Et si...
+4
chantal92
Lou
Béatrice
Michele-Anne
8 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Et si...
Et si vous étiez nées biologiquement femmes...
Comment voyez vous la vie que vous auriez eue? Etudes, métier, famille etc...
Comment voyez vous la vie que vous auriez eue? Etudes, métier, famille etc...
Pascale aime ce message
Re: Et si...
On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille son genre
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher
Être né(e) quelque part
Être né(e) quelque part, pourcelui celle qui est né(e)
C'est toujours un hasard
Y a desoiseaux oiselles de basse cour et des oiseaux oiselles de passage
Ils elles savent où sont leur nids
Qu'ils elles rentrent de voyage ou qu'ils elle restent chez eux
Ils elles savent où sont leurs oeufs
Être né(e) quelque part
Être né(e) quelque part, c'est partir quand on veut
Revenir quand on part
Est-ce que lesgens filles naissent égaux égales en droits
À l'endroit où ils elles naissent
Est-ce que lesgens filles naissent égaux egales en droits
À l'endroit oùils elles naissent
Que lesgens filles naissent pareils ou pas
mais ... je développerai
On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher
Être né(e) quelque part
Être né(e) quelque part, pour
C'est toujours un hasard
Y a des
Qu'
Être né(e) quelque part
Être né(e) quelque part, c'est partir quand on veut
Revenir quand on part
Est-ce que les
À l'endroit où
Est-ce que les
À l'endroit où
Que les
mais ... je développerai
Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 68
Localisation : presente sur la Carte
Re: Et si...
Certes ! mais ce n'était pas ma question, ô mon admin préférée !
Je m'étais simplement récemment faite la remarque que le travestisme avait bouffé une partie importante de ma vie et de mes ressources:
Par exemple:
Il m'a fait douter de moi parce que je ne savais pas qui j'étais et comme on ne peut pas avancer sans confiance en soi je n'ai eu aucun grand projet, et je ne me suis donnée aucun moyen pour accomplir quoi que ce soit. C'est pourquoi j'ai été balottée dans toutes les circonstances de la vie comme un objet inerte au gré des flots.
Il m'a isolée parce que je ne pouvais partager mon secret et ma double vie avec personne et il a fait de moi une asociale déconcertée et embarassée par les choses les plus simples dès qu'il s'agit de retrouver d'autres personnes. C'est pourquoi je suis devenue informaticienne pour ne travailler qu'avec des machines.
Il m'a pris du temps au détriment de mes études, parce que lorsqu'on consacre une grande partie de ses nuits à sa deuxième vie il ne faut pas s'attendre à avoir de bons résultats; j'ai survécu à mes études en y consacrant le minimum absolu de temps et d'efforts et c'est pourquoi je suis évidemment très loin du parcours que j'aurais pu accomplir.
Alors, et si ?
Si le destin l'avait voulu, que fussè-je devenue ?
Aurais-je fini prof de lettres classiques, considérant mon goût pour les langues anciennes et la préoccupation qui est la mienne depus toujours de transmettre cet héritage ?
Ou bien, considérant que des forces irrésistibles m'ont toujours attirée vers la musique, au point que je l'ai apprise, théorie et instrument, pratiquement seule en dehors des institutions comme le conservatoire (auquel j'ai toujours été foncièrement rebelle), aurais-je fini musicienne au lieu de tâcheronne d'Etat?
Ma vie sentimentale aurait-elle un hâvre de paix au lieu de ce champ de ruines dévasté par les garces et les cinglées ?
Aurais-je pu apporter quelque chose aux gens par mon art, mon métier ou ma présence au lieu de me débattre sans fin dans des problèmes personnels ?
Voilà mes interrogations... En avez-vous ?
Je m'étais simplement récemment faite la remarque que le travestisme avait bouffé une partie importante de ma vie et de mes ressources:
Par exemple:
Il m'a fait douter de moi parce que je ne savais pas qui j'étais et comme on ne peut pas avancer sans confiance en soi je n'ai eu aucun grand projet, et je ne me suis donnée aucun moyen pour accomplir quoi que ce soit. C'est pourquoi j'ai été balottée dans toutes les circonstances de la vie comme un objet inerte au gré des flots.
Il m'a isolée parce que je ne pouvais partager mon secret et ma double vie avec personne et il a fait de moi une asociale déconcertée et embarassée par les choses les plus simples dès qu'il s'agit de retrouver d'autres personnes. C'est pourquoi je suis devenue informaticienne pour ne travailler qu'avec des machines.
Il m'a pris du temps au détriment de mes études, parce que lorsqu'on consacre une grande partie de ses nuits à sa deuxième vie il ne faut pas s'attendre à avoir de bons résultats; j'ai survécu à mes études en y consacrant le minimum absolu de temps et d'efforts et c'est pourquoi je suis évidemment très loin du parcours que j'aurais pu accomplir.
Alors, et si ?
Si le destin l'avait voulu, que fussè-je devenue ?
Aurais-je fini prof de lettres classiques, considérant mon goût pour les langues anciennes et la préoccupation qui est la mienne depus toujours de transmettre cet héritage ?
Ou bien, considérant que des forces irrésistibles m'ont toujours attirée vers la musique, au point que je l'ai apprise, théorie et instrument, pratiquement seule en dehors des institutions comme le conservatoire (auquel j'ai toujours été foncièrement rebelle), aurais-je fini musicienne au lieu de tâcheronne d'Etat?
Ma vie sentimentale aurait-elle un hâvre de paix au lieu de ce champ de ruines dévasté par les garces et les cinglées ?
Aurais-je pu apporter quelque chose aux gens par mon art, mon métier ou ma présence au lieu de me débattre sans fin dans des problèmes personnels ?
Voilà mes interrogations... En avez-vous ?
Re: Et si...
Hello belle amie !! Quel amertume ,je ferai un commentaire un peu plus étoffé ,là je suis sous le coup de l’émotion en lisant tes ...maux ? Je pense que tu viens d'ouvrir un sujet qui va apporter beaucoup de discussion , que celles qui ne souffrent pas lancent la première saillie ... Bise et je te souhaite un bon dimanche ,enneigé par ici . :noel2:
Lou- Messages : 4220
Date d'inscription : 22/11/2019
Age : 65
Localisation : Chalon sur Saone
Michele-Anne aime ce message
Re: Et si...
Michele-Anne a écrit:Certes ! mais ce n'était pas ma question, ô mon admin préférée !
milles excuses hôo ma co-admin adorée je ne le ferai plus !!!!
en fait, mon texte répondait en posant un postulat ..
vous n ignorez pas, j en parlais encore récemment que j entretien a le destin une relation très particulière ..
ta question trouve donc en moi une résonance toute particulière
mais en effet si la question de l'origine ne se pose pas .. alors oui, j aurai moi aussi probablement plein de choses (tres similaire au tiennes) a dire sur cette belle question ...
Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 68
Localisation : presente sur la Carte
Michele-Anne aime ce message
Re: Et si...
Michele-Anne a écrit:Et si vous étiez nées biologiquement femmes...
Comment voyez vous la vie que vous auriez eue? Etudes, métier, famille etc...
J'aurais eu exactement le même parcours professionnel (pas de discrimination négative dans l'enseignement supérieur, peu dans la diplomatie)
Peut-être aurais-je eu une sexualité différente - de lesbienne ; mais je dis cela sans doute parce que je n'arrive tout simplement pas à m'imaginer vivre avec un homme. Et je ne considère pas les rapports intimes avec une trans comme une variante de l'homosexualité, mais bien comme une relation spécifique ; vivre avec une trans eut été une option réelle.
La question du physique aurait sans doute eu plus d'importance ; une jolie femme aura une vie différente de celle d'une plutôt laide. On ne peut malheureusement pas grand-chose à ça.
Ce thème rejoint en fait celui "renaître en femme" : il permet d'exprimer ses regrets , ses désirs et fantasmes, toute une catharsis utile. J'imagine que MA était un peu déprimée quand elle nous a fait ses confidences ; texte émouvant, bien sûr, qui explique ta distanciation vis-à-vis de la société en général et des femmes en particulier ; toutes des harpies, sauf....moi ! et telle que je m'incarne à travers mes multiples avatars littéraires (tiens, au fait, que devient notre héroïne traquée par les cliniciens fous ?)
On peut donc aborder le sujet de bien des manières : depuis la confession jusqu'à la rêverie sur le mode "Si je gagnais au loto", depuis la volonté de construire autre chose ( en aidant les autres par son expérience) jusqu'au pur regret sur le mode "Si j'avais su , j'aurais pas venu"
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 75
Localisation : présente sur la carte
Re: Et si...
Hello Girls !
Je ne sais pas pourquoi vous me voyez amère ou dépressive: je ne le suis pas, ni l'un ni l'autre. Loin de ces écueils qui font regarder la vie comme injuste fatale et ratée, j'ai au contraire tendance à me dire que j'ai fait au mieux compte tenu des difficultés de tous ordres (encore n'ai-je pas parlé de l'hécatombe familiale qui a eu raison de quatre personnes proches en quatre ans...) Et puis oui j'ai de puissants dérivatifs (merci à Chantal de les rappeler et j'en profite pour vous dire "Patience ! L'héroïne traquée par les cliniciens fous ne tardera pas à vous tenir en haleine de nouveau!)
Je ne sais pas pourquoi vous me voyez amère ou dépressive: je ne le suis pas, ni l'un ni l'autre. Loin de ces écueils qui font regarder la vie comme injuste fatale et ratée, j'ai au contraire tendance à me dire que j'ai fait au mieux compte tenu des difficultés de tous ordres (encore n'ai-je pas parlé de l'hécatombe familiale qui a eu raison de quatre personnes proches en quatre ans...) Et puis oui j'ai de puissants dérivatifs (merci à Chantal de les rappeler et j'en profite pour vous dire "Patience ! L'héroïne traquée par les cliniciens fous ne tardera pas à vous tenir en haleine de nouveau!)
Annabelle46 aime ce message
Re: Et si...
je me suis posée la même question il y a quelques jours aussi...et si j'étais née fille ? IL est bien en sur impossible de répondre à cette question ! si on revient en arrière, on peut se poser 10.0000 de ces questions , ce qui finit par ...rien !
-et si j'avais mieux étudié à la fac ?
-et si je n'avais pas rencontré telle personne qui m'a donné un contact pour mon premier job ?
-et si j'avais continue telle ou telle relation...où en serais-je aujourd'hui dans ma vie ?
-et si j'avais pris le chemin de droite au lieu de celui de gauche ?
-et si ....
-et si ....
-et si...
la vie est une succession de circonstances uniques, liés au hasard ou à un destin tout tracé diront certaines...
Je pense que le plus important c'est la vie que l'on vit, certes pas toujours simple ni facile, mais en profitant de nos proches qui nous aiment, après ...ils risquent de disparaître avant que l'on ai eu le temps de leur dire à quel point on les aime.
-et si j'avais mieux étudié à la fac ?
-et si je n'avais pas rencontré telle personne qui m'a donné un contact pour mon premier job ?
-et si j'avais continue telle ou telle relation...où en serais-je aujourd'hui dans ma vie ?
-et si j'avais pris le chemin de droite au lieu de celui de gauche ?
-et si ....
-et si ....
-et si...
la vie est une succession de circonstances uniques, liés au hasard ou à un destin tout tracé diront certaines...
Je pense que le plus important c'est la vie que l'on vit, certes pas toujours simple ni facile, mais en profitant de nos proches qui nous aiment, après ...ils risquent de disparaître avant que l'on ai eu le temps de leur dire à quel point on les aime.
carole.68- Messages : 146
Date d'inscription : 15/11/2019
Age : 56
Localisation : Belgique - Brabant Wallon
Michelle B aime ce message
Re: Et si...
Bien sûr Carole! mais dans mon esprit il ne s'agit pas de se livrer à des spéculations sur les événements successifs de l'existence mais d'imaginer celle-ci avec un point de départ différent qui eût, dans notre hypothèse, décidé de tout le reste, non par enchaînements logiques entre eux, mais par l'effet d'une caractéristique fondamentale.
Il n'est pas interdit de rêver; à mon sens, c'est même vivre sur un autre plan, les frustrations éventuelles en moins.
Il n'est pas interdit de rêver; à mon sens, c'est même vivre sur un autre plan, les frustrations éventuelles en moins.
Re: Et si...
Michele-Anne a écrit:. C'est pourquoi j'ai été balottée dans toutes les circonstances de la vie comme un objet inerte au gré des flots.
....il a fait de moi une asociale déconcertée et embarassée par les choses les plus simples dès qu'il s'agit de retrouver d'autres personnes.
....c'est pourquoi je suis évidemment très loin du parcours que j'aurais pu accomplir.
Ma vie sentimentale aurait-elle un hâvre de paix au lieu de ce champ de ruines dévasté par les garces et les cinglées ?
Aurais-je pu apporter quelque chose aux gens par mon art, mon métier ou ma présence au lieu de me débattre sans fin dans des problèmes personnels ?
?
Heu.....
Michèle-Anne, tu dis n'être ni amère, ni dépressive ; je veux bien te croire. Mais c'est drôlement bien imité !
Et d'ailleurs, si tu me relis attentivement, tu verras que je n'ai pas dit que tu étais dépressive, mais que tu étais peut-être déprimée lorsque tu as rédigé ton texte. Ce n'est pas du tout la même chose !
Et j'ai presque envie de te donner la preuve suivante - qui va peut-être choquer certaines - mais dont je sais que tu l'accepteras avec le sourire : tu as fait trois fautes d'orthographe en quelques lignes, preuve irréfutable que tu n'étais pas dans ton état habituel !
"Imaginer un point de départ différent" (chose omniprésente dans tes écrits), comme tu le dis, peut laisser entendre que l'on n'est pas satisfait de sa vie. Je suis heureuse de voir que tu t'appuies quand même sur une base positive avec le sentiment d'avoir" fait au mieux compte tenu des difficultés de tous ordres ". Cela me fait penser au célèbre "I did it my way....."
Et franchement navrée pour tes deuils successifs si rapprochés.
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 75
Localisation : présente sur la carte
Re: Et si...
chantal92 a écrit:Michele-Anne a écrit:. C'est pourquoi j'ai été ballottée dans toutes les circonstances de la vie comme un objet inerte au gré des flots.
....il a fait de moi une asociale déconcertée et embarrassée par les choses les plus simples dès qu'il s'agit de retrouver d'autres personnes.
....c'est pourquoi je suis évidemment très loin du parcours que j'aurais pu accomplir.
Ma vie sentimentale aurait-elle un havre de paix au lieu de ce champ de ruines dévasté par les garces et les cinglées ?
Aurais-je pu apporter quelque chose aux gens par mon art, mon métier ou ma présence au lieu de me débattre sans fin dans des problèmes personnels ?
?
Heu.....
Michèle-Anne, tu dis n'être ni amère, ni dépressive ; je veux bien te croire. Mais c'est drôlement bien imité !
Et d'ailleurs, si tu me relis attentivement, tu verras que je n'ai pas dit que tu étais dépressive, mais que tu étais peut-être déprimée lorsque tu as rédigé ton texte. Ce n'est pas du tout la même chose !
D'accord, je te l'accorde !
chantal92 a écrit:
Et j'ai presque envie de te donner la preuve suivante - qui va peut-être choquer certaines - mais dont je sais que tu l'accepteras avec le sourire : tu as fait trois fautes d'orthographe en quelques lignes, preuve irréfutable que tu n'étais pas dans ton état habituel !
Bon sang c'est vrai... D'accord, je l'admets j'étais un peu émue ! Tant pis je laisse,pour ne pas te faire mentir... Sympa hein ?
chantal92 a écrit:
"Imaginer un point de départ différent" (chose omniprésente dans tes écrits), comme tu le dis, peut laisser entendre que l'on n'est pas satisfait de sa vie. Je suis heureuse de voir que tu t'appuies quand même sur une base positive avec le sentiment d'avoir" fait au mieux compte tenu des difficultés de tous ordres ". Cela me fait penser au célèbre "I did it my way....."
Oui j'ai beaucoup gagné en sérénité depuis dix ou quinze ans.
chantal92 a écrit:
Et franchement navrée pour tes deuils successifs si rapprochés.
Merci !
Re: Et si...
Michele-Anne a écrit:chantal92 a écrit:
"Imaginer un point de départ différent" (chose omniprésente dans tes écrits), comme tu le dis, peut laisser entendre que l'on n'est pas satisfait de sa vie. Je suis heureuse de voir que tu t'appuies quand même sur une base positive avec le sentiment d'avoir" fait au mieux compte tenu des difficultés de tous ordres ". Cela me fait penser au célèbre "I did it my way....."
Oui j'ai beaucoup gagné en sérénité depuis dix ou quinze ans.
un effet Agora peut etre ??!
Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 68
Localisation : presente sur la Carte
Re: Et si...
Béatrice a écrit:un effet Agora peut etre ??!Michele-Anne a écrit:
Oui j'ai beaucoup gagné en sérénité depuis dix ou quinze ans.
Heu... non C'est l'inverse: c'est parce que j'ai gagné en sérénité que j'ai pu ne pas faire d'Agora un champ de bataille de plus...
Avant, je volais systématiquement dans les plumes... et il n'en restait pas beaucoup après (des plumes).
Mais ça c'était avant... Maintenant je laisse courir.
Re: Et si...
Si j'avais été... Sissi ?
comme toi M A je m'interroge , mais sur plusieurs aspects de ma vie , mes choix professionnel, mes peurs étouffées , mon attirance sexuelle , le désir d’être née dans un corps différent est bien sur omnis présent et obsédant , le déséquilibre que nous ressentons , comme beaucoup d’entre nous il me semble, aurait- il été absent ? Pour moi impossible de donner une réponse , des personnes sans interrogations sur leur genre sont dans des douleurs et des regrets bien plus envahissant , pour nous le mal être est "identifier" , -je ne me sens pas à ma place dans ce corps - ; pour d'autres individus le malaise n'est pas nommable (les psys sont aux anges ... ) .
"Si j’étais née "femme" je n'aurai eu aucune interrogation sur mon genre ! " ... Rêvons , combien de personne très établis dans leur "rôle" vous avoue " j'aurais bien aimé être un homme " , une formulation que j'ai plus souvent entendu chez une fille d'ailleurs , un garçon qui dit , "j'aurais aimé être une nana" ...malaise autour de la table ou grosse rigolade si le gars est à des années lumières de la féminité .
Personnelement si j'avais vécu "femme" je n'aurai deja pas évolué dans le même milieux professionnel , donc une position dans la société différente ,sans parler de niveau juste un secteur surement plus traditionnel pour les filles de ma génération .
La ligne la plus courante c'est une union avec un garçon et l'enfantement , pas trop d'originalité , je l'avoue , mais autour de moi cela reste le schéma le plus fréquent . Quand à l'orientation sexuelle , grosse inconnue , comment me projeter ? les repères et exemples que j'ai sont totalement tronqués , l'inconnu total .
Si je pouvais revenir à ce moment précis , petit spermatozoïde indécis (j'imagine hein, je suis nulle en biologie) , me précipiterais- je vers la porte en rose et tout les délices qu'elle m'offrirait ??? il y a de forte chance les amies !
Et la question subsidiaire : conduirais je une moto ? bin tiens je vais me gêner !! je serai une Nana mais libre comme ...un mec !
Pour finir ,si j'ai moins de 17 fautes dans le texte c'est que je suis en pleine évolution ...grammaticale
comme toi M A je m'interroge , mais sur plusieurs aspects de ma vie , mes choix professionnel, mes peurs étouffées , mon attirance sexuelle , le désir d’être née dans un corps différent est bien sur omnis présent et obsédant , le déséquilibre que nous ressentons , comme beaucoup d’entre nous il me semble, aurait- il été absent ? Pour moi impossible de donner une réponse , des personnes sans interrogations sur leur genre sont dans des douleurs et des regrets bien plus envahissant , pour nous le mal être est "identifier" , -je ne me sens pas à ma place dans ce corps - ; pour d'autres individus le malaise n'est pas nommable (les psys sont aux anges ... ) .
"Si j’étais née "femme" je n'aurai eu aucune interrogation sur mon genre ! " ... Rêvons , combien de personne très établis dans leur "rôle" vous avoue " j'aurais bien aimé être un homme " , une formulation que j'ai plus souvent entendu chez une fille d'ailleurs , un garçon qui dit , "j'aurais aimé être une nana" ...malaise autour de la table ou grosse rigolade si le gars est à des années lumières de la féminité .
Personnelement si j'avais vécu "femme" je n'aurai deja pas évolué dans le même milieux professionnel , donc une position dans la société différente ,sans parler de niveau juste un secteur surement plus traditionnel pour les filles de ma génération .
La ligne la plus courante c'est une union avec un garçon et l'enfantement , pas trop d'originalité , je l'avoue , mais autour de moi cela reste le schéma le plus fréquent . Quand à l'orientation sexuelle , grosse inconnue , comment me projeter ? les repères et exemples que j'ai sont totalement tronqués , l'inconnu total .
Si je pouvais revenir à ce moment précis , petit spermatozoïde indécis (j'imagine hein, je suis nulle en biologie) , me précipiterais- je vers la porte en rose et tout les délices qu'elle m'offrirait ??? il y a de forte chance les amies !
Et la question subsidiaire : conduirais je une moto ? bin tiens je vais me gêner !! je serai une Nana mais libre comme ...un mec !
Pour finir ,si j'ai moins de 17 fautes dans le texte c'est que je suis en pleine évolution ...grammaticale
Lou- Messages : 4220
Date d'inscription : 22/11/2019
Age : 65
Localisation : Chalon sur Saone
Béatrice, Michele-Anne et galwenne aiment ce message
Re: Et si...
Chère Michèle, ta question, je suppose que nous nous la sommes posée toutes au moins une fois, et je n'échappe pas à la règle.
Sur ce point, je n'ai jamais voulu "faire des plans sur la comète". Je me contente donc de répéter ce que je me dis : si j'étais née fille, ma vie aurait été plus facile mais moins riche.
Je précise que je ne considère pas la vie d'une femme moins intéressante que celle d'un homme. Né homme biologique et vivant (cahin-caha) une vie transidentitaire, cela me permet de vivre certains aspects des deux genres. Même si c'est de façon incomplète, je crois que c'est mieux que de connaître tous les aspects d'un seul genre.
Ceci dit, je ne vais pas me défiler face à ta question. Je crois que j'aurai été une femme très classique (mère de famille) alors que ma transidentité m'a rendue plus ouverte aux autres, plus attentive au monde, disons qu'elle m'a aiguisé les sens et mon plaisir d'être vivant.e. Née femme, je me serais posée moins de questions, me contentent de vivre ma vie au mieux. Mais cela aurait été très honorable car au moins j'aurai perpétué l'espèce. Comme biologiquement je ne peux pas porter mes enfants, et que je ne me sens pas du tout l'âme d'un père, je n'ai pas enfanter.
Bises
PS : Michèle, en lisant ton texte de présentation de la question, je me suis dit : qu'est-ce qu'elle attend pour vivre désormais sa vie de femme ? Il n'est jamais trop tard pour s'accomplir. Jamais ! Que ce soit au niveau de son genre, de sa création artistique, de ses rêves (qui ne sont pas des rêvasseries)... Et bien que très mal placée, je me permets de te dire qu'il suffit de savoir ce que l'on veut et d'avoir confiance. Bises d'encouragement ma grande.
Sur ce point, je n'ai jamais voulu "faire des plans sur la comète". Je me contente donc de répéter ce que je me dis : si j'étais née fille, ma vie aurait été plus facile mais moins riche.
Je précise que je ne considère pas la vie d'une femme moins intéressante que celle d'un homme. Né homme biologique et vivant (cahin-caha) une vie transidentitaire, cela me permet de vivre certains aspects des deux genres. Même si c'est de façon incomplète, je crois que c'est mieux que de connaître tous les aspects d'un seul genre.
Ceci dit, je ne vais pas me défiler face à ta question. Je crois que j'aurai été une femme très classique (mère de famille) alors que ma transidentité m'a rendue plus ouverte aux autres, plus attentive au monde, disons qu'elle m'a aiguisé les sens et mon plaisir d'être vivant.e. Née femme, je me serais posée moins de questions, me contentent de vivre ma vie au mieux. Mais cela aurait été très honorable car au moins j'aurai perpétué l'espèce. Comme biologiquement je ne peux pas porter mes enfants, et que je ne me sens pas du tout l'âme d'un père, je n'ai pas enfanter.
Bises
PS : Michèle, en lisant ton texte de présentation de la question, je me suis dit : qu'est-ce qu'elle attend pour vivre désormais sa vie de femme ? Il n'est jamais trop tard pour s'accomplir. Jamais ! Que ce soit au niveau de son genre, de sa création artistique, de ses rêves (qui ne sont pas des rêvasseries)... Et bien que très mal placée, je me permets de te dire qu'il suffit de savoir ce que l'on veut et d'avoir confiance. Bises d'encouragement ma grande.
Daniela- Messages : 1943
Date d'inscription : 21/10/2014
Localisation : RP
Re: Et si...
Michele-Anne a écrit:Bien sûr Carole! mais dans mon esprit il ne s'agit pas de se livrer à des spéculations sur les événements successifs de l'existence mais d'imaginer celle-ci avec un point de départ différent qui eût, dans notre hypothèse, décidé de tout le reste, non par enchaînements logiques entre eux, mais par l'effet d'une caractéristique fondamentale.
Il n'est pas interdit de rêver; à mon sens, c'est même vivre sur un autre plan, les frustrations éventuelles en moins.
Désolée, mais je ne suis pas une rêveuse, je suis bien trop terre à terre....et ce n'est pas toujours facile à vivre, non plus
carole.68- Messages : 146
Date d'inscription : 15/11/2019
Age : 56
Localisation : Belgique - Brabant Wallon
Re: Et si...
J'ai envie de revenir à la question initiale, celle du 3eme post.
Il me semble que c'est justement ce qui nous différencie des poireaux, le fait de se poser des questions en permanence.
Moi non plus n'échappe pas à la régle, mais mon expérience perso m'a fait comprendre que parfois on s'en pose trop, d'où mes fréquents débats avec Chantal sur les pièges de l'exces de réflexion . . . l'exces quel qu'il soit est par principe nuisible, d'autant plus qu'il conduit souvent à l'addiction . . . et aussi et surtout à une sorte de spirale, la plupart des questions amènent souvent au mieux une ou deux hypotheses de réponses mais aussi et surtout 10 nouvelles questions encore plus dérangeantes que la première . . .
Sachant bien sur que je ne préconise pas pour autant d'éradiquer la réflexion . . . pas envie de ressembler à un poireau . . . la réflexion n'est pas une maladie mais un mal nécessaire et indispensable . . .
De plus et chez nous il y a cette "particularité" qui nous différencie considérablement de l'individu "lambda" . . . il est inévitable que chaque nouvelle question, surtout lorsqu'on n'y trouve pas de réponse évidente, finisse tôt ou tard à s'associer à cette particularité . . . qui pourrait à la longue si on n'y prend garde tourner à une forme d'obsession . . .
On se retrouve alors un peu dans la situation de l'insomniaque qui renforce un peu plus son insomnie à chaque nouvelle tentative de dormir . . .
Pour ma part je n'ai pas de réponse miracle, j'applique surtout les 4 principes suivants, ou plutôt j'essaie modestement de les appliquer, car parfois c'est plus facile à dire qu'à faire :
1°) La question possede-t-elle une raison d'etre ? Par exemple faut il s'interroger sur le fait qu'une passion ait bouffé une partie de notre existence ? . . . . finalement c'est peut etre tout simplement normal . . . . ou ça cache peut etre une autre question qui doit faire l'objet d'une formulation différente . .
2°) Transposer ma question (quitte à en changer radicalement la formulation) à un autre environnement totalement différent du mien dans lequel je ne suis donc plus partie prenante, ça permet de prendre du recul et surtout de dépersonnaliser la question, je me retrouve en position d'observatrice et je ne suis plus impliquée . . . plus facile d'avoir un raisonnement plus indépendant dans ce cas . . .
3°) je pratique le détournement d'attention, qui n'est ni plus ni moins que l'expression "intellectuelle" du fameux comptage des moutons . . il suffit par exemple de trouver un sujet qui nous passionne davantage que la fameuse question sur laquelle on bloque . . . elle passe alors au second plan, même si elle ne perd pas pour autant de son importance
et 4°) j'essaie de sortir du "tout intellectuel" en passant au "davantage concret", par exemple ne serait-ce que avec un papier et un crayon qui peuvent peuvent avoir des vertus fabuleuses . . sans oublier que cette façon de faire peut aussi aider à éviter de"refouler" la question initiale, ça peut avoir son importance . . . Une sortie ou un diner entre copines peut aussi constituer une bonne façon de passer au "concret" . . . tout en détournant l'attention, lol
Et c'est rigolo, je découvre le message rédigé en parallele du mien par Carole qui rejoint un peu le mien quelque part . . .ou plutôt qui croise le mien puisqu'elle chemine dans l'autre sens
Il me semble que c'est justement ce qui nous différencie des poireaux, le fait de se poser des questions en permanence.
Moi non plus n'échappe pas à la régle, mais mon expérience perso m'a fait comprendre que parfois on s'en pose trop, d'où mes fréquents débats avec Chantal sur les pièges de l'exces de réflexion . . . l'exces quel qu'il soit est par principe nuisible, d'autant plus qu'il conduit souvent à l'addiction . . . et aussi et surtout à une sorte de spirale, la plupart des questions amènent souvent au mieux une ou deux hypotheses de réponses mais aussi et surtout 10 nouvelles questions encore plus dérangeantes que la première . . .
Sachant bien sur que je ne préconise pas pour autant d'éradiquer la réflexion . . . pas envie de ressembler à un poireau . . . la réflexion n'est pas une maladie mais un mal nécessaire et indispensable . . .
De plus et chez nous il y a cette "particularité" qui nous différencie considérablement de l'individu "lambda" . . . il est inévitable que chaque nouvelle question, surtout lorsqu'on n'y trouve pas de réponse évidente, finisse tôt ou tard à s'associer à cette particularité . . . qui pourrait à la longue si on n'y prend garde tourner à une forme d'obsession . . .
On se retrouve alors un peu dans la situation de l'insomniaque qui renforce un peu plus son insomnie à chaque nouvelle tentative de dormir . . .
Pour ma part je n'ai pas de réponse miracle, j'applique surtout les 4 principes suivants, ou plutôt j'essaie modestement de les appliquer, car parfois c'est plus facile à dire qu'à faire :
1°) La question possede-t-elle une raison d'etre ? Par exemple faut il s'interroger sur le fait qu'une passion ait bouffé une partie de notre existence ? . . . . finalement c'est peut etre tout simplement normal . . . . ou ça cache peut etre une autre question qui doit faire l'objet d'une formulation différente . .
2°) Transposer ma question (quitte à en changer radicalement la formulation) à un autre environnement totalement différent du mien dans lequel je ne suis donc plus partie prenante, ça permet de prendre du recul et surtout de dépersonnaliser la question, je me retrouve en position d'observatrice et je ne suis plus impliquée . . . plus facile d'avoir un raisonnement plus indépendant dans ce cas . . .
3°) je pratique le détournement d'attention, qui n'est ni plus ni moins que l'expression "intellectuelle" du fameux comptage des moutons . . il suffit par exemple de trouver un sujet qui nous passionne davantage que la fameuse question sur laquelle on bloque . . . elle passe alors au second plan, même si elle ne perd pas pour autant de son importance
et 4°) j'essaie de sortir du "tout intellectuel" en passant au "davantage concret", par exemple ne serait-ce que avec un papier et un crayon qui peuvent peuvent avoir des vertus fabuleuses . . sans oublier que cette façon de faire peut aussi aider à éviter de"refouler" la question initiale, ça peut avoir son importance . . . Une sortie ou un diner entre copines peut aussi constituer une bonne façon de passer au "concret" . . . tout en détournant l'attention, lol
Et c'est rigolo, je découvre le message rédigé en parallele du mien par Carole qui rejoint un peu le mien quelque part . . .ou plutôt qui croise le mien puisqu'elle chemine dans l'autre sens
Dernière édition par Stephanie Dupont le Lun 18 Jan 2021 - 11:21, édité 1 fois
Stebannie Dupont- Messages : 3473
Date d'inscription : 14/09/2018
Annabelle46 et Daniela aiment ce message
Re: Et si...
et si ?
Avant je me croyais homme !!
Enfin, non je jouais à être un homme. Pour le paraitre, me conformer à une normalité qui était un standard dans mes jeunes années.
Je jouais au soldats devant les adultes et rêvais de jolie tenues féminines entraperçues dans les catalogues de VPC que je consultais en cachette.
Je suis devenue trompettiste alors que je rêvais d'être violoniste.
Etudes de comptabilité alors que la musique m'appelait.
Militaire pour fuir une sensibilité dérangeante et une famille interrogative..
Ma vie a été celle de beaucoup..
Mais je me prend à rêver Et si ??
Un jour j'ai pris conscience que j'étais une femme.. mais au fil de mes lectures et du temps, j'ai pris conscience que je n'adhérais pas aux revendications féminines et féministes.
si je ne suis pas un homme et pas une femme qui suis je ??
Et si internet m'était conté..
une photo aux balbutiement de cette toile si chère à mon cœur. un site TVQ. j'ai trouvée mon appartenance..
un genre nouveau pour moi Transgenre ou plutôt transexuelle comme ils écrivaient à l'époque.
Et si ? oui je ne pourrais jamais écrire nous les femmes mais je pourrais dire nous les transgenres....
j'ai toujours sue que j'étais différente et que je ne rentrerais jamais dans un moule prédéfini.
Si j'étais née femme, qu'est ci qui aurait changé ma vie ??
j'aurais été placée dans un carcan imposé par un dogme social..
j'aurais vécue une vie de femme classique avec le carcan d'une vie familial ou non et d'une trajectoire classique métro bouleau dodo.
Vêtements classiques pour être à l'aise pour rejeter les regards cacher les formes.
aujourd'hui, j'ai le plaisir de me lâcher dans mes tenues, de porter ce que je désire et cela même sans même attirer plus de regards.
Et si...... si ce troisième genre avait existé depuis toujours la vie n'aurait elle pas été plus simple ..................
Avant je me croyais homme !!
Enfin, non je jouais à être un homme. Pour le paraitre, me conformer à une normalité qui était un standard dans mes jeunes années.
Je jouais au soldats devant les adultes et rêvais de jolie tenues féminines entraperçues dans les catalogues de VPC que je consultais en cachette.
Je suis devenue trompettiste alors que je rêvais d'être violoniste.
Etudes de comptabilité alors que la musique m'appelait.
Militaire pour fuir une sensibilité dérangeante et une famille interrogative..
Ma vie a été celle de beaucoup..
Mais je me prend à rêver Et si ??
Un jour j'ai pris conscience que j'étais une femme.. mais au fil de mes lectures et du temps, j'ai pris conscience que je n'adhérais pas aux revendications féminines et féministes.
si je ne suis pas un homme et pas une femme qui suis je ??
Et si internet m'était conté..
une photo aux balbutiement de cette toile si chère à mon cœur. un site TVQ. j'ai trouvée mon appartenance..
un genre nouveau pour moi Transgenre ou plutôt transexuelle comme ils écrivaient à l'époque.
Et si ? oui je ne pourrais jamais écrire nous les femmes mais je pourrais dire nous les transgenres....
j'ai toujours sue que j'étais différente et que je ne rentrerais jamais dans un moule prédéfini.
Si j'étais née femme, qu'est ci qui aurait changé ma vie ??
j'aurais été placée dans un carcan imposé par un dogme social..
j'aurais vécue une vie de femme classique avec le carcan d'une vie familial ou non et d'une trajectoire classique métro bouleau dodo.
Vêtements classiques pour être à l'aise pour rejeter les regards cacher les formes.
aujourd'hui, j'ai le plaisir de me lâcher dans mes tenues, de porter ce que je désire et cela même sans même attirer plus de regards.
Et si...... si ce troisième genre avait existé depuis toujours la vie n'aurait elle pas été plus simple ..................
Annabelle46 aime ce message
Re: Et si...
galwenne a écrit:et si ?
aujourd'hui, j'ai le plaisir de me lâcher dans mes tenues, de porter ce que je désire et cela même sans même attirer plus de regards.
Et si...... si ce troisième genre avait existé depuis toujours la vie n'aurait elle pas été plus simple ..................
Et si tu étais simplement (comme moi) en train de découvrir que la vie peut etre plus simple qu'on ne le pensait initialement . . . ou que ce qu'on avait essayé de nous faire croire . . . dans nos jeunesses on n'avait pas encore les réseaux sociaux mais le bourrage de crane et la manipulation existaient déjà . . .
Stebannie Dupont- Messages : 3473
Date d'inscription : 14/09/2018
galwenne et Annabelle46 aiment ce message
Re: Et si...
Stéphanie, j'adore ta réponse. Elle ma fait penser à la fameuse devinette : "Quelle est la différence entre un jésuite et un énarque ?"
Réponse : quand tu poses une question à un jésuite, il te répond par une autre question. Quand tu poses une question à un énarque, quand il a fini de répondre tu as oublié la question....
Bon, sérieux, il y a des remarques fort justes dans ton texte...le genre de trucs auxquels on adore réagir !
Que serais-je sans toi sur ce site, Stéphanie ?
Réponse : quand tu poses une question à un jésuite, il te répond par une autre question. Quand tu poses une question à un énarque, quand il a fini de répondre tu as oublié la question....
Bon, sérieux, il y a des remarques fort justes dans ton texte...le genre de trucs auxquels on adore réagir !
Que serais-je sans toi sur ce site, Stéphanie ?
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 75
Localisation : présente sur la carte
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum