Retour de Lerné.... la gendarmerie et les préjugés....

Tu as fini le weekend agorain en beauté, Jenny !

La meilleure et d'ailleurs la seule attitude est de rester soi-même, quand on nous demande nos papiers. L'inquiétude doit seulement venir de l'amende possible si on a été arrêtée pour une faute de conduite.

Bises

Je crois que je l'ai déjà raconté, mais je vais replacer ici ma première (et unique) rencontre avec la gendarmerie (faut dire que je roule peu)

C'était au début des années 80, donc voici plus de quarante ans; j'avais un peu plus de vingt ans et j'étais jeune et jolie (snif), mais j'étais aussi complètement fofolle: j'habitais chez ma mère mais je sortais en cachette la nuit (en fille évidemment), et mieux que cela encore j'empruntais sa voiture pour faire un petit tour dans la campagne voisine (rassurez-vous, j'avais quand même le permis et le droit de la conduire, étant même la conductrice déclarée puisque ma mère ne conduisait pas).

Evidemment, ça n'a pas loupé: un jour (ou plutôt une nuit), je tombe sur un barrage... La mort dans l'âme je m'arrête, patiente derrière les voitures en train d'être contrôlées en me demandant comment j'allais m'en sortir, jusqu'à ce que ce soit mon tour.

Enfin, un gendarme arrive, me fait descendre ma vitre, salue...
-"Bonsoir Mademoiselle" (quand je vous dis que j'étais jeune et jolie... Faut dire aussi qu'on n'y voyait pas trop clair), "Gendarmerie Nationale !" et là il me tend un truc informe ressemblant vaguement à un ballon de baudruche dégonflé (à l'époque, les éthylomètres étaient comme ça), en me disant de souffler dedans !

Hé oui c'était un contrôle routier d'alcoolémie, sans doute parce qu'il y avait une boîte de nuit dans les environs (C'était, je crois, à La Verpillière, pour celles qui connaissent)

Je prends le machin et comme je n'avais aucune expérience du bidule, je souffle dans l'embout en plastique comme pour éteindre une bougie... Wouah, la résistance du machin ! Je me tourne vers le gendarme et je lui dis "C'est bouché!"

-"Aaaaaaaaah non Mademoiselle, il faut souffler plus fort !", que fait le pandore, salivant sans doute déjà à l'idée d'une contrevenante trop ivre pour pouvoir même faire le test.

Alors bon je m'exécute et avec beaucoup d'effort j'arrive à gonfler le bidule. Le gars le récupère, lit le résultat... négatif ! "On fait quoi maintenant ?", pensais-je, toujours inquiète.

-"Bon, ca va Mademoisellle, vous pouvez y aller!" qu'il fait, avec je pense un zeste de déception contenue.

Vous pensez bien que je redémarre sans me faire prier... Quelle chance que c'ait été un contrôle d'alcoolémie et pas un contrôle d'identité... Cette nuit là, en tout cas, j'ai été guérie des balades en voiture... Se faire appeler "Mademoiselle" c'est bien mais c'était décidément trop de tracas pour pouvoir l'apprécier pleinement !

Ça fait une belle expérience ça aussi. À cette époque et cet âge, ce n'était pas rien...

Avalon a écrit:Ça fait une belle expérience ça aussi. À cette époque et cet âge, ce n'était pas rien...

c'est clair qu'à cette période, les mentalités étaient différentes et les forces de l'ordre moins complaisantes avec les "travestis"...


on finissait au poste pour moins que ça

galwenne a écrit:

Avalon a écrit:Ça fait une belle expérience ça aussi. À cette époque et cet âge, ce n'était pas rien...

c'est clair qu'à cette période, les mentalités étaient différentes et les forces de l'ordre moins complaisantes avec les "travestis"...

on finissait au poste pour moins que ça

C'est clair que je me voyais déjà traînée à la caserne la plus proche avec les gendarmes téléphonant à ma mère en pleine nuit pour lui annoncer que son fils avait été pincé dans sa voiture, habillé en fille, à trente kilomètres de chez elle... et à la limite qu'il fallait qu'elle vienne me récupérer... J'ai vraiment flippé !!!

Braver l'interdit participait un peu au plaisir non ?  

Je me souviens encore de mes sorties à 16ans la peur au ventre et je dois avouer que ça contribuait en partie au plaisir des sorties.. Mais je ne suis pas toujours très net dans ma tête alors ce n'est peut être pas une référence..

Il y a....longtemps : Berlin par une nuit de mars ; Chantal rentre d'une sortie en boîte vers 2h du matin. Chantal a bu 4 ou 5 cocktails. Elle est parfaitement en état de conduire, mais certainement en infraction par rapport à la législation. Et paf : barrage sur une avenue et contrôle de police !
Là Chantal est très ennuyée ...Un Schupo s'approche et lui tend un éthylotest (grosso modo même modèle, je suppose, que celui de MA et peut-être faut-il souffler encore plus fort en Allemagne...). Hésitant entre deux marches à suivre, Chantal opte finalement pour la solution de secours immédiate : elle sort sa carte allemande de diplomate...Interloqué le flic la regarde, compare avec la photo, hésite, puis, d'un ton fort rogue (la police allemande déteste les diplomates, car ils échappent à leur juridiction) lui dit qu'elle n'est pas reconnaissable sur la photo. Chantal n'a plus qu'une ressource : d'un geste vif et précis elle arrache sa perruque , prend un kleenex et efface (assez rageusement) en deux coups de cuiller à pot son maquillage, puis demande au flic si comme ça il LE reconnaît. Le flic regarde à nouveau en faisant durer le plaisir, puis remballe son test et grommelle : "Weiterfahren !" (roulez !).
Délicieuse sensation de soulagement, fut-ce au prix d'une petite humiliation !

Waouh les Nanas, vous avez des anecdotes qui sont pas banales , MA j'imagine dans les années 80 "l'accueil" dans certains commissariats , il y avait également à cette époque les contrôles de tout ce qui passait dans les rues , je ne me rappelle plus le nom de ces actions ??
Moi mon seul contrôle en nana , j'en ai parlé il y a peu ( Lerné) c'est la boite à coucou et l'amende dans la boite aux lettres , je ne sais même pas si le gendarme avait belle allure ...moi si : 72 pour 50 .

Avalon a écrit:Braver l'interdit participait un peu au plaisir non ?  

Je me souviens encore de mes sorties à 16 ans la peur au ventre et je dois avouer que ça contribuait en partie au plaisir des sorties.. Mais je ne suis pas toujours très nette dans ma tête alors ce n'est peut être pas une référence..

Ah non, je ne fonctionne pas à l'adrénaline... Moi il me faut de la sécurité et du confort, du planifié, du balisé, du sur-facture (ben vlà que je parle comme Audiard...), j'étais juste totalement inconsciente (pas très nette non plus, donc, mais ça prenait une autre forme).

Tiens ça me fait penser à une autre anecdote, mais marrante celle-ci, qui a eu lieu des années plus tard.

Cette fois mon âge a doublé (pas ma sagesse), j'ai  presque quarante ans, je suis moins jeune et moins jolie (snif) et je viens d'acheter une maison en ruines dans la banlieue parisienne, en plus de celle, très petite, que j'habite avec ma chère épouse et mes enfants. Et quand je dis "en ruines", c'est vraiment en ruine avec des pans de murs écroulés, des planchers effondrés, un toit percé, etc... Mais ce n'était pas cher... Je vais mettre quinze ans à  tout refaire, mais là n'est pas la question.

Et voilà que se monte avec quelques copines de l'époque le projet d'une virée nocturne à Paris. Comme je suis encore montrable (toujours à l'époque), je souscris et le projet prend forme. Seulement, on doit se retrouver à Paris même, sous l'orme de Saint-Gervais déjà habillées, maquillées, apprêtées... Comment faire ? Je ne peux évidemment pas partir de la maison toute prête... C'est alors que me vient l'idée géniale: me rendre à la ruine et me changer là-bas. Ca ne va pas être facile, vu qu'il n'y a pas l'électricité non plus (plus d'installation), mais enfin, on fait avec ce qu'on a et je prends quelques bougies.

Donc un peu en avance pour avoir le temps de me préparer, aux alentours de 23h, je me rends à la ruine et me gare à côté du portillon, que j'ouvre sans le faire grincer (exploit!) et que je passe avec mon gros sac contenant mes affaires. Je rentre dans la maison en prenant bien garde aux trous dans le parquet des pièces que je traverse, monte l'escalier branlant et arrive dans la salle de bains (ben oui, quoi de plus normal, même si la salle de bains n'a pas plus d'eau que de lumière ?), où je dépose mes affaires, allume mes bougies et commence ma transformation.

Bon, je m'habille, passe au maquillage... Entre parenthèses, vous devriez essayer de vous maquiller à la bougie, (ou plutôt "à la lueur des bougies") comme ça, pour voir... Ca change tout ! Déjà, comme on est obligée d'approcher très près le visage de la flamme, il faut faire attention à ne pas faire s'enflammer la perruque... Et pour ce qui est du rendu des teintes, alors là pardon... Heureusement que j'avais bien l'habitude et que j'aurais pu me maquiller les yeux fermés! Dans la glace brisée de la salle de bains, tout me paraît correct. Donc je redescends l'escalier avec ma bougie allumée ("Tiens ta bougie droite!" me soufflait l'esprit de Saturnin Fabre), la souffle, ferme la maison et me faufile dans le jardin, repasse par le portillon sans le faire grincer (nouvel exploit) et me retrouve au chaud et en sécurité dans ma voiture. Je redémarre et pars pour les retrouvailles avec les copines.

Peut-être que je raconterai un jour quel bonheur fut cette soirée où nous nous baladâmes dans le Marais, débarquâmes à six dans un café... En attendant, vous devez vous demander où est le marrant dans l'anecdote que je vins de vous narrer... C'est tout simplement que ce n'est pas fini: l'expédition était le Vendredi soir. Le lendemain, je repars en voiture à la ruine avec femme et enfants pour passer le week-end. J'ouvre le grand portail (en le faisant grincer) pour mettre la voiture dans le jardin, débarque les passagers, et pendant qu'ils investissent la maison, je fais un tour le long du mur mitoyen. Et c'est là que je tombe sur la voisine (80 ans) qui, en me voyant, toute affolée (elle, pas moi) entame la conversation avec de grands gestes:

-"Ah Monsieur X, Monsieur X !"
-"Oui Madame XY ? (Appréciez le jeu de mots), que se passe-t'il ?"
-"Ah Monsieur X, votre maison ! Votre maison !"
-"Oui, ma maison, eh bien ?"
-"Elle est hantée votre maison, Monsieur X!"

C'était en effet la réputation qu'elle avait dans le quartier, car elle était restée inhabitée près de quarante ans, depuis le début des années 60 (ce qui explique son état) et parmi chacun des propriétaires successifs depuis cette période, qui avait entrepris des travaux, aucun n'avait pu les mener à bien (ce qui conforte la justification de son état): ou il était mort, ou il s'était estropié, enfin bref, une sorte de malédiction Touthankamonesque... Donc je ne m'affole pas outre-mesure:

-"Oui Madame XY, je sais... Et alors ?"
-"Et alors ? Mais moi je l'ai vue !"
-"Vue quoi ? La maison ? C'est sûr qu'on ne peut pas la louper !"
-"Non, je l'ai vue, la propriétaire !"
-"Ma femme ? Oui, on vient d'arriver !"
-"Non, pas votre femme ! La vraie propriétaire, Madame Bidule, celle qui est morte dedans, dans l'incendie!"

J'avais en effet entendu dire par un autre voisin qu'il y avait eu un incendie en 1955 qui avait ravagé une partie de la maison; et en effet certaines poutres portaient encore des traces noirâtres. Mais je n'avais jamais entendu parler pour autant d'une Madame Bidule qui y aurait laissé la vie.

-"Comment ça, Madame XY ?"
-"Je vous dis que je l'ai vue Madame Bidule, dans votre maison, hier soir, là ! Je l'ai bien reconnue, j'avais quarante ans à l'époque, elle avait mon âge, on discutait souvent ! C'était bien elle, je vous assure, avec ses longs cheveux noirs, une longue robe noire qu'elle avait souvent ! J'étais dans ma cuisine, je l'ai vue par la fenêtre de votre salle de bains et celles de votre escalier: elle tenait un chandelier d'argent à la main, tenez, sûrement le même que la nuit où elle est morte !"

Alors je compris et ris sous cape: en effet, cette brave Madame XY avait parfaitement pu me voir, je n'y avais pas pris garde... Je tâchai de la rassurer:

-"Ne vous en faites pas, Madame XY ! Si je vois Madame Bidule, je lui dirai en deux mots de ne pas effrayer les voisins !"
-"Oh vous évidemment vous ne croyez pas aux fantômes !", me fit-elle, ce qui était d'autant moins pertinent avec toutes les expériences paranormales que j'avais eues, et surtout avec la découverte que je fis par la suite qu'il y avait bel et bien une présence dans la maison, mais totalement inoffensive (Je crois vus en avoir aussi touché un mot il y a des années).

Quoi qu'il en soit, et malgré la très forte envie que j'eus pendant quelques temps de me faire passer pour Madame Bidule auprès de ma voisine, je ne hantai plus jamais par la suite ma propre maison...

Être prise pour le fantôme d'une défunte, ça c'est quand même exceptionnel  !!!

Avalon a écrit:Être prise pour le fantôme d'une défunte, ça c'est quand même exceptionnel  !!!

Oups Morgane ne serais ce pas une toute petite pointe de jalousie qui point ? , tu vois il n est pas toujours nécessaire de fréquenté les cimetières pour ce faire

Puisque le sujet a, en grande partie à cause de moi, dévié sur les ombres les fantômes, et les cimetières, voici pour me faire pardonner une des plus belles pages de Glück, la "Scène des Champs Elysées  (sans trait d'union)" ou "le ballet des ombres heureuses"  d'Orphée et Eurydice.

J'ai eu la chance de jouer cette pièce en orchestre en 1978, en concert avec une flûtiste connue, et le souvenir m'en fait encore frissonner.

...et bien...je vois que tout ce que tu racontes c'est pas du pipeau !!! (désoléeeeee fin de semaine !!)

Michele-Anne a écrit:Puisque le sujet a, en grande partie à cause de moi, dévié sur les ombres les fantômes, et les cimetières, voici pour me faire pardonner une des plus belles pages de Glück, la "Scène des Champs Elysées  (sans trait d'union)" ou "le ballet des ombres heureuses"  d'Orphée et Eurydice.

J'ai eu la chance de jouer cette pièce en orchestre en 1978, en concert avec une flûtiste connue, et le souvenir m'en fait encore frissonner.

Sur quel instrument ?

chantal92 a écrit:
Sur quel instrument ?

J'étais violoniste dans un orchestre régional, nous étions en tournée en Ardèche...

Michele-Anne a écrit:

chantal92 a écrit:
Sur quel instrument ?

J'étais violoniste dans un orchestre régional, nous étions en tournée en Ardèche...

Ah, le violon ! Et bien, si la gendarmerie t' avait embarquée, tu aurais au moins été à l'aise chez eux !

Pour changer cette année c'est à l'aller que j'ai pu profiter d'une petite rencontre  gratuite des forces de l'ordre... quand c'est gratuit faut pas se priver !!

J'étais sortie avant de l'autoroute car j'en avais marre de la monotonie... suivant une départementale j'entrevois de loin un contrôle de gendarmerie... même pas peur: n'ayant rien à me reprocher et roulant à 40 kms/h et quelques j'aborde ça avec une zenitude bien loin de mes contrôles au masculin de ma jeunesse (quand je vous dis que le délit de "sale gueule" existe...).

Cette fois çi c'est une gendarme(ette ?)  qui me demande "madame s'il vous plait votre permis et les papiers du véhicule"....
Son collègue n'ayant pas les yeux dans sa poche ni dans mon décolleté qui était trop sage ajoute "et l'assurance! elle date de xxxx"  et il ajoute "ça a du rester sur le frigo!" cette petite note amusante m'a fait comprendre qu'il n'y avait rien de méchant de prime abord.

"oups! j'ai du la recevoir et oublier de la mettre!" dis-je un peu gênée.

Je commence à farfouiller dans la boite à gants (n'y croyant pas une seconde je l'avoue) et tend mon permis
à la dame gendarme en lui disant "lui aussi n'est pas à jour... ".

Je replonge dans la boite à gants et elle me dis "Madame!  Ce n'est pas votre permis que vous m'avez donné !!!"

Alors là je me retourne contre elle et commence à dire "si... je suis...." et elle me répond "d'accord j'ai compris"  Quel beau compliment qu'elle m'avait fait là "...ce n'est pas votre permis" !!

Je sors de vieilles cartes vertes, tend les bras pour essayer de lire la date (vas zy Galwenne moque toi! ) et elle me dit "madame je vois que vous êtes assurée régulièrement, ca va aller.."
Son collègue me tend l'alcotest, je suis mesurée à 2gr de café et peut m'en aller en leur souhaitant une bonne journée avec le sourire....

En repartant je me souviens que je porte mes boucles d'oreilles en forme de feuilles de cannabis que j'aime bien mettre (par provoc') lorsque je rend aussi visite à une amie trans ancien gendarme mais ça va, ce n'était pas la douane volante comme l'année dernière et ils n'ont pas fait attention  



Je retiens ce "compliment" qui m'a fait chaud au cœur " madame, ce n'est pas votre permis"

J'espère me faire arrêter plus souvent... (et ça sera l'occasion de travailler mon décolleté pour voir!)

Super récit... Comme quoi ddes rencontres avec les gendarmes ne sont pas toujours désagréable. Et puis tu as de l'assurance en toi même ( pas l'assurance de la voiture). J'aurais paniqué en telle situation. Tu as eu la chance de tomber sur des gendarmes sympa

Sandrine a écrit:Super récit... Comme quoi ddes rencontres avec les gendarmes ne sont pas toujours désagréable. Et puis tu as de l'assurance en toi même ( pas l'assurance de la voiture). J'aurais paniqué en telle situation. Tu as eu la chance de tomber sur des gendarmes sympa

Tu sais quand j'avais essayé de sortir il y a quinze ans j'étais terrifiée à l'idée de me faire contrôler. aujourd'hui je m'en moque... tout est dans la tête, il y a un déclic un jour et tout deviens (plus) facile. Il faut juste du temps pour murir cela et travailler son affirmation de soi. (je m'en vais finir coach si je continue à écrire des trucs comme ça !! )

jennyfer a écrit:

Sandrine a écrit:Super récit... Comme quoi ddes rencontres avec les gendarmes ne sont pas toujours désagréable. Et puis tu as de l'assurance en toi même ( pas l'assurance de la voiture). J'aurais paniqué en telle situation. Tu as eu la chance de tomber sur des gendarmes sympa

Tu sais quand j'avais essayé de sortir il y a quinze ans j'étais terrifiée à l'idée de me faire contrôler. aujourd'hui je m'en moque... tout est dans la tête, il y a un déclic un jour et tout deviens (plus) facile. Il faut juste du temps pour murir cela et travailler son affirmation de soi. (je m'en vais finir coach si je continue à écrire des trucs comme ça !! )

une nouvelle piste à tracer pour pôle emploi. Coach en transidentitaire

J'ai un seul reproche à faire : en bas de chaque post il n'y a que deux options : "j'aime"-"j'aime pas".
Est-il possible de rajouter "j'adore" paske sincèrement certaines aventures relatées et bien, je les "adore".
Merci de nous faire partager ces moments géniaux et de le faire de façon palpitante, rigolote voire tragico-comique...mais toujours avec sincérité.

Merci