Prénom d usage

Thonon-les-Bains : le maire refuse d’inscrire le prénom d’usage d’une défunte transgenre sur sa plaque funéraire

Christophe Arminjon, le maire divers droite de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), refuse de consentir à la demande de la famille d’une défunte transgenre, révèle Mediapart. Ses proches souhaiteraient que son nom d’usage féminin soit inscrit sur la plaque du columbarium où reposent ses cendres à la place de son prénom masculin officiel. Avant sa mort, la défunte avait renoncé à son identité masculine mais n’avait pas effectué les démarches pour changer de prénom et c’est la raison pour laquelle le maire refuse d’accéder à la demande de la famille. Christophe Arminjon, qui propose que les deux prénoms, masculin et féminin, soient inscrits sur la plaque, invoque des raisons juridiques pour expliquer sa position. « En l’état des textes, je ne peux pas modifier l’état civil puisque le maire est en charge de la police des cimetières et il a en ce titre deux obligations : celle d’identifier les défunts et celle de désigner les lieux de sépulture », a-t-il expliqué. « De faux prétextes juridiques » Mais selon l’avocate de la famille, la loi n’impose pas que le prénom officiel doive figurer sur la plaque. « Cette loi ne concerne que l’urne funéraire mais pas la plaque. On vient se retrancher derrière de faux prétextes juridiques pour refuser de reconnaître socialement une jeune femme transgenre. C’est comme si leur fille n’existait plus en fait », a ainsi pointé Magaly Lhotel. En octobre dernier, la préfecture de Haute-Savoie a tranché : elle a adressé un courrier au maire lui indiquant qu’il n’avaitpas de raison de bloquer la demande de la famille. Mais Christophe Arminjon n’a pas répondu à cette lettre et continue d’affirmer que seule la justice peut trancher. La famille de la défunte ne compte pas en rester là. Leur avocate a saisi la défenseur des droits et envisage donc de saisir également le tribunal administratif. L’affaire n’est donc pas près d’être réglée.

conclusion: même disparue les problèmes continuent.... l'establishment nous en veut !!!

j'ai posée la question à ma femme qui est secrétaire de mairie...
Si sur l'urne figure le nom réel de la personne, sur la plaque du colombarium rien n'empêche de mettre ce que l'on veut...

Je pense que là, c'est un maire procédurier qui refuse de peur de provoquer une jurisprudence...

d'ailleurs, combien de tombes comportent un nom d'usage et pas le nom réel (exemple au père Lachaise) ou ce sont les noms de scène qui figurent sur les monuments..

Les cons ne sont pas pres de devenir une espece en voie d'extinction j'en ai bien peur. Et de toutes façons même si ça arrivait un jour ils seraient immédiatement décrétés espéce protégée . . .

Dommage que ce bien petit monsieur ne puisse pas etre trainé devant un tribunal pour discrimination et abus de pouvoir. il n'a pas non plus du lire Boris Vian,  auteur d'un hommage funéraire  qui lui serait particulièrement adapté lorsque son heure sera venue . . .

Ce que je trouve plutôt sympa et émouvant dans cette affaire est l'acharnement de la famille à défendre les volontés de la défunte, il y a visiblement des personnes qui l'aimaient autour d'elle. Ils finiront par gagner de toutes façons, l'amour gagne toujours, c'est une cause juste

RIP . . . c'est surtout bien triste de mourir jeune, les proches n'avaient pas besoin de çà . . .