CEC, ça bouge même en France
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Re: CEC, ça bouge même en France
ester a écrit:Bonjour,
La version définitive du texte est enfin publiée.
Sur TXY certaines m'ont fait remarquer que le changement de prénom n'était pas forcément un préalable et pouvait être demandé avec le changement d'état-civil.
Oui c'est vrai on peut tout demander en même temps , mais comme le changement de prénom est une des conditions au changement de sexe , il vaut mieux le demander en premier et puis ce n'est pas à la même autorité que l'on s'adresse .
Michelle m- Messages : 3159
Date d'inscription : 12/06/2014
Re: CEC, ça bouge même en France
Bonjour les filles :bezou:
Est-ce qu'opter pour un prénom mixte facilite les démarches ou permet d'utiliser une procédure différente plus simple ?
Bizoux .
Kleph- Messages : 885
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 69
Re: CEC, ça bouge même en France
Bonsoir,Kleph a écrit:
Bonjour les filles :bezou:
Est-ce qu'opter pour un prénom mixte facilite les démarches ou permet d'utiliser une procédure différente plus simple ?
Bizoux .
C'est une expérience a tenter, mais je considèrerai ça comme une solution de secours si l'officier d'état-civil fait des difficultés.
Re: CEC, ça bouge même en France
ester a écrit:Bonsoir,Kleph a écrit:
Bonjour les filles :bezou:
Est-ce qu'opter pour un prénom mixte facilite les démarches ou permet d'utiliser une procédure différente plus simple ?
Bizoux .
C'est une expérience a tenter, mais je considèrerai ça comme une solution de secours si l'officier d'état-civil fait des difficultés.
Dans mon cas , la mixité du prénom choisi correspond à un choix personnel .
Kleph- Messages : 885
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 69
Re: CEC, ça bouge même en France
A priori je ne pense pas .
Michelle m- Messages : 3159
Date d'inscription : 12/06/2014
Localisation : 29600
Re: CEC, ça bouge même en France
Une belle avancée qui était attendue par beaucoup d'entre nous.
Un des points positifs (il n'y en a pas beaucoup) avec le Mariage pour Tous du quinquennat Hollande.
Et pendant ce temps là, La Manif pour Tous défile .... mais cela ne changera rien.
Je suppose que ce dernier texte voté n'a pas dû les ravir.
Un des points positifs (il n'y en a pas beaucoup) avec le Mariage pour Tous du quinquennat Hollande.
Et pendant ce temps là, La Manif pour Tous défile .... mais cela ne changera rien.
Je suppose que ce dernier texte voté n'a pas dû les ravir.
Re: CEC, ça bouge même en France
Merci Ester pour toutes ces infos. Même si je n'ai pas moi-même l'intention de changer d'état-civil, j'apprécie d'être ainsi tenu au courant de ce qui concerne plusieurs d'entre nous et me réjouis que leur démarche future leur soit ainsi facilitée.
chantal92- Messages : 4428
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 74
Localisation : présente sur la carte
Re: CEC, ça bouge même en France
Bonjour,
La loi (ou le paquet législatif plutôt) Justice du 21° siècle est adoptée et le Conseil Constitutionel a émis un avis FAVORABLE sur la partie qui nous concerne.
Voici l'avis
+++La décision du conseil est tombée
sur le changement de prénom
– Sur l’article 48, le paragraphe I de l’article 56 et certaines dispositions de l’article 57 :
27. L’article 48 de la loi déférée confie aux officiers de l’état civil l’enregistrement des conclusions, modifications et dissolutions de pactes civils de solidarité, actuellement dévolu aux greffes des tribunaux d’instance. Le paragraphe I de l’article 56, qui réécrit l’article 60 du code civil relatif aux demandes de changement de prénom, transfère à l’officier d’état civil le traitement de ces demandes relevant aujourd’hui du juge aux affaires familiales. Le 1° du paragraphe I de l’article 57 de la loi déférée introduit une dérogation à la procédure de changement de nom par décret, en donnant compétence aux officiers de l’état civil pour autoriser les demandes de changement de nom des personnes inscrites sur le registre de l’état civil d’un autre État. Les 1° et 2° du paragraphe III de l’article 57 modifient l’ordonnance du 8 mars 2000 mentionnée ci-dessus pour instituer, à Mayotte, les mêmes procédures de changement de prénom et de nom.
28. Les députés requérants reprochent à ces dispositions de transférer aux officiers de l’état civil, sans compensation financière aux communes, l’enregistrement des pactes civils de solidarité ainsi que le traitement des demandes de changement de prénom et de certaines demandes de changement de nom. Il en résulterait une méconnaissance de l’article 40 de la Constitution, du principe de libre administration des collectivités territoriales reconnu à son article 72 et du principe de compensation financière prévu au quatrième alinéa de son article 72-2.
29. Selon l’article 72 de la Constitution, les collectivités territoriales s’administrent librement par des conseils élus « dans les conditions prévues par la loi ». Selon le quatrième alinéa de son article 72-2 : « Tout transfert de compétences entre l’État et les collectivités territoriales s’accompagne de l’attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. Toute création ou extension de compétences ayant pour conséquence d’augmenter les dépenses des collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi ».
30. En premier lieu, les compétences confiées aux officiers de l’état civil en matière d’enregistrement des pactes civils de solidarité et de changement de prénom ou de nom sont exercées au nom de l’État. Par conséquent, est inopérant le grief tiré de la méconnaissance du quatrième alinéa de l’article 72-2 de la Constitution, dont les dispositions ne sont relatives qu’aux compétences exercées par les collectivités territoriales.
31. En deuxième lieu, si les dispositions contestées sont susceptibles d’entraîner un accroissement de charges pour les communes, elles n’ont, eu égard au montant des sommes en jeu, pas pour effet de dénaturer la libre administration de ces collectivités. Le grief tiré de la violation de l’article 72 de la Constitution doit donc être écarté.
32. En dernier lieu, les dispositions critiquées ayant été introduites à l’initiative du Gouvernement, le grief fondé sur l’article 40 de la Constitution est inopérant.
33. Par conséquent, l’article 48, le paragraphe I de l’article 56, le 1° du paragraphe I et les 1° et 2° du paragraphe III de l’article 57, qui ne méconnaissent aucune autre exigence constitutionnelle, sont conformes à la Constitution.
Sur le changement de sexe
– Sur le paragraphe II de l’article 56 :
59. Le paragraphe II de l’article 56 crée, dans le chapitre II du titre II du livre Ier du code civil, une section 2 bis intitulée « De la modification de la mention du sexe à l’état civil », comprenant les articles 61-5, 61-6, 61-7 et 61-8. L’article 61-5 prévoit que toute personne majeure ou mineure émancipée qui prouve, par une réunion suffisante de faits, que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue, peut en obtenir la modification. Ce même article 61-5 énumère une liste indicative de trois principaux faits susceptibles de révéler le changement de sexe dont la preuve peut être rapportée par tout moyen : se présenter publiquement comme appartenant au sexe revendiqué ; être connu sous le sexe revendiqué de son entourage familial, amical ou professionnel ; avoir obtenu le changement de son prénom afin qu’il corresponde au sexe revendiqué. L’article 61-6 confie au tribunal de grande instance le soin de statuer sur les demandes de changement de sexe à l’état civil. Il dispose, par ailleurs, que le fait de ne pas avoir subi de traitements médicaux, d’opération chirurgicale ou de stérilisation ne peut fonder le refus d’une telle demande. En vertu de l’article 61-7, la mention du changement de sexe et, le cas échéant, de prénom est portée en marge de l’acte de naissance de l’intéressé à la requête du procureur de la République.
60. Les sénateurs requérants soutiennent que le paragraphe II de l’article 56 a été introduit en première lecture à l’Assemblée nationale alors que ces dispositions sont dépourvues de lien, même indirect, avec le projet de loi initial. Ces dispositions auraient donc été adoptées en méconnaissance du premier alinéa de l’article 45 de la Constitution.
61. Les députés requérants soutiennent qu’en attribuant à l’officier d’état civil la compétence pour connaître des demandes de changement de sexe, le législateur a méconnu le second alinéa de l’article 66 de la Constitution dès lors que cette matière relève de la liberté individuelle. Ils soutiennent également que l’abandon de l’exigence d’une attestation médicale démontrant la perte totale ou partielle des caractères de son sexe d’origine pour obtenir un changement de sexe à l’état civil porte atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine.
62. En premier lieu, selon la dernière phrase du premier alinéa de l’article 45 de la Constitution : « Sans préjudice de l’application des articles 40 et 41, tout amendement est recevable en première lecture dès lors qu’il présente un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis ».
63. Les dispositions du paragraphe II de l’article 56 de la loi déférée, relatives à la modification de la mention du sexe à l’état civil, ont été introduites en première lecture à l’Assemblée nationale. Cependant, ce paragraphe II ne peut être regardé comme dépourvu de lien, même indirect, avec le projet de loi déposé sur le bureau du Sénat, qui comportait des dispositions relatives à l’état civil et à la compétence des autorités judiciaires en la matière. Le grief tiré de la méconnaissance du premier alinéa de l’article 45 de la Constitution doit donc être écarté.
64. En deuxième lieu, selon le second alinéa de l’article 66 de la Constitution : « L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi ».
65. Toutefois, la modification de la mention du sexe à l’état civil n’entre pas dans le champ de l’article 66 de la Constitution. Par conséquent, le grief tiré de la méconnaissance de cet article est inopérant.
66. En dernier lieu, il ressort du Préambule de 1946 que la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation est un principe à valeur constitutionnelle.
67. En permettant à une personne d’obtenir la modification de la mention de son sexe à l’état civil sans lui imposer des traitements médicaux, des interventions chirurgicales ou une stérilisation, les dispositions ne portent aucune atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine. Le grief tiré de la méconnaissance de ce principe manque en fait.
68. Les dispositions du paragraphe II de l’article 56, qui ne méconnaissent aucune autre exigence constitutionnelle, sont conformes à la Constitution. +++
La loi est lisible sur https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2016/11/18/JUSX1515639L/jo#
La loi (ou le paquet législatif plutôt) Justice du 21° siècle est adoptée et le Conseil Constitutionel a émis un avis FAVORABLE sur la partie qui nous concerne.
Voici l'avis
+++La décision du conseil est tombée
sur le changement de prénom
– Sur l’article 48, le paragraphe I de l’article 56 et certaines dispositions de l’article 57 :
27. L’article 48 de la loi déférée confie aux officiers de l’état civil l’enregistrement des conclusions, modifications et dissolutions de pactes civils de solidarité, actuellement dévolu aux greffes des tribunaux d’instance. Le paragraphe I de l’article 56, qui réécrit l’article 60 du code civil relatif aux demandes de changement de prénom, transfère à l’officier d’état civil le traitement de ces demandes relevant aujourd’hui du juge aux affaires familiales. Le 1° du paragraphe I de l’article 57 de la loi déférée introduit une dérogation à la procédure de changement de nom par décret, en donnant compétence aux officiers de l’état civil pour autoriser les demandes de changement de nom des personnes inscrites sur le registre de l’état civil d’un autre État. Les 1° et 2° du paragraphe III de l’article 57 modifient l’ordonnance du 8 mars 2000 mentionnée ci-dessus pour instituer, à Mayotte, les mêmes procédures de changement de prénom et de nom.
28. Les députés requérants reprochent à ces dispositions de transférer aux officiers de l’état civil, sans compensation financière aux communes, l’enregistrement des pactes civils de solidarité ainsi que le traitement des demandes de changement de prénom et de certaines demandes de changement de nom. Il en résulterait une méconnaissance de l’article 40 de la Constitution, du principe de libre administration des collectivités territoriales reconnu à son article 72 et du principe de compensation financière prévu au quatrième alinéa de son article 72-2.
29. Selon l’article 72 de la Constitution, les collectivités territoriales s’administrent librement par des conseils élus « dans les conditions prévues par la loi ». Selon le quatrième alinéa de son article 72-2 : « Tout transfert de compétences entre l’État et les collectivités territoriales s’accompagne de l’attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. Toute création ou extension de compétences ayant pour conséquence d’augmenter les dépenses des collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi ».
30. En premier lieu, les compétences confiées aux officiers de l’état civil en matière d’enregistrement des pactes civils de solidarité et de changement de prénom ou de nom sont exercées au nom de l’État. Par conséquent, est inopérant le grief tiré de la méconnaissance du quatrième alinéa de l’article 72-2 de la Constitution, dont les dispositions ne sont relatives qu’aux compétences exercées par les collectivités territoriales.
31. En deuxième lieu, si les dispositions contestées sont susceptibles d’entraîner un accroissement de charges pour les communes, elles n’ont, eu égard au montant des sommes en jeu, pas pour effet de dénaturer la libre administration de ces collectivités. Le grief tiré de la violation de l’article 72 de la Constitution doit donc être écarté.
32. En dernier lieu, les dispositions critiquées ayant été introduites à l’initiative du Gouvernement, le grief fondé sur l’article 40 de la Constitution est inopérant.
33. Par conséquent, l’article 48, le paragraphe I de l’article 56, le 1° du paragraphe I et les 1° et 2° du paragraphe III de l’article 57, qui ne méconnaissent aucune autre exigence constitutionnelle, sont conformes à la Constitution.
Sur le changement de sexe
– Sur le paragraphe II de l’article 56 :
59. Le paragraphe II de l’article 56 crée, dans le chapitre II du titre II du livre Ier du code civil, une section 2 bis intitulée « De la modification de la mention du sexe à l’état civil », comprenant les articles 61-5, 61-6, 61-7 et 61-8. L’article 61-5 prévoit que toute personne majeure ou mineure émancipée qui prouve, par une réunion suffisante de faits, que la mention relative à son sexe à l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue, peut en obtenir la modification. Ce même article 61-5 énumère une liste indicative de trois principaux faits susceptibles de révéler le changement de sexe dont la preuve peut être rapportée par tout moyen : se présenter publiquement comme appartenant au sexe revendiqué ; être connu sous le sexe revendiqué de son entourage familial, amical ou professionnel ; avoir obtenu le changement de son prénom afin qu’il corresponde au sexe revendiqué. L’article 61-6 confie au tribunal de grande instance le soin de statuer sur les demandes de changement de sexe à l’état civil. Il dispose, par ailleurs, que le fait de ne pas avoir subi de traitements médicaux, d’opération chirurgicale ou de stérilisation ne peut fonder le refus d’une telle demande. En vertu de l’article 61-7, la mention du changement de sexe et, le cas échéant, de prénom est portée en marge de l’acte de naissance de l’intéressé à la requête du procureur de la République.
60. Les sénateurs requérants soutiennent que le paragraphe II de l’article 56 a été introduit en première lecture à l’Assemblée nationale alors que ces dispositions sont dépourvues de lien, même indirect, avec le projet de loi initial. Ces dispositions auraient donc été adoptées en méconnaissance du premier alinéa de l’article 45 de la Constitution.
61. Les députés requérants soutiennent qu’en attribuant à l’officier d’état civil la compétence pour connaître des demandes de changement de sexe, le législateur a méconnu le second alinéa de l’article 66 de la Constitution dès lors que cette matière relève de la liberté individuelle. Ils soutiennent également que l’abandon de l’exigence d’une attestation médicale démontrant la perte totale ou partielle des caractères de son sexe d’origine pour obtenir un changement de sexe à l’état civil porte atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine.
62. En premier lieu, selon la dernière phrase du premier alinéa de l’article 45 de la Constitution : « Sans préjudice de l’application des articles 40 et 41, tout amendement est recevable en première lecture dès lors qu’il présente un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis ».
63. Les dispositions du paragraphe II de l’article 56 de la loi déférée, relatives à la modification de la mention du sexe à l’état civil, ont été introduites en première lecture à l’Assemblée nationale. Cependant, ce paragraphe II ne peut être regardé comme dépourvu de lien, même indirect, avec le projet de loi déposé sur le bureau du Sénat, qui comportait des dispositions relatives à l’état civil et à la compétence des autorités judiciaires en la matière. Le grief tiré de la méconnaissance du premier alinéa de l’article 45 de la Constitution doit donc être écarté.
64. En deuxième lieu, selon le second alinéa de l’article 66 de la Constitution : « L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi ».
65. Toutefois, la modification de la mention du sexe à l’état civil n’entre pas dans le champ de l’article 66 de la Constitution. Par conséquent, le grief tiré de la méconnaissance de cet article est inopérant.
66. En dernier lieu, il ressort du Préambule de 1946 que la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation est un principe à valeur constitutionnelle.
67. En permettant à une personne d’obtenir la modification de la mention de son sexe à l’état civil sans lui imposer des traitements médicaux, des interventions chirurgicales ou une stérilisation, les dispositions ne portent aucune atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine. Le grief tiré de la méconnaissance de ce principe manque en fait.
68. Les dispositions du paragraphe II de l’article 56, qui ne méconnaissent aucune autre exigence constitutionnelle, sont conformes à la Constitution. +++
La loi est lisible sur https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2016/11/18/JUSX1515639L/jo#
Re: CEC, ça bouge même en France
Suite, application des nouvelles dispositions
+++L’enregistrement du Pacte civil de solidarité (PACS) se fera en mairie, non plus au tribunal.
La tenue de l’état civil sera simplifiée pour les communes et plusieurs démarches seront allégées : c’est le cas pour les déclarations de naissance qui seront allongées de trois à cinq jours et des procédures de CHANGMENT de prénom, de nom et de sexe à l’état civil. Cette procédure de changement de sexe a été totalement revue et démédicalisée : les personnesTRANSGENRES pourront ainsi bénéficier plus rapidement de documents en adéquation avec leur identité.
* * *
Nombre de ces dispositions s’appliqueront immédiatement : c’est ainsi le cas de l’action de groupe ou des nouvelles procédures de changement de prénom et de nom. D’autres entreront en vigueur le 1er janvier 2017 comme la réforme du divorce par consentement mutuel ou la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs. Le décret sur le changement de sexe à l’état civil sera également pris dès le début de l’année prochaine.+++
SOURCE OFFICIELLE http://www.presse.justice.gouv.fr/archives-communiques-10095/communiques-de-2016-12818/decision-du-cc-sur-le-projet-de-loi-j21-29458.html
+++L’enregistrement du Pacte civil de solidarité (PACS) se fera en mairie, non plus au tribunal.
La tenue de l’état civil sera simplifiée pour les communes et plusieurs démarches seront allégées : c’est le cas pour les déclarations de naissance qui seront allongées de trois à cinq jours et des procédures de CHANGMENT de prénom, de nom et de sexe à l’état civil. Cette procédure de changement de sexe a été totalement revue et démédicalisée : les personnesTRANSGENRES pourront ainsi bénéficier plus rapidement de documents en adéquation avec leur identité.
* * *
Nombre de ces dispositions s’appliqueront immédiatement : c’est ainsi le cas de l’action de groupe ou des nouvelles procédures de changement de prénom et de nom. D’autres entreront en vigueur le 1er janvier 2017 comme la réforme du divorce par consentement mutuel ou la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs. Le décret sur le changement de sexe à l’état civil sera également pris dès le début de l’année prochaine.+++
SOURCE OFFICIELLE http://www.presse.justice.gouv.fr/archives-communiques-10095/communiques-de-2016-12818/decision-du-cc-sur-le-projet-de-loi-j21-29458.html
Re: CEC, ça bouge même en France
Merci Ester pour ces précieuses informations que tu à pris le temps d'analyser , si j 'ai bien lu , les dispositions concernant le changement de prénom rentre en application dès maintenant et celle concernant le changement de sexe des le début de l'année prochaine , je vais me renseigner auprès du service état civil de ma commune pour voir si il sont au courant des nouvelles procédures .
Merci encore pour ta réactivité , bises Michelle
Merci encore pour ta réactivité , bises Michelle
Michelle m- Messages : 3159
Date d'inscription : 12/06/2014
Localisation : 29600
Re: CEC, ça bouge même en France
J'ai rassemblé des informations de provenances diverses relatives a ce sujet et je les diffuse sur des pages ou forums concernés. Ainsi sur Facebook j'ai mis les informations sur ma page et ensuite je les ai partagée sur deux groupes, sur TXY plusieurs membres juristes ont assuré une veille et cela explique comment j'ai pu mettre autant d'informations.
Re: CEC, ça bouge même en France
Bonjour .
Merci , Ester , de ces informations importantes .
Merci , Ester , de ces informations importantes .
Kleph- Messages : 885
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 69
Re: CEC, ça bouge même en France
Ester une source d'informations depuis des années. Merci pour cette implication depuis si longtemps..
Re: CEC, ça bouge même en France
Oui, un grand merci à Toi Ester ...... mais je l' avais déjà écrit ...... je dois radoter ......
Bises,
Karina.
Bises,
Karina.
karina5094- Messages : 3090
Date d'inscription : 05/12/2010
Age : 67
Localisation : CENTRE PAYS DE LA LOIRE
Re: CEC, ça bouge même en France
merci Ester toujours attentive à partager et rendre service !!
CAROLINE- Messages : 3849
Date d'inscription : 01/11/2010
Age : 84
Localisation : AIX en PROVENCE
Re: CEC, ça bouge même en France
bonjour les amies,
Je suis contente que vous appréciez ce suivi sur ce sujet si important.
Dernière nouvelle https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A11139
Je suis contente que vous appréciez ce suivi sur ce sujet si important.
Dernière nouvelle https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A11139
Demande de changement de prénom : une démarche simplifiée
Publié le 23 novembre 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Vous voulez changer de prénom, ajouter, supprimer ou en modifier l'ordre ? L'ensemble de ces démarches sont simplifiées par la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle publiée au Journal officiel du 19 novembre 2016 (article 56).
La demande de changement de prénom (ou d'adjonction, de suppression ou de modification de l'ordre des prénoms) se fait désormais :
soit auprès de la mairie du lieu de résidence du demandeur ;
soit auprès de la mairie de son lieu de naissance.
Si l'enfant est âgé de plus de 13 ans, son consentement personnel est requis.
Attention, dès lors que l'officier de l'état civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, en particulier lorsqu'elle est contraire à l'intérêt de l'enfant ou aux droits des tiers à voir protéger leur nom de famille, il peut saisir le procureur de la République. Si le procureur s'oppose au changement, le demandeur a la possibilité de saisir le juge aux affaires familiales.
À noter :
La décision de changement de prénom est inscrite sur le registre de l'état civil.
Textes de référence
Loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle
Re: CEC, ça bouge même en France
Parfait tout ça ......... ça va me simplifier la tâche ..........
Merci Ester,
Gros bisous,
Karina.
Merci Ester,
Gros bisous,
Karina.
karina5094- Messages : 3090
Date d'inscription : 05/12/2010
Age : 67
Localisation : CENTRE PAYS DE LA LOIRE
Re: CEC, ça bouge même en France
Merci Ester pour tes infos actualisée qui permettent de suivre la mise en application d'une loi qui NOUS concernent du moins celles d'entre nous qui sont intérressées par un changement d'état civil .
De fait je vais me renseigner auprès du service état civil de ma ville pour voir si ils sont aussi bien informés et je vous rendrais compte de mes démarches .
Bizz Michelle
De fait je vais me renseigner auprès du service état civil de ma ville pour voir si ils sont aussi bien informés et je vous rendrais compte de mes démarches .
Bizz Michelle
Michelle m- Messages : 3159
Date d'inscription : 12/06/2014
Localisation : 29600
Re: CEC, ça bouge même en France
Michelle m a écrit:Merci Ester pour tes infos actualisée qui permettent de suivre la mise en application d'une loi qui NOUS concernent du moins celles d'entre nous qui sont intérressées par un changement d'état civil .
De fait je vais me renseigner auprès du service état civil de ma ville pour voir si ils sont aussi bien informés et je vous rendrais compte de mes démarches .
Bizz Michelle
Merci,
Ton expérience sera utile à Toutes, merci.
Karina.
karina5094- Messages : 3090
Date d'inscription : 05/12/2010
Age : 67
Localisation : CENTRE PAYS DE LA LOIRE
Re: CEC, ça bouge même en France
Bonjours à toutes , je me suis renseignée auprès du service état civil de ma commune , la première fois ils n'était au courant de rien , vaguement par les médias !
J'y suis retournée aujourd'hui , c'est plus précis , il faut faire la demande de changement de prénom auprès de l'officier d'état civil de ta commune, en l'occurrence pour Morlaix , c'est Mme le Maire .
En expliquant les raisons précises de la demande ,joindre une photocopie de la CNI et un extrait de naissance et tous document prouvant que l'on vit dans le genre féminin de façon permanente et aux yeux de tous .
J'ai fait devant notaire un acte de notoriété qui explique déja tout cela , il comprenait
Le témoignage de deux personnes
des attestations diverses , médecins , pharmaciens , psychologue, factures diverses .
Je vais aussi joindre mon ALD 31
Voila les dernières nouvelles concernant le changement de prénom qui d'après ce que j'ai lu dans la nouvelle loi est un préalable à un futur changement de genre .
Bizatoutes Michelle
J'y suis retournée aujourd'hui , c'est plus précis , il faut faire la demande de changement de prénom auprès de l'officier d'état civil de ta commune, en l'occurrence pour Morlaix , c'est Mme le Maire .
En expliquant les raisons précises de la demande ,joindre une photocopie de la CNI et un extrait de naissance et tous document prouvant que l'on vit dans le genre féminin de façon permanente et aux yeux de tous .
J'ai fait devant notaire un acte de notoriété qui explique déja tout cela , il comprenait
Le témoignage de deux personnes
des attestations diverses , médecins , pharmaciens , psychologue, factures diverses .
Je vais aussi joindre mon ALD 31
Voila les dernières nouvelles concernant le changement de prénom qui d'après ce que j'ai lu dans la nouvelle loi est un préalable à un futur changement de genre .
Bizatoutes Michelle
Michelle m- Messages : 3159
Date d'inscription : 12/06/2014
Localisation : 29600
Re: CEC, ça bouge même en France
Merci de tout ce travail rébarbatif , Ester .
Je vais aller voir à l'état civil en Janvier de quoi il retourne exactement .
Bizoux
Kleph- Messages : 885
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 69
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