Rose à lèvres

Comme je ne savais pas où mettre cette petite anecdote, survenue aujourd'hui même, et qu'elle est au final drôle, je la publie ici.

Je fais partie de celles qui mettent du rouge à lèvres sous leur masque.

Comme tous les matins, j'arrive masquée sur mon lieu de travail, et fais le tour des bureaux pour saluer les collègues.

C'est en me voyant dans le miroir des sanitaires que je remarque une tache rose sur le masque, au niveau des lèvres. Mince, j'en ai trop mis et mon rouge à lèvres a traversé !

En fait, j'avais simplement mis mon masque du mauvais côté :-)

Par la suite, j'ai souri en me demandant ce qu'avaient pu penser les collègues en me voyant ainsi...

Bises

ah oui c'est très amusant! Mais peut-être qu'ils sont un peu blasés tes collègues au final, non ?  

Du coup je repense à ma fille qui peste sur mon épouse quand elle monte dans ma voiture et voit un masque un peu taché de fond de teint avec l'élastique autour du levier de vitesse... elle ne pense pas un moment (ou si justement!) que sa mère n'est pas montée dans ce véhicule depuis quelques mois....

jennyfer a écrit:ah oui c'est très amusant! Mais peut-être qu'ils sont un peu blasés tes collègues au final, non ?  

Du coup je repense à ma fille qui peste sur mon épouse quand elle monte dans ma voiture et voit un masque un peu taché de fond de teint avec l'élastique autour du levier de vitesse... elle ne pense pas un moment (ou si justement!) que sa mère n'est pas montée dans ce véhicule depuis quelques mois....

Je vois que Daniela ne suit pas mes bons conseils . . . avec un FFP2 ça t'arriverait pas . . . et surtout tu serais aussi protégée . . . risque avec vaccin seul d'environ 30% su tu croises la bestiole, risque avec (vaccin + FFP2 ou FFP3) seulement quelques % . . . chui sérieuse, les copines . . . prenez soin de vous . . .

Et la couleur du masque, de mon côté, c'est justement ce qui me permet de ne pas confondre les miens et ceux de ma compagne

jennyfer a écrit:ah oui c'est très amusant! Mais peut-être qu'ils sont un peu blasés tes collègues au final, non ?  

Du coup je repense à ma fille qui peste sur mon épouse quand elle monte dans ma voiture et voit un masque un peu taché de fond de teint avec l'élastique autour du levier de vitesse... elle ne pense pas un moment (ou si justement!) que sa mère n'est pas montée dans ce véhicule depuis quelques mois....

ben voyons je ne suis pas la seule à faires des boulettes

Très Fun comme disent les québecois , cette petite... inversion ! Tes collègues ont peut être pensés que c’était une décoration pour enjoliver le masque , qui ne sont pas franchement originaux avouons le (bleu ou noir... ) , j'ai l’impression que les masques décorés ne sont plus autoriser ? Bonne soirée toi Daniela :koukNl: .

Quelques précisions au sujet du masque. Au travail, nous devons porter le masque dès que l'on sort de son bureau. De plus, ouverture des fenêtres pour laisser circuler l'air dans les bureaux.

C'est pourquoi je me contente d'un masque dit chirurgical. Ils sont généralement bleus mais ceux fournis par mon employeur sont blancs.

Le masque de canard, je le réserve pour me rendre dans des lieux où les risques sont plus grands : lieux fermés, peu de personnes masquées, etc.

Quant à mes collègues, ils ont peut-être cru qu'une femme m'avait embrassé dans l'ascenseur :-)

J'ai arrêté de vouloir cacher ma féminité, ce qui ne signifie pas que je la mets en valeur. Ainsi, en ce moment je mets un snood ou une écharpe (longue et de couleur rose clair) pour me protéger du froid. Comme la barrette s'y accroche lorsque je les enlève, j'arrive au boulot avec mes cheveux longs laissés libres, pour les attacher avant de me mettre devant mon écran. Tout cela pour dire que mes collègues doivent effectivement être de moins en moins surpris par "mes fantaisies". :-)

Bises

Daniela a écrit:Quelques précisions au sujet du masque. Au travail, nous devons porter le masque dès que l'on sort de son bureau.

Tout cela pour dire que mes collègues doivent effectivement être de moins en moins surpris par "mes fantaisies". :-)

Bises

Ben vi, si tu portes du RAL dans ton bureau (donc apres avoir enlevé le masque) ils ne sont même certainement plus surpris du tout      

Ou alors surpris de te voir dans un genre qui te convient de moins en moins . . . je commence à penser que le plus "inné et naturel" chez toi, c'est peut etre la transition, que j'appellerai plutôt éclosion dans ton cas. . . tu es sure de ne pas la faire sans même t'en rendre compte ?

 

Stephanie Dupont a écrit:si tu portes du RAL dans ton bureau (donc apres avoir enlevé le masque) ils ne sont même certainement plus surpris du tout      

J'ai enfin compris que RAL signifie rouge à lèvres. Permettez moi de continuer à écrire rouge à lèvres, dont la simple évocation me renvoie à tout un univers féminin, alors que le mot ral me fait penser au râle d'agonie.

Le fait est que le rouge à lèvres est la dernière petite touche avant de partir le matin, et que je ne l'efface pas avant de rejoindre mon bureau. Peut-être que mes lèvres apparaissent plus roses qu'elles ne le sont lorsque j'enlève mon masque pour boire mon café, mais cela m'est égal, d'autant plus que si c'est le cas, c'est plus joli ;-)

Stephanie Dupont a écrit:je commence à penser que le plus "inné et naturel" chez toi, c'est peut etre la transition, que j'appellerai plutôt éclosion dans ton cas. . . tu es sure de ne pas la faire sans même t'en rendre compte ?  

Ce que je confie ci-dessus va dans ce sens. J'ai décidé de sortir de chez moi, et de rentrer chez moi, dans un mode plutôt féminin. C'est à dire que je porte un manteau ou un gilet de femme, pardessus le sweet ou le pull porté au bureau en journée. De plus, je mets dessous un soutien-gorge, sans bretelles, facile à enlever au parking avant d'aller au bureau. J'y troque aussi le gilet pour un blouson masculin. Pas de maquillage, à part le rouge à lèvres. Quant aux cheveux, j'arrive avec les cheveux longs et les attache avant d'allumer mon PC. Ce maintien est aussi symbolique par rapport à ma féminité. Je suis restée toute une journée au travail avec les cheveux libres et j'ai senti que mes gestes, ma manière d'être n'étaient plus contraints, ma féminité devenant ainsi trop apparente. Je me suis sentie mal à l'aise, comme un décalage et j'ai donc arrêté.

J'ai choisi de procéder ainsi pour savoir si cela me convient de vivre (au maximum de ce qui est possible) en tant que femme. J'ai besoin de cette étape avant de prendre la décision de vivre en permanence une vie de femme, avec l'accomplissement physique (au moins hormonothérapie) et libérer ma féminité, que ce soit au travail, avec les amis ou la famille. Se déclarer femme est une décision qui n'est pas neutre, ni pour soi, ni pour les autres. Et j'ai envie, si cela se faisait, que pour les autres cela semble être une conséquence naturelle. En gros, je deviens officiellement femme car je suis féminine, et non pas, je deviens féminine car je me dis femme.
Alors, je laisse échapper quelques touches féminines dans ma manière de me comporter. Par exemple, je resserre moins mes gestes. Je parle comme je m'exprime lorsque je sors en femme, que ce soit au niveau de la voix ou des expressions. Le risque est de passer pour une folle, alors je limite un peu quand même.
En contrepartie, j'ai l'impression que cela m'est utile pour le naturel de ma féminité.

Je pourrai écrire des heures sur le sujet car c'est encore très flou tout cela. C'est de l'ordre de la sensation, du ressenti. Pas d'explication rationnelle à donner.

Bises

Daniela j'ai le sentiment que tu as commencé une transition sans même t'en rendre compte: en effet une transition ne se résume pas à avaler des cachets  et viser une opération. Non, pour moi c'est un glissement progressif d'un mode masculin vers un mode féminin (pour nous) et peut se manifester par des petites touches vestimentaires, des attitudes, des modifications physiques telle la coiffure mais aussi des interactions sociales.

Bien entendu, c'est un voyage qui commence mais dont la destination et le temps de trajet restent flous comme tu le dis toi même.

Daniela a écrit:
Je pourrai écrire des heures sur le sujet car c'est encore très flou tout cela. C'est de l'ordre de la sensation, du ressenti. Pas d'explication rationnelle à donner.
Bises

Bien d'accord avec toi (comme souvent . . . ) Tu donnes une tres belle définition, c'est effectivement quelque chose qui nous échappe.

De mon côté et bien que (ou parce que . . ) je possede beaucoup moins de prédispositions que toi, j'avais préparé le terrain depuis longtemps avec mes fameux "petits tableaux" . . . et mes analyses à trois sous . . .

Je pense qu'ils ont bien aidé en leur temps mais aujourd'hui je m'aperçois que les étapes passent maintenant souvent toutes seules, l'amélioration qui était au départ réfléchie et préparée de façon laborieuse (donc construite et souvent péniblement acquise) devient plus  naturelle, il y a des réflexes et des automatismes qui se mettent en place, même ma vie au féminin  se développe de façon exponentielle à la façon d'une boule de neige sans que je n'aie plus grand chose à préparer ou organiser . . . même mon coming out est en train de se faire de façon "naturelle", presque comme s'il se produisait à mon insu . . .

Je ne sais pas trop comment l'expliquer, peut etre un travail qui a libéré une part d'inné, ou encore un inné un peu déformé qui a été corrigé par de l'acquis, au fond peu importe . . . et pour moi c'est vraiment devenu sans importance, la sensation remplace effectivement de plus en plus la réflexion . . .

Mon chemin est certainement encore long, mais ce que je retiens surtout pour ma part,  c'est que à partir d'un certain moment (assez récent) il a commencé à devenir vraiment agréable . . .

Et ce que je trouve vraiment génial, c'est que malgré nos approches et nos personnalités radicalement différentes, nous arrivions à une conclusion assez proche. Dans mon époque "consulting", les anciens disaient souvent "quand on arrive sur une mission, il faut considérer le probleme comme un plat de spaghettis à remettre dans l'ordre bien droits dans leur boite . . . Choisir par lequel il faut commencer n'a pas d'importance, il faut simplement tous les tirer l'un apres l'autre jusqu'au dernier . . . "

Stephanie Dupont a écrit:Dans mon époque "consulting", les anciens disaient souvent "quand on arrive sur une mission, il faut considérer le probleme comme un plat de spaghettis à remettre dans l'ordre bien droits dans leur boite . . . Choisir par lequel il faut commencer n'a pas d'importance, il faut simplement tous les tirer l'un apres l'autre jusqu'au dernier . . . "

Sacrée Stéphanie ! Tu dois être la seule qui associe la féminité avec un plat de nouilles :-)

Mais n'oublie pas, que les spaghettis se dégustent quand ils sont emmêlés les uns aux autres.

Je te laisse méditer sur ce sujet... ;-)

Bises

Daniela a écrit:
Sacrée Stéphanie ! Tu dois être la seule qui associe la féminité avec un plat de nouilles :-)

Mais n'oublie pas, que les spaghettis se dégustent quand ils sont emmêlés les uns aux autres.

Je te laisse méditer sur ce sujet... ;-)

Bises

Autre principe de consulting auquel je crois beaucoup, au lieu de considérer "notre question" qui comporte toujours une part affective importante et qui va forcément pénaliser notre analyse, trouvons une question similaire dans un environnement plus ou moins comparable, sur laquelle notre imagination pourra se libérer à fond . . . ça s'appelle le benchmarking . . .

Et contrairement à certains plats de spaghettis, ça ne fait pas grossir

Daniela a écrit:

Stephanie Dupont a écrit:Dans mon époque "consulting", les anciens disaient souvent "quand on arrive sur une mission, il faut considérer le probleme comme un plat de spaghettis à remettre dans l'ordre bien droits dans leur boite . . . Choisir par lequel il faut commencer n'a pas d'importance, il faut simplement tous les tirer l'un apres l'autre jusqu'au dernier . . . "

Sacrée Stéphanie ! Tu dois être la seule qui associe la féminité avec un plat de nouilles :-)

Mais n'oublie pas, que les spaghettis se dégustent quand ils sont emmêlés les uns aux autres.

Je te laisse méditer sur ce sujet... ;-)

Bises

Daniela, tu es injuste de limiter chez Stéphanie la réflexion sur la féminité à l'association avec un plat de nouilles !
Il y a aussi les palans, les meuleuses, les tondeuses,, le dégrippant, etc ....

Par contre ta remarque sur les spaghettis emmêlés les uns aux autres risque de t'attirer les foudres d'Amin et de Béa  

chantal92 a écrit:

Daniela, tu es injuste de limiter chez Stéphanie la réflexion sur la féminité à l'association avec un plat de nouilles !
Il y a aussi les palans, les meuleuses, les tondeuses,, le dégrippant, etc ....

Moquez vous !

N'empeche que mes méthodes innovantes donnent leurs résultats, aujourd'hui j'avais RDV sur le parking du carrouf de Bourges pour négocier un bruleur de rechange pour ma chaudiere à ma zoute . . .

Apres analyse rapide, justement par une de mes méthodes "spaghettis" j'ai décidé d'aller faire ça en bottes-collants-jupette et toute pomponnée, emmitouflée dans une adorable doudoune bien cintrée et joliment fourrée au col . . . super bien passé, ambiance tres cool, alors que le vendeur était visiblement un chasseur de la campagne. Et cerise sur le gateau, son épouse (au demeurant tres charmante) qui l'accompagnait et qui était restée dans son auto m'a envoyé plusieurs sourires qui ressemblaient fort à des oeillades complices  . . . j'aurais bien été "nouille" d'y aller en Dédé . . .

Et j'ai même eu droit à la galanterie du vendeur qui a tenu à porter lui même le dispositif jusqu'à mon coffre . . .

Fais en autant, Chantal

Et je te rappelle que tu es attendue au prochain salon de l'agriculture fin février avec Karine  .  . on va pouvoir comparer nos méthodes "sur le tas", ah mais !  

Stephanie Dupont a écrit:j'avais RDV sur le parking du carrouf de Bourges pour négocier un bruleur de rechange pour ma chaudiere à ma zoute . . .
Et j'ai même eu droit à la galanterie du vendeur qui a tenu à porter lui même le dispositif jusqu'à mon coffre . . .

Fais en autant, Chantal
:

Difficile d'essayer parce que moi, on m'aurait refilé un sèche-cheveux, je n'aurais pas vu la différence !

Stephanie Dupont a écrit:... trouvons une question similaire dans un environnement plus ou moins comparable, sur laquelle notre imagination pourra se libérer à fond . . . ça s'appelle le benchmarking . . .

Dans mon milieu professionnel, le benchmarking est l'étude de l'existant. Par exemple, avant d'ouvrir un forum pour transgenres, tu analyses ce qui se fait déjà dans ce domaine.

[quote="Daniela"]

Stephanie Dupont a écrit:.
Dans mon milieu professionnel, le benchmarking est l'étude de l'existant. Par exemple, avant d'ouvrir un forum pour transgenres, tu analyses ce qui se fait déjà dans ce domaine.

si a l"époque on avait benchmarker ..

entre le salon de Pauline, Emily la nuit, l ABC, TXY , un "autre" , et quelques autres ...

aurait on osé ... !!???

et pourtant.. nous sommes aujourd'hui les seules a n avoir jamais fermé
grace a vous !!!

accordez moi d ente être fière

Tu as bien raison ,Béa, d'en être fière...d'autant qu'avec notre post "sur le banc", nous avons un benchmarking de première classe !

Daniela a écrit:

Stephanie Dupont a écrit:... trouvons une question similaire dans un environnement plus ou moins comparable, sur laquelle notre imagination pourra se libérer à fond . . . ça s'appelle le benchmarking . . .

Dans mon milieu professionnel, le benchmarking est l'étude de l'existant. Par exemple, avant d'ouvrir un forum pour transgenres, tu analyses ce qui se fait déjà dans ce domaine.

Je parlais consulting . . .

A l'origine et en consulting il s'agissait de résoudre des problemes d'une entreprise qu'on appellera A, par exemple le taux de succes dans les réponses à appel d'offres, ou encore le cout de traitement des commandes . . .

Pour ce faire on trouve une entreprise B avec le même probleme, B n'ayant surtout aucun rapport avec l'activité de A (donc pas de souci de concurrence)

On fait alors réfléchir les salariés concernés de l'entreprise A sur l'organisation et le probleme de B et vive versa. Efficacité imparable, comme on sait c'est tellement plus facile de voir la paille dans l'oeil du voisin que la poutre dans le sien . . .

Puis on met tout le monde ensemble et on ramène chacun dans sa maison avec toutes les idées nouvelles qui ont été découvertes . . . quand c'est bien fait c'est redoutable . . .

Cette méthode (et surtout son nom) a depuis été reprise un peu à toutes les sauces, aujourd'hui on parle par exemple de "benchmarking automobile" lorsque les constructeurs désossent les autos de la concurrence pour essayer de comprendre leurs secrets, mais au delà de bien sonner, le nom "benchmarking" n'a amené aucune innovation particulière depuis qu'il est devenu à la mode. . .  . . . pendant mes études je me rappelle d'une visite de Citroën à Rennes et de la visite d'un atelier tres discret en train de démonter une des premières Mazda 323 . . . . si ce "benchmarking" là était vraiment efficace, ça se saurait . . .  il a peut etre même été contre productif, à l'époque je peux vous assurer qu'on ne voyait aucune japonaise sur leur parking d'entreprise, le patron lui même m'avait expliqué que le premier employé qui oserait ne le ferait qu'une fois  . . . .

Beaucoup d'autres concepts venant du consulting ont été dévoyés, c'est parfois amusant de connaître les véritable origines . . . Par exemple beaucoup d'entre vous ont certainement subi des stages ou des séminaires  "d'engagement" . . .
Cette trouvaille est attribuée à un "grand" du consulting qui s'appelait Hervé Sérieyx. Un jour qu'il animait un stage de motivation, et apres le tour de table pendant lequel il avait entendu que tout le monde était "profondément motivé-impliqué-concerné", il a improvisé dans le feu de l'action en expliquant à son auditoire qu'il attendait de les voir "engagés".
Et tout à son enthousiasme, il n'a pas hésité à expliquer à ceux qui le questionnaient :
Pour comprendre la différence entre implication et engagement, imaginez l'oeuf au bacon. Là dedans la poule est impliquée, mais le cochon, lui, est "engagé" . . .

Au fond tout ça nous ramène à nôtre propre question, la solution est elle d'essayer de copier la féminité de ces dames (pseudo benchmarking) ou plutôt de nous "engager" dans cette voie . . .

Et pareil pour ce qui est de créer et de faire vivre un site, tu en penses quoi, Béa ?