travail et transidentité

Bonjour

Juste pour tempérer un peu, le traitement hormonal n'est pas quelque chose qui a un impact immédiat sur la vie de tous les jours surtout à nos âge. Il faut plusieurs mois avant de voir des effets qui sont plus ou moins notables (attention à l'effet placebo). Ce qui est plus impactant et immédiat, c'est de passer à une expression de genre féminine: vêtements, cheveux, etc. La voix est souvent l'élément clé.

Amitiés
Gwendoline

j'ose, décidément à votre contact je émancipe....au travail je n'ai pas eu a souffrir de ce dont vous parlez ( j'ai jamais essayé), travailler en étant ouvertement et surtout naturellement ce que nous sommes... je ne peux que donner un aperçu de mon intuition de ma très petite expérience....
déjà enfant on sait que jouer à la poupée pour un garçon c'est ..."dégradant" car on dégrade au yeux des autres ce que l'on est, un petit d'homme, un futur superman....enfin celui de la famille...alors on commence a tricher...les nounours...jouer avec ses nounours c'est plus acceptable car ce ne sont pas des poupées....là commence l’apprentissage du camouflage de ce que l'on est...et le pire c'est que plus le temps avance plus la culpabilité augmente avec l'art du camouflage...et cela des fois juste parce que l'on développe l'idée que l'on ne serait pas acceptée...
au travail...un homme avec des cheveux long...imaginez vous il y a 30 ou 40 ans...sauf antoine qui voulais mettre Johnny en cage a médrano pour répondre à l'injonction cheveux long idées courtes...
les matérialistes grecs pensaient que nous projetions un avatar pour correspondre a ce l'autre attendait de nous...un poète disait "deviens ce que tu es"... tout cela est bien joli mais quand l'assiette est vide, quand tu es en but au lynchage sociétal il te reste quoi ? le suicide ? physique ou mental...drôle de choix...
il se peut que certaines d'entre nous puissent s'épanouir dans des métiers très particuliers (et tant mieux) ...plus difficile comme caissière au super du coin...dans le monde de l'éducation...voir ailleurs ...les exemples ne manquent pas...
mon expérience fait que j'ai côtoyé en tant que professionnel le monde de la nuit....et donc celui parallèle des réprouvées de la société diurne...pas spécialement encourageant...2000 ans de judeo christianisme ...du moins dans nos sociétés...et celles que nous avons "éclairées de nos lumières"....il n'y a pas de quoi fanfaronner alors que le but serait le développement harmonieux de l'individu on observe une sorte d'esclavage comportemental...je veux voir qu'une tête....
puis-je avouer mon admiration pour celles qui osent ? elles me montrent un chemin que je n'ai pas su ou pas pu prendre quand il en était encore tant...mon inconscience me fait dire qu'aujourd'hui si j'avais 20 ans je ferais...j'entasse des si comme une muraille protectrice pour ne pas m'avouer cette compromission à un monde qui n'est pas le mien...

Stephanie Dupont a écrit:Je ne sais pas comment ça se passe aux frontières (surtout maintenant avec le Brexit) mais en France tu n'a strictement rien à craindre de la police même si tes papiers sont "M" . . . à condition de ne pas rouler sur la voie de gauche, lol . . .

Normalement pareil pour les pays limitrophes (Belgique Allemagne Espagne et Italie) mais je n'ai pas l'expérience

Kisses

Steph

ayant pris plusieurs fois l'avion depuis le changement d'état civil, Angleterre, Espagne, Tunisie, Suiisse, Serbie, le contrôle douanier s'est toujours bien passé, les fouilles éventuelles par des douanières bien sûr.. mon interrogation est par rapport à ces nouvelles cabines de contrôle à rayon X je crois qui peuvent théoriquement dévoiler le moindre détail de notre anatomie... j'en ai fait quelques unes mais pas de soucis là non plus

Je confirme les contrôles douaniers aéroportuaires (Francfort, Paris, Séoul) aucun soucis d'autant qu'ils sont parfois automatisés. Les fouilles non plus.
À Francfort, c'était un homme, quand je lui ai dis que j'avais un F, il a voulu appelé une collègue, mais je lui ai dit qu'il pouvait faire le contrôle en étant respectueux.
À Séoul, c'était une femme qui a vérifié si j'avais un F sur mon passeport avant de me fouiller.
Voilà pour les anecdotes.
Petit détail, je porte mes prothèses capillaires lors de mes voyages en avion, mais pas mes prothèses mammaires.