Mon prénom

Daniela a écrit:En ce qui me concerne, je n'ai pas choisi mon prénom.

Il ne provient pas du prénom qui était prévu si j'étais née fille, et personne ne me l'a imposé ni suggéré de vive voix. Il n'est pas non plus la féminisation de mon prénom masculin, celui-ci n'étant pas Daniel.

Au début de mon adolescence, quand je faisais des rêves où j'étais une fille, les autres protagonistes m'appelaient Daniela. A mon réveil, j'en ai donc déduit que mon moi féminin se prénommait ainsi.

C'est ton inconscient qui l'aurait donc choisi ....Difficile de dire ensuite que tu ne l'as pas choisi, puisqu'il vient du plus profond de toi-même ! Il faudrait essayer de voir pourquoi ce choix t'a été "imposé" ; famille, ami(e) d'enfance, personnage de livre, de film, de BD, etc, qui t'aurait marquée.

pour moi Solange ,c'est un prénom qui m'intriguait depuis jeune

Lorsque j'étais enfant, mes parents m'avaient choisi un prénom qui était pas usité et il a fallu attendre de nombreuses années pour que je croise une personne avec le même prénom.

Pour mon prénom féminin, j'ai fait des recherches pour trouver un environnement de prénoms avec des résonnances proche de mon prénom de naissance pour ne pas interférer les traits de ma personnalité ou le moins possible.

Ensuite, parmi le groupe de prénom, Galliane m'a apparu comme mon prénom de naissance, un prénom peu usité et avec les années, je commence à en croiser d'autres ...

Ouf, Sophie, tu n'as pas cité la version des Elmer food beat :-)

Pour te répondre Chantal, comme je l'ai dit, je connais des femmes s'appelant Danielle, mais il n'y aucune raison pour qu'elles m'aient influencée pour mon prénom. Et aucun souvenir de personnage de littérature, ni de film ou autre, ni même historique, avec laquelle rattacher mon prénom...  

La seule possibilité, mais cela serait de l'anticipation, est une camarade de classe qui m'appelait sa soeur. Elle s'appelait Danielle, avait les cheveux longs blonds et les yeux bleus. Donc quelques ressemblances avec mon moi féminin dans mes rêves. Sauf que je l'ai connue après que le prénom Daniela me soit révélé dans mes rêves...

Bises

...

et bien puisque Lilas a vendu la mêche  


Quand j ai jadis choisi ce prénom, il marquait une évolution, un changement de  mentalité et de féminité ..

Auparavant il y avait eu Élodie ..  plus fantasmée que réel

Béatrice fut une seconde Naissance, un passage a une maturité féminine qui me vit commencer a acheter jupes, robe et maquillage ..
Béatrice qui sous le pseudo de Béatrice-en-Provence  découvrait au travers de TVQ qu'elle n était pas seule  

Pourquoi Béatrice sans doute parce qu'après avoir fait un inventaire de mes connaissances féminines je n'en  trouvais point et qu'ainsi ce prénom me permettait de m affranchir d  un modèle
 
Était ce l instinct ??!!
L intuition (féminine ..!) ??
 
Au fil du temps j ai découvert combien ce prénom me correspondais, combien lui et moi étions en totale harmonie
Déjà Le prénom Béatrice vient du latin beatus, « heureux, qui rend heureux »
Et puis en le choisissant j avais peut être  en tête Béatrice Portinari, l’inoubliable Béatrice immortalisée par Dante dans sa Divine Comédie  .  Une muse, amie des arts et de la culture ce qui n es pas forcement pour déplaire a l esthète curieuse que j aime être …
 
Enfin j ai trouve cette signification de mon prénom
 
Sous des dehors altiers et parfois glacés, Béatrice cache une sensibilité et une émotivité au-dessus de la moyenne. Son intuition est considérablement développée et elle s'en sert avec maestria dans ses rapports humains. En effet, plutôt passive, parfois paresseuse et souvent rêveuse, elle sait observer. à l'écoute des autres, effacée, timide, elle saura aisément émouvoir autrui mais elle saura aussi se montrer redoutable. Elle est discrète et pudique, au point d'apparaitre souvent froide et distante. Elle a la goût de l'intimité et cultive le secret. Voila pourquoi Béatrice est souvent une énigme pour son entourage ! Elle tend aussi à se protéger car elle de sent sensible et vulnérable. En cas de problème affectif, elle se retranche du monde, et peut même vivre des périodes de dépression. Pourtant, elle sait aussi faire preuve de courage et de détermination lorsqu'elle est sensibilisée par une cause qui la touche, sociale le plus souvent. En fait, elle demeure complexe car elle partagée entre deux vibrations opposées. Celles du 9 qui la poussent à une certaine spiritualité, un intérêt pour les autres, et l'incitent à faire partie de groupements ou d'associations ayant les mêmes idéaux...Et celles du 7, qui la mènent vers un certain scepticisme, vers un égocentrisme plus ou moins développé et la poussent à fuir le monde et à vivre en ermite, même dans son milieu familial
 
Que dire de plus …

Bonjour,
pour ma part, quand la question de choisir un prénom féminin s'est posée dans mon évolution, j'ai pensé au prénom de la fille que mes parents non pas eue, car mort-née. Je n'ai pas osé le porter tel quel et me le suis approprié en le modernisant, et le "a" final faisait tellement féminin...
Jusqu'à ce que je découvre le personnage un peu caricatural de Katia incarné par Christian Clavier dans "Le Père Noël est une ordure" !
Je reconnais que je plombe un peu le sujet, et de plus après la "bataille". De plus sujet est un peu intime.  
Mais il me semble que pour d'autres personnes comme nous, cette question de "remplacer" un enfant disparu avant nous n'est pas si rare dans le "glissement" d'identité.  Il y a d'autres exemples ici ?

katiagironde a écrit:
j'ai pensé au prénom de la fille que mes parents non pas eue, car mort-née. Je n'ai pas osé le porter tel quel
Mais il me semble que pour d'autres personnes comme nous, cette question de "remplacer" un enfant disparu avant nous n'est pas si rare dans le "glissement" d'identité.  Il y a d'autres exemples ici ?

Effectivement ma mère a fait une grossesse extra utérine en 1943 et s'en est sorti de justesse, c'était une fille qui devait se nommer Anne.
J'ai connu aussi une jeune fille ayant ce prénom et qui me plaisait bien ( son attitude, son maintien et ses choix de tenue) d'où Anna... Belle est arrivé bien plus tard et c'est pour dire que je peut aussi être Belle après tout pourquoi en plus de notre particularité devrions nous être modeste

Daniela a écrit:La seule possibilité, mais cela serait de l'anticipation, est une camarade de classe qui m'appelait sa soeur. Elle s'appelait Danielle, avait les cheveux longs blonds et les yeux bleus. Donc quelques ressemblances avec mon moi féminin dans mes rêves. Sauf que je l'ai connue après que le prénom Daniela me soit révélé dans mes rêves...

J'ai réfléchi à cette histoire de prénom et le coup de la révélation me semblait curieux.

En fait, j'ai tout faux. Mon prénom vient de cette camarade de classe se prénommant Danielle.

Explication. Je me souviens que mes premiers rêves en tant que fille datent de mes douze ans. Or, cette Danielle a été dans ma classe qu'en 4e et 3e, donc à l'âge où on a 13 et 14 ans.

Mais, j'avais oublié que j'ai eu un an d'avance, du CE1 à la terminale.

Alors, en 4e, j'avais 12 ans. Comme nous nous appelions mutuellement "ma soeur" au collège, dans mes rêves le prénom Daniela permettait de me lier à elle, tout en m'y distinguant. Enfin, c'est ce que je suppose aujourd'hui.

Ce qu me laisse donc le loisir de choisir un autre prénom, si un jour je deviens socialement une femme.

Bises

Pour moi, Choupette est le nom que m'a donné ma compagne quand elle m'a vue pour la première fois maquillée, avec une robe, des bijoux et des talons .... Mais, quand il a fallu choisir un prénom, je n'ai pas hésité une seconde, Angélique est venu tout naturellement ..... Va savoir pourquoi ?


Bises

c'est amusant de découvrir comment nous avons trouvé notre prénom, avec quelques méandres et hésitations, c'est une chance pour nous de pouvoir choisir.
que veut dire sophie?
Comme toi Béa j'ai le 9 et le 7  


Sous des dehors altiers et parfois glacés, Sophie cache une sensibilité et une émotivité au-dessus de la moyenne. Son intuition est considérablement développée et elle s'en sert avec maestria dans ses rapports humains. En effet, plutôt passive, parfois paresseuse et souvent rêveuse, elle sait observer. à l'écoute des autres, effacée, timide, elle saura aisément émouvoir autrui mais elle saura aussi se montrer redoutable. Elle est discrète et pudique, au point d'apparaitre souvent froide et distante. Elle a la goût de l'intimité et cultive le secret. Voila pourquoi Sophie est souvent une énigme pour son entourage ! Elle tend aussi à se protéger car elle de sent sensible et vulnérable. En cas de problème affectif, elle se retranche du monde, et peut même vivre des périodes de dépression. Pourtant, elle sait aussi faire preuve de courage et de détermination lorsqu'elle est sensibilisée par une cause qui la touche, sociale le plus souvent. En fait, elle demeure complexe car elle partagée entre deux vibrations opposées. Celles du 9 qui la poussent à une certaine spiritualité, un intérêt pour les autres, et l'incitent à faire partie de groupements ou d'associations ayant les mêmes idéaux...Et celles du 7, qui la mènent vers un certain scepticisme, vers un égocentrisme plus ou moins développé et la poussent à fuir le monde et à vivre en ermite, même dans son milieu familial.
Bonne soirée
bises à toutes
sophie

Mon prénom.

Isabelle : … version espagnole d’Elisabeth…sonorité légère… dernière syllabe évoquant la beauté féminine… prédisposée à une brillante carrière artistique… hypersensibilité…imagination débordante…grandes qualités créatives…artiste accomplie et authentique… passionnée capable de déplacer des montagnes pour arriver à ses fins… une vraie romantique … qui rêve d’un prince charmant… garde le contrôle en toutes circonstances.
Voilà ce que je lisais récemment sur un site internet consacré aux prénoms et à leurs « significations ». Vous me croirez ou non, je découvre tout cela récemment. Je suis bien sûr très flattée de me retrouver aussi justement portraiturée !
J’ai en effet choisi mon prénom au moment de ma véritable « venue au monde », ou du moins de mon apparition « dans le monde » en tant que femme, à la fin des années quatre-vingts. Un monde fort restreint certes, à cette époque, aux contours d’un tout minuscule cercle d’intimes. Restreint dans la réalité, mais extrêmement étendu dans mon imaginaire. En tout cas, j’ai choisi ce prénom à l’époque en ignorant tout de sa richesse sémantique et symbolique. Il faut croire qu’il y a un peu de vrai dans cette sorte de « déterminisme inconscient » qui tente d’établir des liens entre une personne et le prénom qu’elle porte (à moins que cela ne soit l’inverse : un prénom et la personne qu’il porte… ?)
C’est d’abord sans doute l’évocation d’une de mes « idoles » d’enfance, la chanteuse Isabelle Aubret, puis sa musicalité qui m’ont fait choisir de m’appeler Isabelle. J’adorais en effet regarder et écouter chanter cette chanteuse à la télévision (en noir et blanc, je le rappelle !). Je me souviens pertinemment que je me disais en moi-même que je voulais être comme elle. Ce n’était toutefois pas aussi conscient que cela. Rien à voir avec le désir et l’affirmation d’être femme qui caractérisent mon évolution à l’âge adulte, ou à plus forte raison ma situation actuelle qui me permet d’être en femme durant de longs et merveilleux jours. Cette figure de mon enfance s’est sans aucun doute imprimée dans mon esprit, en tant que « modèle féminin », davantage peut-être que ne l’ont fait ma mère et ma sœur. J’ai porté furtivement et en cachette des robes et des jupes de ma mère ou de ma sœur au cours de mon enfance, mais je ne crois pas avoir rêvé d’être comme elles, pas même à l’époque du point de vue du genre. J’en ignorais tout, bien sûr, car le désir d’être véritablement (comme) une femme est venu progressivement bien plus tard.
Puis il y eut cette immense période d’empêchement qui a recouvert du voile de l’oubli ces premières aspirations féminines. J’ai perdu jusqu’à la trace de cette Isabelle primitive, entre la puberté et le début de l’âge adulte, ou, plus précisément, le début de ma vie active, loin de ma famille, dans la ville qui m’a révélé le sens de la liberté, sur tous les plans, au cours de mes premières années d’études supérieures.
Le temps est ensuite venu de son retour. Vers la trentaine, j’ai commencé à vouloir et pouvoir vraiment m’habiller en femme, à vouloir et pouvoir petit à petit paraître toujours plus femme, à vouloir parêtre femme. Avec le recul, je me rends compte qu’il est curieux qu’il ait fallu plus de dix ans, entre ma première robe achetée, mes premiers essais de maquillages et mon désir de porter aussi un prénom féminin. A vrai dire, je ne me souviens même plus dans les détails comment les choses se passaient avant Isabelle ! Aujourd’hui, je suis Isabelle !
Je me souviens d’avoir hésité un moment entre Michèle, Carole et Patricia. Isabelle s’est finalement imposée, comme une vraie évidence.
Je vivais en ce temps-là en location dans un appartement situé sous les toits, avec mansarde et tout et tout, au cinquième étage sans ascenseur. Mes années bohêmes, en quelque sorte. Ça, c’est pour le côté romantique (« …une vraie romantique… »). Le « prince charmant », qui va avec en principe, n’était pas en option. Ni même au programme ! Je me souviens de ce beau matin de printemps. J’étais dans ma cuisine, en jupe et t-shirt, et je me posais pour la première fois sérieusement la question de mon nom de femme, de mon prénom. Important quand même, le prénom (on en a fait une pièce de théâtre tout à fait extraordinaire !). Pourquoi avoir éprouvé ce besoin à ce moment ? C’est difficile de répondre simplement à cette question. Je pense que les choses arrivent. Elles se mettent en place, elles bousculent nos existences sans nous demander vraiment notre avis. Nous ne faisons peut-être que les y aider. C’est pourquoi je crois que le contexte est décisif : je venais de réussir le concours que je voulais absolument décrocher pour exercer dans les meilleures conditions possibles le métier que j’avais choisi dans ma jeunesse. Une nouvelle ère s’ouvrait à moi, avec une garantie d’emploi et des conditions de salaire intéressantes. Que je sois claire sur ce point : j’ai toujours voulu exercer un métier en rapport avec les arts pour pouvoir m’engager à corps perdu (?) dans des projets et tenter de créer quelque chose. Je l’ai fait, au-delà de mes espérances, jusqu’à la retraite. Je continue à le faire, ici et maintenant, en Isabelle, ce qui me comble de bonheur !
Je me doutais bien que j’allais avoir de gros besoins : je voulais m’habiller, me maquiller, me coiffer, me chausser selon mes goûts ! « Ma fille, me disais-je, si tu veux tenir ton rang, il va falloir mettre les bouchées doubles ! ». J’ai donc beaucoup travaillé (mais avec un vrai bonheur, mesdames : l’art, c’est mon oxygène, mon masque à oxygène, c’est mon bocal, ma bulle, c’est ma galaxie, mon multivers !), pour pouvoir beaucoup dépenser ! Au fond, libre de tout souci d’avenir professionnel, j’ai commencé à me déployer. Dans mon métier comme dans mon intimité. Ma part féminine s’affirmait en même temps que mon développement professionnel s’enrichissait, se densifiait, s’intensifiait. En même temps et plus que parallèlement : je suis certaine en effet que ma part féminine nourrit profondément mes activités artistiques. Je voulais de plus en plus la vivre authentiquement. La nécessité de porter aussi un nom de femme s’imposait donc.
Jamais cependant je n’ai eu le courage de m’affirmer hors de mon cercle d’intimes, jusqu’à ces derniers mois. Je rêvais bien entendu très fréquemment de paraître en femme sur des scènes. J’imaginais des scénarios de spectacles. Le tout en secret, et comme dans les marges des spectacles ou des créations que je montais réellement. Une double vie, assurément. J’admire les copines qui vivent au grand jour, dans la vie de tous les jours, ou sur des scènes. Vers la fin des années quatre-vingts, les chemins d’Isabelle se sont ouverts ce matin-là, dans une petite cuisine, sous les toits d’un logement, en même temps que s’ouvraient les chemins de mes parcours professionnels et artistiques. Ils se sont révélés, les uns et les autres, d’une immense richesse, y compris, rétrospectivement, dans les moments d’épreuves ou de défis !
Je viens de faire un sort à plusieurs qualités « isabelliennes » : « …prédisposée à une brillante carrière artistique…imagination débordante…grandes qualités créatives…artiste accomplie et authentique… » (n’en jetez plus, la cour est pleine !). L’Isabelle de mon enfance est revenue un beau matin s’installer dans ma vie. Je l’ai accueillie petit à petit. Elle cachait en effet une âme d’artiste qui s’est déployée et se déploie ! Aujourd’hui que je suis à la retraite, je vis plus authentiquement que jamais ma part féminine. Je suis Isabelle presque tous les jours. Mes passions artistiques se déploient comme jamais. L’espace et le temps sont ouverts. Ce prénom est peut-être la clef qui les a ouverts !
J’aurais pu féminiser tout simplement mon prénom masculin. Je ne l’ai vraiment pas « senti », comme on dit. Carole me plaisait bien. Patricia aussi. Mais c’est Isabelle qui a fait résonner en moi je ne sais quelle corde de mon « hypersensibilité » ! Isabelle était donc en moi avant que je le sache ! Je ne sais pas si elle m’a permis de « déplacer des montagnes ». Plus modestement, je dirais qu’elle m’a sans aucun doute beaucoup aidée à mener à terme certains projets un peu fous, ou en tout cas peu communs dans les sphères où j’ai évolué. Elle continue à me porter, plus que jamais, dans mes nouveaux projets, m’ouvrant encore de nouvelles perspectives. Je suis toujours prête pour de belles aventures artistiques et humaines. Je n’irai toutefois pas jusqu’à tenter de déplacer le massif des Vosges juste pour donner raison à mon prénom !
Je n’insiste pas sur la légèreté de la sonorité. Ni, encore moins, sur la beauté féminine évoquée, suggérée par la dernière syllabe de mon prénom. « La beauté ne se mange pas en salade ! », ai-je toujours entendu dire dans mon enfance.
Reste le côté espagnol (« …version espagnole d’Elisabeth… ») : pas de racines espagnoles dans la famille. Aucune autre Isabelle non plus, de quelque côté que je me tourne ! Et pourtant : j’adore les robes « flamenca »…et je pratique avec passion…la guitare !
Le prénom ! Celui que nous recevons, et peut-être plus encore celui que nous nous choisissons, nous autres à l’âge adulte, répondant en cela le plus souvent à une impulsion, à un besoin intérieur, c’est une couleur, c’est une note qui vibre au fond de nous, au fond de chacune d’entre nous. C’est cette vibration, inexplicable et incontrôlable (même pour une Isabelle sensée « garder le contrôle en toutes circonstances… » !), qui nous fait choisir ce prénom. Autant dire que c’est lui qui nous choisit !
En tout cas lorsque je me penche sur cette question, aujourd’hui, bien des années plus tard, je comprends qu’il en a été ainsi pour moi.
Je comprends et je n’en reviens pas !
Bises,
Isabelle

Isabelle Andreeff a écrit:
C’est d’abord sans doute l’évocation d’une de mes « idoles » d’enfance, la chanteuse Isabelle Aubret, puis sa musicalité qui m’ont fait choisir de m’appeler Isabelle. J’adorais en effet regarder et écouter chanter cette chanteuse à la télévision (en noir et blanc, je le rappelle !). Je me souviens pertinemment que je me disais en moi-même que je voulais être comme elle.

Non, non , non et non!

Ce n'est pas parce que dans mon enfance, milieux année 80, je regardais "Pour l'amour du risque " avec Jonathan et Jennifer Hart  que j'ai choisi ce prénom !!!  


Non, en 2005 j'ai pris le nombre de syllabes de mon prénom d'origine que j'ai l'habitude d'entendre et j'ai cherché une correspondance... (on sait jamais dès fois que cela deviens mon prénom définitif) et bingo j'en ai trouvé un qui commence par la même lettre, comporte 3 ou 2 syllabes suivant qu'on le prononce normalement ou en diminutif comme le mien..  et j'ai ajouté le "y" pour l'anglicisme.

Puisque l'on parle d'actrices j'aurais pu choisir Isabelle tient, pourquoi pas, car j'adore Isabelle Huppert et sa personnalité.
Un film d'elle qui m'a bien plu est "la cérémonie "  de Claude Chabrol... https://fr.wikipedia.org/wiki/La_C%C3%A9r%C3%A9monie_(film,_1995)

Hello Isabelle,
encore un beau sujet que tu ouvres avec le choix de nos prénoms , je réalise seulement le cheminement qui m'amène à Lou ... Juste un clin d’œil,  ma maman pensait avoir une fille qu'elle aurait nommer ...Isabelle , bon bin ...se sera  "Dédé" *
J'ignorai l'origine de ce  prénom ,  pour moi c'est très instructif ...ma maman s'appelait ...Élisabeth ! la ronde des prénoms n'est pas  qu'un choix "volontaire" , certains " signes " s'inviteraient- ils dans cette  sélection ??


* prénom d’emprunt    !!

Je vais faire une confidence. Isabelle est le prénom que j'ai choisi lorsque je vivrai en permanence en tant que femme sociale.

Pourquoi ? Simplement, les Isabelle ont toujours été gentilles avec moi, le moi étant ici l'homme social.

Daniela s'est imposé à moi, quand j'avais une douzaine d'années. C'est ainsi que l'on me nommait dans mes rêves. Et c'est récemment que j'ai compris qu'il provenait du prénom d'une copine de collège, qui se prénommait Danielle et qui m'appelait "sa soeur". C'était par jeu, pas du tout par moquerie, alors qu'elle avait une soeur jumelle qui se nommait Isabelle (tiens donc...).

Alors pourquoi ne pas garder Daniela ? Il a une connotation de fille de l'est ou italienne et je ne suis ni l'une, ni l'autre. De plus, vis à vis de ma famille, cela serait gênant car j'ai une tante qui se nomme Danièle. Elle croirait que je veux m'inspirer d'elle.

J'aurais pu choisir le prénom féminin que l'on m'aurait donné si j'avais été née fille, à savoir Florence, mais même si je l'aime bien, ma meilleure amie s'appelle ainsi. Là aussi on pourrait croire que ce n'est pas par hasard mais il se trouve qu'elle est complètement différente de moi (en tant que femme sociale). Elle est peu féminine (sans être un garçon manqué) alors que je suis une citadine, voire une parisienne.

Et tout comme toi Isabelle, j'ai opté pour ce prénom sans en connaître les significations, alors que je suis également sensible à l'art.

D'ailleurs, est-ce trop indiscret de te demander quel métier as-tu exercé ? Tu as fait des études en histoire de l'art il me semble. Comme tu es en retraite, je suppose que tu n'es pas artiste, ou du moins que tu ne vis pas de ton art. Conservatrice peut-être ?

Pour revenir au prénom, je continue à me nommer Daniela, tant que je n'ai pas pris la décision d'une vie sociale permanente en tant que femme.

Bises

Je viens d'avoir une idée, que je vous livre à chaud.

Et si, lorsque j'expliquerai à ma mère qu'elle a une fille et non un garçon, je lui demandais le prénom qu'elle me donnerait ?

Cela a l'avantage de ne pas devoir choisir pour soi, et d'avoir ainsi sa première relation mère-fille...

Qu'en pensez-vous ?

Daniela a écrit:Je viens d'avoir une idée, que je vous livre à chaud.

Et si, lorsque j'expliquerai à ma mère qu'elle a une fille et non un garçon, je lui demandais le prénom qu'elle me donnerait ?

Cela a l'avantage de ne pas devoir choisir pour soi, et d'avoir ainsi sa première relation mère-fille...

Qu'en pensez-vous ?

Elle ne va pas te dire "Florence" si j'ai bien compris....?  

Daniela a écrit:
J'aurais pu choisir le prénom féminin que l'on m'aurait donné si j'avais été née fille, à savoir Florence,

jennyfer a écrit:

Daniela a écrit:Et si, lorsque j'expliquerai à ma mère qu'elle a une fille et non un garçon, je lui demandais le prénom qu'elle me donnerait ?
Cela a l'avantage de ne pas devoir choisir pour soi, et d'avoir ainsi sa première relation mère-fille...
Qu'en pensez-vous ?

Elle ne va pas te dire "Florence" si j'ai bien compris....?  

Daniela a écrit:J'aurais pu choisir le prénom féminin que l'on m'aurait donné si j'avais été née fille, à savoir Florence,

Il se peut que ce soit son choix mais il faudrait que je lui dise que ce n'est pas possible car ma meilleure amie s'appelle ainsi.

Je crois que c'est une mauvaise idée de demander à ses parents de choisir notre prénom féminin... C'est comme si on leur forcer la main en les obligeant d'être acteurs dans notre changement de genre social. C'est beaucoup leur demander.

Qu'en pensent celles qui vivent en permanence leur vie de femme ?

Bises

Daniela a écrit:

[ Je crois que c'est une mauvaise idée de demander à ses parents de choisir notre prénom féminin... C'est comme si on leur forcer la main en les obligeant d'être acteurs dans notre changement de genre social. C'est beaucoup leur demander.

Qu'en pensent celles qui vivent en permanence leur vie de femme ?

Bises

Que pour ma part, j’ai la chance que cette question ne se pose pas...car mon prénom de naissance choisi par mes parents, est mixte.

Daniela a écrit:
Qu'en pensent celles qui vivent en permanence leur vie de femme ?
Bises

Que je serais assez partante pour Florence . . . où je connais l'aéroport par coeur, mais où je n'ai jamais pu voir la ville de pres . . . .

Si quelqu'une est tentée . . .

Daniela a écrit:Et si, lorsque j'expliquerai à ma mère qu'elle a une fille et non un garçon, je lui demandais le prénom qu'elle me donnerait
Qu'en pensent celles qui vivent en permanence leur vie de femme ?

Bises

Avec la meilleurs volonté du monde , je ne saurais te répondre , j ai perdu ma mère il y a plusieurs année et nous n avions pas des rapports très affectueux .
Mais j ai apprise qu elle aussi aurai voulu une fille ( je suppose que c est pour ça qu elle m a toujours rejeté)