Réflexions après les soldes
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Réflexions après les soldes
Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire un cours d'économie. J'en suis bien incapable.
Ma première remarque concerne les tailles. Je sais, qu'il y a déjà une bonne dizaine d'années, les gabarits des tailles de prêt-à-porter avaient été grandis. La taille moyenne, et on le voit chez les jeunes, s'élève, il faut donc adapter. A l'époque, l'information avait été diffusée dans les médias. Effectivement, je me suis rendue compte que les vêtements de taille M, ma taille, étaient plus amples. Cependant, je continuais à porter du 42 pour les hauts, et prenais du L pour les manteaux, car il était conseillé de prendre une taille au-dessus, pour permettre de porter un pull en dessous.
Cet hiver, lorsque je suis allée en magasin m'acheter un manteau, j'ai dû admettre en me voyant dans le miroir lors de l'essayage, que le modèle en taille 40 m'allait mieux que le même en 42. J'ai pris cela comme une particularité de la marque, car certaines taillent petit, et d'autres grand.
Lors des soldes, lorsque j'ai effectué mes achats en ligne sur les sites internet qui indiquent la taille à choisir en fonction de ses mensurations, ce sont 40 et même parfois 38 qui s'affichaient ! Jamais du 42, et avec les lettres, c'est le S qui apparaissait à l'écran (pour les tops). Ayant été livrée, je me suis précipitée pour vérifier si les tailles me correspondaient. A part un top qui ne me va pas car resserré sous la poitrine, et avec mon rang de côtes en plus, cela me grossit, tout le reste est mettable.
Comme je continue à porter du 40 pour les jupes et pantalons, je ne pense pas avoir maigri. De plus je n'ai pas encore l'âge où on se ramasse sur soi, j'en déduis que les gabarits ont encore été modifiés. Une autre preuve est apportée par les tee-shirts masculins que j'ai commandés également en ligne. Ils m'arrivent au milieu des cuisses, alors qu'ils ne descendent pas aussi bas sur les modèles photographiés. Et je précise que ce ne sont pas des "oversize". Au niveau des épaules, des manches et du cou ils me vont bien, donc la taille est bonne mais avec cette longueur, je pourrais pratiquement les porter comme des robes-pulls.
Avez-vous également remarqué un changement au niveau des tailles des vêtements ?
Même si c'est pratique (choix variés, accessible à toute heure, prix très soldés), je ne me contente pas que d'internet ; je me rends aussi en magasins. Déambuler dans les rues, rêver devant les vitrines, échanger avec les vendeuses, font partie du plaisir. Et cela permet de voir la qualité des matières et d'essayer avant d'acheter. Je suis donc allée en centre ville hier.
J'ai commencé par une enseigne où l'on vend du maquillage et du parfum. Alors que je cherchais parmi les rayons, le produit que m'avait demandé ma femme, une vendeuse est venue à ma rencontre pour m'aider. J'étais déjà venue, mais quand j'ai vu qu'elle était très jeune, avec un maquillage sophistiqué et très "lookée", je me suis sentie fébrile. J'avais l'impression d'une telle différence entre cette "hyper-féminité" et moi, que j'ai crains qu'elle ne se rendisse compte rapidement que je n'étais pas une femme biologique.
Voyant que ce n'était pas le cas, je me suis enhardie à lui demander s'il leur restait un mascara en réserve bien qu'il ne soit plus en vente. On a évoqué les qualités du produit et au moment de payer, j'ai déclaré que j'étais enregistrée (à mon prénom féminin). Durant tout cet échange, je n'ai pas senti qu'elle me nommait Madame par politesse ou pour m'être agréable.
Rassurée, j'ai traversé la rue pour ouvrir la porte d'une bijouterie, où j'avais repéré de belles choses. C'était la première fois que j'osais franchir le seuil d'un tel lieu. Bien sûr j'y suis déjà allée en mode masculin, mais jamais en tant que femme désirant s'offrir un bijou féminin. Je ne sais pas, un manque de confiance en moi, la peur que l'habitude de ne voir que des femmes comme clientes pour ce type d'objet, la vendeuse détecte une particularité de ma part, Peur que je sois prise au dépourvu, au détour d'une parole ou d'un regard. Comme si je pénétrais dans un monde qui m'est inconnu, jusque là interdit par la pression sociale.
Mais cette fois-ci je me sentais bien, et pas du tout en décalage vis à vis des autres. Accueillie par un Madame encourageant, j'ai expliqué que j'hésitais entre deux bracelets vus en vitrine. Elle les a sorti pour que je puisse les essayer. Dès que je les ai mis, il était évident que l'un m'allait mieux. Cependant, comme c'était une manchette, j'avais peur qu'elle glisse par le poids comme cela arrive souvent. Alors elle l'a resserrée pour que le bijou soit adapté à la taille de mon poignet.
J'étais heureuse en sortant du magasin, de mon premier bijou acheté en magasin, même s'il est plus proche d'un accessoire que d'un bijou luxueux.
J'ai poursuivi mes achats en me rendant dans un magasin où l'on vend des chapeaux, des gants et des collants. Je ne sais pas comment se nomme un tel magasin. J'y avais déjà acheté des gants mais là je voulais voir leurs collants fantaisie soldés. Certes j'ai déjà acheté plusieurs fois des collants, mais à chaque fois je choisissais seule, alors que dans ce magasin la vendeuse reste à votre service pour vous conseiller. Ne trouvant pas la taille sur le paquet d'un modèle qui me plaisait, je me suis adressée à elle pour qu'elle me l'indique. Elle me précisa que c'était du L. Je lui ai répondu qu'ils étaient trop grands pour moi car je mets du M ou T3. Elle me regarda des pieds à la taille, et m'annonça, à ma grande surprise, que j'avais de longues jambes, et que pour cette marque, je pouvais me permette de porter cette taille. Pour me convaincre, elle sortit le collant du paquet, et le déroula le long de ma jambe. Ayant vu qu'ils étaient à trous, alors que je pensais que c'était un dessin imprimé, c'est sans regret que je ne les ai pas pris.
Mais c'est bien la première fois que l'on me dit que j'ai de grandes jambes ! Moi qui prenais comme un fait que rien ne pourrait changer, d'avoir des jambes plus courtes que celles des femmes, je suis tentée d'essayer de compléter ma garde-robe, d'un jean à taille haute.
Et cette vendeuse, si elle dit à ses clientes, notamment les transgenres, qu'elles ont de longues jambes, elle va faire fortune !
J'ai terminé mon petit tour de ville par une enseigne exclusivement de vêtements féminins où je suis cliente fidèle, mais je n'ai rien de particulier à vous raconter sur cette visite.
Je me rends compte, que si je partage avec vous mon "aventure" c'est qu'elle avait un côté exceptionnel. Qu'à force, je m'habituerai à "m'exposer" dans ce que j'appelle, "les temples de la féminité" comme par exemple les bijouteries. Il me reste encore des choses à découvrir, que je n'ose pas encore vivre, comme choisir un serre-taille dans un magasin de lingerie. Je ressens comme un complexe d'infériorité le fait de n'avoir pas été éduquée en fille. J'ai l'impression que des "secrets" transmis de mère à fille, me sont inconnus. Et puis je n'ai jamais eu une amie complice, lors de la découverte de sa féminité durant l'adolescence. J'ai l'impression que rien ne pourra combler tous ces manques. La chirurgie peut rendre plus féminine extérieurement, sortir et rencontrer les conseurs permet l'épanouissement intérieur de sa féminité, mais au niveau comportemental, je crains que cela soit perdu à jamais.
La peur d'être trahie par ma voix me rend timide. Peut-être est-ce un simple manque de confiance qui m'empêche de me sentir à l'aise lorsqu'une femme m'adresse la parole de façon spontanée. Je suis à chaque fois surprise et ne sais que répondre. Par exemple, alors que j'étais au guichet d'un bureau de poste, en mode masculin mais portant un bob féminin (en vinyle brillant imperméabilisé), la dame âgée qui me suivait dans la file d'attente, me complimenta pour mon chapeau, en me disant "Madame, vous avez un beau chapeau et il vous va bien". Je me suis contentée de lui sourire en la remerciant, mais elle voulait engager la conversation car elle plaisanta en me demandant si je voulais de l'aide lorsqu'elle a vu la taille des colis que j'étais venue récupérer (mes fameuses commandes par internet).
Alors dans ma vie d'homme, je m'habitue à parler avec les femmes (de bien-être avec une collègue, de nos problèmes de cheveux avec mon esthéticienne). Pour être plus précise, je ne suis pas muette en temps normal, mais désormais j'essaie d'aller au-delà des échanges habituels et je lance des sujets de conversation.
Les femmes parlent de ce qui les touchent personnellement, alors que les hommes ont des centres d'intérêts extérieurs à eux. J'ai remarqué que les sujets sont plus intimes entre femmes, même si elles sont capables de parler "sur tout et rien". Et tout en n'étant pas honteuse d'être une femme transgenre, je sens que c'est vers ce chemin que j'ai envie de me diriger, pour être une femme parmi les autres femmes.
Désolée d'avoir été si longue, mais j'en suis encore au stade où les expériences vécues m'entrainent à réfléchir sur ce que je suis et mon devenir. Ce sont ces réflexions que je vous expose, espérant qu'elles puissent intéresser certaines d'entre vous.
Merci de m'avoir lue.
Bises
Ma première remarque concerne les tailles. Je sais, qu'il y a déjà une bonne dizaine d'années, les gabarits des tailles de prêt-à-porter avaient été grandis. La taille moyenne, et on le voit chez les jeunes, s'élève, il faut donc adapter. A l'époque, l'information avait été diffusée dans les médias. Effectivement, je me suis rendue compte que les vêtements de taille M, ma taille, étaient plus amples. Cependant, je continuais à porter du 42 pour les hauts, et prenais du L pour les manteaux, car il était conseillé de prendre une taille au-dessus, pour permettre de porter un pull en dessous.
Cet hiver, lorsque je suis allée en magasin m'acheter un manteau, j'ai dû admettre en me voyant dans le miroir lors de l'essayage, que le modèle en taille 40 m'allait mieux que le même en 42. J'ai pris cela comme une particularité de la marque, car certaines taillent petit, et d'autres grand.
Lors des soldes, lorsque j'ai effectué mes achats en ligne sur les sites internet qui indiquent la taille à choisir en fonction de ses mensurations, ce sont 40 et même parfois 38 qui s'affichaient ! Jamais du 42, et avec les lettres, c'est le S qui apparaissait à l'écran (pour les tops). Ayant été livrée, je me suis précipitée pour vérifier si les tailles me correspondaient. A part un top qui ne me va pas car resserré sous la poitrine, et avec mon rang de côtes en plus, cela me grossit, tout le reste est mettable.
Comme je continue à porter du 40 pour les jupes et pantalons, je ne pense pas avoir maigri. De plus je n'ai pas encore l'âge où on se ramasse sur soi, j'en déduis que les gabarits ont encore été modifiés. Une autre preuve est apportée par les tee-shirts masculins que j'ai commandés également en ligne. Ils m'arrivent au milieu des cuisses, alors qu'ils ne descendent pas aussi bas sur les modèles photographiés. Et je précise que ce ne sont pas des "oversize". Au niveau des épaules, des manches et du cou ils me vont bien, donc la taille est bonne mais avec cette longueur, je pourrais pratiquement les porter comme des robes-pulls.
Avez-vous également remarqué un changement au niveau des tailles des vêtements ?
Même si c'est pratique (choix variés, accessible à toute heure, prix très soldés), je ne me contente pas que d'internet ; je me rends aussi en magasins. Déambuler dans les rues, rêver devant les vitrines, échanger avec les vendeuses, font partie du plaisir. Et cela permet de voir la qualité des matières et d'essayer avant d'acheter. Je suis donc allée en centre ville hier.
J'ai commencé par une enseigne où l'on vend du maquillage et du parfum. Alors que je cherchais parmi les rayons, le produit que m'avait demandé ma femme, une vendeuse est venue à ma rencontre pour m'aider. J'étais déjà venue, mais quand j'ai vu qu'elle était très jeune, avec un maquillage sophistiqué et très "lookée", je me suis sentie fébrile. J'avais l'impression d'une telle différence entre cette "hyper-féminité" et moi, que j'ai crains qu'elle ne se rendisse compte rapidement que je n'étais pas une femme biologique.
Voyant que ce n'était pas le cas, je me suis enhardie à lui demander s'il leur restait un mascara en réserve bien qu'il ne soit plus en vente. On a évoqué les qualités du produit et au moment de payer, j'ai déclaré que j'étais enregistrée (à mon prénom féminin). Durant tout cet échange, je n'ai pas senti qu'elle me nommait Madame par politesse ou pour m'être agréable.
Rassurée, j'ai traversé la rue pour ouvrir la porte d'une bijouterie, où j'avais repéré de belles choses. C'était la première fois que j'osais franchir le seuil d'un tel lieu. Bien sûr j'y suis déjà allée en mode masculin, mais jamais en tant que femme désirant s'offrir un bijou féminin. Je ne sais pas, un manque de confiance en moi, la peur que l'habitude de ne voir que des femmes comme clientes pour ce type d'objet, la vendeuse détecte une particularité de ma part, Peur que je sois prise au dépourvu, au détour d'une parole ou d'un regard. Comme si je pénétrais dans un monde qui m'est inconnu, jusque là interdit par la pression sociale.
Mais cette fois-ci je me sentais bien, et pas du tout en décalage vis à vis des autres. Accueillie par un Madame encourageant, j'ai expliqué que j'hésitais entre deux bracelets vus en vitrine. Elle les a sorti pour que je puisse les essayer. Dès que je les ai mis, il était évident que l'un m'allait mieux. Cependant, comme c'était une manchette, j'avais peur qu'elle glisse par le poids comme cela arrive souvent. Alors elle l'a resserrée pour que le bijou soit adapté à la taille de mon poignet.
J'étais heureuse en sortant du magasin, de mon premier bijou acheté en magasin, même s'il est plus proche d'un accessoire que d'un bijou luxueux.
J'ai poursuivi mes achats en me rendant dans un magasin où l'on vend des chapeaux, des gants et des collants. Je ne sais pas comment se nomme un tel magasin. J'y avais déjà acheté des gants mais là je voulais voir leurs collants fantaisie soldés. Certes j'ai déjà acheté plusieurs fois des collants, mais à chaque fois je choisissais seule, alors que dans ce magasin la vendeuse reste à votre service pour vous conseiller. Ne trouvant pas la taille sur le paquet d'un modèle qui me plaisait, je me suis adressée à elle pour qu'elle me l'indique. Elle me précisa que c'était du L. Je lui ai répondu qu'ils étaient trop grands pour moi car je mets du M ou T3. Elle me regarda des pieds à la taille, et m'annonça, à ma grande surprise, que j'avais de longues jambes, et que pour cette marque, je pouvais me permette de porter cette taille. Pour me convaincre, elle sortit le collant du paquet, et le déroula le long de ma jambe. Ayant vu qu'ils étaient à trous, alors que je pensais que c'était un dessin imprimé, c'est sans regret que je ne les ai pas pris.
Mais c'est bien la première fois que l'on me dit que j'ai de grandes jambes ! Moi qui prenais comme un fait que rien ne pourrait changer, d'avoir des jambes plus courtes que celles des femmes, je suis tentée d'essayer de compléter ma garde-robe, d'un jean à taille haute.
Et cette vendeuse, si elle dit à ses clientes, notamment les transgenres, qu'elles ont de longues jambes, elle va faire fortune !
J'ai terminé mon petit tour de ville par une enseigne exclusivement de vêtements féminins où je suis cliente fidèle, mais je n'ai rien de particulier à vous raconter sur cette visite.
Je me rends compte, que si je partage avec vous mon "aventure" c'est qu'elle avait un côté exceptionnel. Qu'à force, je m'habituerai à "m'exposer" dans ce que j'appelle, "les temples de la féminité" comme par exemple les bijouteries. Il me reste encore des choses à découvrir, que je n'ose pas encore vivre, comme choisir un serre-taille dans un magasin de lingerie. Je ressens comme un complexe d'infériorité le fait de n'avoir pas été éduquée en fille. J'ai l'impression que des "secrets" transmis de mère à fille, me sont inconnus. Et puis je n'ai jamais eu une amie complice, lors de la découverte de sa féminité durant l'adolescence. J'ai l'impression que rien ne pourra combler tous ces manques. La chirurgie peut rendre plus féminine extérieurement, sortir et rencontrer les conseurs permet l'épanouissement intérieur de sa féminité, mais au niveau comportemental, je crains que cela soit perdu à jamais.
La peur d'être trahie par ma voix me rend timide. Peut-être est-ce un simple manque de confiance qui m'empêche de me sentir à l'aise lorsqu'une femme m'adresse la parole de façon spontanée. Je suis à chaque fois surprise et ne sais que répondre. Par exemple, alors que j'étais au guichet d'un bureau de poste, en mode masculin mais portant un bob féminin (en vinyle brillant imperméabilisé), la dame âgée qui me suivait dans la file d'attente, me complimenta pour mon chapeau, en me disant "Madame, vous avez un beau chapeau et il vous va bien". Je me suis contentée de lui sourire en la remerciant, mais elle voulait engager la conversation car elle plaisanta en me demandant si je voulais de l'aide lorsqu'elle a vu la taille des colis que j'étais venue récupérer (mes fameuses commandes par internet).
Alors dans ma vie d'homme, je m'habitue à parler avec les femmes (de bien-être avec une collègue, de nos problèmes de cheveux avec mon esthéticienne). Pour être plus précise, je ne suis pas muette en temps normal, mais désormais j'essaie d'aller au-delà des échanges habituels et je lance des sujets de conversation.
Les femmes parlent de ce qui les touchent personnellement, alors que les hommes ont des centres d'intérêts extérieurs à eux. J'ai remarqué que les sujets sont plus intimes entre femmes, même si elles sont capables de parler "sur tout et rien". Et tout en n'étant pas honteuse d'être une femme transgenre, je sens que c'est vers ce chemin que j'ai envie de me diriger, pour être une femme parmi les autres femmes.
Désolée d'avoir été si longue, mais j'en suis encore au stade où les expériences vécues m'entrainent à réfléchir sur ce que je suis et mon devenir. Ce sont ces réflexions que je vous expose, espérant qu'elles puissent intéresser certaines d'entre vous.
Merci de m'avoir lue.
Bises
Daniela- Messages : 1943
Date d'inscription : 21/10/2014
Localisation : RP
Re: Réflexions après les soldes
-
Ça me rappel lorsque j’étais plus jeune 15/16ans, commençant à faire mes premières emplettes du coté féminin.
A mes débuts j’avais comme même une petite appréhension, qui par la suite, c’est très vite dissipée avec le temps.
Avoir une sœur à mes cotés, m’a beaucoup apportée dans ce début de période…la prise de confiance en sois, un facteur déterminant, qui m’a permise de me propulser plus facilement dans l’autre monde en quelque sorte.
A l’heure d’aujourd’hui, j’en rigole parfois… accoutumée de cet exercice, que cela en deviendrait presque banal.
Comme quoi bien souvent, c’est nous qui avons peur de franchir cette barrière.
Oui, les femmes dialogues plus facilement entre elles, car il faut savoir que le cerveau féminin possède un pourcentage neuronal plus élevé que celui des hommes, fait que ce circuit cérébral, conditionnera plus facilement le langage et les émotions. Cette composition fera que les femmes parleront plus facilement entres elles, de ce qui les touchent, même sur des sujets plus personnel.
Et de notre coté, on a encore pas mal de boulot.
Ça me rappel lorsque j’étais plus jeune 15/16ans, commençant à faire mes premières emplettes du coté féminin.
A mes débuts j’avais comme même une petite appréhension, qui par la suite, c’est très vite dissipée avec le temps.
Avoir une sœur à mes cotés, m’a beaucoup apportée dans ce début de période…la prise de confiance en sois, un facteur déterminant, qui m’a permise de me propulser plus facilement dans l’autre monde en quelque sorte.
A l’heure d’aujourd’hui, j’en rigole parfois… accoutumée de cet exercice, que cela en deviendrait presque banal.
Comme quoi bien souvent, c’est nous qui avons peur de franchir cette barrière.
Oui, les femmes dialogues plus facilement entre elles, car il faut savoir que le cerveau féminin possède un pourcentage neuronal plus élevé que celui des hommes, fait que ce circuit cérébral, conditionnera plus facilement le langage et les émotions. Cette composition fera que les femmes parleront plus facilement entres elles, de ce qui les touchent, même sur des sujets plus personnel.
Et de notre coté, on a encore pas mal de boulot.
Loan.- Messages : 766
Date d'inscription : 05/02/2019
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