Retour sur terre pour les intermittentes du féminin !

Bonjour les amies,
Ce thème a sans aucun doute été déjà abordé. Veuillez m'excuser si c'est le cas.

Nous sommes nombreuses à ne vivre notre féminité que par intermittence. J'aurais aimé échanger avec vous sur la manière dont se passe le retour à la condition masculine (ce que j'appelle, sans doute un peu maladroitement, le "retour sur terre").
Je m'aperçois qu'il y a 10 ans, lorsque je sortais au féminin une ou deux fois par an, je me disais : "ah si je pouvais sortir plus souvent, je ne subirais plus cette immense frustration à la fin de chaque expérience"... Eh bien non. Depuis quelques mois, je parviens à sortir 2 ou 3 fois par semaine, parfois sur un temps long (10 heures non stop ce mercredi par exemple !)... et malgré cela, j'ai l'impression que le retour au masculin est de plus en plus difficile.
Cette impression de ne plus être à ma place en homme... L'esprit un peu ailleurs... les pensées déjà tournées vers la prochaine sortie, qui apparaît toujours trop lointaine, même s'il semble possible qu'elle ait lieu le lendemain ! L'impression, quand je suis homme, de ne plus vivre pleinement le présent.
quand je suis femme, j'ai au contraire cette sensation de goûter chaque instant, chaque minute. Par exemple, je vais assez souvent au cinéma (seule  au féminin), je profite pleinement du film, mais en ayant dans un coin de l'esprit que je suis femme... et parfois, malgré la qualité du film, je me laisse aller à une escapade en pensées, en me regardant femme regardant un film. Quel bien-être !
Malheureusement, quand je suis femme, il m'arrive aussi d'anticiper le moment de mon "retour sur terre" ; ce qui atténue un peu le bonheur du temps présent.
Drôle d'affaire !
Comment vivez-vous ces situations ?
Bises à toutes.

Je ne suis plus la mieux placée pour répondre à ce sujet. En effet depuis quelques mois j'ai réussie à mettre en place une vie hybride en présence de ma famille..

Je te donnerais mon vécue précédent...


Les périodes femmes ont, au fil du temps pris de plus en plus de place dans ma vie..  Les sorties, même si elles n'étaient pas régulièrement en public, ces moment ou revêtir mes tenues et maquiller mon visage provoquaient en mois une douce euphorie..

Puis arrivaient ces moments de "démontage" ou une forme de déprime s'installait me rendant taciturne et comme le dit si bien ma fille aujourd'hui ,agressive.

j'ai longtemps portée des boucles d'oreille avec clips et l'envie d'avoir les oreilles percée prenait lentement le pas dans mon mental, ce qui devenait insupportable ...

J'avais de plus en plus ce besoin de réaliser ma féminité et l'idée de devoir rester (ce que de nombreuse d'entre nous vivent) des périodes plus ou moins longues sans pouvoir sentir l'odeur de la poudre, du parfum que je me vaporisais et de la douceur du vent sous les jupes m'horripilaient et je devenais un être odieux au quotidien.

Le fait d'avoir pu mettre des mots sur mon malaise et d'avoir dit à mes proches ce que j'étais, a enlevé ce poids de mes épaules et aidée à vivre mieux cette nature ambiguë qui nous caractérise.


Aujourd'hui au quotidien, je suis femme et en présence de mes proches je change de tenue et  me suis mise à porter des pantalon féminin  brassières et maintenant jegging (merci Jenny)  bref une tenue mixte.
les oreilles sont percées et personne ne réagit réellement (à l'exception de ma femme) car nombreux sont les hommes aujourd'hui à porter des bijoux d'oreille..

pour ce qui est de choquer ses proches ou de les blesser, ne crois tu pas que depuis que tu profites de ta féminité tu n'as pas changée et que tes proches se doutent de quelque chose ??

Pour ma part, il s'est avéré que mes enfants une sœur et un couple d'amis "savaient" et attendais simplement le moment ou je serais prête à leur dire...
Ma femme, même si elle préfère ne pas me voir en jupe, accepte cet état de fait car elle sait pertinemment que ce n'est pas une lubie ni une "perversion"..

..

aussi difficilement que toi Isa ..

au point aujourd hui de rentrer a la maison au feminin pour poursuivre ce moment que je voudrais ne voir jamais finir

mais je developperai plus longuement plus tard

Merci Galwenne de ce partage concernant ton ancienne vie... et ton actuelle.
Tes propos font du bien. Ils montrent comment les choses peuvent évoluer petit à petit.
De mon côté, ma compagne est au courant de ma situation, mais n'a jamais souhaité me voir en Isalane... et je respecte cette forte et claire demande. Ma meilleure amie est également au courant, ainsi que la psy qui m'aide à y voir plus clair dans cette broussaille de pensées. Mes enfants ne sont en revanche pas au courant.
Merci Béatrice de relater ces petites négociations avec soi-même qui conduisent à faire durer encore un peu plus les moments de délice.

Isalane a écrit:. Ma meilleure amie est également au courant, ainsi que la psy qui m'aide à y voir plus clair dans cette broussaille de pensées.

ta meilleure amie et ta psy ont elles deja rencontré Isalane ??

as tu deja évoqué avec ta psy l’apaisement que tu trouvais être femme ??

pour ma part je vais régulièrement voir le miens au feminin et les sujets évoqués a cette occasion sont très différent de ceux que nous abordons au masculin

Ce fût plus sournois dans mon cas. Car au delà des sorties régulières au féminin, je mixais allègrement vêtements féminins et masculins. Ça remonte au années collège et ça ne me rajeunit pas. Jusqu'au jour... où ça n'a plus été et il était devenu impérieux que je passe au féminin. C'était en été 2018. J'ai vérifié que c'était possible au quotidien. Je suis passée full-time le 15 novembre 2018 après la visite d'évaluation chez mon ortophoniste qui m'a donné le coup de pied au cul final. Si je compte, bien ça fait 4 ans que je vis au féminin sans soucis ou presque. Oui, le cancer s"est invité cette année 2022 qui m'a permis de visiter les recoins peu fréquentables du CHU de Strasbourg et de la clinique Rhena.

Je me retrouve en partie comme beaucoup d'entre-nous dans ton histoire! C'est toujours un déchirement de revenir au masculin, pour ma part je le vie de moins en moins bien. Bisous

Merci Isalane et aussi à vous toutes pour tous ces témoignages...
Mon coeur bat très fort quand je me prépare et tout aussi fort lorsque Lilas disparait.
Mes sorties sont malheureusement rares et souvent je me maquille inconfortablement dans ma voiture.
Mes petits rituels féminins au jour le jour heureusement m'apportent un peu de bonheur...collants, parfois body, bb crème baume pour les lèvres...mes passages sur Agora, les échanges avec ma collègue complice ou mes esthéticiennes, mes vagabondages sur internet toujours orientés vers la féminité, lingerie, maquillage, talons...et mes rêves.
Je développerai surement plus tard...

Béatrice,
Pour répondre à tes questions.

J'ai mis un an avant d'oser parler à ma psy de mon besoin d'être femme. Depuis que j'ai osé, je viens systématiquement en Isalane. C'est à chaque fois un moment de bonheur, car je peux vraiment parler de moi au féminin, et c'est l'endroit où je me sens le plus en sécurité. Moments précieux !
Et la plupart du temps, je vois mon amie en étant au féminin. Petit café certains matins dans un endroit très accueillant et bienveillant. Un bien fou !


Oui, j'ai beaucoup parlé à ma psy de ce sentiment d'apaisement et de bien-être que j'éprouve en étant femme. Je lui parle aussi beaucoup de ma difficulté à reprendre ma situation d'homme.

Gwendoline a écrit:Ce fût plus sournois dans mon cas. Car au delà des sorties régulières au féminin, je mixais allègrement vêtements féminins et masculins. Ça remonte au années collège et ça ne me rajeunit pas. Jusqu'au jour... où ça n'a plus été et il était devenu impérieux que je passe au féminin. C'était en été 2018. J'ai vérifié que c'était possible au quotidien. Je suis passée full-time le 15 novembre 2018 après la visite d'évaluation chez mon ortophoniste qui m'a donné le coup de pied au cul final. Si je compte, bien ça fait 4 ans que je vis au féminin sans soucis ou presque. Oui, le cancer s"est invité cette année 2022 qui m'a permis de visiter les recoins peu fréquentables du CHU de Strasbourg et de la clinique Rhena.

Merci Gwendoline de ce riche et beau témoignage, avec ce passage au full-time... et plein de mots doux et forts pour t'accompagner modestement dans ce que tu vis en ce moment.

cori65 a écrit:Je me retrouve en partie comme beaucoup d'entre-nous dans ton histoire! C'est toujours un déchirement de revenir au masculin, pour ma part je le vie de moins en moins bien. Bisous

Merci de ton message. Le mot "déchirement" me semble particulièrement bien adapté effectivement. La difficulté de passer d'un monde à l'autre...

Lilas Mauve a écrit:Merci Isalane et aussi à vous toutes pour tous ces témoignages...
Mon coeur bat très fort quand je me prépare et tout aussi fort lorsque Lilas disparait.
Mes sorties sont malheureusement rares et souvent je me maquille inconfortablement dans ma voiture.
Mes petits rituels féminins au jour le jour heureusement m'apportent un peu de bonheur...collants, parfois body, bb crème baume pour les lèvres...mes passages sur Agora, les échanges avec ma collègue complice ou mes esthéticiennes, mes vagabondages sur internet toujours orientés vers la féminité, lingerie, maquillage, talons...et mes rêves.
Je développerai surement plus tard...

Chère Lilas,
Je comprends tellement tout ce que tu écris ! Ce coeur qui bat très fort au moment de la préparation... et quand il faut réintégrer notre "peau d'homme" !
Heureuse que tu puisses grignoter ces petits moments de bonheur au féminin. En espérant que tu pourras en vivre de plus en plus... Tout en continuant à te laisser aller dans ces moments de rêve que tu évoques à la fin de ton propos.

Les émotions... Au féminin vous vivez des expériences très fortes émotionnellement et très égocentrées. Le retour au masculin vous ramène à une existence plus fade. Ajoutez que votre image dans le miroir est alors moins stimulante à vos yeux.
Vive la fête  

Morgane a écrit:Les émotions... Au féminin vous vivez des expériences très fortes émotionnellement et très égocentrées. Le retour au masculin vous ramène à une existence plus fade. Ajoutez que votre image dans le miroir est alors moins stimulante à vos yeux.

allonger vous et parlez moi de votre maman !!!

merci docteur fée morgane

Béatrice a écrit:allonger vous et parlez moi de votre maman !!!

Non non Le pourquoi ne me regarde pas.

Morgane a écrit:

Béatrice a écrit:allonger vous et parlez moi de votre maman !!!  

Non non   Le pourquoi ne me regarde pas.

ma plaisanterie ne portait que sur l'analyse ..

Morgane a écrit:Les émotions... Au féminin vous vivez des expériences très fortes émotionnellement et très égocentrées. Le retour au masculin vous ramène à une existence plus fade. Ajoutez que votre image dans le miroir est alors moins stimulante à vos yeux.
Vive la fête  

Personnellement la plus grande émotion que j'ai eu c'est après avoir subi un "sac-jacking" où l'on m'a volé mon téléphone avec... le second effet kiss-cool qui est arrivé quand je me suis rendue compte que cela aurait pu être mes clés et donc la voiture qui va avec....  

Plus sérieusement, mes quelques sorties de jeunesse ne m'avais apportée que stress et crainte que mon passing ne soit pas bon surtout qu'a l'époque je complexait sur ma taille et était loin de me tenir bien droite!

Après avoir fini mes 14 ans de taule   en juin 2021 j'ai bien ressenti de la joie qui s'est assez vite estompée: pour moi je suis dans mon état normal comme ça, c'est tout. Je n'irais pas dire que je suis blasée non c'est autre chose.

Plus jeune le retour à la vie quotidienne était difficile: a vrai dire les occasions étaient parfois rares et je sautais sur l'occasion même si c'était pour 30 ou 45min.... au retour j'écopais presque systématiquement d'un bon mal de crane...

Avant l'été dernier j'étais grognon les jours en "mec" forcés mais depuis cela a changé et je reste sereine, je ne cours même plus dehors à la moindre occasion parce que j'ai compris que les jours n'étaient pas si comptés que cela et que je finirais (plus que) probablement ma vie en femme c'est une question de temps.

Plus jeune le miroir me renvoyait peut-être une vie fade mais aujourd'hui j'y vois la même personne, au fil des années j'ai réajusté ce qu'il était possible de faire de moi même.... Les cheveux sont toujours là avec leur couleur improbable pour un mec qui se respecte    les sourcils assez fins, parfois je ne change que le haut et garde le même bas (en ce moment j'ai un joli pantalon vert pomme "grain d'orge" que je met pour aller bosser aussi) et mis à part le maquillage qu'est-ce qui change ?  une vrai poitrine et un visage avec de belles pommettes et voilà ce qu'il me manque.... Dedans c'est la même personne,  je reprend peut-être des gestes un peu plus patauds encore que de temps en temps je laisse passer certaines postures... Au niveau comportement c'est toujours moi.  D'ailleurs des indices à mon boulot m'ont fait réaliser que je ne suis pas considérée comme les autres males (au niveau relationnel)... comment alors ? Pas encore comme une femme , peut-être comme un gay qui sait?

Après nous représentons un panel assez large sur Agora, entre celles qui se réapproprie leur corp et celles qui s'offrent une escapade il y a pas mal de nuances (50 de gris avec le manteau de certaines   ) ...et d'émotions ressenties !!

(nota: à me relire j'en conclue que plus grand est le delta entre son apparence femme/homme plus grand est le sentiment de "descente" et de mal être. En même temps c'est bête ce que j'écris, c'est évident....)

Non c est pas si bête que ça

Chère Jennyfer,
J'aime beaucoup ce que tu écris.
Tes propos sont apaisants.
Pour ma part, je suis encore dans la phase où je me précipite dehors au féminin dès que la moindre occasion se présente.
J'ai ainsi réussi certaines semaines à sortir ainsi 4 ou 5 fois... mais malheureusement, le retour au masculin me semble toujours difficile.
L'impression que le temps est compté, que chaque moment en homme est du temps perdu...
Même si j'ai une belle vie avec mes proches quand je suis au masculin.
Pas simple !
Merci les amies de vos témoignages et analyses.
ça fait vraiment du bien.
Bonne journée.

En effet je n'ai pas répondu ce sujet malgré qu'il m'a beaucoup touchée, je n'avais pas assez de recul ou pas encore assez d'expérience quand je l'ai lu. J'espère qu'il n'est pas trop tard et que cela t'aidera.

Ce changement est récent chez moi (moins de trois mois) et je me pose toujours beaucoup de questions. Vous avez lu ma présentation et d'autres récits personnels, j'en arrive à penser que cela fait très longtemps que je vis au féminin sans porter de robe, ni de perruque, et mon désir d'aller plus loin ressemble plutôt à une prise de conscience.

Pour moi c'est plus facile car cela s'est produit après ma séparation. Je vis seule à part la moitié des vacances scolaires et trois weekend par mois.

Isalane a écrit:Je m'aperçois qu'il y a 10 ans, lorsque je sortais au féminin une ou deux fois par an, je me disais : "ah si je pouvais sortir plus souvent, je ne subirais plus cette immense frustration à la fin de chaque expérience".. Eh bien non. Depuis quelques mois, je parviens à sortir 2 ou 3 fois par semaine, parfois sur un temps long (10 heures non stop ce mercredi par exemple !)... et malgré cela, j'ai l'impression que le retour au masculin est de plus en plus difficile

L'apparence est importante mais ne m'empêche pas de penser au féminin, bien sûr quand ma fille est présente, ne pas sentir de poitrine me manque, je suis habillé au masculin mais la gente féminine porte aussi des talons plats, des shorts et des tee-shirts. Tout ne s'arrête pas parce que je change de vêtements. C'est un peu comme un mode intermédiaire où je compense ce manque par le bonheur d'être avec ma fille.

Isalane a écrit:Cette impression de ne plus être à ma place en homme... L'esprit un peu ailleurs... les pensées déjà tournées vers la prochaine sortie, qui apparaît toujours trop lointaine, même s'il semble possible qu'elle ait lieu le lendemain ! L'impression, quand je suis homme, de ne plus vivre pleinement le présent.

Cela m'a travaillé longtemps surtout juste après mon mariage quand mon ex a commencé à m'insulter, j'ai même acheté des sous vêtements masculins mais ça n'a pas duré longtemps mais pendant cette période mes goûts, mes émotions, ma sensibilité n'ont pas changé.
J'ai depuis mon enfance toujours été séduit par les tenues féminines, envié les femmes de pouvoir porter des jupes à volants, des épaules dénudées sans aller plus loin. Je n'étais pas très bien dans ma peau tout en acceptant d'être né au masculin

Isalane a écrit:quand je suis femme, j'ai au contraire cette sensation de goûter chaque instant, chaque minute. Par exemple, je vais assez souvent au cinéma (seule  au féminin), je profite pleinement du film, mais en ayant dans un coin de l'esprit que je suis femme... et parfois, malgré la qualité du film, je me laisse aller à une escapade en pensées, en me regardant femme regardant un film. Quel bien-être !

Je ne comprends pas trop car mes larmes viennent facilement que ce soit au masculin ou au féminin.
Le film est le même, alors qu'est-ce qui change ? La vision que peuvent avoir les autres suivant notre apparence ?
Les hommes ont autant le droit de pleurer, de rire, de réagir. Où est cette égalité tant reclamée ? Pourquoi ce serait uniquement réservé au femmes ? Simplement le fait de l'écrire me dérange, je réagis comme je suis, avec ma sensibilité et avec mon état d'esprit reconnu comme plutôt féminin.
J'ai d'ailleurs été choquée quand j'ai recherché la définition d'un esprit féminin, la définition fait référence immédiatement à la transidentité.
Faut il en avoir honte, le refouler ? Ça fait trop dégâts alors peu importe de passer pour un faible. C'est un film qui avait amené cette grande discussion avec ma mère, nous avons pleuré ensemble, alors que peu de temps avant elle avait loué mon soutien viril suite au décès de mon père. Elle s'est excusée de m'avoir fait passer mon enfance qu'avec des filles (5 sœurs plus des cousines), nous vivions.assez isolés à la campagne. Je lui ai répondu qu'elle a bien fait et qu'elle n'aurait pas pu faire autrement, car je pense au plus profond de moi avoir plus d'attraits féminins.

Isalane a écrit:Malheureusement, quand je suis femme, il m'arrive aussi d'anticiper le moment de mon "retour sur terre" ; ce qui atténue un peu le bonheur du temps présent.
Drôle d'affaire !

Chose étrange, je ne me considère pas comme une femme, pas plus qu'un homme, un entre deux où je suis en train d'y trouver un équilibre. Un besoin de me sentir féminine avec tous les avantages dont les femmes disposent. Encore plus étrange j'aime prendre soin de moi, pire, je prends maintenant du plaisir à m'épiler, je le fais pourtant depuis mes vingt ans mais c'était plutôt une corvée.
Ces soins et la gym, c'est du plein temps, ma fille m'encourage pour réduire mon bidon selon son expression. Elle a toujours vu mes jambes épilées, ma barbe de trois jours me gratter. Cela n'est pas grand chose mais cela me suffit pour passer ces périodes au masculin.

Ce retour au masculin m'a aussi travaillé après avoir lu plusieurs messages principalement sur le sujet des relations en couple de mémoire, au point que j'ai créé un sujet sur des astuces pour atténuer les périodes au masculin, sans obtenir les réponses espérées, j'ai ma lingerie, mais cela peut être des accessoires, des activités dites féminines à faire en couple. Les femmes nous reprochent trop souvent de se tenir éloigné de leurs activités.
Avoir des contacts privilégiés avec des femmes m'aide beaucoup, j'ai même été assistant costumier pour du théâtre amateur en plus de la photographie, de bons souvenirs que je n'ai pas su interpréter pour en profiter pleinement.

J'ai cette chance de n'avoir trop de difficultés à vivre ma féminité, j'espère n'avoir pas été trop barbante avec cette longue tirade et de t'avoir donné quelques pistes.

PS: j'ai intérêt à faire attention, à la relecture j'ai remarqué que j'ai de plus en plus tendance à écrire naturellement au féminin.