu tellement de travail que je n'avais plus le temps de passer dans ma maison de Barbie pour me ressourcer au féminin.
Ce faisant, je me suis demandé si du coup, ce "besoin" n'état pas plus de l'addiction à un penchant sexuel ou une sorte de perversion, question que je me suis posée longtemps et à laquelle je pensais avoir trouvé une réponse il y a un certain temps, mais que dans ce contexte de doute, troublé et stressant, je me suis reposée.
J'ai donc décidé, une fois l'orage passé (j'ai démissionné et retrouvé un autre job mieux payé en même pas 15 jours - prends ça dans la bouche, Madame la frustrée ) , je me suis dit que si c'était ça, je n'avais qu'à... me débarrasser de mes vêtements et libérer le studio où j'ai installé mon jardin secret. Oui, l'éternel cercle infernal de l'acceptation de soi était de retour.
Sauf que là, je me suis dit : attends ma fille, si c'est pour tout racheter dans 3 mois, ça ne sert à rien. Tu ne vas plus dans ton studio et on verra d'ici peu.
Après presque 1 mois de ce régime, je me suis rendu compte que mon côté féminin aurait pu rester encore en sommeil, mais que ce n'était pas une envie ou un besoin, mais juste une évidence.
La nuit d'après, j'ai fait un rêve étrange (oui, comme souvent), mais il était très particulier car dans ce rêve, je faisais mon coming-out à la TV dans une émission de grande écoute (surement en prime time).
Je n'avais jusqu'à maintenant jamais rêvé de coming-out. Dans chacun de mes rêves où j'exprimais ma féminité, c'était toujours caché à mon entourage. D'autant plus que je rêve peu souvent de moi au féminin, même si ça arrive quand même régulièrement.
Bref, j'arrive devant un bâtiment très haut, certainement un studio de TV, au centre duquel il y a une petite porte, unique entrée visible de ce bâtiment. Je n'ai aucune appréhension, mais beaucoup de détermination, certaine que c'est le bon choix que je fais là : après ça, tout le monde saura, impossible de faire machine arrière et c'est très bien comme ça. Nous devions être deux, mais la personne qui devait m'accompagner n'est pas là, pour une raison qui m'a échappée. Il me semble que l'autre personne devait juste m'accompagner, elle n'était pas là pour faire elle aussi son coming-out.
Malgré cela, je suis confiante et déterminée. Il n'y a pas grand monde dehors, comme si tout le monde était déjà au travail pour préparer l'émission et qu'on n'attendait que moi. Quelques personnes devant l'entrée, et surtout du monde dedans. Je franchis la petite porte. Derrière, on m'accompagne à une loge pour me préparer et là, alors que je sais être habillée d'une robe, je regarde ma robe, comme si j'avais conscience de la porter mais que je ne l'avais pas vue avant. C'est une robe de bal magnifique, de couleur violette, en satin pour la partie basse dont les volants légers suivent mes mouvements telles des vagues pourpres et , pour le haut, d'un bustier lui aussi en satin, agrémenté d'un col et de manches en tulle et dentelle violette également et ornée de petits brillants qui donnent un éclat féérique à cette robe qui brille de petites touches lumineuses, discrètes mais suffisantes pour lui donner une touche unique.
Je me trouve belle, une vraie princesse : ce soir, avec cette robe, c'est moi la Reine du bal.
Je m'assoie alors devant le miroir de la loge, je ne suis pas maquillée, mon visage est le mien... en homme. Ca ne me trouble en rien, apparemment c'était prévu comme ça pour l'émission de TV afin que tout le monde me reconnaisse. Puis le miroir se déforme comme s'il me montrait ma vraie personnalité et mes traits deviennent féminins, très féminins, très doux et très jolis. J'ai maintenant l'apparence d'une femme, une très jolie femme, mais qui me ressemble... moi si j'étais née femme.
Me regardant encore dans ce miroir, hallucinée par ce tour de passe-passe, ce que j'éprouve en premier, c'est vraiment du bonheur, la sensation d'être enfin moi, d'être libérée d'une enveloppe qui ne me correspondait pas. La sensation d'être enfin arrivée à destination après un chemin long et tortueux.
Puis je me suis réveillée. Ce rêve était troublant et si agréable à la fois. C'est la première fois que je rêve de coming-out et que ça m'apparaît si évident. Bien entendu, ce n'est qu'un rêve, mais je pense que s'il est arrivé à ce moment, c'est lié à ma décision de m'éloigner de ma féminité.
Il y a certainement tout un tas de choses à analyser dans ce rêve. Je ne suis pas contre en discuter avec vous, mais ce n'était pas le but initial, même si ce n'est pas incompatible. Le but était vraiment de partager avec vous ce moment fugace de bonheur.
Suite à cela, j'ai annulé mon régime. Je n'ai pas encore pu retourner dans ma maison de Barbie, car mon emploi du temps ne m'en a pas encore laissé le temps, surtout en raison des fêtes de fin d'année en famille, mais j'ai annulé le préavis que j'avais donné comme pour me mettre une date butoir à laquelle tout ça devait disparaître. Et au lieu de cela, je viens de passer une petite commande sur Internet. Je n'ai pas trouvé la jolie robe en satin, mais une jupe violette tout de même
Une chose également que je voulais partager avec vous : outre le fait que j'adore le violet et ses variantes (là c'était un "pur" violet), cette couleur est aussi la dernière de l'arc-en-ciel. Elle est utilisée dans une chanson que j'adore : Purple Rain de Prince. Plusieurs interprétations de cette pluie violette sont faite, mais essentiellement, ce que l'on peut trouver est que cette couleur est symbole de sagesse, bravoure et spiritualité. Elle est aussi associé à la grâce de Dieu et au pardon des pêchés.
Sur ces belles paroles, mes biens chères sœurs, reprenez avec moi toutes en coeur : pas de Boogie Woogie avant de faire vos prières du soiiiiir
Bisous et merci d'avoir lu ma longue prose. A bientôt.
Tout d'abord, je vous souhaite une excellente année 2022, pleine de féminité et surtout qu'elle vous garde en bonne santé (physique et mentale, car il y a de quoi devenir folle en ce moment).
Je passe vous faire un petit coucou et vous raconter une expérience récente qui demande d'abord à être contextualisée :
A la mi-novembre, j'ai eu de gros problèmes professionnels. Au point que j'étais au bord du burn-out à cause d'une personne perverse qui était ma supérieure hiérarchique et qui a décidé de me montrer que c'était elle la cheffe (chose que je n'ai jamais remise en question, mais j'avais fait l'erreur d'être plus diplômée qu'elle).
Dans cette période troublée, j'ai eu tellement de travail que je n'avais plus le temps de passer dans ma maison de Barbie pour me ressourcer au féminin.
Ce faisant, je me suis demandé si du coup, ce "besoin" n'état pas plus de l'addiction à un penchant sexuel ou une sorte de perversion, question que je me suis posée longtemps et à laquelle je pensais avoir trouvé une réponse il y a un certain temps, mais que dans ce contexte de doute, troublé et stressant, je me suis reposée.
J'ai donc décidé, une fois l'orage passé (j'ai démissionné et retrouvé un autre job mieux payé en même pas 15 jours - prends ça dans la bouche, Madame la frustrée ) , je me suis dit que si c'était ça, je n'avais qu'à... me débarrasser de mes vêtements et libérer le studio où j'ai installé mon jardin secret. Oui, l'éternel cercle infernal de l'acceptation de soi était de retour.
Sauf que là, je me suis dit : attends ma fille, si c'est pour tout racheter dans 3 mois, ça ne sert à rien. Tu ne vas plus dans ton studio et on verra d'ici peu.
Après presque 1 mois de ce régime, je me suis rendu compte que mon côté féminin aurait pu rester encore en sommeil, mais que ce n'était pas une envie ou un besoin, mais juste une évidence.
La nuit d'après, j'ai fait un rêve étrange (oui, comme souvent), mais il était très particulier car dans ce rêve, je faisais mon coming-out à la TV dans une émission de grande écoute (surement en prime time).
Je n'avais jusqu'à maintenant jamais rêvé de coming-out. Dans chacun de mes rêves où j'exprimais ma féminité, c'était toujours caché à mon entourage. D'autant plus que je rêve peu souvent de moi au féminin, même si ça arrive quand même régulièrement.
Bref, j'arrive devant un bâtiment très haut, certainement un studio de TV, au centre duquel il y a une petite porte, unique entrée visible de ce bâtiment. Je n'ai aucune appréhension, mais beaucoup de détermination, certaine que c'est le bon choix que je fais là : après ça, tout le monde saura, impossible de faire machine arrière et c'est très bien comme ça. Nous devions être deux, mais la personne qui devait m'accompagner n'est pas là, pour une raison qui m'a échappée. Il me semble que l'autre personne devait juste m'accompagner, elle n'était pas là pour faire elle aussi son coming-out.
Malgré cela, je suis confiante et déterminée. Il n'y a pas grand monde dehors, comme si tout le monde était déjà au travail pour préparer l'émission et qu'on n'attendait que moi. Quelques personnes devant l'entrée, et surtout du monde dedans. Je franchis la petite porte. Derrière, on m'accompagne à une loge pour me préparer et là, alors que je sais être habillée d'une robe, je regarde ma robe, comme si j'avais conscience de la porter mais que je ne l'avais pas vue avant. C'est une robe de bal magnifique, de couleur violette, en satin pour la partie basse dont les volants légers suivent mes mouvements telles des vagues pourpres et , pour le haut, d'un bustier lui aussi en satin, agrémenté d'un col et de manches en tulle et dentelle violette également et ornée de petits brillants qui donnent un éclat féérique à cette robe qui brille de petites touches lumineuses, discrètes mais suffisantes pour lui donner une touche unique.
Je me trouve belle, une vraie princesse : ce soir, avec cette robe, c'est moi la Reine du bal.
Je m'assoie alors devant le miroir de la loge, je ne suis pas maquillée, mon visage est le mien... en homme. Ca ne me trouble en rien, apparemment c'était prévu comme ça pour l'émission de TV afin que tout le monde me reconnaisse. Puis le miroir se déforme comme s'il me montrait ma vraie personnalité et mes traits deviennent féminins, très féminins, très doux et très jolis. J'ai maintenant l'apparence d'une femme, une très jolie femme, mais qui me ressemble... moi si j'étais née femme.
Me regardant encore dans ce miroir, hallucinée par ce tour de passe-passe, ce que j'éprouve en premier, c'est vraiment du bonheur, la sensation d'être enfin moi, d'être libérée d'une enveloppe qui ne me correspondait pas. La sensation d'être enfin arrivée à destination après un chemin long et tortueux.
Puis je me suis réveillée. Ce rêve était troublant et si agréable à la fois. C'est la première fois que je rêve de coming-out et que ça m'apparaît si évident. Bien entendu, ce n'est qu'un rêve, mais je pense que s'il est arrivé à ce moment, c'est lié à ma décision de m'éloigner de ma féminité.
Il y a certainement tout un tas de choses à analyser dans ce rêve. Je ne suis pas contre en discuter avec vous, mais ce n'était pas le but initial, même si ce n'est pas incompatible. Le but était vraiment de partager avec vous ce moment fugace de bonheur.
Suite à cela, j'ai annulé mon régime. Je n'ai pas encore pu retourner dans ma maison de Barbie, car mon emploi du temps ne m'en a pas encore laissé le temps, surtout en raison des fêtes de fin d'année en famille, mais j'ai annulé le préavis que j'avais donné comme pour me mettre une date butoir à laquelle tout ça devait disparaître. Et au lieu de cela, je viens de passer une petite commande sur Internet. Je n'ai pas trouvé la jolie robe en satin, mais une jupe violette tout de même
Une chose également que je voulais partager avec vous : outre le fait que j'adore le violet et ses variantes (là c'était un "pur" violet), cette couleur est aussi la dernière de l'arc-en-ciel. Elle est utilisée dans une chanson que j'adore : Purple Rain de Prince. Plusieurs interprétations de cette pluie violette sont faite, mais essentiellement, ce que l'on peut trouver est que cette couleur est symbole de sagesse, bravoure et spiritualité. Elle est aussi associé à la grâce de Dieu et au pardon des pêchés.
Sur ces belles paroles, mes biens chères sœurs, reprenez avec moi toutes en coeur : pas de Boogie Woogie avant de faire vos prières du soiiiiir
Bisous et merci d'avoir lu ma longue prose. A bientôt.
Joey- Messages : 79
Date d'inscription : 20/05/2018
Béatrice, Helyette, Annabelle46, Lilas Mauve et jennyfer aiment ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Bonjour Joey,
Merci d'avoir partagé cette expérience et ce rêve.
C'est un belle confiance que tu nous accordes à toutes.
Bises.
Isalane
Merci d'avoir partagé cette expérience et ce rêve.
C'est un belle confiance que tu nous accordes à toutes.
Bises.
Isalane
Isalane- Messages : 662
Date d'inscription : 11/10/2018
Age : 64
Joey aime ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Coucou Joey,
Déjà c'est une tres bonne chose que tu aies pu sortir de tes soucis professionnels, je te souhaite que ça se passe dorénavant bien mieux au bureau.
Et si tu as pu résoudre cette crise, ça montre aussi que ta féminité n'est pas forcément un handicap qui t'empeche de vivre normalement, je crois que tu as fait le bon choix de ne pas renoncer
Par contre qu'il est difficile, ce parcours . . . . mais je crois aussi que tous ces moments difficiles qu'on arrive à surmonter contribuent tous quelque part à apaiser, normaliser et finalement renforcer progressivement notre féminité . . . bon courage à toi !
Déjà c'est une tres bonne chose que tu aies pu sortir de tes soucis professionnels, je te souhaite que ça se passe dorénavant bien mieux au bureau.
Et si tu as pu résoudre cette crise, ça montre aussi que ta féminité n'est pas forcément un handicap qui t'empeche de vivre normalement, je crois que tu as fait le bon choix de ne pas renoncer
Par contre qu'il est difficile, ce parcours . . . . mais je crois aussi que tous ces moments difficiles qu'on arrive à surmonter contribuent tous quelque part à apaiser, normaliser et finalement renforcer progressivement notre féminité . . . bon courage à toi !
Stebannie Dupont- Messages : 3473
Date d'inscription : 14/09/2018
Joey aime ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Merci à toutes les deux pour votre message.
Oui, ce parcours est difficile et quand j'ai commencé à l'emprunter, il y a déjà de nombreuses années, il n'y avait pas autant d'informations disponibles sur Internet. D'ailleurs, Internet n'existait même pas en France à ce moment là, mais quand il est sorti de terre dans les années 90, il n'y avait pas d'infos sur les sujets LGBT, contrairement à aujourd'hui.
Je pense que si j'avais été mieux informée, j'aurais fait d'autres choix. Je dois maintenant assumer ceux que j'ai faits précédemment et qui ne sont pas vraiment compatibles avec une vie au féminin.
Je profite donc d'escapades discrètes pour vivre ces moments. Je m'en contente pour l'instant car je pense que ma vie de famille et ma vie de couple souffriraient d'un éventuel coming-out. Alors, en attendant, j'en rêve...
Oui, ce parcours est difficile et quand j'ai commencé à l'emprunter, il y a déjà de nombreuses années, il n'y avait pas autant d'informations disponibles sur Internet. D'ailleurs, Internet n'existait même pas en France à ce moment là, mais quand il est sorti de terre dans les années 90, il n'y avait pas d'infos sur les sujets LGBT, contrairement à aujourd'hui.
Je pense que si j'avais été mieux informée, j'aurais fait d'autres choix. Je dois maintenant assumer ceux que j'ai faits précédemment et qui ne sont pas vraiment compatibles avec une vie au féminin.
Je profite donc d'escapades discrètes pour vivre ces moments. Je m'en contente pour l'instant car je pense que ma vie de famille et ma vie de couple souffriraient d'un éventuel coming-out. Alors, en attendant, j'en rêve...
Joey- Messages : 79
Date d'inscription : 20/05/2018
Béatrice et jennyfer aiment ce message
mes aveux
Bonjour à toutes,
Je n’interviens pas (plus) souvent ici mais ce sujet résonne beaucoup en moi, suite au sujet de Joey, je fais part de ma petite expérience.
J’ai toujours vécu avec cette part féminine de moi mais en secret et en solitaire jusqu’à mes 50 ans.
A l’époque, j’ignorais le « transgenrisme ». Pour a peu près tout le monde, donc pour moi, un homme aimant s’habiller en femme n’était rien de plus que Michel Serrault dans « la cage aux folles » (mais en moins drôle). Je ne me reconnaissait pas du tout dans ce personnage, mais je ne voyais pas d’autres exemples.
J’ai commencé a cherché sur Internet dans les dernières années 1990 et j’ai découvert qu’être travesti n’était en effet pas seulement être « un travelo » comme dans le film, mais s’élevait d’une autre vérité… J’ai beaucoup appris grâce au site TVQ sur notre vérité et ensuite sur ce site avec Béa et MA.
En 1999, j’étais marié depuis 10 ans et un des nos amis s’est tué en voiture. On vidant sa maison avec son fils, nous avons découvert tout un pan étonnant d’une vie cachée de cet ami, donc des secrets incompréhensibles pour nous et encore plus pour son fils.
J’ai donc décidé après une assez longue réflexion de faire part de l’existence de Johanna à ma femme pour qu’elle et mes enfants de se retrouvent pas en cas de mort subite et imprévue de ma part dans cette même situation d’incompréhension et de sidération que le fils de cet ami et que nous.
J’avais aussi besoin de sortir de ce secret dans lequel je me sentais enfermé. Les découvertes via Internet m’avait évidemment fait changé de point de vue sur ma situation. Je ne me sentais plus comme un « détraqué » mais comme un homme « victime » de cette particularité.
La première réaction de ma femme a été la sidération puis l’incompréhension évidemment, avec la question sous jacente de mon éventuelle homosexualité. Apparemment, travestisme et homosexualité allait forcement de pair pour elle (comme pour beaucoup de monde). J’ai toujours dit alors que, si j’étais homo alors j’étais lesbienne…
Elle a accepté la situation et cette nouveauté dans notre couple sans manifestement ne pas savoir quoi trop en faire.
Un jour, elle m’a demandé de voir Johanna en vrai et là, ça a été un vrai changement. Elle n’a pas supporté de me voir ainsi mais sans me le dire. Je l’ai sans doute compris intuitivement car je ne suis pas resté(e) très longtemps en femme - 1h, 1h30 maxi.
Ensuite les choses se sont dégradées entre nous. Son plus grand reproche était de ne lui avoir pas dit tout ça lors de notre rencontre. J’ai eu beau lui dire qu’avant internet, je ne connaissais pas ce que j’étais, que personne n’en parlait si ce n’est pour citer Serrault dans ce film et Mme Michou et que donc, je ne savais que d’autres que moi existait, elle n’acceptait pas cette situation et de savoir que Johanna existait lorsque la situation le permettait. Nous nous sommes donc séparé 10 ans après.
J'ai fait les mêmes "aveux" a mes enfants il y a 8 ans pour les mêmes raisons que celles à ma femme. Ils savent mais ça ne les intéressent pas plus que ça, apparemment. Ils m'ont cependant très remercié de les avoir "informés" de ce particularisme et de leur éviter ainsi d'éventuelles découverts incompréhensibles
Et depuis 10 ans de célibat Johanna a peu à peu disparue de ma vie…
Ainsi va-t-elle, la vie !
Rarement comme on aurait tendance à s’y attendre…ou à le vouloir.
Je vous souhaite une très belle année à vous
Je n’interviens pas (plus) souvent ici mais ce sujet résonne beaucoup en moi, suite au sujet de Joey, je fais part de ma petite expérience.
J’ai toujours vécu avec cette part féminine de moi mais en secret et en solitaire jusqu’à mes 50 ans.
A l’époque, j’ignorais le « transgenrisme ». Pour a peu près tout le monde, donc pour moi, un homme aimant s’habiller en femme n’était rien de plus que Michel Serrault dans « la cage aux folles » (mais en moins drôle). Je ne me reconnaissait pas du tout dans ce personnage, mais je ne voyais pas d’autres exemples.
J’ai commencé a cherché sur Internet dans les dernières années 1990 et j’ai découvert qu’être travesti n’était en effet pas seulement être « un travelo » comme dans le film, mais s’élevait d’une autre vérité… J’ai beaucoup appris grâce au site TVQ sur notre vérité et ensuite sur ce site avec Béa et MA.
En 1999, j’étais marié depuis 10 ans et un des nos amis s’est tué en voiture. On vidant sa maison avec son fils, nous avons découvert tout un pan étonnant d’une vie cachée de cet ami, donc des secrets incompréhensibles pour nous et encore plus pour son fils.
J’ai donc décidé après une assez longue réflexion de faire part de l’existence de Johanna à ma femme pour qu’elle et mes enfants de se retrouvent pas en cas de mort subite et imprévue de ma part dans cette même situation d’incompréhension et de sidération que le fils de cet ami et que nous.
J’avais aussi besoin de sortir de ce secret dans lequel je me sentais enfermé. Les découvertes via Internet m’avait évidemment fait changé de point de vue sur ma situation. Je ne me sentais plus comme un « détraqué » mais comme un homme « victime » de cette particularité.
La première réaction de ma femme a été la sidération puis l’incompréhension évidemment, avec la question sous jacente de mon éventuelle homosexualité. Apparemment, travestisme et homosexualité allait forcement de pair pour elle (comme pour beaucoup de monde). J’ai toujours dit alors que, si j’étais homo alors j’étais lesbienne…
Elle a accepté la situation et cette nouveauté dans notre couple sans manifestement ne pas savoir quoi trop en faire.
Un jour, elle m’a demandé de voir Johanna en vrai et là, ça a été un vrai changement. Elle n’a pas supporté de me voir ainsi mais sans me le dire. Je l’ai sans doute compris intuitivement car je ne suis pas resté(e) très longtemps en femme - 1h, 1h30 maxi.
Ensuite les choses se sont dégradées entre nous. Son plus grand reproche était de ne lui avoir pas dit tout ça lors de notre rencontre. J’ai eu beau lui dire qu’avant internet, je ne connaissais pas ce que j’étais, que personne n’en parlait si ce n’est pour citer Serrault dans ce film et Mme Michou et que donc, je ne savais que d’autres que moi existait, elle n’acceptait pas cette situation et de savoir que Johanna existait lorsque la situation le permettait. Nous nous sommes donc séparé 10 ans après.
J'ai fait les mêmes "aveux" a mes enfants il y a 8 ans pour les mêmes raisons que celles à ma femme. Ils savent mais ça ne les intéressent pas plus que ça, apparemment. Ils m'ont cependant très remercié de les avoir "informés" de ce particularisme et de leur éviter ainsi d'éventuelles découverts incompréhensibles
Et depuis 10 ans de célibat Johanna a peu à peu disparue de ma vie…
Ainsi va-t-elle, la vie !
Rarement comme on aurait tendance à s’y attendre…ou à le vouloir.
Je vous souhaite une très belle année à vous
johanna- Messages : 208
Date d'inscription : 26/10/2010
Age : 71
Localisation : Rouen
Lilas Mauve, Joey, Lou et jennyfer aiment ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Juste pour une histoire très triste, j'assistais à une réunion Transtalk TSH (auto-support des personnes trans à Karlsruhe) et nous avons reçu la visite d'un vieux "Monsieur" qui nous a raconté sa vie faite d'autodafés de ses vêtements féminins comme pour conjurer un sort. Nous l'avons écouté toute notre réunion, c'était poignant.
Nous avons perdu deux membres de notre groupe cette année. Dont une "travestie", c'est comme ça qu'elle se présentait, que tout le monde appréciait, mais à écouter son histoire, elle n'a simplement pas pu vivre sa vie comme elle l'aurait souhaité.
En cette nouvelle année, je souhaite de vivre votre vie comme vous le souhaitez pour ne pas avoir de regrets.
Nous avons perdu deux membres de notre groupe cette année. Dont une "travestie", c'est comme ça qu'elle se présentait, que tout le monde appréciait, mais à écouter son histoire, elle n'a simplement pas pu vivre sa vie comme elle l'aurait souhaité.
En cette nouvelle année, je souhaite de vivre votre vie comme vous le souhaitez pour ne pas avoir de regrets.
Gwendoline- Messages : 1262
Date d'inscription : 12/12/2018
Age : 60
Localisation : Alsace et Karlsruhe
Annabelle46, chantal92, Joey et jennyfer aiment ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Merci Joey pour avoir partagé ton rêve et de la confiance que nous accorde.
Je pense que ce rêve te dit que tu es une femme dans ton coeur et dans ton âme, avec ce désir inconscient de ne plus le cacher et de faire ainsi ton coming out. Je suis consciente que c'est difficile, toi seule peux décider.
Cela me fait penser à un rêve assez troublant que j'ai fais l'an passé. Il ne me reste que quelques brides. J'étais dans une gare. Il y avais des listes de passagers devant prendre le train. Mon nom figurait sur la liste des filles. Je suis alors montée dans le train réservé aux filles, avec le sentiment d'être à ma place. Je ne sais plus si je portais une robe ou une jupe. Le train ou la gare symbolisant un nouveau départ dans la vie, j'avais interprété que j'allais entamer une nouvelle vie en tant que femme. Depuis quelques mois, ayant l'habitude de dormir en nuisette toutes les nuits, je me rêve de plus en plus souvent en étant une femme.
Courage, bises.
Françoise
Je pense que ce rêve te dit que tu es une femme dans ton coeur et dans ton âme, avec ce désir inconscient de ne plus le cacher et de faire ainsi ton coming out. Je suis consciente que c'est difficile, toi seule peux décider.
Cela me fait penser à un rêve assez troublant que j'ai fais l'an passé. Il ne me reste que quelques brides. J'étais dans une gare. Il y avais des listes de passagers devant prendre le train. Mon nom figurait sur la liste des filles. Je suis alors montée dans le train réservé aux filles, avec le sentiment d'être à ma place. Je ne sais plus si je portais une robe ou une jupe. Le train ou la gare symbolisant un nouveau départ dans la vie, j'avais interprété que j'allais entamer une nouvelle vie en tant que femme. Depuis quelques mois, ayant l'habitude de dormir en nuisette toutes les nuits, je me rêve de plus en plus souvent en étant une femme.
Courage, bises.
Françoise
Francoise FLEURY- Messages : 578
Date d'inscription : 18/09/2021
Age : 53
Localisation : Dax (40)
galwenne, Joey et jennyfer aiment ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Ces deux témoignages sont très poignants , nous avons du mal à nous définir , surtout pour nos générations ou l’assemblage - travesti / Gay - était irrémédiablement posé . Quand nous arrivons à nous situer , une parties des questionnements s’éloignent , l’étape suivante c'est : comment je le vis , comment je peu l'organiser sans briser ce qui fait mon quotidien. La tache demande encore pas mal d’énergie !
Ne pas agir sous le cout d'une émotion ,(je balance toutes mes affaires , ou je coming-out avec le risque d'une réaction débordante ), c'est de mon point de vue capital pour garder une possibilité de dialogue , qui parfois lambine à venir , et dans le premier cas c'est économiquement plus raisonnable , après, le vide dressing permet aussi de nouveaux moments de plaisir à parcourir les pages web ou les boutiques selon les possibilités ! :koukNl: Bise les rêveuse (éveillées parfois !!)
Ne pas agir sous le cout d'une émotion ,(je balance toutes mes affaires , ou je coming-out avec le risque d'une réaction débordante ), c'est de mon point de vue capital pour garder une possibilité de dialogue , qui parfois lambine à venir , et dans le premier cas c'est économiquement plus raisonnable , après, le vide dressing permet aussi de nouveaux moments de plaisir à parcourir les pages web ou les boutiques selon les possibilités ! :koukNl: Bise les rêveuse (éveillées parfois !!)
Lou- Messages : 4220
Date d'inscription : 22/11/2019
Age : 65
Localisation : Chalon sur Saone
Joey aime ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
johanna a écrit:Bonjour à toutes,
...
Et depuis 10 ans de célibat Johanna a peu à peu disparue de ma vie…
Ainsi va-t-elle, la vie !
Rarement comme on aurait tendance à s’y attendre…ou à le vouloir.
Je vous souhaite une très belle année à vous
Merci beaucoup pour ce témoignage poignant Johanna, d'autant si tu interviens moins sur le forum.
Le cas que tu évoques, je l'ai en tête souvent : si je venais à disparaître, ma famille serait forcément confrontée à tout ça, car à un moment, elle aurait vent du fait que j'ai un studio.
Et les questions ne trouveraient forcément pas les réponses que j'aurais pu leur apporter.
Si ce n'est pas indiscret, pourquoi Johanna a disparue peu à peu ? Est-ce que la séparation avec ton épouse a été source de culpabilité ? Peut-être que ça s'est fait naturellement ?
Merci Gwendoline, Françoise et Lou pour vos témoignages et interventions.
Oui, le chemin est complexe et compliqué. Comme tu le dis Lou, tout ça doit se faire avec beaucoup de précautions, mais quoi qu'il en soit, les expériences de vie de la plupart de celles qui étaient mariées avec une femme et ont fait leur coming-out converge vers la même issue : le divorce. Et moi, je ne veux pas en arriver là, alors je vis cachée, pour le moment.
Et c'est aussi pour ça que je voulais tourner la page en me disant "A quoi rime tout cela". J'en ai marre de mentir à ma famille, surtout à mon épouse pour quoi à la fin ? Quelques minutes où je mets des bas, une jupe, des talons et une blouse... Tout ça est bien matériel et je me demande si je ne pourrais pas m'en passer. Je me demande même si je ne devrais pas consulter un psy pour y voir plus clair, car notre cerveau nous joue des tours et je ne suis pas sûre d'avoir l'objectivité pour juger la situation. Je me demande souvent si je suis vraiment femme dans ma tête ou si je m'en suis persuadée pour assouvir une sorte de plaisir ou d'addiction.
Pour vous donner un exemple frappant de ce dont notre cerveau est capable, j'avais lu un article portant sur une étude faite par des psychologues et des neurologues sur des meurtriers et des tueurs en série. Mais pas n'importe lesquels : des innocents !
Ils avaient demandé à des personnes emprisonnées plusieurs années pour un crime qu'elles n'avaient pas commis, mais qu'elles avaient reconnu, aidée par un interrogatoire un peu musclé, et innocentées plus tard lorsque le vrai meurtrier avait été confondu, de raconter comment elles avaient tué leur victime. La zone du cerveau qui s'activait était celle du souvenir, alors qu'il était certain qu'elles n'avaient pas vécu ça, car elles n'avaient jamais tué personne. Mais leur cerveau avait fini par créer ces souvenirs de toutes pièces, certainement pour ne plus avoir à subir les interrogatoires, et cela même alors que ça signifiait d'aller pourrir en prison.
Tout ça pour dire que je me demande si mon cerveau ne me fait pas croire que tout ça fait partie de moi, si je ne me trouve pas des émotions qui collent avec cette féminité, tout ça pour n'avoir pas à accepter que, peut-être, j'aurais besoin de voir un psy et que tout cela relève plus de l'addiction ou de quelque autre affection mentale...
Ou alors, je suis juste une personne qui n'accepte pas qu'on la mette dans une case, comme tant d'autres...
Merci pour votre bienveillance en tous cas. Bisous à toutes.
Joey- Messages : 79
Date d'inscription : 20/05/2018
Béatrice, Helyette et galwenne aiment ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Joey a écrit:
Merci beaucoup pour ce témoignage poignant Johanna, d'autant si tu interviens moins sur le forum.
Le cas que tu évoques, je l'ai en tête souvent : si je venais à disparaître, ma famille serait forcément confrontée à tout ça, car à un moment, elle aurait vent du fait que j'ai un studio.
Et les questions ne trouveraient forcément pas les réponses que j'aurais pu leur apporter.
...... mais quoi qu'il en soit, les expériences de vie de la plupart de celles qui étaient mariées avec une femme et ont fait leur coming-out converge vers la même issue : le divorce. Et moi, je ne veux pas en arriver là, alors je vis cachée, pour le moment.
"A quoi rime tout cela". J'en ai marre de mentir à ma famille, surtout à mon épouse pour quoi à la fin ? Quelques minutes où je mets des bas, une jupe, des talons et une blouse... Tout ça est bien matériel et je me demande si je ne pourrais pas m'en passer.
Joey, il y a fort longtemps, à mes débuts, lorsque je culpabilisais et n'avait pas encore conscience de ce que j'étais les mêmes pensées m'ont traversées l'esprit: s'il m'arrive quelque chose un jour, que va t'on penser de moi en découvrant mes secrets... mes affaires.
Passé l'étape de l'acceptation de soi où l'on a compris que l'on est comme cela et puis c'est tout, cela devient un détail insignifiant.
Bonne transition sur le "a quoi rime cela" car je me suis mise en pause quelques années en me disant ça et m'imaginant que la partie était perdue. "à quoi bon, je ne serais jamais une femme". Metro boulot dodo etc... j'ai essayé de me noyer dedans . Les années ont été difficiles et je suis devenue fragile mon corps m'a freiné et envoyé des signaux de détresse j'étais au premier plan pour les recevoir.
Bilan ? J'ai vite replongé.. en fait je n'ai jamais décroché, c'est juste l'intensité qui s'est modulée pour revenir avec un signal amplifié. Plus fort.
Bien entendu, fin de la transition (oups! décidément ce mot est tenace!), mon acceptation et le début de la sortie de ma chrysalide ont été de pair avec le déclin de mon couple. Comme tu le cite, je n'ai pas encore divorcé mais je sais que cela finira comme cela. L'utopie est rare et c'est plutôt la dystopie qui attend les couples dont les conjoints se révèlent être transgenre.
En résumé, je n'ai pas vraiment de conseil à te donner à part de te mettre un peu à l'épreuve, en pause: tu va découvrir au bout d'un moment si tu peut t'en passer ou si la féminité est vitale pour toi.
Joey aime ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Bonjour Joey,
C'est un superbe rêve, j'imagine comment tu devais te sentir au réveil!
Le violet est symboliquement la couleur du secret, de l'intuition, du caché, de ce qui ne se voit pas et, partant, de la vie spirituelle, cérébrale,intellectuelle. Donc en portant une robe violette tu dis à la fois que tu as un secret relatif à ta vie profonde et tu le révèle en même temps.
Dans l'expérience de psychologie que tu cites, sur les innocents accusés à tort et qui racontent leur pseudo-crime, il est normal que ce soit la zone des souvenirs qui s'active dans le cerveau: en effet, puisqu'ils sont obligés de réitérer leur fausse histoire, il faut bien qu'ils fassent appel à leur mémoire pour se souvenir de ce qu'ils ont dit quand on leur a extorqué des aveux: ils ne vont pas tout réinventer à chaque fois... Je ne crois pas que tu puisses inférer grand chose de cette expérience qui soit en rapport avec ta vie personnelle.
Personnellement, je suis un peu comme Johanna: lassée, fatiguée par le déploiement logistique que nécessite de s'habiller, de se maquiller, de s'exfiltrer, de se déplacer (en ai-je fait, jadis des centaines de kilomètres !), de se démaquiller, de tout ranger, de tout planquer etc..., et tout cela pour quelques toutes petites heures de sociabilité, voilà des années que je ne suis pas sortie. Mais je n'en reste pas moins Michèle-Anne pour autant, elle est moi, elle est mon âme comme la vie est chevillée à mon corps, et quand cette dernière le quittera c'est elle que je serai de l'autre côté. Je suis une cérébrale: ma présence sur Internet sous diverses formes suffit à entretenir le personnage dans l'esprit de mes amies, et c'est pour moi ce qui compte avant tout. Et puis je suis trop égocentrique (comme nous toutes certes, mais encore plus) pour ne pas goûter ce petit côté star...
C'est un superbe rêve, j'imagine comment tu devais te sentir au réveil!
Le violet est symboliquement la couleur du secret, de l'intuition, du caché, de ce qui ne se voit pas et, partant, de la vie spirituelle, cérébrale,intellectuelle. Donc en portant une robe violette tu dis à la fois que tu as un secret relatif à ta vie profonde et tu le révèle en même temps.
Dans l'expérience de psychologie que tu cites, sur les innocents accusés à tort et qui racontent leur pseudo-crime, il est normal que ce soit la zone des souvenirs qui s'active dans le cerveau: en effet, puisqu'ils sont obligés de réitérer leur fausse histoire, il faut bien qu'ils fassent appel à leur mémoire pour se souvenir de ce qu'ils ont dit quand on leur a extorqué des aveux: ils ne vont pas tout réinventer à chaque fois... Je ne crois pas que tu puisses inférer grand chose de cette expérience qui soit en rapport avec ta vie personnelle.
Personnellement, je suis un peu comme Johanna: lassée, fatiguée par le déploiement logistique que nécessite de s'habiller, de se maquiller, de s'exfiltrer, de se déplacer (en ai-je fait, jadis des centaines de kilomètres !), de se démaquiller, de tout ranger, de tout planquer etc..., et tout cela pour quelques toutes petites heures de sociabilité, voilà des années que je ne suis pas sortie. Mais je n'en reste pas moins Michèle-Anne pour autant, elle est moi, elle est mon âme comme la vie est chevillée à mon corps, et quand cette dernière le quittera c'est elle que je serai de l'autre côté. Je suis une cérébrale: ma présence sur Internet sous diverses formes suffit à entretenir le personnage dans l'esprit de mes amies, et c'est pour moi ce qui compte avant tout. Et puis je suis trop égocentrique (comme nous toutes certes, mais encore plus) pour ne pas goûter ce petit côté star...
Helyette, Annabelle46, Joey et jennyfer aiment ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Il me parait nécessaire de ramener un peu de bon sens, les idées noires on en a toutes régulièrement et ce n'est pas anormal en soi . . .
Je crois surtout que notre avenir sera ce que nous en ferons . . . autre question à se poser aussi, notre avenir est il devant ou derrière nous ? . . . . à chacune de voir et de s'organiser en conséquence . . pour ma part la question revient un peu à "vivre ou mourir" . . . . et je réponds sans hésiter, à vous de deviner mon avis . . .
Et aussi une question que je vous conseille de vous poser, notre démarche est elle une lutte contre les autres ou contre nous memes ? . . . qui a vécu par l'épée périra par l'épée . . . je vise pour ma part une fin plus douce . .
Je crois surtout que notre avenir sera ce que nous en ferons . . . autre question à se poser aussi, notre avenir est il devant ou derrière nous ? . . . . à chacune de voir et de s'organiser en conséquence . . pour ma part la question revient un peu à "vivre ou mourir" . . . . et je réponds sans hésiter, à vous de deviner mon avis . . .
Et aussi une question que je vous conseille de vous poser, notre démarche est elle une lutte contre les autres ou contre nous memes ? . . . qui a vécu par l'épée périra par l'épée . . . je vise pour ma part une fin plus douce . .
Stebannie Dupont- Messages : 3473
Date d'inscription : 14/09/2018
Joey aime ce message
et après ????
Merci Joey pour ton retour et ses questionnements existentiels.
Pourquoi Johanna a disparue?
En partie pour les raison évoquées par MA, le temps et les contraintes que cela supposait que de faire "exister" un tant soit peu cette part féminine de moi.
Depuis que je suis seul et à la retraite, j'ai en fait glisser tout doucement d'une présence importante de Johanna au début avec préparation, maquillage et tout le reste vers un Dédé seulement habillé en femme puis un Dédé seulement.
Durant cette période, 3 voisines sont venu me voir à l'improviste et on découvert Johanna. Elles m'ont acceptées (surprises et c'est peu dire) comme telle et sont devenues de grande amies. Peut être est-ce cette acceptation qui m'a fait glisser vers le mode Dédé, je ne sais pas.
En fait, aujourd'hui, la seule présence de Johanna, c'est le port de pantalon de femme -genre leggings et autres- pour le confort et de certain pull pour leur coloris.
Cela étant, contrairement à beaucoup d'entre vous, je ne me suis jamais sentie pleinement femme. Pour moi, la part "Johanna" n'a jamais représentée plus de 25/30% de mon identité. Et cette part je l'ai toujours revendiquée, même en mode et vie Dédé. Et vu ma taille (1,92m) et ma grosse voix, je n'ai jamais imaginé vivre en femme devant les autres.
Un psy, j'en ai vu plusieurs et souvent entre autre sur le sujet Johanna. Ca ne m'a rien appris sur le pourquoi de cette part de moi-même. Je pense maintenant que j'ai en fait pris la place de la fille que ma mère attendait-souhaitait- et qui s'est révélée être un garçon au final. Par contre, sur le comment vivre avec, ces psy ne m'ont rien apportée.
Pour répondre à Jenny, je comprends ce que tu veux dire, mais pour moi, avec mon histoire perso, il était hors de question pour moi de risquer de laissé mes enfants découvrir de l'incompréhensible en cas de départ précipité. C'eût été leur laissé porter un poids trop lourd et en tant que père, c'est un "héritage" que je n'avais pas le droit de leur laissé !
Et pour finir, réponse à Stéphanie : il n'y a que du bon sens dans les réflexions a ce sujet -les miennes et celles de Joey-et pas que seulement des idées noires. Toi, tu as la chance ou eu la volonté, le désir, de prendre le risque de faire apparaitre et de vivre cette part de toi au grand jour, félicitations.
Mais pour d'autres, ce n'est pas aussi simple....c'est le moins que l'on puisse dire.
Pourquoi Johanna a disparue?
En partie pour les raison évoquées par MA, le temps et les contraintes que cela supposait que de faire "exister" un tant soit peu cette part féminine de moi.
Depuis que je suis seul et à la retraite, j'ai en fait glisser tout doucement d'une présence importante de Johanna au début avec préparation, maquillage et tout le reste vers un Dédé seulement habillé en femme puis un Dédé seulement.
Durant cette période, 3 voisines sont venu me voir à l'improviste et on découvert Johanna. Elles m'ont acceptées (surprises et c'est peu dire) comme telle et sont devenues de grande amies. Peut être est-ce cette acceptation qui m'a fait glisser vers le mode Dédé, je ne sais pas.
En fait, aujourd'hui, la seule présence de Johanna, c'est le port de pantalon de femme -genre leggings et autres- pour le confort et de certain pull pour leur coloris.
Cela étant, contrairement à beaucoup d'entre vous, je ne me suis jamais sentie pleinement femme. Pour moi, la part "Johanna" n'a jamais représentée plus de 25/30% de mon identité. Et cette part je l'ai toujours revendiquée, même en mode et vie Dédé. Et vu ma taille (1,92m) et ma grosse voix, je n'ai jamais imaginé vivre en femme devant les autres.
Un psy, j'en ai vu plusieurs et souvent entre autre sur le sujet Johanna. Ca ne m'a rien appris sur le pourquoi de cette part de moi-même. Je pense maintenant que j'ai en fait pris la place de la fille que ma mère attendait-souhaitait- et qui s'est révélée être un garçon au final. Par contre, sur le comment vivre avec, ces psy ne m'ont rien apportée.
Pour répondre à Jenny, je comprends ce que tu veux dire, mais pour moi, avec mon histoire perso, il était hors de question pour moi de risquer de laissé mes enfants découvrir de l'incompréhensible en cas de départ précipité. C'eût été leur laissé porter un poids trop lourd et en tant que père, c'est un "héritage" que je n'avais pas le droit de leur laissé !
Et pour finir, réponse à Stéphanie : il n'y a que du bon sens dans les réflexions a ce sujet -les miennes et celles de Joey-et pas que seulement des idées noires. Toi, tu as la chance ou eu la volonté, le désir, de prendre le risque de faire apparaitre et de vivre cette part de toi au grand jour, félicitations.
Mais pour d'autres, ce n'est pas aussi simple....c'est le moins que l'on puisse dire.
johanna- Messages : 208
Date d'inscription : 26/10/2010
Age : 71
Localisation : Rouen
galwenne et Joey aiment ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Merci à toutes pour vos réponses qui me sont vraiment d'une grande aide, car il est impossible pour moi d'en discuter ailleurs qu'ici.
Juste une précision pour Stéphanie : ce ne sont pas des idées noires, mais comme le dit Johanna, plutôt des questions existentielles. Mais je te remercie de ton intervention. Tu as raison, bien sûr, mais peut-être que ta situation était, sinon plus simple, du moins différente de la notre. Pour ma part, j'ai une fille de 10 ans et je ne veux pas la déstabiliser avec des problèmes entre ses parents, car ce serait forcément la finalité si elle venait à l'apprendre d'une façon ou d'une autre.
Je partage ici avec vous la raison principale qui me pousse à penser qu'un psy pourrait m'aider. Une des membres m'ayant contactée en message privé, elle me disait également qu'un psy ne ferait qu'alléger mon portefeuille et pas autre chose, que ce soit ma conscience, ma culpabilité, ou quelque poids sur mes épaules. Je lui ai répondu ceci :
Voilà le fond de mon questionnement, et je suis sûre que nous devons partager ce mal être pour un bon nombre d'entre nous.
Comme le dit Johanna, celles qui trouvent leur équilibre doivent vivre heureuses et tant mieux, mais pour les autres, c'est tellement galère que c'est parfois plus simple d'essayer d'enfouir tout ça au plus profond de soi, quitte à se mentir à soi-même.
Pour certaines, c'est une évidence dès le plus jeune âge et une transition est vite sur le tapis. Mais quand notre vie est déjà bien engagée dans une certaine voie, difficile de changer de cap. Et plus on avance en âge, plus ça semble être trop tard, même s'il n'est surement jamais trop tard.
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu évoques Johanna.
Michèle-Anne, je comprends bien ce dont tu parles. Je ne sors pas et ça me prend déjà un temps fou. Et jusqu'à présent j'avais un emploi du temps qui me permettait des escapades en journée, mais bientôt ça va changer et je n'aurai plus cette liberté.
Merci Jennyfer pour tes conseils. J'ai réussi à un moment à me mettre "en sommeil" 1 an et demi. Quand j'ai repris, j'aurai pu continuer dans mon abstinence, j'ai repris juste en me disant que je pourrais arrêter comme je l'avais déjà fait. Sauf qu'aujourd'hui, j'ai une garde robe qui tient difficilement dans mon studio. Donc, m'arrêter est techniquement plus compliqué.
Le studio me coûte mine de rien, et à moins de tout stocker (j'ai un lieu de stockage pas trop loin de chez moi) ou de vendre une partie de mes vêtements, ce serait fou de garder tout comme ça en attendant de voir combien de temps je tiens.
Surtout, je me dis que quelqu'un qui a une addiction, on ne lui laisse pas à portée de main la source de son addiction. Le sevrage se fait justement par l'abstinence totale et l'impossibilité d'accéder à la source de cette addiction. Si c'est une addiction, bien entendu, et c'est pour ça que je me disais que, peut-être un spécialiste pourrait m'aider (plutôt qu'un psy, on m'avait parlé d'un sexologue à une époque, sur un autre forum).
Pour finir, en toute franchise, s'il n'y avait pas cette barrière sociale et morale, pour ne pas dire moralisatrice, je n'aurai aucun problème à m'habiller en femme et à vivre comme ça. Mais ça c'est mon ressenti aujourd'hui, après des années à me questionner sur mon identité.
La question est plutôt : est-ce que je suis devenue comme ça et pourquoi, et est-ce que je dois maintenant assumer cet état de fait ? Est-ce que j'en ai envie et est-ce que j'ai envie d'assumer tout ce que ça va engendrer ?
Bien entendu, c'est à moi de répondre à cette question, mais vos expériences de vie sont précieuses pour m'y aider.
Encore une fois, il n'y a pas là d'idées noires, de flagellation ou de culpabilité, j'ai connu et dépassé ça. Il y a juste un moment dans ma vie ou la question se pose de plus en plus, de façon de plus en plus forte et que je veux prendre cette décision en essayant d'avoir le plus d'éléments à ma disposition. Je sais que si je fais ce choix, il y aura de grands chamboulements dans ma vie. J'habite une petite ville où tout se sait et je sais que parmi mes ami.e.s, il ne restera pas grand monde, ni même parmi ma famille. Peut-être mes enfants seront encore là.
Et faire accepter ça à mon épouse me paraît impossible, elle est trop coincé sur ces sujets. Donc, ce serait en quelque sorte un nouveau départ. Ou alors, je continue à faire mes escapades, avec des risques plus hypothétiques...
Merci à toutes pour votre aide et pour votre écoute, et surtout pour votre confiance et votre bienveillance.
Bisous.
Juste une précision pour Stéphanie : ce ne sont pas des idées noires, mais comme le dit Johanna, plutôt des questions existentielles. Mais je te remercie de ton intervention. Tu as raison, bien sûr, mais peut-être que ta situation était, sinon plus simple, du moins différente de la notre. Pour ma part, j'ai une fille de 10 ans et je ne veux pas la déstabiliser avec des problèmes entre ses parents, car ce serait forcément la finalité si elle venait à l'apprendre d'une façon ou d'une autre.
Je partage ici avec vous la raison principale qui me pousse à penser qu'un psy pourrait m'aider. Une des membres m'ayant contactée en message privé, elle me disait également qu'un psy ne ferait qu'alléger mon portefeuille et pas autre chose, que ce soit ma conscience, ma culpabilité, ou quelque poids sur mes épaules. Je lui ai répondu ceci :
Pour ce qui est du psychologue, tu penses vraiment que ça ne pourrait rien donner ?
Je ne connais pas ton parcours, mais j'ai commencé à me travestir à l'adolescence. A ce moment, j'étais mal dans ma peau car presque tous les copains avaient une copine, mais moi pas.
J'ai toujours été attirée par les femmes, et étant très timide, sensible et réservée, j'ai mis beaucoup de temps avant d'avoir une copine (j'ai attendu l'âge de 25 ans, autant te dire, une éternité à cet âge).
J'ai habité seule pendant quelques années et je ne me travestissais pas à ce moment, peut-être aussi parce que je n'avais pas accès à des vêtements féminins et qu'à cette époque, m'en procurer aurait été compliqué. Mais la vérité est que ça ne me passait même pas par la tête. Je n'ai donc pas toujours éprouvé ce besoin, loin de là. Ou du moins, c'était caché très profondément si c'était le cas. D'autant que j'ai eu une éducation bien traditionnaliste, avec des parents pas du tout ouverts sur ces sujets là.
C'est arrivé plus tard, au moment où, ayant eu plusieurs enfants, ma femme est devenue bien plus une maman qu'une épouse. J'avais environ 35 ans à ce moment là.
Je veux dire par là que nos relations charnelles se sont réduites à peau de chagrin. J'ai eu beau en discuter ouvertement avec elle, elle n'en avait rien à faire. C'est toujours le cas alors que la petite dernière fêtera ses 11 ans ce mois-ci.
Donc, par rapport à tout ça, j'ai l'impression que j'ai développé cette féminité pour combler un vide en moi, pas forcément parce que c'était déjà en moi et que ça aurait grandi, mais essentiellement pour combler un besoin que ne m'apporte plus mon épouse.
Mais comme tu le dis, savoir d'où ça vient, qu'est-ce que ça va changer, si ce besoin reste là ? Il faudrait soit le supprimer ou l'enfouir profondément, soit le laisser s'exprimer en toute liberté.
En fait, c'est aussi ça que je recherche : un professionnel qui pourrait analyser la situation pour me conseiller, voire m'accompagner dans une démarche de transition MtF.
Voilà le fond de mon questionnement, et je suis sûre que nous devons partager ce mal être pour un bon nombre d'entre nous.
Comme le dit Johanna, celles qui trouvent leur équilibre doivent vivre heureuses et tant mieux, mais pour les autres, c'est tellement galère que c'est parfois plus simple d'essayer d'enfouir tout ça au plus profond de soi, quitte à se mentir à soi-même.
Pour certaines, c'est une évidence dès le plus jeune âge et une transition est vite sur le tapis. Mais quand notre vie est déjà bien engagée dans une certaine voie, difficile de changer de cap. Et plus on avance en âge, plus ça semble être trop tard, même s'il n'est surement jamais trop tard.
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu évoques Johanna.
Michèle-Anne, je comprends bien ce dont tu parles. Je ne sors pas et ça me prend déjà un temps fou. Et jusqu'à présent j'avais un emploi du temps qui me permettait des escapades en journée, mais bientôt ça va changer et je n'aurai plus cette liberté.
Merci Jennyfer pour tes conseils. J'ai réussi à un moment à me mettre "en sommeil" 1 an et demi. Quand j'ai repris, j'aurai pu continuer dans mon abstinence, j'ai repris juste en me disant que je pourrais arrêter comme je l'avais déjà fait. Sauf qu'aujourd'hui, j'ai une garde robe qui tient difficilement dans mon studio. Donc, m'arrêter est techniquement plus compliqué.
Le studio me coûte mine de rien, et à moins de tout stocker (j'ai un lieu de stockage pas trop loin de chez moi) ou de vendre une partie de mes vêtements, ce serait fou de garder tout comme ça en attendant de voir combien de temps je tiens.
Surtout, je me dis que quelqu'un qui a une addiction, on ne lui laisse pas à portée de main la source de son addiction. Le sevrage se fait justement par l'abstinence totale et l'impossibilité d'accéder à la source de cette addiction. Si c'est une addiction, bien entendu, et c'est pour ça que je me disais que, peut-être un spécialiste pourrait m'aider (plutôt qu'un psy, on m'avait parlé d'un sexologue à une époque, sur un autre forum).
Pour finir, en toute franchise, s'il n'y avait pas cette barrière sociale et morale, pour ne pas dire moralisatrice, je n'aurai aucun problème à m'habiller en femme et à vivre comme ça. Mais ça c'est mon ressenti aujourd'hui, après des années à me questionner sur mon identité.
La question est plutôt : est-ce que je suis devenue comme ça et pourquoi, et est-ce que je dois maintenant assumer cet état de fait ? Est-ce que j'en ai envie et est-ce que j'ai envie d'assumer tout ce que ça va engendrer ?
Bien entendu, c'est à moi de répondre à cette question, mais vos expériences de vie sont précieuses pour m'y aider.
Encore une fois, il n'y a pas là d'idées noires, de flagellation ou de culpabilité, j'ai connu et dépassé ça. Il y a juste un moment dans ma vie ou la question se pose de plus en plus, de façon de plus en plus forte et que je veux prendre cette décision en essayant d'avoir le plus d'éléments à ma disposition. Je sais que si je fais ce choix, il y aura de grands chamboulements dans ma vie. J'habite une petite ville où tout se sait et je sais que parmi mes ami.e.s, il ne restera pas grand monde, ni même parmi ma famille. Peut-être mes enfants seront encore là.
Et faire accepter ça à mon épouse me paraît impossible, elle est trop coincé sur ces sujets. Donc, ce serait en quelque sorte un nouveau départ. Ou alors, je continue à faire mes escapades, avec des risques plus hypothétiques...
Merci à toutes pour votre aide et pour votre écoute, et surtout pour votre confiance et votre bienveillance.
Bisous.
Joey- Messages : 79
Date d'inscription : 20/05/2018
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Joey a écrit:. Une des membres m'ayant contactée en message privé, elle me disait également qu'un psy ne ferait qu'alléger mon portefeuille et pas autre chose, que ce soit ma conscience, ma culpabilité, ou quelque poids sur mes épaules.
petit coup de gueule au passage
une consultation en thérapie coute 46,70 € prise en charge par la sécurité sociale e la mutuelle dans le cadre d un parcours santé
est ce qu'on pourrait en finir une fois pour toute avec cette image de thérapeutes que l'on paierai comme des charlatans
Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
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Joey aime ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Joey a écrit:Merci à toutes pour vos réponses qui me sont vraiment d'une grande aide, car il est impossible pour moi d'en discuter ailleurs qu'ici.
Juste une précision pour Stéphanie : ce ne sont pas des idées noires, mais comme le dit Johanna, plutôt des questions existentielles. Mais je te remercie de ton intervention. Tu as raison, bien sûr, mais peut-être que ta situation était, sinon plus simple, du moins différente de la notre. Pour ma part, j'ai une fille de 10 ans et je ne veux pas la déstabiliser avec des problèmes entre ses parents, car ce serait forcément la finalité si elle venait à l'apprendre d'une façon ou d'une autre.
Merci à toutes pour votre aide et pour votre écoute, et surtout pour votre confiance et votre bienveillance.
Bisous.
Coucou, Joey, contrairement à ce que tu peux croire ma situation et mon histoire ressemblent étrangement à celle que tu décris dans ta réponse pour le psy . . . . et à ton age mes gamins (à préserver absolument tout comme les tiens) n'avaient que 3 et 5 ans . . . . . je pense de plus en plus que ma chance est d'etre beaucoup plus "simple d'esprit" que beaucoup d'entre vous . . . . et surtout d'etre assez satisfaite de ce qui doit vous paraitre un terrible handicap . . . .
Excuse moi d'etre aussi "cash" avec toi, Joey n'est encore jamais sortie ? ? tu ne t'es encore jamais "frottée" au monde extérieur ? ? ? Ne serait-ce pas simplement cet enfermement avec toi même (ou repli progressif sur toi-même) qui te met dans un état pareil ? Rappelle toi tous les matins au réveil que nous sommes toujours notre meilleure ennemie . . . .
Tu es visiblement tentée par un psy, je te propose un challenge, trouves en un et va le consulter au féminin . . . . je suis certaine que tu verras les choses différemment . . .
Et raccroche toi aussi au positif, tu as toujours un job suffisament sympa pour qu'il te finance ton studio, j'aurais aimé avoir cette chance à ton age . . .
Bises !
Stebannie Dupont- Messages : 3473
Date d'inscription : 14/09/2018
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Béatrice a écrit:Joey a écrit:. Une des membres m'ayant contactée en message privé, elle me disait également qu'un psy ne ferait qu'alléger mon portefeuille et pas autre chose, que ce soit ma conscience, ma culpabilité, ou quelque poids sur mes épaules.
petit coup de gueule au passage
une consultation en thérapie coute 46,70 € prise en charge par la sécurité sociale e la mutuelle dans le cadre d un parcours santé
est ce qu'on pourrait en finir une fois pour toute avec cette image de thérapeutes que l'on paierai comme des charlatans
Quand tu parles de parcours santé, c'est un parcours coordonné auquel tu fais référence ?
Tu veux dire que si je vais voir mon généraliste et que je lui dit que je veux être suivie par un psy, c'est remboursé ?
Bon, après le souci c'est déjà d'avoir le courage de lui en parler. Ca peut se faire sans rentrer dans les détails, bien entendu, mais bon...
Joey- Messages : 79
Date d'inscription : 20/05/2018
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Stephanie Dupont a écrit:
Tu es visiblement tentée par un psy, je te propose un challenge, trouves en un et va le consulter au féminin . . . . je suis certaine que tu verras les choses différemment . . .
avoir la force d en parler face a face et les yeux dans les yeux a quelqu'un ce serait deja un grand pas bien suffisant - pour un premier pas !!
Joey a écrit:
Quand tu parles de parcours santé, c'est un parcours coordonné auquel tu fais référence ?
Tu veux dire que si je vais voir mon généraliste et que je lui dit que je veux être suivie par un psy, c'est remboursé ?
Bon, après le souci c'est déjà d'avoir le courage de lui en parler. Ca peut se faire sans rentrer dans les détails, bien entendu, mais bon...
oui, un parcours coordonné
et oui ..!! , si tu vas voir ton généraliste pour lui parler de ton mal-être - en effet sans entrer dans les détails - il t'orientera vers un thérapeute
Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 68
Localisation : presente sur la Carte
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Bonsoir A toute et a Joey,
en ce qui concerne le(s) psy(s), j'adhère totalement à ce que dit Béa. Pour avoir fait souvent et longtemps appel à leur aide, j'affirme que les psys sont de première nécessité lorsque l'on se sent aussi mal que Joey et que l'on a plein de choses à dire sans savoir à qui et comment les dire.
Quand je parle de psy, je parle de psychothérapeutes, de psychiatres ou de psychanalystes, cad de personnes reconnues et agrées.
Dans le cadre d'une prise en charge par un psychiatre (cad un médecin spécialiste), ça peut même être remboursé à 100% si c'est considéré comme une "MLD-Maladie Longue Durée".
Quand comme Joey on ne sait plus quoi dire et à qui le dire, il est fondamental de trouver une oreille à l'écoute.
Mais parler libère et aide a trouver soi-même le bon chemin vers du mieux être. Et dans ces moments, le psy aide à déterminer les choses essentielles ou pas dans tout ce que l'on dit.Quand on se sent, se trouve, se perçoit dans une situation insoluble, la seule façon de sortir de ce système de pensée, c'est d'en parler. Et d'en parler sans frein aucun. Or, un psy est là pour tout entendre...d'où son interêt.
Et pas la peine, comme le dit Béa de se poser des défis à la c... Oser y aller est déjà un énorme pas en avant.
en ce qui concerne le(s) psy(s), j'adhère totalement à ce que dit Béa. Pour avoir fait souvent et longtemps appel à leur aide, j'affirme que les psys sont de première nécessité lorsque l'on se sent aussi mal que Joey et que l'on a plein de choses à dire sans savoir à qui et comment les dire.
Quand je parle de psy, je parle de psychothérapeutes, de psychiatres ou de psychanalystes, cad de personnes reconnues et agrées.
Dans le cadre d'une prise en charge par un psychiatre (cad un médecin spécialiste), ça peut même être remboursé à 100% si c'est considéré comme une "MLD-Maladie Longue Durée".
Quand comme Joey on ne sait plus quoi dire et à qui le dire, il est fondamental de trouver une oreille à l'écoute.
Mais parler libère et aide a trouver soi-même le bon chemin vers du mieux être. Et dans ces moments, le psy aide à déterminer les choses essentielles ou pas dans tout ce que l'on dit.Quand on se sent, se trouve, se perçoit dans une situation insoluble, la seule façon de sortir de ce système de pensée, c'est d'en parler. Et d'en parler sans frein aucun. Or, un psy est là pour tout entendre...d'où son interêt.
Et pas la peine, comme le dit Béa de se poser des défis à la c... Oser y aller est déjà un énorme pas en avant.
johanna- Messages : 208
Date d'inscription : 26/10/2010
Age : 71
Localisation : Rouen
galwenne aime ce message
Re: Mon rêve violet... désolée pour Aladin
Je viens de relire mon intervention précédente et je vois que je dois la compléter. Quand je dit que les psys ne m'ont rien appris sur le pourquoi de mon travestisme, grâce à leur écoute et leurs "aiguillages" subtils, ils n'ont fait que me laisser me suggérer à moi même ce pourquoi.
Pour le comment, cad le mieux vivre avec, leur aide a été fondamentale. Je n'ose pas imaginer où j'en serais si je n'avais pas eu recours à leur aide.
Pour le comment, cad le mieux vivre avec, leur aide a été fondamentale. Je n'ose pas imaginer où j'en serais si je n'avais pas eu recours à leur aide.
johanna- Messages : 208
Date d'inscription : 26/10/2010
Age : 71
Localisation : Rouen
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