Un syndrome de fond pour un millier de formes.
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Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Etre en transidentité, comme l'unique possibilité d'être en lien.
Et y aller à pieds joints.
S'avancer vers son genre en devenir et se transcender.
Se transformer, sans transiger.
Etre en imprégnation, en immersion,
Et dans la sensation, de prendre toute sa dimension,
Sa place, son espace.
S'avancer vers son genre en devenir et se transcender.
Se transformer, sans transiger.
Etre en imprégnation, en immersion,
Et dans la sensation, de prendre toute sa dimension,
Sa place, son espace.
Etre en transidentité, et ne pas pouvoir y aller;
Parce que sans appui, sans essence de vie,
En manque vital de nourriture, en cage, en capture.
Etre en dysphorie du genre, sans y être,
Et ne pas avoir de genre.
Parce que sans appui, sans essence de vie,
En manque vital de nourriture, en cage, en capture.
Etre en dysphorie du genre, sans y être,
Et ne pas avoir de genre.
Des transidentités, sur les touches noires du piano.
En entraves, en fermetures, en rideaux.
Des transidentités, en naissances et en pleurs,
En clefs de joies et notes de coeur,
Mais toutes en cri de soi,
En affirmations longtemps refoulées,
En moeurs de nuit,
Mais vers des appels à la lumière.
En entraves, en fermetures, en rideaux.
Des transidentités, en naissances et en pleurs,
En clefs de joies et notes de coeur,
Mais toutes en cri de soi,
En affirmations longtemps refoulées,
En moeurs de nuit,
Mais vers des appels à la lumière.
Qu'importe le vent ! qu'importe le temps et les mémoires englouties !
Un jour, le jeu que l'on joue : de ne pas être soi, devient insupportable.
Un nouvel état prend le pas, face aux jours et aux mois.
Face à toutes les contingences et à tous les autres "moi".
Un jour, le jeu que l'on joue : de ne pas être soi, devient insupportable.
Un nouvel état prend le pas, face aux jours et aux mois.
Face à toutes les contingences et à tous les autres "moi".
On peut toujours se cacher, tergiverser, prendre le temps.
Mais on n'a plus le droit d'écraser une enfance en cours d'identité,
Et de recommencer à se voiler, à minimiser, à ne pas respecter sa sensibilité.
Il faut se nourrir, tisser sa toile et accrocher ses fils.
Se positionner sur des milliers de phases et d'entretien avec soi-même,
Et avec d'autres soi-même.
Mesurer l'insupportable, le crédible dans les axes du miroir.
Vivre de pourcentage, avant basculement.
Vivre, face au temps, attendre, attendre et encore attendre,
Avant d'être en position d'efficience.
Mais on n'a plus le droit d'écraser une enfance en cours d'identité,
Et de recommencer à se voiler, à minimiser, à ne pas respecter sa sensibilité.
Il faut se nourrir, tisser sa toile et accrocher ses fils.
Se positionner sur des milliers de phases et d'entretien avec soi-même,
Et avec d'autres soi-même.
Mesurer l'insupportable, le crédible dans les axes du miroir.
Vivre de pourcentage, avant basculement.
Vivre, face au temps, attendre, attendre et encore attendre,
Avant d'être en position d'efficience.
Des transidentités qui ne sont pas à la mesure d'une effigie,
Mais à celle du vivant, du fragile, du sensible,
En approche et en remonter du coeur, en émergence,
En application lente mais irrémédiable,
Et de ses couleurs internes vers son enveloppe externe.
Mais à celle du vivant, du fragile, du sensible,
En approche et en remonter du coeur, en émergence,
En application lente mais irrémédiable,
Et de ses couleurs internes vers son enveloppe externe.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Merci d'avoir partagé ton poème.
Daniela- Messages : 1943
Date d'inscription : 21/10/2014
Localisation : RP
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Merci à toi, aussi Daniela
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Je viens de le relire, et comme j'ai envie de le relire et relire, pour bien en saisir tous les sens, et pour comprendre pourquoi il me touche tant, en dehors de l'écho des phrases
"Etre en dysphorie du genre, sans y être,
Et ne pas avoir de genre."
qui résonnent en moi,
je l'ai sauvegardé sur mon PC, en indiquant que tu en étais l'auteure.
Si cela ne te conviens pas, je l'efface, et retournerais sur cette page pour y plonger mes pensées.
Bises
"Etre en dysphorie du genre, sans y être,
Et ne pas avoir de genre."
qui résonnent en moi,
je l'ai sauvegardé sur mon PC, en indiquant que tu en étais l'auteure.
Si cela ne te conviens pas, je l'efface, et retournerais sur cette page pour y plonger mes pensées.
Bises
Daniela- Messages : 1943
Date d'inscription : 21/10/2014
Localisation : RP
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Poème sensible, délicat... douloureux ?
Un cri du cœur, une souffrance joliment exprimée...
Touchant, dérangeant...
Merci Azilis
Un cri du cœur, une souffrance joliment exprimée...
Touchant, dérangeant...
Merci Azilis
Neutrinette- Messages : 2606
Date d'inscription : 09/04/2016
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Merci à vous de partager vos émotions et vos sentiments sur le sujet.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Le poète (Baudelaire, je crois, Michèle-Anne me corrigera) parlait de mettre son coeur à nu ; c'est en ce sens que nous avons là un authentique poème.
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 75
Localisation : présente sur la carte
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
chantal92 a écrit:Le poète (Baudelaire, je crois, Michèle-Anne me corrigera) parlait de mettre son coeur à nu ; c'est en ce sens que nous avons là un authentique poème.
Je confirme pour Baudelaire, mais ce n'est pas un de ses poèmes ni même un conseil: c'est le titre d'un recueil de pensées dont beaucoup sont profondément misogynes :)
Suite du syndrome pour elles, pour moi, pour vous
Un endroit de vie, au milieu du désert ou au bout de l'océan,
Entre le miroir des eaux et ceux des sables - dans le regard des autres.
Se déplacer à tire-d'aile - en virtuel, à pas chassés et comme à la marelle.
Parfois fuir - se cacher - se protéger des ouvertures de rideau,
Ou faire table rase: mettre du rose sur du bleu dans les origines de vie.
Danser - s'habiller plutôt court - sourire.
Séduire dans toutes les gammes de couleurs et de velours.
Et dans l'aujourd'hui se sentir douce et belle,
Puis un autre jour, dans des contraires indéfinis, n'être ni garçon, ni fille,
Mais dans cette terre fragile avoir une vraie sensation de vie.
Devenir - sentir - ressemblé - se rassembler - remonter les sources.
Vibrer - se faire aider - réapprendre tout et se prénommer "Rose".
Se dévoiler - être nue dans sa terre d'origine.
Et s'habiller dans des voiles de dunes.
S'enraciner dans le coeur, à jamais, pour toujours, même quand nous serons vieilles.
Avec et sans appâts - à pas comptés, à pas de louve.
A pas de souris - à grand pas.
Quoiqu'il en soit, vivre comme avant serait une folie !
Depuis si longtemps, nous nous sommes perdues dans la brume des peurs et d'autres conditionnements.
Et si par instant, nos larmes ont des allures de grains de sable dans le miroir des pluies,
C'est parce que nous sommes hypersensibles et parfois pire qu'une fille.
Voilà, c'est dit.
Dans le regard des autres, il faut nous réinventer.
Etre des Katheoys, des trans, des drag-queens dans le bus de "Priscilla".
Des extraterrestres de folie avec des ongles très jolis, très longs.
Des femmes B.C.B.G , en veilleuses, en plein phares, en codes.
Des androgynes, où tout est compensé et sous la note "mi" avant diapason.
Il nous faut inventer des poses au féminin ; parler une autre langue,
Et au-delà des apparences, lutter toutes seules avec nos émotions.
Parfois, pourtant, nos petits coeur isolés ont besoin de s'appuyer
Ici ou là, sur quelques fleurs, au milieu de ce jardin d'îles et d'elles.
Entre le miroir des eaux et ceux des sables - dans le regard des autres.
Se déplacer à tire-d'aile - en virtuel, à pas chassés et comme à la marelle.
Parfois fuir - se cacher - se protéger des ouvertures de rideau,
Ou faire table rase: mettre du rose sur du bleu dans les origines de vie.
Danser - s'habiller plutôt court - sourire.
Séduire dans toutes les gammes de couleurs et de velours.
Et dans l'aujourd'hui se sentir douce et belle,
Puis un autre jour, dans des contraires indéfinis, n'être ni garçon, ni fille,
Mais dans cette terre fragile avoir une vraie sensation de vie.
Devenir - sentir - ressemblé - se rassembler - remonter les sources.
Vibrer - se faire aider - réapprendre tout et se prénommer "Rose".
Se dévoiler - être nue dans sa terre d'origine.
Et s'habiller dans des voiles de dunes.
S'enraciner dans le coeur, à jamais, pour toujours, même quand nous serons vieilles.
Avec et sans appâts - à pas comptés, à pas de louve.
A pas de souris - à grand pas.
Quoiqu'il en soit, vivre comme avant serait une folie !
Depuis si longtemps, nous nous sommes perdues dans la brume des peurs et d'autres conditionnements.
Et si par instant, nos larmes ont des allures de grains de sable dans le miroir des pluies,
C'est parce que nous sommes hypersensibles et parfois pire qu'une fille.
Voilà, c'est dit.
Dans le regard des autres, il faut nous réinventer.
Etre des Katheoys, des trans, des drag-queens dans le bus de "Priscilla".
Des extraterrestres de folie avec des ongles très jolis, très longs.
Des femmes B.C.B.G , en veilleuses, en plein phares, en codes.
Des androgynes, où tout est compensé et sous la note "mi" avant diapason.
Il nous faut inventer des poses au féminin ; parler une autre langue,
Et au-delà des apparences, lutter toutes seules avec nos émotions.
Parfois, pourtant, nos petits coeur isolés ont besoin de s'appuyer
Ici ou là, sur quelques fleurs, au milieu de ce jardin d'îles et d'elles.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Au risque de me répéter, je continue mes prières en chrysalide.
Avoir en vie de vivre, être, se sentir autre.
Naître dans la peau de quelqu'un d'autre.
Ne plus se cacher.
Ne pas survivre dans une vie qui n'est pas la vôtre.
Couper les amarres.
Partir, rester, mais savoir se nourrir avec des mots.
Ne pas confondre s'unir avec s'effacer.
Ne pas nourrir la peur avec les mots négatifs des autres.
Etre comme un cri: le vôtre.
Ne rien regretter.
Apprendre, repartir, être là ou ici,
Mais faire vivre le coeur du mime à son propre rythme.
Epouser, sentir que les vitraux s'animent et s'habiller d'aube.
Etre nue et vibrer au diapason.
Naître dans la peau de quelqu'un d'autre.
Ne plus se cacher.
Ne pas survivre dans une vie qui n'est pas la vôtre.
Couper les amarres.
Partir, rester, mais savoir se nourrir avec des mots.
Ne pas confondre s'unir avec s'effacer.
Ne pas nourrir la peur avec les mots négatifs des autres.
Etre comme un cri: le vôtre.
Ne rien regretter.
Apprendre, repartir, être là ou ici,
Mais faire vivre le coeur du mime à son propre rythme.
Epouser, sentir que les vitraux s'animent et s'habiller d'aube.
Etre nue et vibrer au diapason.
S'appuyer et se laisser aller doucement dans toutes ses métamorphoses,
Les digérer et apprendre de nouveau.
Embrasser les instants qui ouvrent le coeur, les laisser vivre.
Quitter la machine pour sentir un renouveau dans d'autres rythmes.
Mettre sur pause
Faire naître un éclat de rire: celui de l'enfant face aux démons.
Mélanger les garçons filles, les filles garçons en jupe, en pantalon et dans les multiples couleurs.
Les digérer et apprendre de nouveau.
Embrasser les instants qui ouvrent le coeur, les laisser vivre.
Quitter la machine pour sentir un renouveau dans d'autres rythmes.
Mettre sur pause
Faire naître un éclat de rire: celui de l'enfant face aux démons.
Mélanger les garçons filles, les filles garçons en jupe, en pantalon et dans les multiples couleurs.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Mes jours et mes masques du début du rébus
Des jours et des jours, à la recherche d'identité.
Pourquoi n'a t'on pas su, nourrir ma langue d'origine ?
Je parle aujourd'hui dans des présents compensés, dans ce terrain des "je".
"Je ne vis pas d'être encore ce garçon
Je ne vis pas parce que je ne suis pas encore une femme.".
Mon attention est toute orientée et vécue dans ce féminin et je reste stupéfaite que ce genre puisse m'identifier si pleinement.
Mes jours: les premières fois, où l'on se raconte dans d'autres bras,
Où la perception de soi est si nouvelle, si vivante, si sensible que l'on voudrait la reconduire éternellement.
comme des "instants trésors" en appel à être encore et encore.
Mes jours: des présents en source de transmission vers de nouveaux sens pour toujours - éternellement.
Pourquoi n'a t'on pas su, nourrir ma langue d'origine ?
Je parle aujourd'hui dans des présents compensés, dans ce terrain des "je".
"Je ne vis pas d'être encore ce garçon
Je ne vis pas parce que je ne suis pas encore une femme.".
Mon attention est toute orientée et vécue dans ce féminin et je reste stupéfaite que ce genre puisse m'identifier si pleinement.
Mes jours: les premières fois, où l'on se raconte dans d'autres bras,
Où la perception de soi est si nouvelle, si vivante, si sensible que l'on voudrait la reconduire éternellement.
comme des "instants trésors" en appel à être encore et encore.
Mes jours: des présents en source de transmission vers de nouveaux sens pour toujours - éternellement.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Et pour en terminer avec ma transidentité des jours et ma littérature sans "loup"
Des perles liquides venant de je ne sais où
Coulant du coin de mes paupières sur mes joues.
Eclairant mon coeur, à la manière des halos de lumière sous la bruine.
L'eau de mon corps rendant le profond enfin visible et à fleur de peau.
Le rideau de mes résistances s'effaçant sous le rideau de mes pleurs.
L'écran des barrages successifs recouvert par ce flot.
Des mots balbutiés retrouvant leur enfance,
Entre des larmes partagées et en reprise des blessures,
En lâcher prise, en "je me retrouve"
.Coulant du coin de mes paupières sur mes joues.
Eclairant mon coeur, à la manière des halos de lumière sous la bruine.
L'eau de mon corps rendant le profond enfin visible et à fleur de peau.
Le rideau de mes résistances s'effaçant sous le rideau de mes pleurs.
L'écran des barrages successifs recouvert par ce flot.
Des mots balbutiés retrouvant leur enfance,
Entre des larmes partagées et en reprise des blessures,
En lâcher prise, en "je me retrouve"
Des forteresses tombent et disparaissent.
De vieux décors se dissolvent dans le sel de cette eau.
Des murs s'effondrent.
Et des pixels se détachent de la pellicule pour un autre scénario:
Celui de mon ossature en quête d'une nouvelle peau,
Et de métamorphoses en tout genre.
De vieux décors se dissolvent dans le sel de cette eau.
Des murs s'effondrent.
Et des pixels se détachent de la pellicule pour un autre scénario:
Celui de mon ossature en quête d'une nouvelle peau,
Et de métamorphoses en tout genre.
Je suis en euphorie de ce genre nouveau,
En jouissance,
A découvert, nue et en habit de vie.
Mais parfois mes métamorphoses sont bâillonnées,
Balayées et sous avalanches.
En détours, en arrière - cour, non abouties, en germes,
Mais toutes en N.A.C.L d'une origine,
Et comme emporté par cet élément.
Je suis ni tout à fait: "il"
Ni tout a fait "elle"
Mais en paramécie,
Sous contrainte de Sissi - parité,
En Amphiprion protandre épousant sa féminité.
Tout mes sens en recherche de sens
ma peau est encore sous fonts baptismaux.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Je n'ai pas de commentaire à faire, juste du plaisir à lire tes textes, Azilis.
Helyette- Messages : 3510
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 79
Localisation : Lorraine
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
C'est fait pour çà Helyette.
Je vais sans-doute retranscrire d'autres textes mais dans un autre registre.
En fait j'ai beaucoup écris dans ma période de transition et pas que sur la transidentité .
J'ai déposé l'ensemble des textes sur copyright sous le titre " la naissance d'Ayamé "
Ayamé, étant mon troisième prénom de femme.
Je vais sans-doute retranscrire d'autres textes mais dans un autre registre.
En fait j'ai beaucoup écris dans ma période de transition et pas que sur la transidentité .
J'ai déposé l'ensemble des textes sur copyright sous le titre " la naissance d'Ayamé "
Ayamé, étant mon troisième prénom de femme.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Azilis, lire tes poèmes, se laisser porter par la musique des mots, sentir une douce émotion monter en moi, être troublée par tes sentiments qui font écho aux miens...
Neutrinette- Messages : 2606
Date d'inscription : 09/04/2016
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Merci de partager tes émotions Sophie.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Merci pour ces nouveaux poèmes en prose Azilis, qui résonnent en nous.
Je sais que tout n'est pas écrit pour être compris ou explicable mais j'avoue ne pas voir à quoi se rapporte les initiales "N.A.C.L" ?
J'ai aussi des difficultés à saisir le sens de la phrase ""Je ne vis pas d'être ce garçon, et je ne vis pas parce que je suis encore femme".", comme si tu attendais de ne plus être femme pour vivre ?
Par contre, grâce à toi, j'ai appris ce qu'était un Amphiprion, et en quoi il est protandre.
Bises
Je sais que tout n'est pas écrit pour être compris ou explicable mais j'avoue ne pas voir à quoi se rapporte les initiales "N.A.C.L" ?
J'ai aussi des difficultés à saisir le sens de la phrase ""Je ne vis pas d'être ce garçon, et je ne vis pas parce que je suis encore femme".", comme si tu attendais de ne plus être femme pour vivre ?
Par contre, grâce à toi, j'ai appris ce qu'était un Amphiprion, et en quoi il est protandre.
Bises
Daniela- Messages : 1943
Date d'inscription : 21/10/2014
Localisation : RP
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Bonjour Daniela
N.A.C.L. c'est le chlorure de sodium ; il faut le voir ici: comme le sel de la terre , le ferment qui fait vivre une origine.
A propos de la deuxième phrase, je crois que j'ai oublié un mot:
Je ne vis pas d'être encore ce garçon
Je ne vis pas parce que je ne suis pas encore une femme.
Ces textes ne se succèdent pas toujours dans un ordre chronologique face à ma transition.
L'écriture a accompagné ma vie de 2011 à 2016, après plus rien ...
Je n'évoquais pas, que ma transition , mais c'était le plus grand des thèmes évidemment.
Merci aussi à toi, d'avoir évoquée une résonance par l'intermédiaire de ces mots.
Ils ne servaient pas à grand-chose enfermés dans un placard.
J'en ai, encore quelques unes, de ces histoires, mais elles se feront un peu attendre
Et je crois, que j'en ai mis un peu trop ensemble.
N.A.C.L. c'est le chlorure de sodium ; il faut le voir ici: comme le sel de la terre , le ferment qui fait vivre une origine.
A propos de la deuxième phrase, je crois que j'ai oublié un mot:
Je ne vis pas d'être encore ce garçon
Je ne vis pas parce que je ne suis pas encore une femme.
Ces textes ne se succèdent pas toujours dans un ordre chronologique face à ma transition.
L'écriture a accompagné ma vie de 2011 à 2016, après plus rien ...
Je n'évoquais pas, que ma transition , mais c'était le plus grand des thèmes évidemment.
Merci aussi à toi, d'avoir évoquée une résonance par l'intermédiaire de ces mots.
Ils ne servaient pas à grand-chose enfermés dans un placard.
J'en ai, encore quelques unes, de ces histoires, mais elles se feront un peu attendre
Et je crois, que j'en ai mis un peu trop ensemble.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Azilis a écrit:
A propos de la deuxième phrase, je crois que j'ai oublié un mot:
Je ne vis pas d'être encore ce garçon
Je ne vis pas parce que je ne suis pas encore une femme.
c est corrigé dans le texte d origine
Azilis a écrit:
J'en ai, encore quelques unes, de ces histoires, mais elles se feront un peu attendre
Et je crois, que j'en ai mis un peu trop ensemble.
il faut en effet un peu de temps pour mesurer toute la beauté de tes textes
Re: Un syndrome de fond pour un millier de formes.
Merci chère Admin ( je garde donc, les épées aux fourreaux , les stylos loin des mots pour une digestion appropriée)
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
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