visite chez mon médecin
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visite chez mon médecin
Début de coming out.
Récemment ma femme qui avait des états d’âme à discuté de notre couple à notre médecin traitant. Rien n’a transpiré jusqu’à la semaine dernière lorsque j’ai pris rendez vous pour un bilan sur ma maladie professionnelle.
Au téléphone, il m’a fait aussi comprendre que si je le désirais on pourrait parler de mon « trouble ».
Lorsque j’ai questionné ma femme, celle-ci m’a avouée avoir parlé de mes réflexions et de ses interrogations sur mon « moi » féminin.
Jeudi matin, j’ai pris mon courage à deux mains et c’est Galwenne qui s’est présentée au cabinet médical. Mon cœur battait à 100 à l’heure dans la salle d’attente, juste occupée par une personne qui eu tôt fait de me laisser seule. 15 minutes d’angoisse, l’entrée d’une mère de famille avec ses bambins puis mon tour arrive. Ouf !! pas de réflexions désobligeantes pas de regards appuyés. L’indifférence totale.
Mon médecin marque un temps d’arrêt en m’apercevant, puis m’invite à pénétrer dans le cabinet. Il m’observe un temps et déclare.
- Je pense qu’un bilan hormonal serait nécessaire..
- Ta femme est en deçà de la réalité. Il y a longtemps que tu éprouves ce besoin ??
S’est ensuivie un dialogue durant trente minutes (désolée pour les autres patients) et un rendez vous à prendre chez un endocrinologue.
Pour lui il me faudrait aussi contacter un psychiatre de ses amis qui devrait être à même de comprendre mon syndrome.
Sa réaction positive m’a confortée mais est ce que je me sens prête au grand saut. Encore beaucoup d’interrogations.
Il m’a raccompagnée à la porte de son cabinet en m’appelant par mon prénom officiel..
- Ce n’est pas gênant dit il, il est masculin féminin. Plus facile à porter.
Tient, Galwenne/Dominique vient de faire ses premiers pas en société.
Un retour chez moi sur un petit nuage, une journée avec l’esprit troublé, puis une retour à la vie de tous les jour dans mon déguisement masculin.
aujourd'hui c'est l'esprit plein de doute que j'ai écrit ces lignes. ai je bien fait ???
l'avenir me le dira.
Récemment ma femme qui avait des états d’âme à discuté de notre couple à notre médecin traitant. Rien n’a transpiré jusqu’à la semaine dernière lorsque j’ai pris rendez vous pour un bilan sur ma maladie professionnelle.
Au téléphone, il m’a fait aussi comprendre que si je le désirais on pourrait parler de mon « trouble ».
Lorsque j’ai questionné ma femme, celle-ci m’a avouée avoir parlé de mes réflexions et de ses interrogations sur mon « moi » féminin.
Jeudi matin, j’ai pris mon courage à deux mains et c’est Galwenne qui s’est présentée au cabinet médical. Mon cœur battait à 100 à l’heure dans la salle d’attente, juste occupée par une personne qui eu tôt fait de me laisser seule. 15 minutes d’angoisse, l’entrée d’une mère de famille avec ses bambins puis mon tour arrive. Ouf !! pas de réflexions désobligeantes pas de regards appuyés. L’indifférence totale.
Mon médecin marque un temps d’arrêt en m’apercevant, puis m’invite à pénétrer dans le cabinet. Il m’observe un temps et déclare.
- Je pense qu’un bilan hormonal serait nécessaire..
- Ta femme est en deçà de la réalité. Il y a longtemps que tu éprouves ce besoin ??
S’est ensuivie un dialogue durant trente minutes (désolée pour les autres patients) et un rendez vous à prendre chez un endocrinologue.
Pour lui il me faudrait aussi contacter un psychiatre de ses amis qui devrait être à même de comprendre mon syndrome.
Sa réaction positive m’a confortée mais est ce que je me sens prête au grand saut. Encore beaucoup d’interrogations.
Il m’a raccompagnée à la porte de son cabinet en m’appelant par mon prénom officiel..
- Ce n’est pas gênant dit il, il est masculin féminin. Plus facile à porter.
Tient, Galwenne/Dominique vient de faire ses premiers pas en société.
Un retour chez moi sur un petit nuage, une journée avec l’esprit troublé, puis une retour à la vie de tous les jour dans mon déguisement masculin.
aujourd'hui c'est l'esprit plein de doute que j'ai écrit ces lignes. ai je bien fait ???
l'avenir me le dira.
Grang saut ?
Ce qui est sûr, c'est que nous sommes très honorées que tu nous juges dignes de recevoir tes confidences. :secre:
Ce n'est pas rien de partager sa personnalité profonde avec des "inconnues" .
Je souhaite que le bien que tu nous fait rejaillisse sur toi.
Bon courage Galwenne.
:bisou:
Ce n'est pas rien de partager sa personnalité profonde avec des "inconnues" .
Je souhaite que le bien que tu nous fait rejaillisse sur toi.
Bon courage Galwenne.
:bisou:
Helyette- Messages : 3510
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 79
Localisation : Lorraine
Re: visite chez mon médecin
galwenne a écrit:Début de coming out.
....................................................................................................................
aujourd'hui c'est l'esprit plein de doute que j'ai écrit ces lignes. ai je bien fait ???
l'avenir me le dira.
Nos douces s'inquiètent de nos métamorphoses
Tu as bien fait Galwenne, au moins ici, nous sommes nombreuses a connaitre ou avoir entendu parler de ce type de situation. C'est aussi notre soupape de sécurité que de pouvoir se confier même si tout reste virtuel.
Si je comprends bien ton médecin veut t'aider.
Perso : Ma douce peut en parler si elle veut a son médecin (femme), mais j'ai choisi voici trois ans d'en prendre un autre pour justement éviter les interférences. J'ai un endocrino qui me suit pour autre chose (officiellement) et je hais les psy qui, de toutes facons, sont capables de prendre des gens bien portants pour des malades.
Re: visite chez mon médecin
La depuis mon rendez vous une drôle de veillée d'arme se fait jour.. Ma femme aimerait bien que je vois pas l'endocrino mais juste la psy..
pour l'instant les rendez vous sont pris. une prise de sang doit se faire avant.. Contrôle de ma Tsh. Mon médecin se pose des question sur ma tyroide.. il trouve que j'ai développée une légère gynécomastie..
Les traitements pour mes bras ou les injections lorsque j'étais militaire ?? à suivre
pour l'instant les rendez vous sont pris. une prise de sang doit se faire avant.. Contrôle de ma Tsh. Mon médecin se pose des question sur ma tyroide.. il trouve que j'ai développée une légère gynécomastie..
Les traitements pour mes bras ou les injections lorsque j'étais militaire ?? à suivre
Re: visite chez mon médecin
galwenne a écrit:La depuis mon rendez vous une drôle de veillée d'arme se fait jour.. Ma femme aimerait bien que je vois pas l'endocrino mais juste la psy..
pour l'instant les rendez vous sont pris. une prise de sang doit se faire avant.. Contrôle de ma Tsh. Mon médecin se pose des question sur ma tyroide.. il trouve que j'ai développée une légère gynécomastie..
Les traitements pour mes bras ou les injections lorsque j'étais militaire ?? à suivre
:secre: :ecrit:
Je relisais ta rencontre avec le toubib et me demandais si tu y avais été en fille
Je crois que ma douce aurait la même réaction, plutot le psy que l'endocrino
bisous
Re: visite chez mon médecin
Céline-tg a écrit: :secre: :ecrit:
Je relisais ta rencontre avec le toubib et me demandais si tu y avais été en fille
Je crois que ma douce aurait la même réaction, plutot le psy que l'endocrino
bisous
c'est bien parce que je me suis présentée en fille que ma femme pense ça. Elle a trouvée que j'avais franchis une étape trop rapidement.. elle ne me croyait pas aussi "toquée"
Re: visite chez mon médecin
galwenne a écrit:
c'est bien parce que je me suis présentée en fille que ma femme pense ça. Elle a trouvée que j'avais franchis une étape trop rapidement.. elle ne me croyait pas aussi "toquée"
C'est bien notre problème, dès que la tenue vestimentaire et/ou l'apparence déroge aux normes, nous figurons en bonne place dans le catalogue des anomalies. Pas cool !!!
De mon coté, lorsque je critique la mode H sans imagination ,
ou comme vouloir deux oreilles percées et non pas une seule ,
ou si je trouve un bracelet ou collier supers (d'ou ma surprise a la St Valentin) :ha ha: ,
ou autre ...
Ma douce déclare "vraiment s'inquiéter" :affraid: .
Alors paraitre en Céline déclencherai un cataclysme.
:bisou: :bisou:
Re: visite chez mon médecin
Bonjour Galwenne.
Super histoire !
Merci de nous l'avoir racontée.
As-tu bien fait ?, demandes-tu.
Tu en avais très envie ?
Alors je dirais oui.
En fait, toi seule peux répondre à cette question.
Mais le "risque", jusqu'ici, n'est pas très grand.
Grâce au secret médical.
J'imagine, qu'à chaque étape suivante, il te faudra te demander si c'est vraiment ce que tu veux.
Pour toi, ton couple, ta famille.
En tout sérénité.
N'empêche, une jolie façon de débuter son coming out, comme tu dis !
N'hésite pas à nous raconter la suite.
Si tu acceptes de partager cela avec nous...
Bises.
Super histoire !
Merci de nous l'avoir racontée.
As-tu bien fait ?, demandes-tu.
Tu en avais très envie ?
Alors je dirais oui.
En fait, toi seule peux répondre à cette question.
Mais le "risque", jusqu'ici, n'est pas très grand.
Grâce au secret médical.
J'imagine, qu'à chaque étape suivante, il te faudra te demander si c'est vraiment ce que tu veux.
Pour toi, ton couple, ta famille.
En tout sérénité.
N'empêche, une jolie façon de débuter son coming out, comme tu dis !
N'hésite pas à nous raconter la suite.
Si tu acceptes de partager cela avec nous...
Bises.
Petra- Messages : 68
Date d'inscription : 03/11/2010
Localisation : Normandie
Re: visite chez mon médecin
Bonsoir Galwenne,
A mon tour de te remercier de nous faire partager ton vécu, tes interrogations, tes doutes et bien d'autres choses encore.
Merci pour ta confiance à notre égard.
Tu sollicites notre avis aussi, très modestement, je me permets de te faire part de quelques pistes de réflexion, tout en m'abstenant de toute forme de jugement.
Le cas échéant, n'oublie pas qu'il existe une touche "Escape " sur ton PC.
Ce n'est certainement pas par hasard si tu t'es rendue "en femme " chez ton médecin. C'est tout, sauf un acte gratuit.
Cette décision, tu l'as probablement prise après moult réflexions et hésitations.
Cette décision n'est-elle pas une forme de message que tu as voulu adresser à ton épouse ?
Quelles étaient tes réelles attentes en procédant de la sorte ?
Comme tu l'as écrit, tu éprouves maintenant bien de sentiments différents, quoi de plus logique.
Et maintenant, quelles sont tes craintes, tes satisfactions et éventuels regrets ?
Sur base de tes messages, les réactions de ton épouse semblent assez significatives. Qu'elles sont ses propres aspirations profondes en te conseillant de consulter un psy et non un médecin ? N'y autait-il pas chez elle le souhait que tout pourrait "simplement rentrer dans l'ordre" grâce à l'intervention d'un psy ?
La perspective d'une rencontre avec un endocrinologue, ne serait-elle perçue par elle, comme un pas très (trop) important, vers une métamorphose qu'elle n'est pas prête à assumer ? Une sorte de départ sans retour dont elle ne veut, ou ne peut, accepter ?
Peu d'épouses sont disposées à voire progressivement leur petit chéri devenir "elle".
Ne les blâmons pas trop vite, il est vrai que cela demande une énorme dose d'amour.
Galwenne, il t'appartient de prendre certaines décisions qui ne sont pas sans risques, tu le sais bien. Ton avenir, c'est toi et nul autre, qui dois le prendre en main.
C'est un travail personnel difficile, qui demande du temps et pompe beaucoup d'énergie.
L'aide d'un pro,(psy, ...) bien au fait de notre particularité et avec lequel un réel climat de confiance s'est établi, peut dans de nombreux cas être d'une grande aide.
A toi de voir, naturellement.
Au plaisir de te lire, si tu le souhaites naturellement.
Très amicalement.
Michette.
A mon tour de te remercier de nous faire partager ton vécu, tes interrogations, tes doutes et bien d'autres choses encore.
Merci pour ta confiance à notre égard.
Tu sollicites notre avis aussi, très modestement, je me permets de te faire part de quelques pistes de réflexion, tout en m'abstenant de toute forme de jugement.
Le cas échéant, n'oublie pas qu'il existe une touche "Escape " sur ton PC.
Ce n'est certainement pas par hasard si tu t'es rendue "en femme " chez ton médecin. C'est tout, sauf un acte gratuit.
Cette décision, tu l'as probablement prise après moult réflexions et hésitations.
Cette décision n'est-elle pas une forme de message que tu as voulu adresser à ton épouse ?
Quelles étaient tes réelles attentes en procédant de la sorte ?
Comme tu l'as écrit, tu éprouves maintenant bien de sentiments différents, quoi de plus logique.
Et maintenant, quelles sont tes craintes, tes satisfactions et éventuels regrets ?
Sur base de tes messages, les réactions de ton épouse semblent assez significatives. Qu'elles sont ses propres aspirations profondes en te conseillant de consulter un psy et non un médecin ? N'y autait-il pas chez elle le souhait que tout pourrait "simplement rentrer dans l'ordre" grâce à l'intervention d'un psy ?
La perspective d'une rencontre avec un endocrinologue, ne serait-elle perçue par elle, comme un pas très (trop) important, vers une métamorphose qu'elle n'est pas prête à assumer ? Une sorte de départ sans retour dont elle ne veut, ou ne peut, accepter ?
Peu d'épouses sont disposées à voire progressivement leur petit chéri devenir "elle".
Ne les blâmons pas trop vite, il est vrai que cela demande une énorme dose d'amour.
Galwenne, il t'appartient de prendre certaines décisions qui ne sont pas sans risques, tu le sais bien. Ton avenir, c'est toi et nul autre, qui dois le prendre en main.
C'est un travail personnel difficile, qui demande du temps et pompe beaucoup d'énergie.
L'aide d'un pro,(psy, ...) bien au fait de notre particularité et avec lequel un réel climat de confiance s'est établi, peut dans de nombreux cas être d'une grande aide.
A toi de voir, naturellement.
Au plaisir de te lire, si tu le souhaites naturellement.
Très amicalement.
Michette.
Michette- Messages : 80
Date d'inscription : 28/10/2010
Localisation : Belgique
Re: visite chez mon médecin
Courage mon amie , méfie toi comme le dit michette qu'un psy n'essaye de te remettre "dans leur droit chemin" .galwenne a écrit:Début de coming out.
Récemment ma femme qui avait des états d’âme à discuté de notre couple à notre médecin traitant. Rien n’a transpiré jusqu’à la semaine dernière lorsque j’ai pris rendez vous pour un bilan sur ma maladie professionnelle.
Au téléphone, il m’a fait aussi comprendre que si je le désirais on pourrait parler de mon « trouble ».
Lorsque j’ai questionné ma femme, celle-ci m’a avouée avoir parlé de mes réflexions et de ses interrogations sur mon « moi » féminin.
Jeudi matin, j’ai pris mon courage à deux mains et c’est Galwenne qui s’est présentée au cabinet médical. Mon cœur battait à 100 à l’heure dans la salle d’attente, juste occupée par une personne qui eu tôt fait de me laisser seule. 15 minutes d’angoisse, l’entrée d’une mère de famille avec ses bambins puis mon tour arrive. Ouf !! pas de réflexions désobligeantes pas de regards appuyés. L’indifférence totale.
Mon médecin marque un temps d’arrêt en m’apercevant, puis m’invite à pénétrer dans le cabinet. Il m’observe un temps et déclare.
- Je pense qu’un bilan hormonal serait nécessaire..
- Ta femme est en deçà de la réalité. Il y a longtemps que tu éprouves ce besoin ??
S’est ensuivie un dialogue durant trente minutes (désolée pour les autres patients) et un rendez vous à prendre chez un endocrinologue.
Pour lui il me faudrait aussi contacter un psychiatre de ses amis qui devrait être à même de comprendre mon syndrome.
Sa réaction positive m’a confortée mais est ce que je me sens prête au grand saut. Encore beaucoup d’interrogations.
Il m’a raccompagnée à la porte de son cabinet en m’appelant par mon prénom officiel..
- Ce n’est pas gênant dit il, il est masculin féminin. Plus facile à porter.
Tient, Galwenne/Dominique vient de faire ses premiers pas en société.
Un retour chez moi sur un petit nuage, une journée avec l’esprit troublé, puis une retour à la vie de tous les jour dans mon déguisement masculin.
aujourd'hui c'est l'esprit plein de doute que j'ai écrit ces lignes. ai je bien fait ???
l'avenir me le dira.
gros bisous à toi .
sophieD- Messages : 3073
Date d'inscription : 29/10/2010
Age : 73
Localisation : presente sur la carte
Re: visite chez mon médecin
Bonjour Sophie,
En lisant ton dernier message et tout particumièrement le passage où tu précises:
" ... méfie-toi, comme le dit Michette, qu'un psy n'essaye de te remettre dans le droit chemin ..."!
Voilà bien une idée totalement contraire à ma conception du rôle d'un psy
que je permets de préciser en quelques mots.
Avant tout, une grande distinction doit être faite entre, d'une part, un psy que l'on consulte dans le cadre d'une "demande d'aide" et d'autre part, une demande d'examen introduite dans le cadre d'une "expertise" réalisée à la sollicitation d'un tiers.
Les finalités sont absolument différentes d'où, des attitudes différentes dans le chef du psy.
Dans mon petit message à Galwenne, je faisais allusion au premier type d'intervention: rencontre réalisée dans un but d'aide et de clarification dans un premier temps, suivie éventuellement d'une approche thérapeutique.
Dans ce contexte précis, le psy se doit impérativement de rester neutre, remplissant essentiellement un rôle de facilitateur d'expression du vécu, des sentiments et interrogations que le patient se pose.
A aucun moment, le moindre jugement ne doit être formulé de sa part et encore moins, une quelconque démarche visant à "ramener la personne dans le droit chemin" .
Peut-être ai-je manqué de clareté en rédigeant mon précédent message mais je tenais absolument à apporter ce complément d'information.
Très amicalement,
Michette.
En lisant ton dernier message et tout particumièrement le passage où tu précises:
" ... méfie-toi, comme le dit Michette, qu'un psy n'essaye de te remettre dans le droit chemin ..."!
Voilà bien une idée totalement contraire à ma conception du rôle d'un psy
que je permets de préciser en quelques mots.
Avant tout, une grande distinction doit être faite entre, d'une part, un psy que l'on consulte dans le cadre d'une "demande d'aide" et d'autre part, une demande d'examen introduite dans le cadre d'une "expertise" réalisée à la sollicitation d'un tiers.
Les finalités sont absolument différentes d'où, des attitudes différentes dans le chef du psy.
Dans mon petit message à Galwenne, je faisais allusion au premier type d'intervention: rencontre réalisée dans un but d'aide et de clarification dans un premier temps, suivie éventuellement d'une approche thérapeutique.
Dans ce contexte précis, le psy se doit impérativement de rester neutre, remplissant essentiellement un rôle de facilitateur d'expression du vécu, des sentiments et interrogations que le patient se pose.
A aucun moment, le moindre jugement ne doit être formulé de sa part et encore moins, une quelconque démarche visant à "ramener la personne dans le droit chemin" .
Peut-être ai-je manqué de clareté en rédigeant mon précédent message mais je tenais absolument à apporter ce complément d'information.
Très amicalement,
Michette.
Michette- Messages : 80
Date d'inscription : 28/10/2010
Localisation : Belgique
Crois en toi
Galwenne
Ton récit à la singularité d’être celui qui pourrait arriver à beaucoup d’entre nous, nous sommes nombreuses à avoir une vie familiale classique, ne part l’âge de beaucoup d’entre nous, et nous avons été marié(e)s ou nous le sommes encore .
Nous avons souvent découvert notre malaise à notre adolescence, puis jeune adulte sommes rentré(e)s dans le « rang », sans jamais oublier notre féminité un peu plus débordante un peu plus envahissante, tout simplement tellement présente, que même avec des années passées auprès d’une épouse merveilleuse on ne peut échapper totalement à ce qui est essentiel en nous, et qui nous ressemble, à notre appartenance à être que nous ne sommes pas .
Ensuite, chacune, vie et détermine sa vie féminine, sa vie de femme en fonction de son propre parcours, de son passé, de son enfance . Il suffit parfois de rien pour franchir le pas et commencer une autre route plus aboutie .
Je ne vie pas ce chemin, peut-être pas encore, nul ne connais son avenir, en tout cas je ne suis pas à l’aube de franchir ce pas, dû moins je le crois, même si je suis et demeure parfaitement heureuse de me sentir suffisamment femme, hors je reste très admirative de celle qui vive ce coming out, comme toi Galwenne, je crois qu’il faut beaucoup de courage et d’abnégation pour cela et il faut aussi se préserver suffisamment, le chemin reste long .
J’approuve ce que tu nous décrits, je te souhaite de vivre tout le bonheur de devenir toi même avec ou sans thérapeutes et/ou psychologues, la vie est belle comme femme peut l’être du fond de son âme, être femme étant avant tout un état d’esprit, une qualité, une particularité même, et pourtant j’ai l’impression que notre monde moderne fait que les femmes perdent un peu cette propriété .
Crois en toi .
Anne
Ton récit à la singularité d’être celui qui pourrait arriver à beaucoup d’entre nous, nous sommes nombreuses à avoir une vie familiale classique, ne part l’âge de beaucoup d’entre nous, et nous avons été marié(e)s ou nous le sommes encore .
Nous avons souvent découvert notre malaise à notre adolescence, puis jeune adulte sommes rentré(e)s dans le « rang », sans jamais oublier notre féminité un peu plus débordante un peu plus envahissante, tout simplement tellement présente, que même avec des années passées auprès d’une épouse merveilleuse on ne peut échapper totalement à ce qui est essentiel en nous, et qui nous ressemble, à notre appartenance à être que nous ne sommes pas .
Ensuite, chacune, vie et détermine sa vie féminine, sa vie de femme en fonction de son propre parcours, de son passé, de son enfance . Il suffit parfois de rien pour franchir le pas et commencer une autre route plus aboutie .
Je ne vie pas ce chemin, peut-être pas encore, nul ne connais son avenir, en tout cas je ne suis pas à l’aube de franchir ce pas, dû moins je le crois, même si je suis et demeure parfaitement heureuse de me sentir suffisamment femme, hors je reste très admirative de celle qui vive ce coming out, comme toi Galwenne, je crois qu’il faut beaucoup de courage et d’abnégation pour cela et il faut aussi se préserver suffisamment, le chemin reste long .
J’approuve ce que tu nous décrits, je te souhaite de vivre tout le bonheur de devenir toi même avec ou sans thérapeutes et/ou psychologues, la vie est belle comme femme peut l’être du fond de son âme, être femme étant avant tout un état d’esprit, une qualité, une particularité même, et pourtant j’ai l’impression que notre monde moderne fait que les femmes perdent un peu cette propriété .
Crois en toi .
Anne
annema- Messages : 32
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 62
Localisation : région parisienne
Re: visite chez mon médecin
annema a écrit:Galwenne
...........................................................
J’approuve ce que tu nous décrits, je te souhaite de vivre tout le bonheur de devenir toi même avec ou sans thérapeutes et/ou psychologues, la vie est belle comme femme peut l’être du fond de son âme, être femme étant avant tout un état d’esprit, une qualité, une particularité même, et pourtant j’ai l’impression que notre monde moderne fait que les femmes perdent un peu cette propriété .
Crois en toi .
Anne
Oui Anne, comme tu as raison.
Nous ne sommes pas malades, bien au contraire, nous vivons ce qui est au plus profond de nous, rien de plus, rien de moins.
Le port d'une robe serait-il une maladie ? Les fleurs, les couleurs, les formes de nos tenues préférées seraient-elles des symptomes de folie ?
S'il y a malaise c'est celui que nous inculque la rigidité du commun du mortel qui considère que le catalogue vestimentaire est un code incontournable. Ne pas pouvoir s'habiller comme on le désire est pourtant une atteinte à une liberté élémentaire.
Vouloir ressembler a ce nous sommes au plus profond de nous c'est simplement nous exprimer, exprimer notre féminité suivant les codes de la société
C' est aussi en soi la meilleure des thérapies, une forme de rebellion contre les idées recues et d'affirmation de notre vraie nature
Les spécialistes sont imposés pour un parcours tracé par des gens qui nous ont longtemps considérés comme anormaux. Genre de parcours du combattant pour nous faire entrer dans un moule qui n'est pas celui que quelques individus nous ont donné sur une apparence dès la naissance, mais qui nous ont condamnées par là même à respecter un code vestimentaire, un mode de vie.
Etre femme, se sentir femme, vivre au féminin, n'impose pas obligatoirement à toutes de modifier leur corps au point de recourir a la science. Et si cette étape ultime n'est pas l'objectif il n'y a pas obligation de fréquenter psy et endocrino.
Bon, cela n'engage que moi. Seul l'amour pour mes proches reste un frein a mes aspirations les plus profondes. J'ai très vite dépassé le cap de la culpabilité pour n'en garder qu'une certaine prudence.
Re: visite chez mon médecin
Excuse moi michette j'ai du mal te lire .Michette a écrit:Bonjour Sophie,
En lisant ton dernier message et tout particumièrement le passage où tu précises:
" ... méfie-toi, comme le dit Michette, qu'un psy n'essaye de te remettre dans le droit chemin ..."!
Voilà bien une idée totalement contraire à ma conception du rôle d'un psy
que je permets de préciser en quelques mots.
Avant tout, une grande distinction doit être faite entre, d'une part, un psy que l'on consulte dans le cadre d'une "demande d'aide" et d'autre part, une demande d'examen introduite dans le cadre d'une "expertise" réalisée à la sollicitation d'un tiers.
Les finalités sont absolument différentes d'où, des attitudes différentes dans le chef du psy.
Dans mon petit message à Galwenne, je faisais allusion au premier type d'intervention: rencontre réalisée dans un but d'aide et de clarification dans un premier temps, suivie éventuellement d'une approche thérapeutique.
Dans ce contexte précis, le psy se doit impérativement de rester neutre, remplissant essentiellement un rôle de facilitateur d'expression du vécu, des sentiments et interrogations que le patient se pose.
A aucun moment, le moindre jugement ne doit être formulé de sa part et encore moins, une quelconque démarche visant à "ramener la personne dans le droit chemin" .
Peut-être ai-je manqué de clareté en rédigeant mon précédent message mais je tenais absolument à apporter ce complément d'information.
Très amicalement,
Michette.
bises
sophieD- Messages : 3073
Date d'inscription : 29/10/2010
Age : 73
Localisation : presente sur la carte
Re: visite chez mon médecin
Bonjour Sophie,
Tu n'as certainement pas à t'excuser et je te remercie d'avoir réagi à mon message.
Lorsque l'on dialogue "en live", il est nettement plus facile d'éviter des malentendus et, le cas échéant, on peut plus facilement apporter des nuances, voire réexpliquer tout de suite ce que l'on veut dire en fonction des réactions de l'interlocuteur(trice). Dans cas d'échanges via un forum, c'est parfois plus difficile, délicat... mais certainement pas impossible, la preuve.
J'ai tenu à réagir bien vite à tes propos car la profession de psy est très souvent critiquée (hélas, trop souvent à juste titre !!!).
Il est vrai que si on peut se passer de faire appel à leur intervention c'est très bien.
Par contre, dans bien des cas, l'aide d'un psy est un réel "plus".
Au grand plaisir de poursuivre ce début d'échanges avec celles et ceux qui le souhaitent.
Très amicalement,
Michette.
Tu n'as certainement pas à t'excuser et je te remercie d'avoir réagi à mon message.
Lorsque l'on dialogue "en live", il est nettement plus facile d'éviter des malentendus et, le cas échéant, on peut plus facilement apporter des nuances, voire réexpliquer tout de suite ce que l'on veut dire en fonction des réactions de l'interlocuteur(trice). Dans cas d'échanges via un forum, c'est parfois plus difficile, délicat... mais certainement pas impossible, la preuve.
J'ai tenu à réagir bien vite à tes propos car la profession de psy est très souvent critiquée (hélas, trop souvent à juste titre !!!).
Il est vrai que si on peut se passer de faire appel à leur intervention c'est très bien.
Par contre, dans bien des cas, l'aide d'un psy est un réel "plus".
Au grand plaisir de poursuivre ce début d'échanges avec celles et ceux qui le souhaitent.
Très amicalement,
Michette.
Michette- Messages : 80
Date d'inscription : 28/10/2010
Localisation : Belgique
Re: visite chez mon médecin
[quote]
Bonjour Michette,
Mon approche du psy est très différente:
Dans le parcours imposé, dès le debut d'une transition, c'est l'avis du psy qui permets a l'endocrino de débuter, ou non, l'hormonothérapie (et l'examen peut durer un an, même si certains sont plus réceptifs). Les critères qui lui permets de définir le besoin d'extérioriser la féminité de la patiente correspondent a un schéma type assez précis. En ce sens il ne peut être neutre.
Dans les autres cas la patiente rencontre le psy, soit parce qu'elle cultive un complexe, voire une culpabilité, ou qu'elle se croit malade, ou veut confirmer qu'elle ne l'est pas...Le psy ne peut donc rester totalement neutre.
Si le psy est simplement là pour écouter sans poser de questions, ni orienter la réflexion de la patiente, voire formuler un avis, donner un conseil....Il sert pratiquement a peu de choses, si ce n'est à rien.
Dans les faits il formulera au final un diagnostic qui aura tendance a confirmer si la patiente est dans le moule, ou non, imposé par la société, et suggérer les correctifs éventuels. Ce qui fait le partage entre ce que l'on nomme normalité ou anormalité
Donc le psy n'est jamais neutre.
Ce qui justifie pleinement que j'adhère à la mise en garde formulée par Sophie
Bisous
Michette a écrit:Bonjour Sophie,
En lisant ton dernier message et tout particumièrement le passage où tu précises:
" ... méfie-toi, comme le dit Michette, qu'un psy n'essaye de te remettre dans le droit chemin ..."!
...........................
Voilà bien une idée totalement contraire à ma conception du rôle d'un psy
que je permets de préciser en quelques mots.
Bonjour Michette,
Mon approche du psy est très différente:
Dans le parcours imposé, dès le debut d'une transition, c'est l'avis du psy qui permets a l'endocrino de débuter, ou non, l'hormonothérapie (et l'examen peut durer un an, même si certains sont plus réceptifs). Les critères qui lui permets de définir le besoin d'extérioriser la féminité de la patiente correspondent a un schéma type assez précis. En ce sens il ne peut être neutre.
Dans les autres cas la patiente rencontre le psy, soit parce qu'elle cultive un complexe, voire une culpabilité, ou qu'elle se croit malade, ou veut confirmer qu'elle ne l'est pas...Le psy ne peut donc rester totalement neutre.
Si le psy est simplement là pour écouter sans poser de questions, ni orienter la réflexion de la patiente, voire formuler un avis, donner un conseil....Il sert pratiquement a peu de choses, si ce n'est à rien.
Dans les faits il formulera au final un diagnostic qui aura tendance a confirmer si la patiente est dans le moule, ou non, imposé par la société, et suggérer les correctifs éventuels. Ce qui fait le partage entre ce que l'on nomme normalité ou anormalité
Donc le psy n'est jamais neutre.
Ce qui justifie pleinement que j'adhère à la mise en garde formulée par Sophie
Bisous
Re: visite chez mon médecin
Bonjour Céline,
Loin de moi l'idée d'entamer une longue polémique concernant l'utilité ou non de consulter un psy.
Néanmoins, dans ton message, il semble qu'il ne soit pas toujours tenu compte de la très grande différence exitant entre un spy que l'on rencontre spontanément en vue d'une aide et celui que l'on est obligé de consulter dans le cas d'une procédure imposée.
Il va de soi que dans le second cas, le psy ne peut être neutre puisqu'il a pour mission d'établir un diagnostic et donc de porter un jugement.
C'est notamment le cas en ce qui concerne les démarches imposées dans le cadre du transsexualisme.
Dans le cas d'une demande d'aide, comme déjà exprimé antérieurement, la situation est totalement autre.
Il existe effectivement différentes écoles prônant des approches très différentes également.
Certaines favorisent essentiellement le non interventionnisme direct du psy, situation assez délicate.
D'autres privilégient l'écoute active, la reformulation, .... le but étant d'aider le patient à clarifier lui-même ses interrogations et ce, à l'aide du psy qui l'accompagne dans cette démarche sans porter de jugement.
Toutes ces approches ne conviennent certainement pas à toutes les personnes.
(Je m'abstiendrai de porter le moindre jugement concernant ces techniques variées, ce serait contraire à ma propre conception).
Sans parler du climat de confiance indispensable, il est important, dès le premier entretien, de clarifier la méthode utilisée par le psy et de ne poursuivre le travail que si la méthode proposée répond aux attentes du sollicitant.
Cette démarche est trop souvent omise d'où certaines déceptions.
Céline, je ne cherche nullement à tenter de te convaincre de quoi que ce soit.
Je me contente de t'exprimer "ma" conception de la fonction de psy.
Très amicalement,
Michette.
Loin de moi l'idée d'entamer une longue polémique concernant l'utilité ou non de consulter un psy.
Néanmoins, dans ton message, il semble qu'il ne soit pas toujours tenu compte de la très grande différence exitant entre un spy que l'on rencontre spontanément en vue d'une aide et celui que l'on est obligé de consulter dans le cas d'une procédure imposée.
Il va de soi que dans le second cas, le psy ne peut être neutre puisqu'il a pour mission d'établir un diagnostic et donc de porter un jugement.
C'est notamment le cas en ce qui concerne les démarches imposées dans le cadre du transsexualisme.
Dans le cas d'une demande d'aide, comme déjà exprimé antérieurement, la situation est totalement autre.
Il existe effectivement différentes écoles prônant des approches très différentes également.
Certaines favorisent essentiellement le non interventionnisme direct du psy, situation assez délicate.
D'autres privilégient l'écoute active, la reformulation, .... le but étant d'aider le patient à clarifier lui-même ses interrogations et ce, à l'aide du psy qui l'accompagne dans cette démarche sans porter de jugement.
Toutes ces approches ne conviennent certainement pas à toutes les personnes.
(Je m'abstiendrai de porter le moindre jugement concernant ces techniques variées, ce serait contraire à ma propre conception).
Sans parler du climat de confiance indispensable, il est important, dès le premier entretien, de clarifier la méthode utilisée par le psy et de ne poursuivre le travail que si la méthode proposée répond aux attentes du sollicitant.
Cette démarche est trop souvent omise d'où certaines déceptions.
Céline, je ne cherche nullement à tenter de te convaincre de quoi que ce soit.
Je me contente de t'exprimer "ma" conception de la fonction de psy.
Très amicalement,
Michette.
Michette- Messages : 80
Date d'inscription : 28/10/2010
Localisation : Belgique
Re: visite chez mon médecin
Michette a écrit:Bonjour Céline,
.................................
Céline, je ne cherche nullement à tenter de te convaincre de quoi que ce soit.
Je me contente de t'exprimer "ma" conception de la fonction de psy.
Très amicalement,
Michette.
Rassures-toi Michette,
Je ne polémique pas et de plus, les explications (clarifications) complémentaires que tu viens de me donner me conviennent.
Bonne soirée
Très amicalement
Céline
ta démarche courageuse Galwenne
galwenne a écrit:La depuis mon rendez vous une drôle de veillée d'arme se fait jour.. Ma femme aimerait bien que je vois pas l'endocrino mais juste la psy..
pour l'instant les rendez vous sont pris. une prise de sang doit se faire avant.. Contrôle de ma Tsh. Mon médecin se pose des question sur ma tyroide.. il trouve que j'ai développée une légère gynécomastie..
Les traitements pour mes bras ou les injections lorsque j'étais militaire ?? à suivre
Bonjour Galwenne, bonjour mes amies,
Tout d'abord je tiens à te remercier Galwenne d'avoir ouvert ce débat en nous présentant avec beaucoup de franchise et d'ouverture à notre égard ta démarche.
Ton questionnement est celui que nous rencontrons toutes; en général cette attirance pour la féminité est apparue dans notre jeune âge et lorsque pour rentrer dans le moule nous nous sommes mariées et avons créé famille la vie peut poser problème essentiellement lorsque notre entourage ne nous supporte pas. La question essentielle concerne souvent notre choix pour le temps à venir.
Toi, tu es allée très loin puisque tu as pris contact avec ton médecin, habillée en femme. Que vas-tu faire à présent alors qu'il te parle de psy et d'endocrino? Ton épouse, vraissemblablement par crainte de perdre l'homme qu'elle aime semble opposée au contact avec l'endocrino... Tu prendras évidemment ta décision toute seule, personne je pense ne peut te conseiller à cet égard.
Tout ce que je peux faire c'est te dire, vous dire quel a été mon parcours et pourquoi. Très jeune j'ai donc été envahie par ce désir de féminité. Dans les années 50 c'était impossible de l'évoquer. En cachette et avec culpabilité, je prenais les affaires de ma mère... Grandissant, le poids de notre société m'obligea à rentrer dans le moule tout au moins en apparence. Sports intenses, profil un peu macho, succès avec les filles, marriage, métier à comportement dit "viril".
Malgré ces efforts Caroline demeurait toujours présente; mon épouse que je n'avais pu amadouer restant hostile , trop marquée par les canons de son éducation, obligeait donc Caroline à vivre en cachette puisque je ne pouvais m'en passer. Nous eûmes le bonheur de construire ensembles une famille heureuse, deux enfants apparus très tôt dans notre foyer et puis cinq petits enfants.
Il y a vingt ans environ, à la cinquantaine je me posais sérieusement la question de ce choix de vie si préoccupant, je me demandais s'il me fallait ou non consulter.
Avant d'aller plus loin, je me décidais donc à classer par priorité mes attentes pour le futur. Il m'apparut sans aucun doute que le bonheur des miens, mes enfants, petits enfants, épouse et parents était prioritaire. En conséquence je jugeais inutile de consulter un psy puisqu'il ne pourrait remettre en cause mes priorités et je décidais de continuer à assumer.
Ce n'est pas toujours facile, je fais vivre Caroline dans les espaces temps ou mon épouse n'est pas là, j'arrive même à faire quelques petites sorties de shopping, mais mise à part la crainte d'être découverte, ce qui me trouble le plus c'est de cacher à celle que j'aime une part de ce que je suis, sachant qu'en plus si je le lui cache c'est pour la protéger.
Enfin, ainsi va la vie, je me dis qu'il y a des situations bien pires pour certains parmi les humains que nous sommes. Mon bonheur serait parfait si avant que je tire ma révèrence à ce bas monde, mon épouse acceptait un peu tout au moins Caroline, je n'aurais plus le poids de ce non dit pesant comme un mensonge.
Je me demande parfois quel aurait été mon profil de vie si j'avais eu accès à internet à 18 ans. Aurais-je été plus heureuse pour autant?
Bien sur, mon choix personnel n'est donné qu'à titre d'exemple vécu et ne veut surtout pas être compris comme exemple à suivre (ce serait d'une présomption stupide, intolérable), tellement nos cas, nos natures profondes sont différents.
Voilà, j'ai été un peu longue et m'en excuse, mais c'est ma façon de remercier Galwenne d'avoir ouvert ce débat et vous toutes d'y avoir participé.
CAROLINE- Messages : 3849
Date d'inscription : 01/11/2010
Age : 85
Localisation : AIX en PROVENCE
rendez vous chez la psy
Bonjour à toutes.. La suite de ma démarche s'est poursuivie aujourd'hui..
Rendez vous chez une psy à 14h00.
Fébrile ce matin je ne sais comment m'y rendre. ma femme travaille et ne voulait pas m'accompagner. Fidèle à ma démarche première, je décide que c'est Galwenne qui se déplacerait étant donné qu'elle est l'instigatrice de ce rendez vous.
J'ai choisie une tenue sobre mais féminine (pas de pantalon) en accord avec mon age. Une petite photo sur le perron avant de monter dans ma voiture. Une voisine qui passe et qui me dit bonjour madame (encore ma soeur mdr !! ) et puis je prend la direction de Besançon.
Il est 10 h00 et j'ai le coeur totalement opressé.. du calme ma belle !!
nouée par cette première en ville pendant des heures et par ce rendez vous je n'arrive pas à prendre un repas à midi. je me contente d'une boisson chaude dans un point chaud ou personne ne me regarde de travers.
Je suis devant la porte d'un immeuble du centre ville à l'heure pile et ma main tremble en pressant le bouton d'ouverture.
dans la salle d'attente, personne, juste les revues clasiques elle et voici mais je n'ai pas le coeur à lire.
Lorsque la porte du cabinet s'ouvre, j'ai un instant de panique, puis de surprise devant la jeunesse et le regard bienveillant de la personne qui m'acceuille.
" entrez madame, et installez vous"
Le docteur x m'avait parlé de votre démarche mais je ne m'attendais pas à ce point.. il va nous falloir du temps pour tous déméler mais on va prendre notre temps.
Un surprise aussi pour elle qui voyait pour la première fois un transgenre dans son cabinet.. Surprise de ma féminité apparente alors que je ne suivais aucun traitement. Pour elle, elle avait une image assez tronquée des travestis.
un premier rendez vous plein de promesses d'écoute, sans jugement. de questions et de questionnement aussi..
Un retour sur mon moi intérieur bien intéressant et des remises en question sur mon couple..
Bon prochain rendez vous dans deux mois après le mariage de mon fils.
Par contre je ne suis pas encore prête à me dévoiler aux enfants et le travail que l'on fera la prochaine fois risque de porter sur ma profession de foi à ma famille..
Le reste de mon après midi s'est passé avec soulagement, promenade sur les bords du doubs dans la vieille ville, un peu de shopping et retour.
Pas de questions de ma femme que je sens stressée ces derniers temps. Beaucoup de questionnement sur notre avenir.
a suivre .............
Rendez vous chez une psy à 14h00.
Fébrile ce matin je ne sais comment m'y rendre. ma femme travaille et ne voulait pas m'accompagner. Fidèle à ma démarche première, je décide que c'est Galwenne qui se déplacerait étant donné qu'elle est l'instigatrice de ce rendez vous.
J'ai choisie une tenue sobre mais féminine (pas de pantalon) en accord avec mon age. Une petite photo sur le perron avant de monter dans ma voiture. Une voisine qui passe et qui me dit bonjour madame (encore ma soeur mdr !! ) et puis je prend la direction de Besançon.
Il est 10 h00 et j'ai le coeur totalement opressé.. du calme ma belle !!
nouée par cette première en ville pendant des heures et par ce rendez vous je n'arrive pas à prendre un repas à midi. je me contente d'une boisson chaude dans un point chaud ou personne ne me regarde de travers.
Je suis devant la porte d'un immeuble du centre ville à l'heure pile et ma main tremble en pressant le bouton d'ouverture.
dans la salle d'attente, personne, juste les revues clasiques elle et voici mais je n'ai pas le coeur à lire.
Lorsque la porte du cabinet s'ouvre, j'ai un instant de panique, puis de surprise devant la jeunesse et le regard bienveillant de la personne qui m'acceuille.
" entrez madame, et installez vous"
Le docteur x m'avait parlé de votre démarche mais je ne m'attendais pas à ce point.. il va nous falloir du temps pour tous déméler mais on va prendre notre temps.
Un surprise aussi pour elle qui voyait pour la première fois un transgenre dans son cabinet.. Surprise de ma féminité apparente alors que je ne suivais aucun traitement. Pour elle, elle avait une image assez tronquée des travestis.
un premier rendez vous plein de promesses d'écoute, sans jugement. de questions et de questionnement aussi..
Un retour sur mon moi intérieur bien intéressant et des remises en question sur mon couple..
Bon prochain rendez vous dans deux mois après le mariage de mon fils.
Par contre je ne suis pas encore prête à me dévoiler aux enfants et le travail que l'on fera la prochaine fois risque de porter sur ma profession de foi à ma famille..
Le reste de mon après midi s'est passé avec soulagement, promenade sur les bords du doubs dans la vieille ville, un peu de shopping et retour.
Pas de questions de ma femme que je sens stressée ces derniers temps. Beaucoup de questionnement sur notre avenir.
a suivre .............
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