Souvenir de l'ORTF
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Souvenir de l'ORTF
Quel choc les amies quel choc ! Je viens de retrouver une scène qui m'a énormément marquée dans ma toute petite enfance et a peut-être influencé le reste de ma vie.
Je regardais un DVD de la mythique (et antique) série télévisée "Rocambole", qui a été diffusée en 1964, une oeuvre toute à fait intéressante d'ailleurs à tous points de vue et pas seulement par son atmosphère fin XIX° siècle avec ses fiacres, ses hôtels particuliers, ses passages secrets, ses cryptes, etc... j'avais 4 ans à l'époque et je me souvenais très bien de l'inoubliable musique de Jacques Loussier, et aussi de certains détails effrayants (comme le nez de cuir du machiavélique Potoniev), même si je ne comprenais pas l'histoire en elle-même (assez compliquée il est vrai, Ponson du Terrail oblige).
J'avais retenu à travers les années et jusqu'à aujourd'hui une scène particulière où, dans mon souvenir, un homme était victime d'un piège diabolique: debout dans un salon, il était englouti par une trappe au sol actionnée par les méchants de l'histoire (une méchante princesse, en l'occurence) et se retrouvait dans une cave sur un tas de foin puis se relevait et,cherchant un moyen de s'échapper, passait dans la pièce voisine remplie de fleurs exotiques qui exhalaient un puissant somnifère.
J'avais déjà regardé deux époques ("L'héritage mystérieux" et "Les étrangleurs") sans trouver trace de cette scène et j'en étais à la troisième, "La belle jardinière"); et là,surprise, deux fois de suite, deux hommes différents passent à la fameuse trappe, mais sans plus de développement et en particulier ni cave ni fleurs dormitives. Je me disais déjà que j'avais dû être victime de ma débordante imagination lorsque, nouvelle surprise, la troisième fois est la bonne. Sauf que...
Sauf que ce n'est pas un homme mais une femme vêtue en homme (la merveilleuse actrice Marianne Girard dans le rôle de Baccarat) pour les besoins d'une mission secrète; et sinon, tout y est: la trappe, le foin, la cave, les fleurs. Pourquoi cette scène m'a t-'elle autant marquée? Je ne l'ai bien entendu pas théorisé à l'époque, mais c'était évidemment la première fois que je voyais quelqu'un revêtant les habits de l'autre sexe, ce qui était un déguisement à mon sens beaucoup plus poussé que tous les autres, qui ne manquent certes pas dans Rocambole. Je me souviens avoir rejoué cette scène dans la grange de mes grands-parents (trappe mise à part ! Mais le foin y était); pourquoi cette scène et pas les deux autres, où "l'homme gris" et le Prince Volodovine, ceux-là qui y passaient à la trappe, étaient des hommes en habit d'homme ?
C'est comme si cette scène m'avait ouvert des horizons nouveaux en éveillant en moi une confuse résonance qui ne fit que s'amplifier avec le temps: très peu d'années après cela, sij'étais trop jeune pour lire "Mademoiselle de Maupin", j'étais déjà à l'affût dans les bandes dessinées (que je n'avais pas le droit de lire mais que des camarades me prêtaient) de tous les travestissements de garçons en filles et dont je me souviens encore parfaitement aujourd'hui: par exemple Lucien en hôtesse de l'air dans "les cent sous de Gonfaron" du Journal de Mickey (Par une curieuse coïncidence, cette bande date aussi de 1964 mais je ne l'ai lue qu'environ trois ans après), ou les personnages de Walt Disney (Picsou, Donald, Riri, Fifi, Loulou, Mickey... en ont usé et abusé). D'ailleurs, dites moi un peu quel personnage "masculin" d'une bande dessinée pour enfants ne s'est jamais déguisé en fille ? Oui, bon, il y en a sûrement, mais c'est pour dire... Là encore, je rejouais souvent ces scènes pour moi avec les moyens du bord...Ah là là, les parents avaient bien raison de vouloir tenir leurs enfants à l'écart de ces lectures perverses... (je blague)
Et vous, des souvenirs de ce genre (sans jeu de mots)?
Je regardais un DVD de la mythique (et antique) série télévisée "Rocambole", qui a été diffusée en 1964, une oeuvre toute à fait intéressante d'ailleurs à tous points de vue et pas seulement par son atmosphère fin XIX° siècle avec ses fiacres, ses hôtels particuliers, ses passages secrets, ses cryptes, etc... j'avais 4 ans à l'époque et je me souvenais très bien de l'inoubliable musique de Jacques Loussier, et aussi de certains détails effrayants (comme le nez de cuir du machiavélique Potoniev), même si je ne comprenais pas l'histoire en elle-même (assez compliquée il est vrai, Ponson du Terrail oblige).
J'avais retenu à travers les années et jusqu'à aujourd'hui une scène particulière où, dans mon souvenir, un homme était victime d'un piège diabolique: debout dans un salon, il était englouti par une trappe au sol actionnée par les méchants de l'histoire (une méchante princesse, en l'occurence) et se retrouvait dans une cave sur un tas de foin puis se relevait et,cherchant un moyen de s'échapper, passait dans la pièce voisine remplie de fleurs exotiques qui exhalaient un puissant somnifère.
J'avais déjà regardé deux époques ("L'héritage mystérieux" et "Les étrangleurs") sans trouver trace de cette scène et j'en étais à la troisième, "La belle jardinière"); et là,surprise, deux fois de suite, deux hommes différents passent à la fameuse trappe, mais sans plus de développement et en particulier ni cave ni fleurs dormitives. Je me disais déjà que j'avais dû être victime de ma débordante imagination lorsque, nouvelle surprise, la troisième fois est la bonne. Sauf que...
Sauf que ce n'est pas un homme mais une femme vêtue en homme (la merveilleuse actrice Marianne Girard dans le rôle de Baccarat) pour les besoins d'une mission secrète; et sinon, tout y est: la trappe, le foin, la cave, les fleurs. Pourquoi cette scène m'a t-'elle autant marquée? Je ne l'ai bien entendu pas théorisé à l'époque, mais c'était évidemment la première fois que je voyais quelqu'un revêtant les habits de l'autre sexe, ce qui était un déguisement à mon sens beaucoup plus poussé que tous les autres, qui ne manquent certes pas dans Rocambole. Je me souviens avoir rejoué cette scène dans la grange de mes grands-parents (trappe mise à part ! Mais le foin y était); pourquoi cette scène et pas les deux autres, où "l'homme gris" et le Prince Volodovine, ceux-là qui y passaient à la trappe, étaient des hommes en habit d'homme ?
C'est comme si cette scène m'avait ouvert des horizons nouveaux en éveillant en moi une confuse résonance qui ne fit que s'amplifier avec le temps: très peu d'années après cela, sij'étais trop jeune pour lire "Mademoiselle de Maupin", j'étais déjà à l'affût dans les bandes dessinées (que je n'avais pas le droit de lire mais que des camarades me prêtaient) de tous les travestissements de garçons en filles et dont je me souviens encore parfaitement aujourd'hui: par exemple Lucien en hôtesse de l'air dans "les cent sous de Gonfaron" du Journal de Mickey (Par une curieuse coïncidence, cette bande date aussi de 1964 mais je ne l'ai lue qu'environ trois ans après), ou les personnages de Walt Disney (Picsou, Donald, Riri, Fifi, Loulou, Mickey... en ont usé et abusé). D'ailleurs, dites moi un peu quel personnage "masculin" d'une bande dessinée pour enfants ne s'est jamais déguisé en fille ? Oui, bon, il y en a sûrement, mais c'est pour dire... Là encore, je rejouais souvent ces scènes pour moi avec les moyens du bord...Ah là là, les parents avaient bien raison de vouloir tenir leurs enfants à l'écart de ces lectures perverses... (je blague)
Et vous, des souvenirs de ce genre (sans jeu de mots)?
Béatrice, Lilas Mauve, Stebannie Dupont et Lou aiment ce message
Re: Souvenir de l'ORTF
Tres peu de souvenirs de cette époque de mon côté, ça ne fait que confirmer que j'ai une tête de moineau, lol
De plus, pas de télé à la maison, je me rappelle qu'on avait un "ciné" (je ne suis pas sûre de l'orthographe) qui était plutôt "chaud", mais celui là ne risquait pas de projeter des images osées, il se contentait de brûler du charbon, re-lol
A posteriori il me semble que mon peu de souvenirs concerne surtout des impressions fortes pour un tres jeune enfant, par exemple une fracture du poignet, une intervention chirurgicale et son anesthésie (avec les procédés effrayants et les gaz de l'époque . . . ) , ou encore la Juvaquatre de mes grands parents qui peinait et fumait fortement dans les côtes par rapport à l'Aronde de mes parents . . . et si je me rappelle de mes premiers skis, ils ne sont pas associés aux plaisirs de la glisse, mais plutôt à la découverte de la morsure du froid en montagne . . .
Mais la question est intéressante, car elle m'a aidée à me rappeler de mes (certainement) tout premiers souvenirs de féminité que j'avais vraiment oubliés, et qui reposent essentiellement sur des magazines féminins de l'époque, je me rends compte a posteriori que c'était presque la seule littérature qui circulait régulièrement à la maison. On était tres loin d'une ambiance "Germinal", mais je me rappelle assez nettement de mon émerveillement devant toutes ces belles tenues qui n'avaient rien à voir avec mon environnement habituel, c'était vraiment "autre chose" et ça m'avait vraiment marquée . . . Certainement une explication aux débuts de ma vocation . . . et je ne dois pas etre la seule dans ce cas . . .
Merci à M-A de m'avoir permis de retrouver ces souvenirs
Maintenant une question s'impose , la famille de Helene lisait elle également des magazines féminins ainsi que "le chasseur Français" . . .
De plus, pas de télé à la maison, je me rappelle qu'on avait un "ciné" (je ne suis pas sûre de l'orthographe) qui était plutôt "chaud", mais celui là ne risquait pas de projeter des images osées, il se contentait de brûler du charbon, re-lol
A posteriori il me semble que mon peu de souvenirs concerne surtout des impressions fortes pour un tres jeune enfant, par exemple une fracture du poignet, une intervention chirurgicale et son anesthésie (avec les procédés effrayants et les gaz de l'époque . . . ) , ou encore la Juvaquatre de mes grands parents qui peinait et fumait fortement dans les côtes par rapport à l'Aronde de mes parents . . . et si je me rappelle de mes premiers skis, ils ne sont pas associés aux plaisirs de la glisse, mais plutôt à la découverte de la morsure du froid en montagne . . .
Mais la question est intéressante, car elle m'a aidée à me rappeler de mes (certainement) tout premiers souvenirs de féminité que j'avais vraiment oubliés, et qui reposent essentiellement sur des magazines féminins de l'époque, je me rends compte a posteriori que c'était presque la seule littérature qui circulait régulièrement à la maison. On était tres loin d'une ambiance "Germinal", mais je me rappelle assez nettement de mon émerveillement devant toutes ces belles tenues qui n'avaient rien à voir avec mon environnement habituel, c'était vraiment "autre chose" et ça m'avait vraiment marquée . . . Certainement une explication aux débuts de ma vocation . . . et je ne dois pas etre la seule dans ce cas . . .
Merci à M-A de m'avoir permis de retrouver ces souvenirs
Maintenant une question s'impose , la famille de Helene lisait elle également des magazines féminins ainsi que "le chasseur Français" . . .
Stebannie Dupont- Messages : 3473
Date d'inscription : 14/09/2018
Michele-Anne aime ce message
Re: Souvenir de l'ORTF
1964...j'avais un an et pas de télé donc pas de souvenirs de cette série.
Mes premiers souvenirs de feuilletons et séries je les ais bien en mémoire. On louait la télé une fois par an pour Noël puis pour plus de temps et ensuite mes parents ont acheté une télé je devais avoir déjà 5 ans. J'aimais beaucoup les séries courtes comme l'homme du Picardie, graine d'orgue, la maison des bois et surtout quand j'étais plus jeune les aventures de Saturnin.
Mais rien à la télé m'a interrogé sur ma féminité...sauf peut-être vers l'âge de 8 ans les pages de réclame, le savon Lux notamment puis les collants Dim.
Les catalogues de vente par correspondance ont plus aiguisé ma curiosité que la télé.
Que de souvenirs...
Mes premiers souvenirs de feuilletons et séries je les ais bien en mémoire. On louait la télé une fois par an pour Noël puis pour plus de temps et ensuite mes parents ont acheté une télé je devais avoir déjà 5 ans. J'aimais beaucoup les séries courtes comme l'homme du Picardie, graine d'orgue, la maison des bois et surtout quand j'étais plus jeune les aventures de Saturnin.
Mais rien à la télé m'a interrogé sur ma féminité...sauf peut-être vers l'âge de 8 ans les pages de réclame, le savon Lux notamment puis les collants Dim.
Les catalogues de vente par correspondance ont plus aiguisé ma curiosité que la télé.
Que de souvenirs...
Lilas Mauve- Messages : 3687
Date d'inscription : 30/10/2017
Age : 61
Re: Souvenir de l'ORTF
Lilas Mauve a écrit:1964...j'avais un an et pas de télé donc pas de souvenirs de cette série.
.
ma chere M.A
tu viens, sans en avoir l air, d’être qualifiée de Dinosaure
bienvenu au club ...
Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 68
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Re: Souvenir de l'ORTF
Béatrice a écrit:
ma chere M.A
tu viens, sans en avoir l air, d’être qualifiée de Dinosaure
bienvenu au club ...
Oui, dinosaurette et fière de l'être !
Re: Souvenir de l'ORTF
Mais l'ORTF c'est récent !
Je me souviens de cette "Mire de réglage" diffusée avant la prise d'antenne par la RTF vers 18/19 h et jusqu'à environ 23h.
C'était la même chose le midi, environ 2h d'émission.
J'allais regarder la TV chez une grand' tante qui avait ce genre de poste avec un écran assez "rond" de 36 cm.
A l'époque "années 50" il n'y avait en France que 3 dimensions d'écran : 36cm, 43cm, et 54cm.
Toute un époque qui fait plus que désuète maintenant, mais c'était bien !
Les gens qui possédaient un poste de télé invitaient les voisins à voir le film du soir ou 36 chandelles avec Jean Nohain etc ....
Même avec la télé il y avait de la convivialité, ce qui n'est plus trop à l'ordre du jour maintenant.
Nostalgie quand tu nous tiens !!
Bises,
Sophie.
Je me souviens de cette "Mire de réglage" diffusée avant la prise d'antenne par la RTF vers 18/19 h et jusqu'à environ 23h.
C'était la même chose le midi, environ 2h d'émission.
J'allais regarder la TV chez une grand' tante qui avait ce genre de poste avec un écran assez "rond" de 36 cm.
A l'époque "années 50" il n'y avait en France que 3 dimensions d'écran : 36cm, 43cm, et 54cm.
Toute un époque qui fait plus que désuète maintenant, mais c'était bien !
Les gens qui possédaient un poste de télé invitaient les voisins à voir le film du soir ou 36 chandelles avec Jean Nohain etc ....
Même avec la télé il y avait de la convivialité, ce qui n'est plus trop à l'ordre du jour maintenant.
Nostalgie quand tu nous tiens !!
Bises,
Sophie.
Sophie Gauthier- Messages : 960
Date d'inscription : 03/02/2012
Age : 77
Localisation : 59650 Villeneuve d'Ascq
Re: Souvenir de l'ORTF
..
de l'ORTF je me souviens très intenssement d'une pièce au theatre ce soir
et de cette femme blonde platine vetue de noir qui apparaissait silencieusement a chaque chute .!!!
Ce soir .. a Samarcande
Ce joli titre, qui semble sortir d'un conte des Mille et Une Nuits, c'est en effet à une vieille légende orientale que Jacques Deval l'a emprunté. La légende lui a inspiré le thème d'une comédie que l'on s'accorde à considérer comme l'une de ses œuvres les plus réussies.
On connaît l'histoire de ce vizir de Bagdad qui rencontre la Mort en sortant un matin de son palais. Fâcheuse aventure qui impressionne d'autant plus le pauvre homme que, lui semble-t-il, la Mort l'a regardé avec une insistance marquée. Le vizir, persuadé d'être sa prochaine victime, s'empresse de quitter Bagdad, et, pour fuir le vide où se promène l'indésirable, il se rend à Samarcande. Hélas! c'est précisément dans cette ville que la Mort l'attendait, et elle n'avait marqué tant de surprise le matin, en le rencontrant à Bagdad, que parce qu'elle savait devoir le retrouver le soir même à Samarcande- Le vizir, croyant lui échapper, n'avait fait que se précipiter vers son destin.
transposé au theatre
Bienvenue au Cirque Taglioni dans les années 50, quelque part en France. Bienvenue sous la tente de Sourab Kayam, fakir-médium qui n'hésite pas à exercer ses dons de voyance illicitement en dehors de la piste. Néricia, la belle jeune fille grecque, dompteuse de tigres, amoureuse des fauves plus que des nombreux messieurs qui la courtisent, inquiète de son avenir, demande à Sourab, secrètement épris d'elle, de l'aider : fera-t-elle le bon choix en épousant Angelo, le séduisant jongleur, ou Paul Tabourier, richissime et assidu spectateur ? Ce qu'elle découvre dans la boule de cristal la décourage. Elle opte pour un autre chemin. Mais, peut-on vraiment choisir sa destinée? "Nous faisons tous librement ce qu'il était fatal que nous fassions" confie Sourab. Jacques Deval bifurque dans la paranormal et tricote une intrigue diabolique en suivant une logique implacable. Le Destin est le personnage central de cette comédie mystérieuse ; il fixe des rendez-vous auxquels nul ne peut s'y soustraire, comme celui qu'il a donné à un Vizir, un soir, à Samarcande...
plus tard en afrique, la frequentation de peuple pratiquant un islamisme teinté d animisme a encore renforcé mes sentiments sur ce sujet
de l'ORTF je me souviens très intenssement d'une pièce au theatre ce soir
et de cette femme blonde platine vetue de noir qui apparaissait silencieusement a chaque chute .!!!
Ce soir .. a Samarcande
Ce joli titre, qui semble sortir d'un conte des Mille et Une Nuits, c'est en effet à une vieille légende orientale que Jacques Deval l'a emprunté. La légende lui a inspiré le thème d'une comédie que l'on s'accorde à considérer comme l'une de ses œuvres les plus réussies.
On connaît l'histoire de ce vizir de Bagdad qui rencontre la Mort en sortant un matin de son palais. Fâcheuse aventure qui impressionne d'autant plus le pauvre homme que, lui semble-t-il, la Mort l'a regardé avec une insistance marquée. Le vizir, persuadé d'être sa prochaine victime, s'empresse de quitter Bagdad, et, pour fuir le vide où se promène l'indésirable, il se rend à Samarcande. Hélas! c'est précisément dans cette ville que la Mort l'attendait, et elle n'avait marqué tant de surprise le matin, en le rencontrant à Bagdad, que parce qu'elle savait devoir le retrouver le soir même à Samarcande- Le vizir, croyant lui échapper, n'avait fait que se précipiter vers son destin.
transposé au theatre
Bienvenue au Cirque Taglioni dans les années 50, quelque part en France. Bienvenue sous la tente de Sourab Kayam, fakir-médium qui n'hésite pas à exercer ses dons de voyance illicitement en dehors de la piste. Néricia, la belle jeune fille grecque, dompteuse de tigres, amoureuse des fauves plus que des nombreux messieurs qui la courtisent, inquiète de son avenir, demande à Sourab, secrètement épris d'elle, de l'aider : fera-t-elle le bon choix en épousant Angelo, le séduisant jongleur, ou Paul Tabourier, richissime et assidu spectateur ? Ce qu'elle découvre dans la boule de cristal la décourage. Elle opte pour un autre chemin. Mais, peut-on vraiment choisir sa destinée? "Nous faisons tous librement ce qu'il était fatal que nous fassions" confie Sourab. Jacques Deval bifurque dans la paranormal et tricote une intrigue diabolique en suivant une logique implacable. Le Destin est le personnage central de cette comédie mystérieuse ; il fixe des rendez-vous auxquels nul ne peut s'y soustraire, comme celui qu'il a donné à un Vizir, un soir, à Samarcande...
plus tard en afrique, la frequentation de peuple pratiquant un islamisme teinté d animisme a encore renforcé mes sentiments sur ce sujet
Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 68
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Re: Souvenir de l'ORTF
Le texte de Michèle-Anne, original et (donc) intéressant renvoie à trois questions :
1) Quand et comment avez vous perçu pour la première fois votre pulsion transidentitaire ?
2) Quel media (télé, presse, catalogue, etc) a-t-il éventuellement joué un rôle ?
3) Y-a-t-il eu un rapport avec une bande dessinée, media favori des enfants à une époque où la télé ne jouait pas le même rôle que de nos jours ?
A vous d'y répondre, comme nous y invitent Béatrice et MA. Me concernant, la BD a joué un rôle majeur dans la pulsion MtF ; cf cette illustration :
1) Quand et comment avez vous perçu pour la première fois votre pulsion transidentitaire ?
2) Quel media (télé, presse, catalogue, etc) a-t-il éventuellement joué un rôle ?
3) Y-a-t-il eu un rapport avec une bande dessinée, media favori des enfants à une époque où la télé ne jouait pas le même rôle que de nos jours ?
A vous d'y répondre, comme nous y invitent Béatrice et MA. Me concernant, la BD a joué un rôle majeur dans la pulsion MtF ; cf cette illustration :
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
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Michele-Anne aime ce message
Re: Souvenir de l'ORTF
Hello les dix nos zorètes !
la télé vers 1965 (j'ai 6 ans) nounours et direction le paddock , des souvenirs de soirée chez des amis ou chez des parents pour voir le film du dimanche soir (mais j’étais deja un peu plusvieux grande ...8/9 ans, et oui le lendemain école !! à l’époque les films finissaient à 22h 15 , maintenant ils démarrent justes !
Sinon premiers émois "trans" ...Jungien et Lacanien merci de ne pas m'accabler (je m'en charge) ,c'est en voyant la série "L'age heureux" sur les petits rats de l’opéra de paris , Odette joyeux (la maman de Claude Brasseur) avait écrit le scenario , l'intrigue se passe dans les coulisses et lors des répétitions du ballet , comme j'aurai aimé avoir cette grâce et cette féminité naissante !!
Bon du coup j'ai fait foot (2 ans) et rugby par la suite , le port du tutu se sera dans une autre existence , est- ce un signe.... je ne danse jamais , je vous dois combien docteur ...Freud !
Je pense que le capitaine haddock n'a pas revêtu les atours féminins ?? et je m'interroge sur Corto Maltesse (les spécialistes vont me répondre ? )
Sinon un trouble en voyant Stan Laurel travesti dans certaines histoires , peut être qu’inconsciemment je sentais quelques chose dans ce "jeu" ; et bien sur Henri Salvador en chanteuse lyrique interprétant Juanita Banana , je crois qu'il y a deja une image sur ce bijou télévisuelle , sinon beaucoup plus tard (+/- 1974) une deuxième partie de soirée chez Bouvard avec des travestis (comme on disait à l’époque ) et les réflexions dans le milieux familial qui vous aident bien à comprendre ce qu'il va falloir taire ...et le trouble devant ces "filles" !
Ah j'allais oublier !! et surtout l' interprétation d'Aznavour de la chanson " comme ils disent " ,là aussi un grand moment de trouble et d'interrogations ,pas la plus cool des chansons sur le monde trans mais nous étions en 1972 et une société bien verrouillée comme les émissions diffusés à cette époque . . Heureusement maintenant il y a internet pour être informé (même si il y a beaucoup de "daube"... )et des dinosaurettes pour recueillir les nouvelles sous leurs ailes ...bonne soirée les amies ...de la télé d'antan .
la télé vers 1965 (j'ai 6 ans) nounours et direction le paddock , des souvenirs de soirée chez des amis ou chez des parents pour voir le film du dimanche soir (mais j’étais deja un peu plus
Sinon premiers émois "trans" ...Jungien et Lacanien merci de ne pas m'accabler (je m'en charge) ,c'est en voyant la série "L'age heureux" sur les petits rats de l’opéra de paris , Odette joyeux (la maman de Claude Brasseur) avait écrit le scenario , l'intrigue se passe dans les coulisses et lors des répétitions du ballet , comme j'aurai aimé avoir cette grâce et cette féminité naissante !!
Bon du coup j'ai fait foot (2 ans) et rugby par la suite , le port du tutu se sera dans une autre existence , est- ce un signe.... je ne danse jamais , je vous dois combien docteur ...Freud !
Je pense que le capitaine haddock n'a pas revêtu les atours féminins ?? et je m'interroge sur Corto Maltesse (les spécialistes vont me répondre ? )
Sinon un trouble en voyant Stan Laurel travesti dans certaines histoires , peut être qu’inconsciemment je sentais quelques chose dans ce "jeu" ; et bien sur Henri Salvador en chanteuse lyrique interprétant Juanita Banana , je crois qu'il y a deja une image sur ce bijou télévisuelle , sinon beaucoup plus tard (+/- 1974) une deuxième partie de soirée chez Bouvard avec des travestis (comme on disait à l’époque ) et les réflexions dans le milieux familial qui vous aident bien à comprendre ce qu'il va falloir taire ...et le trouble devant ces "filles" !
Ah j'allais oublier !! et surtout l' interprétation d'Aznavour de la chanson " comme ils disent " ,là aussi un grand moment de trouble et d'interrogations ,pas la plus cool des chansons sur le monde trans mais nous étions en 1972 et une société bien verrouillée comme les émissions diffusés à cette époque . . Heureusement maintenant il y a internet pour être informé (même si il y a beaucoup de "daube"... )et des dinosaurettes pour recueillir les nouvelles sous leurs ailes ...bonne soirée les amies ...de la télé d'antan .
Lou- Messages : 4220
Date d'inscription : 22/11/2019
Age : 65
Localisation : Chalon sur Saone
Re: Souvenir de l'ORTF
Caloue, tu parles de danse puis, juste après, de Stan laurel, ce qui me rappelle cette séquence de "Dancing Masters" ("maîtres de ballet") où Laurel interprète en tutu des pas de danse tout à fait incroyables (bien sûr, il y a trucage, mais il est extrêmement bien fait et cela n'enlève rien à la qualité des pas qui sont réellement effectués:
https://youtu.be/vY-rFrGkBoo?t=108
[Nota: je n'utilise pas l'insertion "Youtube", car je fais commencer la vidéo à 1 mn 48, ce que la balise n'accepte pas]
https://youtu.be/vY-rFrGkBoo?t=108
[Nota: je n'utilise pas l'insertion "Youtube", car je fais commencer la vidéo à 1 mn 48, ce que la balise n'accepte pas]
Re: Souvenir de l'ORTF
Mes premiers pas vers ma transidentité je les ai effectués seul(e), avant de lire des BD ou de regarder la télé. J'ai évoqué le sujet dans ma présentation sur le forum.
Cependant, vers douze ans, j'ai vu un téléfilm où l'un des personnages était un(e) transexuel(le) qui luttait pour sa transition. J'ai souvenir que l'histoire tournait autour de sa difficulté à vivre et certains personnages lui étaient hostiles tandis que d'autres l'aidaient à s'en sortir. J'en ai conclu qu'il était possible de devenir une fille mais que cela rendait la vie difficile. Je serai bien incapable de vous dire si c'était une femme, un homme ou une personne transgenre qui jouait le rôle.
A peu près à la même époque, alors que les BD que je lisais étaient exclusivement Tintin et Astérix, en voyant le personnage de Falbala, je ne savais pas si elle me plaisait ou si je voulais lui ressembler. Le début de mes difficultés avec les filles...
Bises
Cependant, vers douze ans, j'ai vu un téléfilm où l'un des personnages était un(e) transexuel(le) qui luttait pour sa transition. J'ai souvenir que l'histoire tournait autour de sa difficulté à vivre et certains personnages lui étaient hostiles tandis que d'autres l'aidaient à s'en sortir. J'en ai conclu qu'il était possible de devenir une fille mais que cela rendait la vie difficile. Je serai bien incapable de vous dire si c'était une femme, un homme ou une personne transgenre qui jouait le rôle.
A peu près à la même époque, alors que les BD que je lisais étaient exclusivement Tintin et Astérix, en voyant le personnage de Falbala, je ne savais pas si elle me plaisait ou si je voulais lui ressembler. Le début de mes difficultés avec les filles...
Bises
Daniela- Messages : 1943
Date d'inscription : 21/10/2014
Localisation : RP
Re: Souvenir de l'ORTF
Daniela a écrit: J'en ai conclu qu'il était possible de devenir une fille mais que cela rendait la vie difficile.
Bises
Une formulation que j'adore . . . et surtout l'état d'esprit qu'on ressent derrière la formule, à la fois optimiste, réaliste, pragmatique, et surtout sans faire appel à des questions tout autant inutiles que la plupart du temps nuisibles . . .
Stebannie Dupont- Messages : 3473
Date d'inscription : 14/09/2018
Re: Souvenir de l'ORTF
Stephanie Dupont a écrit:Daniela a écrit: J'en ai conclu qu'il était possible de devenir une fille mais que cela rendait la vie difficile.
Bises
Une formulation que j'adore . . . et surtout l'état d'esprit qu'on ressent derrière la formule, à la fois optimiste, réaliste, pragmatique, et surtout sans faire appel à des questions tout autant inutiles que la plupart du temps nuisibles . . .
Heu, tu ne serais pas en train de faire un peu de provoc là, Stéphanie ?
Bon, on fonce droit devant sans se poser de questions, sans savoir d'où on vient, ni où on va, ni pourquoi on y va , ni si c'est bon pour nous, car s'interroger sur les sources essentielles de la transidentité, c'est du temps perdu !
cela me fait penser à quelqu'un qui s'installerait au volant d'une voiture sans rien connaître aux instruments et qui les découvrirait au fur et à mesure de la route (après avoir mis un certain temps à mettre le moteur en marche....) : bonjour les sorties de route....avec en plus, en l'absence de GPS, le risque d'arriver à un tout autre endroit que celui souhaité....
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 75
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Re: Souvenir de l'ORTF
chantal92 a écrit:[
Heu, tu ne serais pas en train de faire un peu de provoc là, Stéphanie ?
Même pas, Chantal, et pourtant tout comme toi j'aime bien décortiquer le pourquoi et le comment . . . mais à trop vouloir bien faire je me demande si nous ne finissons pas dans certains ca à passer à côté de "la vraie vie" . . . on retrouve ma réaction à "la nage du requin" . . .
En ce sens, l'apprentissage du Portugais (mais ça marche aussi avec l'Espagnol) a été pour moi une révélation, je me suis forcée à examiner chaque situation délicate en me demandant lequel de leurs deux verbes "etre" serait le mieux approprié pour les décrire . . . dans certains cas l'abus de réflexion avant l'action peut etre totalement nuisible . . .
A trop vouloir bien faire, on se retrouve dans certains cas dans la position de Dom Quichotte en train d'élaborer une stratégie d'attaque d'un moulin à vent . . . je suis sure que dans certains cas on est ridicules
chantal92 a écrit:[
Bon, on fonce droit devant sans se poser de questions, sans savoir d'où on vient, ni où on va, ni pourquoi on y va , ni si c'est bon pour nous, car s'interroger sur les sources essentielles de la transidentité, c'est du temps perdu !.
à te lire on pourrait croire qu'une petite fille (bio) ne devrait pas sortir seule avant d'avoir un doctorat . . . au moins . . .
chantal92 a écrit:[
cela me fait penser à quelqu'un qui s'installerait au volant d'une voiture sans rien connaître aux instruments et qui les découvrirait au fur et à mesure de la route (après avoir mis un certain temps à mettre le moteur en marche....) : bonjour les sorties de route....avec en plus, en l'absence de GPS, le risque d'arriver à un tout autre endroit que celui souhaité....
Un exemple qui n'aurait su mieux tomber . . . je devais avoir 10 ans, à la fonte des neiges mon pere avait garé la voiture dans un champ immense avec l'intention de ramasser des pissenlits avec ma mere . . . Comme il savait que ça me gonflait, il m'a lancé les clés en me disant "fais toi plaisir" . . .et ne t'inquiete pas, il ne m'a pas fallu longtemps avant de mettre le moteur en marche . . . ni non plus pour passer les vitesses sans les faire "craquer" une seule fois, ou trouver la pédale de freins . . . avant de passer au frein à mains, c'est quand même plus rigolo . . .
Mon pere savait tres bien que je l'observais depuis longtemps quand il conduisait, et qu'il n'y avait aucun risque . . . . le feeling . . . par la suite il me passait régulièrement le volant sur les routes de montagne . . . encore du feeling . . . . je sais, c'est inconcevable aujourd'hui, mais surtout parce que nos cerveaux ont été formatés sur le mode "moutons" . . .
Stebannie Dupont- Messages : 3473
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Annabelle46 aime ce message
Re: Souvenir de l'ORTF
Ma génération me semble bien concernée.... et en plus ils ignorent les informations passées par le filtre Peyrefitte.
Annabelle46- Messages : 2335
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Age : 77
Localisation : Département du lot
Re: Souvenir de l'ORTF
Je souris en lisant l'échange entre Stéphanie et Chantal, car même sur un sujet "anodin" faisant appelle à nos souvenirs de lecture et télévisuels, on trouve le moyen de revenir à notre transidentité, à l'occurrence sur l'acquis et l'inné concernant l'expression de notre féminité.
Nous n'en sortirons donc jamais :-)
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Daniela- Messages : 1943
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