transidentité et enfance

moi ce fut vers 6/7 ans, mais seule.
la vision de mes parents, ben c'était 2 adultes, point barre. Ils ne s'occupaient pas trop de moi, si ce n'est le fait que je reste dans l'appartement. A l'école ce n'était que des garçons.
Donc je me suis inventé une vie parallèle dès que j'était sous les draps. Je pliais deux mouchoirs en triangle, je nouais et ça me faisait une petite culotte. Et je dormais comme ça. Bizarre puisque je n'avais jamais vu de petite culotte avant, mais j'étais heureuse.
Puis comme j'habitais dans une cité ouvrière, avec 2 copains d'école, on montait jouer au grenier. La il y avait une montagne d'habits laissés par un précédent locataire. Donc on triait et on se déguisait. Je ne sais pas pourquoi mais le premier habit que je trouvai potable pour moi fut une jupe à volant, et je la mettais bien dans un coin pour la retrouver le jeudi d'après. Comme un de mes copains avait noté ma préférence, il eu la bonne idée de piquer un collant à sa grande soeur et de me le ramener. Un vrai déclic, la panoplie parfaite. De jeudis en jeudis j'eu finalement l'idée de sortir mes deux habits fétiches et de les mettre dès le premier bosquet contourné et de partir en vélo comme ça, au grand étonnement de mes copains. Passé la rigolade, ils n'y virent rien de bien méchant, et nos jeudis se passaient comme ça à travers champs et chemins.
Bien que ce soit des copains d'école, ça restait notre secret et moi j'adorais ces caresses d'une collant mousse sur mes jambes. Les collants se suivirent (les ronces) mais la jupe resta, même quand je parti en pension dans une autre ville du département.
Mais la c'est le début d'une autre histoire...

Pour ma part je parlerai plutôt travestissement et enfance
je suis heureuse d'êtres un homme ,mais me travestir est une envie depuis ma puberté
tout a commencer a cause de ma mère elle voulais acheter une robe a ma sœur et bizarrement j'ai été son modèle. Ma mère ne la fait qu'une seule foi au vu de ma réaction
mais c'est alors a ma puberté que j'ai repensé de ce moment et là j'ai commencé a fouiller dans les affaires de ma mère et ma sœur il a fallut pas grand chose pour me faire avoir
mais ils en savent rien même mon ex femme seule ma femme actuel s'en ai aperçu par des photo que j'ai faite ,elle le sait mais elle a du mal avec Solange
Donc finalement je suis heureux tout de même en homme mais très heureuse lorsque je suis Solange
BISE

Nelly572 a écrit:moi ce fut vers 6/7 ans, mais seule.
la vision de mes parents, ben c'était 2 adultes, point barre. Ils ne s'occupaient pas trop de moi, si ce n'est le fait que je reste dans l'appartement. A l'école ce n'était que des garçons.
Donc je me suis inventé une vie parallèle dès que j'était sous les draps. Je pliais deux mouchoirs en triangle, je nouais et ça me faisait une petite culotte. Et je dormais comme ça. Bizarre puisque je n'avais jamais vu de petite culotte avant, mais j'étais heureuse.
Puis comme j'habitais dans une cité ouvrière, avec 2 copains d'école, on montait jouer au grenier. La il y avait une montagne d'habits laissés par un précédent locataire. Donc on triait et on se déguisait. Je ne sais pas pourquoi mais le premier habit que je trouvai potable pour moi fut une jupe à volant, et je la mettais bien dans un coin pour la retrouver le jeudi d'après. Comme un de mes copains avait noté ma préférence, il eu la bonne idée de piquer un collant à sa grande soeur et de me le ramener. Un vrai déclic, la panoplie parfaite. De jeudis en jeudis j'eu finalement l'idée de sortir mes deux habits fétiches et de les mettre dès le premier bosquet contourné et de partir en vélo comme ça, au grand étonnement de mes copains. Passé la rigolade, ils n'y virent rien de bien méchant, et nos jeudis se passaient comme ça à travers champs et chemins.
Bien que ce soit des copains d'école, ça restait notre secret et moi j'adorais ces caresses d'une collant mousse sur mes jambes. Les collants se suivirent (les ronces) mais la jupe resta, même quand je parti en pension dans une autre ville du département.

c'est très joli, ces souvenirs d'enfance...

Nelly572 a écrit: Mais la c'est le début d'une autre histoire...

Et nous on adore les histoires... ! la suite !

Le souvenir de Nelly en a réveillé un chez moi: celui de ma toute première tenue vraiment féminine, que j'avais presque oubliée.

Ma mère avait été éclaireuse dans sa jeunesse; je l'ignorais, jusqu'à ce que je trouve dans une armoire de mes grands parents à la campagne (cette armoire se trouvant dans ma propre chambre, ce qui était presque un appel au crime) sa tenue d'éclaireuse, avec la jupe, la chemisette, la cravate et, il me semble, le béret. Comme j'étais encore toute jeunette cette tenue, que j'ai revêtue d'instinct tant ça me paraissait naturel, m'allait parfaitement. Ce qui me fascinait, surtout, c'était la ceinture de cuir (du vrai cuir, pas comme aujoud'hui!) avec sa boucle: je vous mets une photographie trouvée sur Internet car je ne l'ai pas sous la main.


Donc j'étais fascinée, pour deux raisons: D'abord parce que ça "m'institutionnalisait", en quelque sorte: regardez, je suis une éclaireuse, c'est marqué dessus ! Et ensuite à cause du mécanisme, car le trèfle et le cercle extérieur appartiennent chacun à un bout de la ceinture, et le trèfle vient se loger dans le cercle pour la fermer.

Bon, évidemment je ne pouvais pas la porter en public, ce qui est vraiment très dommage étant donné que je ressemblais vraiment à une fille à cette époque... Donc mes "sorties" se limitaient à faire le tour de ma chambre la nuit et à me regarder dans la glace de l'armoire... Je me souviens qu'une fois j'ai dû me jeter en catastrophe dans le lit sous les couvertures car voyant passer sous la porte un rai de la lumière allumée chez moi à une heure indue ma grand-mère était venue voir si j'allais bien !

Merveilleux souvenir que cette première expérience !

PS: Bien entendu, défense de confondre "éclaireuse" et "allumeuse"!!!

et sur le coup Michèle Anne tu possèdes une pièce recherchée dans le milieu du scoutisme ou des collectionneurs.. ce "trèfle" ancien  reste un objet de collection qui était offert aux cheftaines. il date bien avant ta naissance  



J'ai son pendant masculin qui m'a servi un certain nombre d'années quand j'encadrais des pionniers....  il était offert aux "cadres" du mouvement..
le mien est un modèle 1960.

Merci Galwenne, j'ignorais ! boucle offerte aux cheftaines, dis-tu ? J'ignorais totalement que ma mère avait été cheftaine; à vrai dire, elle ne m'a jamais parlé de son passage chez les éclaireuses...

Quand je reviendrai à la campagne, en Août, je vous ferai une photo de l'objet!

Michele-Anne a écrit:


PS: Bien entendu, défense de confondre "éclaireuse" et "allumeuse"!!!

MA, nous savions toutes déjà que tu étais une personne éclairée !

Pur ma part, dès ma naissance j'ai fait partie de ce mouvement Eclaireuses De France, puisque mes parents y étaient abonnés.....

chantal92 a écrit:

Et pour vous, quand avez-vous perçu pour la première fois (au-delà de jeux fétichistes à connexion sexuelle) que vous étiez peut-être aussi autre chose que votre apparence ? Et avez-vous été influencées (dans tel ou tel sens) par votre entourage ? (J'en connais au moins une qui a bénéficié d'une totale acceptation d'habillement féminin dans un univers exclusivement féminin)

ouh!  Chantal je t'avais lue à peine après que tu ais posté ce sujet et très inspirée je suis aller me relire: en effet j'ai parfois une mémoire assez paresseuse et c'était trop facile de retourner a mes réflexions d'un autre temps, là où je tenais un blog sous forme de document word.. d'ailleurs j'en avais publié une partie sur un site qui n'a pas de nom aujourd'hui quasi disparu (sans doute abattu à coup de H....... ) Bref tout cela pour dire que ça m'a donné un bon coup de blues car c'est là, en 2007 environ à peu près que j'ai compris qu'il y avait plus que d'être habillée comme une gonzesse.

Pourtant dans mon enfance, moi aussi je m'inventais un monde alternatif où j'aurais été changé en fille. Mais je crains qu'a l'adolescence, j'ai essayé de faire semblant d'être (un peu) comme mon genre me l'imposait et j'ai éludé ce désir d'être une fille pas un garçon.

A quel âge cela avait commencé ?  Je n'en sais rien, un repère que j'ai en tète ce sont les chaussures à talons, des sandales blanches, d'une de mes sœurs qui étaient trop grandes pour moi, puis à ma taille et hélas devenues trop petites pour ma pointure... à vous de regarder la courbe de croissance d'un pied pour essayer de trouver l'âge

Je sais pas vraiment ce qui a modifié mon comportement, peut être la puberté qui m'a fait comprendre que je changeait et pouvais faire une croix sur un corps féminin ?
L'isolement aussi car je pensais être la seule dans cette situation (oui j'étais un peu naïve non ? ).
C'est dommage au collège (jusqu'au début lycée) on m'avais envoyé voir un psy car je n'était pas normale... je regardais les nuages par la fenêtre au lieu de bosser
tient je me demande quelles ont bien pu être ses conclusions...

Quand à l'influence ? J'ai demandé à ma grande sœur il y a peu si elle aurait préférée avoir une petite sœur (suis la 3ème) et elle m'a répondue "oui bien sur!" ma question n'étais pas anodine car ma mère m'a déjà dit qu'elles jouaient un peu "à la poupée" avec moi quand elles étaient petites (mes grandes sœurs).... alors cela a-t-il déteint sur moi...?  Par sûr, c'est plus profond que cela je pense.

Je ne me souviens pas de beaucoup d'épisodes féminin de mon enfance mais quelques points marquant tout de même.

Tout d'abord, je me rappelle très bien l'attrait pour les chaussures et les collants que portaient ma mère.
Avoir essayé ses chaussures en jouant avec ma soeur mais rien de plus.

Je me souviens d'avoir rêvé d'une jeune fille de mon âge (5 ou 6 ans) avec une robe à froufrous très début des années 80, pareil, je n'ai pas poussé plus loin la réflexion mais je sais pertinemment que cette fille c'était moi.

Et toujours durant la petite enfance, j'écoutais souvent une histoire en K7 de "Georges et le dragon" avec une princesse à délivrer. Il n'y avait pas que l'envie d'être le chevalier, alternativement, je voulais aussi être la princesse.

Tout a été mis en pause longtemps, pas de signe durant l'adolescence et jusqu'à mes 24ans

Bonjour à toutes.
Pour ma part, après plusieurs séances de psy pour faire plaisir à ma femme et avoir la paix, j'ai découvert certaines choses sur moi. Comment ne pas aimer être une femme quand, dans ma plus tendre enfance, je devais naître fille et suis restée habillée en rose pendant 1 an. Ma grand-mère m'a élevée pendant 8ans. Pour quelle raison, cela reste un mystère malgré mes questionnement. Ma grand-mère m’adorait, j'étais le premier de la famille. J'ai vécue au milieu de ce groupe de femmes car il y avait en plus ma tante et mon arrière grand-mère. La famille n'étant pas très riche, les sous vêtements étaient lavés tous les jours et pendaient dans la cour. Comment ne pas aimer ces dentelles qui séchaient au vent, ces bas, combinaisons, jupes,robes,etc...... Il est tout a fait normal qu'au premier instant ou je me suis retrouvé seul, je me soit roulé et porté ces vêtements. Aujourd’hui, je suis dans un métier ou l'homme prime et les railleries sur les LGBTQIA+ vont bon train. Je rigole au fond de moi car quand ces discutions dérapent, personne ne sait que sur moi je suis en sous-vêtements féminins. Parfois l'hiver, je potre même ma poitrine sous un pull. Je mets aussi un déo et un parfum de femme. Personne ne m'a jamais dis quoi que ce soit, comme quoi!
Cet hiver, j'ai fais une grosse crise et je me suis servie de l'alcool afin de pouvoir en parler. Mes enfants l'ont super bien pris et nous avons beaucoup discuté. Mon épouse comprend mais ne veux pas me voir pour partager ma deuxième vie. J'ai eu l'opportunité dans les années 1990 de changer pour ce que j'aime être. Au sortir d'un divorce, j'ai fréquenté le seul bar gay de Reims et j'ai cotoyé des transex, des travestis, des homos,etc.... Certains voulaient même vivre avec moi. Pour la bonne conduite, j'ai écouté maman et je me suis remarié avec ma femme actuelle. Pendant toutes ces périodes, je me sentais femme, j'enviais toutes mes amies. J'ai toujours fait ce que la bonne société voulait. Aujourd'hui, dès que j'ai un moment, c'est en femme que je suis. Jevais recommencer une psycho car j'y pense jour et nuit 24/24. J'ai même caché des habits et chaussures dans mon tiroir sous le lit. Si j'ai gardé la barbe, c'est pour lui faire plaisir. Je ne sait pas faire du mal. Mon plus grand souhait serait d'être maquillée pour voir à quoi je pourrai ressembler.
Merci à toutes pour vos remarques.
Bises Rose

@KatiaGironde

La suite elle n'est pas simple.

Dès la sortie de la parenthèse de l'armée, je trouvai un travail à 25 kms de chez mes parents. Donc je faisais l'aller retour tous les jours histoire d'économiser l'argent d'une chambre et surtout de ne pas avoir à faire la cuisine.
Et les habits dans tout ça ? Il fallut m'organiser, pas simple en 1975. Les catalogues Quelle et Neckarmann furent mes sauveurs. Je commandais la « panoplie » d'un coup, tout arrivait à mon lieu de travail, puis ensuite tout restait dans un grand sac dans le coffre de ma voiture. Et presque tous les soirs après diner, je sortais, je me changeais dans l'auto, me maquillais à l'aide du rétroviseur et je partais faire mes petits tours dans une ville voisine, histoire de trouver une grande glace urbaine pour ajuster tout ça. Puis démaquillage avec une grande serviette et retour à la maison.
Les samedis j'allais en boite avec les copains, je m'esquivais et rebelote.

Sauf que moi qui gère tout et pense à tout, j'avais oublié un truc. Par une belle matinée de printemps, mon père avait eu la riche idée d'ouvrir ma voiture pour aérer, et tomba sur le sac.
Ouche !! J'ai pris un sacré savon ce jour là, ils m 'ont demandé à qui étaient ces habits (ben voyons avec la maquillage et la perruque) et tout partit à la poubelle puisque je n'avais aucune explication à donner.
Donc il me fallu tout recommander et, à chaque fois, tout bien planquer au fin fond d'une forêt. Les petits chemins dans la haut Jura ce n'est pas ce qui manque. Et surtout que ça tienne le coup aux intempéries et aux renards qui reniflent partout.
J'avais également remarqué que la crème dépilatoire de l'époque laissait des odeurs suspectes dans la salle de bain, donc je faisais ça à la lueur des phares au bord d'un ruisseau. Rien ne s'arrêtait.
C'est à cette occasion qu'un promeneur remarqua mon sac des fringues, et ce couillon ramena tout à la police locale. Ils me retrouvèrent à cause d'une paire de bottines que j'avais acheté auparavant et payé par chèque. Et bien sûr me convoquèrent en pleine semaine à la grande stupéfaction de ma cheffe de service. J'y passai l'après midi avant de leur avouer et exprimais des remords puisque c'est ça qu'ils voulaient entendre.
Et pof, bon pour un rachat des fringues et autres. Mon patron avait pris l'habitude de mes colis.
7 ans plus tard je fut muté dans une grande ville beaucoup loin, et enfin presque libre, je ne rentrais qu'une fois par semaine. Je sortais tôt, j'avais le temps d'écumer les magasins et grandes surfaces à volonté, le pied quoi.
Toujours 2/3 interpellations de la PJ locale, mais c'était plus cool, c'était surtout pour voir à quoi je ressemblais. C'est vers ce moment là que je fis la connaissance des copines les travs et les trans, mais ça ne s'est pas passé en boite de nuit, mais plutôt dans la rue. Rencontres difficiles au début, elles se méfiaient beaucoup d'une concurrence éventuelle, je dus m'expliquer maintes fois. Il leur fallu presque 1 an pour sympathiser, ensuite j'étais tout contente de les mener au boulot. Il leur fallu encore quelques années pour m'embarquer en boite de nuit. A partir de ce moment j'ai tout connu.

rose a écrit:B Si j'ai gardé la barbe, c'est pour lui faire plaisir. Je ne sait pas faire du mal. Mon plus grand souhait serait d'être maquillée pour voir à quoi je pourrai ressembler.

Même si ta barbe fait plaisir à ta femme, je pense qu'elle ne se fâchera pas violemment si tu décides de la raser....Tu peux trouver toute sortes de raisons.Tu pourras alors te maquiller, à l'abri des regards, en suivant l'un des tutoriels sur ce site ; il me semble indispensable pour être au clair sur toi-même que tu te vois au moins une fois transformé en femme, même si le premier essai comportera des défauts.

Mais peut-être crains tu que cela ne te plaise trop....

Nelly572 a écrit:
C'est à cette occasion qu'un promeneur remarqua mon sac des fringues, et ce couillon ramena tout à la police locale. Ils me retrouvèrent à cause d'une paire de bottines que j'avais acheté auparavant et payé par chèque. Et bien sûr me convoquèrent en pleine semaine à la grande stupéfaction de ma cheffe de service. J'y passai l'après midi avant de leur avouer et exprimais des remords puisque c'est ça qu'ils voulaient entendre.

c'est hallucinant ce que les flics peuvent avoir comme temps à perdre... Ou alors à cause de la perruque ils pensaient avoir mis la main sur un membre du "gang des postiches" ?

https://www.allotrends.com/fr/information/changement-de-genre-des-mineurs-l-appel-de-personnalites-aux-medias-879373.html

elles n'ont pas complètement tort je pense

Bien sur que si.
Parce que le point est un journal de la droite conservatrice, ainsi que l'observatoire de la petite sirène qui a, au passage, infiltré la DILCRAH ((Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT) au point de faire démissionner Karine Espineira du conseil scientifique. (Article de presse)

De plus ceci est un mensonge : (Extrait de la vidéo du point)



En France on ne donne pas d'hormones aux mineurs, c'est illégal ! Ce qu'on donne, ce sont des bloqueurs de puberté. C'est un médicament qui vise à empêcher l'apparition des caractères sexuels secondaires (voix, seins, pilosité etc) permettant au mineur d'attendre sa majorité et de bien réfléchir à son avenir. C'est une soupape de sécurité pour les mineurs trans qui n'auront pas, le cas échéant, à se battre avec ce problème le reste de leur vie. L'arrêt de ce traitement relance les choses en terme de developpement et tout reviens à la normal pour ceux qui changeraient d'avis. Il n'y a rien d'irréversible.

De plus, sachez que les statistiques démontrent que les craintes annoncées, c'est du pur fantasme.

(Au passage vous croyez sérieusement qu'un(e) ado va se lancer là dedans parce que c'est la mode? Vous avez une petite idée du parcours du combattant et des souffrances que ça représente une transition?)

Avalon a écrit:

(Au passage vous croyez sérieusement qu'un(e) ado va se lancer là dedans parce que c'est la mode? Vous avez une petite idée du parcours du combattant et des souffrances que ça représente une transition?)

oui je le crois !! (au risque de te deplaire

le mot "mode" n est cependant pas forcement adapté je parlerai plutôt d'influence des reseaux sociaux, de tendance,

quant au parcour je crains qu'helas il (elle) n 'en est aucune conscience....

Avalon a écrit:Bien sur que si.
Parce que le point est un journal de la droite conservatrice, ainsi que l'observatoire de la petite sirène qui a, au passage, infiltré la DILCRAH ((Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT) au point de faire démissionner Karine Espineira du conseil scientifique. (Article de presse)

De plus [b]
De plus, sachez que les statistiques démontrent que les craintes annoncées, c'est du pur fantasme.

(Au passage vous croyez sérieusement qu'un(e) ado va se lancer là dedans parce que c'est la mode? Vous avez une petite idée du parcours du combattant et des souffrances que ça représente une transition?)

J'ai publié récemment une liste d'ouvrages sur la question de la transidentité dans l'enfance et le point de vue de certains scientifiques (psychologues, médecins, sociologues, etc) qui mettent en garde sur une transition issue d'une appréhension erronée par les parents, par les médecins et par l'enfant lui-même d'un besoin de changement de genre ; tous des fascistes de la pensée ?

Et oui, l'influence des réseaux sociaux est devenue telle sur les jeunes qu'ils sont, surtout à un âge où ils sont encore très "malléables", facilement enclins à se lancer dans une aventure des plus hasardeuses. Et quand à la difficulté du parcours qui les attend, ils n'en ont précisément aucune idée !

Et quelles sont ces statistiques évoquées ? Sur quoi exactement ? Etablies par qui ?

Quant à l'article cité, vous noterez qu'il provient de "révolution permanente"....information apolitique comme son nom l'indique !

Alors, oui, à une prise en charge d'éventuels troubles dysphoriques chez le jeune enfant et l'adolescent, mais attention à l'erreur de diagnostic ; car oui, elle peut avoir des conséquences irréversibles !

Avalon a écrit:

En France on ne donne pas d'hormones aux mineurs, c'est illégal ! Ce qu'on donne, ce sont des bloqueurs de puberté. C'est un médicament qui vise à empêcher l'apparition des caractères sexuels secondaires (voix, seins, pilosité etc) permettant au mineur d'attendre sa majorité et de bien réfléchir à son avenir. C'est une soupape de sécurité pour les mineurs trans qui n'auront pas, le cas échéant, à se battre avec ce problème le reste de leur vie. L'arrêt de ce traitement relance les choses en terme de developpement et tout reviens à la normal pour ceux qui changeraient d'avis. Il n'y a rien d'irréversible.

J'abonde dans le sens d'Avalon.

Quand à la pression des réseaux sociaux, elle est contre balancée par la prudence des équipes médicales.

Pourquoi avoir peur ? De toute façon l'enfant ou l'ado va passer au moins 1 an voir 2 par la case pédopsychiatre, avant de se voir prescrire des bloqueurs. Pendant ce temps il a bien tout le loisir d'entamer sa transition sociale (et pour un/une jeune c'est souvent physiquement plus facile que nous) et de tester le genre auquel il/elle s'identifie. (et va s'en prendre plein la gueule par d'autres jeunes aussi )
Lorsque les bloqueurs seront délivrés il va encore se passer bien du temps avant la transition chirurgicale car les professionnel en faible nombre sont débordés: honnêtement je ne pense pas que tout cela se fasse sur un coup de tète, les jeunes ont le temps de murir au fur et a mesure de leur progression.

J'ai surtout l'impression que cela gêne une certaine partie de la population (faut voir les résultats des élections récentes   ) et que l'on représente peur être aussi une catégorie pouvant échapper au contrôle des "bien pensants"... En bref, les trans font peur.

J'ai trouvé ce pdf sur le net avec des chiffres sur une dizaines d'années....

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapport_sante_des_personnes_trans_2022.pdf


Un point a confirmé mon impression par rapport à ce que j'ai pu voir et lire sur le net entre "avant" et aujourd'hui vu mon "coma" web d'une dizaines d'années... pour les plus agés l'OP n'est plus le but ultime et ils arrivent visiblement à vivre sans créant un 3eme genre qui risque de perturber encore plus les reac'  

On observe un rajeunissement des patients concernés par une intervention de chirurgie
d’affirmation de genre, les 18-35 ans représentant 70 % des séjours en 2020 contre 50 % en
2011, la part des 36-50 est quant à elle passée de 40 % en 2011 à 17 % en 2020.

jennyfer a écrit:
Quand à la pression des réseaux sociaux, elle est contre balancée par la prudence des équipes médicales.

j émet a nouveau quelques réserves sur le terme "prudence des équipe médicale"

surtout lorsqu'elle sont infiltrée par des associations particulierement militantes qui ne font pas vraiment dans la nuance et l'objectivité..

sur ce forum par exemple j'ai souvent lu, et combattu, l'expression "un psy trans friendly"
si on va consulter pour un simple approbation autant aller a l’épicerie du coin

jennyfer a écrit:
J'ai surtout l'impression que cela gêne une certaine partie de la population (faut voir les résultats des élections récentes   ) et que l'on représente peur être aussi une catégorie pouvant échapper au contrôle des "bien pensants"... En bref, les trans font peur.

certe !! mais les "reactions" n est pas seulement du coté ou l'on regarde en particulier lorsqu'on voit certain groupe feministe exclure les trans de leur groupe

jennyfer a écrit:[

J'ai surtout l'impression que cela gêne une certaine partie de la population (faut voir les résultats des élections récentes   ) et que l'on représente peur être aussi une catégorie pouvant échapper au contrôle des "bien pensants"... En bref, les trans font peur.


Un point a confirmé mon impression par rapport à ce que j'ai pu voir et lire sur le net entre "avant" et aujourd'hui vu mon "coma" web d'une dizaines d'années... pour les plus agés l'OP n'est plus le but ultime et ils arrivent visiblement à vivre sans créant un 3eme genre qui risque de perturber encore plus les reac'  

On observe un rajeunissement des patients concernés par une intervention de chirurgie
d’affirmation de genre, les 18-35 ans représentant 70 % des séjours en 2020 contre 50 % en
2011, la part des 36-50 est quant à elle passée de 40 % en 2011 à 17 % en 2020.

1) Je rappelle que sur ce site , on n'est pas censé parler politique. Je dis cela parce que je ne vois vraiment pas le rapport entre une discussion scientifique et sociologique sur un thème bien circonscrit à une catégorie (très faible) de trans et la transphobie en général, car ce serait supposer que les auteurs que j'ai cités sont d'abord des transphobes ( ce qui réduirait leur capacité d'analyse et de décision) avant d'être médecins.

2) Les chiffres que tu cites montrent un accroissement du pourcentage de réassignation chez les jeunes. Il faudrait compléter par les chiffres en valeur absolue pour avoir une vision plus nette de l'évolution. S'ils progressent eux aussi, c'est sans doute parce qu'il y a une libération de la parole chez les jeunes, mais accompagnée d' une reconnaissance plus immédiate de leur dysphorie (sinon il n'y aurait pas progression ), ce qui peut correspondre à une "tendance" actuelle chez les psy et les médecins.
On peut y voir selon les uns une meilleure prise de conscience et selon les autres une trop facile inclinaison à faire rentrer paradoxalement dans un nouveau moule ceux là mêmes à qui on refusait auparavant de sortir de leur moule d'origine....

Et si la transphobie n'a pas reculé autant qu'on pourrait le souhaiter, on constate que certain(e)s trans jouissent d'un réel prestige précisément auprès de la population jeune, chanteurs/chanteuses, ou mannequins , ou autres .... Ne sous-estimons pas l'impact phénoménal des réseaux sociaux sur l'ensemble de la population et leur pouvoir de téléguider les esprits, au besoin par des fake news.

J'ai reçu sur Facebook l'invite à consulter l'article en question, n'étant pas abonné je n'ai eu que les premières lignes.

Les adolescents discutent énormément entre eux, et ils ont appris aussi à détecter rapidement les fake news. Celui qui se sent concernés prendra le temps de chercher ses infos.
Mon petit fils de 13 ans m'a montré comment il fait, et il est efficace, plusieurs Fake que je lui indiqué sans le lui précise, il à déjoué les propos en moins de 5 minutes.
On devrait faire confiance dans le milieu médical spécialisé, et ayant fait preuve de leurs compétence.