Retour au pays des merveilles

Bonjour mesdames,

Je suis nouvelle sur ce forum depuis deux jours et je ressens l'envie irrésistible de vous raconter un petit bout de ma vie. Imaginez-vous, dans ma tendre enfance, j'ai eu l'audace de piquer les vêtements et les bijoux de ma sœur en cachette. Malheureusement, ma mère m'a démasquée un jour, ce qui a déclenché une discussion sérieuse et une punition sévère de la part de mon père. Cette petite escapade vestimentaire a été le point de départ d'une longue période où j'ai dû enfouir ma véritable identité.

Ma première expérience sexuelle c’était avec un garçon de mon école, ç’a été à la fois déroutante et exaltante, mais j'ai dû faire face aux moqueries et aux persécutions à l'école en raison de ma différence. Alors cette partie de moi a aussi été barrée pour des années.

Les années ont filé à toute allure, avec mes tentatives (pas toujours fructueuses) de construire des relations stables avec des femmes, tout en jonglant avec mes attirances pour les hommes. Un vrai casse-tête amoureux, je vous jure ! Après avoir enfin trouvé le courage d'avouer à ma femme mon attirance pour les hommes, j'ai été agréablement surprise par sa réaction bienveillante et compréhensive.

Cette nouvelle liberté m'a donné la force d'explorer à nouveau ma féminité en m'offrant des looks dignes des plus grands défilés, de la lingerie fine et des accessoires qui ont réveillé la fashionista qui sommeillait en moi. Malgré ces efforts, je me suis rendu compte qu'il me manquait cet "je ne sais quoi" pour m'épanouir pleinement dans ma féminité.

Aujourd'hui, je suis à la croisée des chemins, me demandant si je dois passer à la vitesse supérieure dans ma transition pour faire un grand plongeon dans l'océan de la féminité de manière irréversible. Une question qui me trotte dans la tête comme une chanson entêtante ! C'est pourquoi je me tourne vers vous, en quête de réponses et de soutien dans ce grand manège émotionnel.

C'est un réel plaisir de partager ces morceaux de ma vie avec vous, dans l'espoir de trouver ici un terrain d'écoute et de bienveillance. Je vous souhaite à toutes une journée haute en couleurs, en féminité et en bonnes vibes.

Votre Alice

vaste sujet que celui de la transition. sur ce forum certaine on commencée des parcours, d'autre on terminées et d'autres encore en reste à la partie vivre les 2 genres.

prendre une décision de ce type n'est pas simple et doit être largement réfléchie..

Pour ma part je n'ai sautée le pas qu'à 62 ans.

Maintenant, même si ce n'est plus obligatoire, il est parfois utile de rencontrer une psychiatre qui est d'une grande aide lorsque l'on est indécise ou même comme moi droite dans mes bottes..

mon choix je l'ai fait en mon âme et conscience et en deux rendez vous j'avais le sésame pour l'endocrino et l'ald.


Une chose est sure ne prend pas des hormones à la "sauvage" ce serait dangereux et avec toutes les facilités aujourd'hui un parcours officiel est simple à mettre en oeuvre.

bon à mon mon tour de t'expliquer mon pédigrée non pas que je suis une rouquine qui a du chien.. mais plutôt du ''chat''

(je t'invite à te plonger dans les sujets postés pour comprendre certaines choses).

Hibetnatus est mon surnom, en effet j'avais compris ce que j'étais et je voulais mais voilà... une famille et des enfants je ne voulais pas les perdre.
Et un jour ils ont grandi et je sais vaguement qu'ils savent et le COVID aidant (oui c'est bête dans un sens) je de sort de ma letargie et repense à toutes les fois que je mourrais d'envie de sortir habillée en femme et.. je le fait !
J'ai testé avec le masque, sans le masque, je me suis testée moi même aussi et j'ai compris que je ne desirais/pouvais pas vivre autrement.
La décision a été prise après ce test IRL et le 8 aout cela fera 17 mois que je suis sous THS... presque un an et demi...
Si j'ai un seul conseil c'est de tester et d'être sûre de ce qui te retiens dans la vie (oups ça fait 2 du coup).

Ah j'oubliais, j'ai 10 ans d'écart avec Galwenne qui aurait pu être ma grande sœur

Vos témoignages sont très intéressants Alice et Jennyfer.
Je suis un peu comme Jennyfer au niveau du parcours mais j'en suis à la période où les enfants sont encore petits. Si ils étaient plus vieux, j'aurais certainement essayé de faire quitter la clandestinité à Sandrine.
L'avantage pour toi Alice c'est que tu as une femme compréhensive. Elle te connaît bien et à mon avis, il faudrait essayer d'avancer avec elle en profitant de son soutien. C'est comme ça que tu pourrais préserver ton couple.

galwenne a écrit:vaste  sujet que celui de la transition. sur ce forum certaine on commencée des parcours, d'autre on terminées et d'autres encore en reste à la partie  vivre les 2 genres.

prendre une décision de ce type n'est pas simple et doit être largement réfléchie..

Pour ma part je n'ai sautée le pas qu'à 62 ans.

Maintenant, même si ce n'est plus obligatoire, il est parfois utile de rencontrer une psychiatre qui est d'une grande aide lorsque l'on est indécise ou même comme moi droite dans mes bottes..

mon choix je l'ai fait en mon âme et conscience et en deux rendez vous j'avais le sésame pour l'endocrino et l'ald.


Une chose est sure ne prend pas des hormones à la "sauvage" ce serait dangereux et avec toutes les facilités aujourd'hui un parcours officiel est simple à mettre en oeuvre.

Chère Galwenne,

Je tiens à te remercier pour ta réflexion profonde et bienveillante. Prendre une décision aussi importante n'est en effet pas simple, je le confirme et je suis reconnaissante pour tes conseils avisés.
Je vais suivre ton conseil et prendre rendez-vous avec un psychiatre, une étape que j'envisageais depuis un certain temps. Je me suis inscrite sur BDDTrans pour trouver des spécialistes dans tous les domaines dont j'ai besoin, et les avis des patients sous le profil de chaque médecin sont une aide précieuse.

Et surtout, merci pour ta sagesse et ta bienveillance. Je te souhaite une journée remplie de douceur et de joie.

jennyfer a écrit:bon à mon mon tour de t'expliquer mon pédigrée non pas que je suis une rouquine qui a du chien.. mais plutôt du ''chat''

(je t'invite à te plonger dans les sujets postés pour comprendre certaines choses).

Hibetnatus est mon surnom, en effet j'avais compris ce que j'étais et je voulais mais voilà... une famille et des enfants je ne voulais pas les perdre.
Et un jour ils ont grandi et je sais vaguement qu'ils savent et le COVID aidant (oui c'est bête dans un sens) je de sort de ma letargie et repense à toutes les fois que je mourrais d'envie de sortir habillée en femme et.. je le fait !
J'ai testé avec le masque, sans le masque, je me suis testée moi même aussi et j'ai compris que je ne desirais/pouvais pas vivre autrement.
La décision a été prise après ce test IRL et le 8 aout cela fera 17 mois que je suis sous THS... presque un an et demi...
Si j'ai un seul conseil c'est de tester et d'être sûre de ce qui te retiens dans la vie (oups ça fait 2 du coup).

Ah j'oubliais, j'ai 10 ans d'écart avec Galwenne qui aurait pu être ma grande sœur

Salut Jennifer,

Merci pour ton récit et ton soutien, c'est vraiment apprécié. J'ai rejoint plusieurs forums transgenres et je lis les témoignages des participants, c'est vraiment enrichissant. Certaines histoires sont simples, d'autres complexes, mais toutes sont touchantes à leur manière, comme la tienne.

Peu importe combien d'histoires je lis, la décision finale me revient, c'est ma vie après tout. J'ai bien compris cela. Je pense sérieusement à suivre le conseil de Galwenne et à consulter un psychiatre, pas forcément pour une ordonnance, mais pour avoir un avis professionnel.

J'ai testé de sortir en femme, apprécié ces moments, jusqu'à ce qu'une voisine me reconnaisse. J'ai senti de la moquerie dans son regard, ça m'a un peu troublée. Depuis, je reste plus discrète.

Je n'ai pas encore eu le temps de me pencher sur ton surnom, ni sur sa signification, si tu veux bien m'éclairer. Merci pour ta réactivité et ton ouverture, c'est important pour moi.

Bonne journée et à bientôt  

PS : les chats sont aussi mes préférés.

Alice

Sandrine a écrit:Vos témoignages sont très intéressants Alice et Jennyfer.
Je suis un peu comme Jennyfer au niveau du parcours mais j'en suis à la période où les enfants sont encore petits. Si ils étaient plus vieux, j'aurais certainement essayé de faire quitter la clandestinité à Sandrine.
L'avantage pour toi Alice c'est que tu as une femme compréhensive. Elle te connaît bien et à mon avis, il faudrait essayer d'avancer avec elle en profitant de son soutien. C'est comme ça que tu pourrais préserver ton couple.

Chère Sandrine,

Je te remercie pour tes encouragements et ta compréhension envers nos histoires personnelles. Je tenais à souligner que dans mon cas, mes confessions à ma femme n'étaient pas liées à mon intérêt pour m'habiller en femme, mais plutôt à mon attirance pour les hommes.

Je me questionne parfois sur la simplicité que j'aurais pu ressentir si ma femme n'avait pas accepté mes révélations, me laissant seule dans ce cheminement. Le soutien de ma femme, bien que précieux, implique également une responsabilité accrue de ma part. Trouver l'équilibre entre honorer ma véritable identité et préserver notre relation constitue un défi quotidien, malgré sa compréhension et son amour.

Chaque jour apporte son lot de défis, d'interrogations et de découvertes, mais je suis reconnaissante d'avoir une personne aimante à mes côtés. C'est un chemin parsemé d'émotions intenses, de remises en question profondes et de prises de conscience, mais je m'efforce d'avancer avec courage et intégrité, en respectant nos deux chemins.

Merci encore pour ta bienveillance et ta compréhension, Sandrine. Tes mots réconfortants sont d'une grande aide dans cette période complexe de ma vie.

Bien à toi, Alice

Alice, ton témoignage m’a vraiment émue.

La décision que tu as à prendre ne doit être que le résultat d’une longue et profonde réflexion.
Tout, absolument tout doit être mis dans la balance. Il y a bien sûr beaucoup à gagner, mais il y a aussi à perdre. Et il y aura une sorte de deuil à faire pour beaucoup de chose.
C’est une décision très lourde de conséquences qui a des répercussions importantes voire irréversibles sur nos vies familiales, sociales, professionnelles, etc. Mais à un moment lorsque les souffrances psychologiques et même physiques sont devenues insupportables, nous n’avons plus le choix. Cela devient seulement une question vitale...
Il ne faire pas se leurrer, une transition est un parcours plutôt difficile. Avec des hauts, des moments d’euphorie, mais aussi avec des bas et de trop nombreux moments de doute.

Les réponses que tu cherches sont déjà probablement en toi. Ce sont seulement nos histoires, nos parcours, nos expériences qui pourront alimenter ta réflexion qui t’apportera les réponses dont tu as tant besoin pour avancer dans ta vie.

Voilà ce que je peux te dire pour le moment.

Je ne te souhaite pas bon courage car selon moi ce n’est plus une question de courage, cela va bien au delà du simple courage.

Alors fais toi confiance. Tu prendras inévitablement les bonnes décisions.

Bises.

Lauren a écrit:Alice, ton témoignage m’a vraiment émue.

La décision que tu as à prendre ne doit être que le résultat d’une longue et profonde réflexion.
Tout, absolument tout doit être mis dans la balance. Il y a bien sûr beaucoup à gagner, mais il y a aussi à perdre. Et il y aura une sorte de deuil à faire pour beaucoup de chose.
C’est une décision très lourde de conséquences qui a des répercussions importantes voire irréversibles sur nos vies familiales, sociales, professionnelles, etc. Mais à un moment lorsque les souffrances psychologiques et même physiques sont devenues insupportables, nous n’avons plus le choix. Cela devient seulement une question vitale...
Il ne faire pas se leurrer, une transition est un parcours plutôt difficile. Avec des hauts, des moments d’euphorie, mais aussi avec des bas et de trop nombreux moments de doute.

Les réponses que tu cherches sont déjà probablement en toi. Ce sont seulement nos histoires, nos parcours, nos expériences qui pourront alimenter ta réflexion qui t’apportera les réponses dont tu as tant besoin pour avancer dans ta vie.

Voilà ce que je peux te dire pour le moment.

Je ne te souhaite pas bon courage car selon moi ce n’est plus une question de courage, cela va bien au delà du simple courage.

Alors fais toi confiance. Tu prendras inévitablement les bonnes décisions.

Bises.

Bonjour Lauren,

Merci pour ton message qui m'a profondément touchée. Tu as su synthétiser toutes mes interrogations et doutes qui occupent mes pensées, rendant parfois difficile le retour à la vie quotidienne. Je sais que j'ai un long chemin à parcourir.

Je me retrouve constamment dans un environnement social peu favorable, ce qui me pousse à envisager une nouvelle orientation professionnelle, un potentiel changement de logement, et si je choisis de faire la transition, je souhaite le faire dans un nouvel environnement, entourée de personnes qui m'acceptent. Je sens que cela nécessitera des efforts considérables, et la complexité du processus peut être intimidante. Cependant, il est essentiel d'être courageuse et de commencer à prendre les bonnes décisions.

Je te remercie pour ton soutien et ta compréhension. Je suis ravie de faire ta connaissance et de pouvoir échanger avec toi.

Bisous.

Alice.

Alice-A a écrit:

galwenne a écrit:

Maintenant, même si ce n'est plus obligatoire, il est parfois utile de rencontrer une psychiatre qui est d'une grande aide lorsque l'on est indécise ou même comme moi droite dans mes bottes..

Je vais suivre ton conseil et prendre rendez-vous avec un psychiatre, une étape que j'envisageais depuis un certain temps. Je me suis inscrite sur BDDTrans pour trouver des spécialistes dans tous les domaines dont j'ai besoin, et les avis des patients sous le profil de chaque médecin sont une aide précieuse.

Bonsoir Alice
j'ai l'impression que tu es en plein questionnement, avec un désir très fort de féminité et une épouse bienveillante mais que tu es encore peu affirmée en femme dans la vie sociale courante, avec une sortie malencontreuse dans le voisinage. Je crois comprendre que ton épouse connaît ton attirance pour les hommes, mais n'a pas vraiment mesuré le vertige qui t'emporte pour te fondre dans une identité féminine. Je me trompe ?

Je ressens que tout cela te submerge actuellement alors que ton parcours semble assez cohérent, malgré de nombreuses hésitations et dissimulations...  
Il me semble qu'il faut surtout avancer progressivement, mais moi je suis le mauvais exemple, j'avance TRES lentement. TROP !!!


En effet entrer en dialogue avec un psy (chiatre) peut s'avérer nécessaire pour éclairer ton chemin, et explorer peut-être des zones d'ombre. Sur la BdD Trans les noms et adresses sont pour certains périmés mais au moins les psychiatres sont "testés" et évalués par des personnes qui sont venus les consulter pour obtenir un sésame pour un traitement hormonal.  Les psy jugeants sont repérés et à éviter.
Comme te le dit Galwenne, un psychiatre n'est plus obligatoire, semble-t-il. L'enjeu de trouver un psychiatre est moindre. Leur intérêt est d'être pris en charge par la sécurité sociale s'ils sont conventionnés.

Tu trouveras plus facilement une écoute attentive et aidante auprès de psychologues qui nous connaissent mieux et sont capables d'accompagner un parcours sans dramatisation et en renforçant ta confiance en toi. Elles (ce sont surtout des femmes) sont plus bienveillantes et accompagnantes que beaucoup de psychiatres, dont le rôle principal est de détecter et traiter des pathologies : mais on n'est pas des malades ! En tout cas pas pour la transidentité.
Pour une attestation, en effet celles émanant d'un psychiatre ont plus de poids. Mais des psychologues sauront t'aider à trouver en toi les réponses, et faire des choix.

Changer de métier, de lieu de vie, de relations sociales, tout en gardant autant que possible intacte ta relation avec ton épouse... il me semble que tu bouscules d'avance le planning des événements et que chaque étape prendra le temps nécessaire.
Je ne sais pas quel est ton univers professionnel ; ce n'est peut-être pas si difficile de changer d'identité sur ton lieu de travail, ou en tout cas d'éviter de te dissimuler davantage. A ta façon d'écrire, je suppose que tu évolues dans un emploi qualifié et dans un milieu intellectuel. Ce n'est pas forcément le plus bienveillant, mais il y a des milieux plus machistes et intolérants, sûrement.
Est-ce que ton épouse voit Alice au moins à la maison, l'apprécie, la conseille ? Déjà elle fait preuve de beaucoup d'amour d'accepter ton attrait pour les hommes.
La société change, avec des à-coup plutôt surprenants, et le regard des autres évolue aussi. Tu ne peux pas te projeter trop loin : un parcours de transition s'étale sur plusieurs années et se construit pas à pas.

Tu vois, nous sommes toutes prêtes à t'écouter et te répondre.
Je dois être une des plus bavardes, mais pas souvent

Bonjour Alice

Comme Katia, je pense qu'il faut prendre le temps de vivre chaque étape tant pour soi, car il convient de l'apprivoiser au quotidien cette féminité avant de lui laisser le soin de grandir et de guider nos pas et pensées.... et puis laisser le temps à nos entourages d'accepter notre particularité.
Nos compagnes qui ont fait le choix de vivre avec un homme et qui accepte par amour de la personne de voir une femme prendre place à côté d'elle...
nos entourages sociaux et professionnels qui sont parfois plus réceptifs qu'on le croit, il faut tester leur ouverture et si c'est possible laisser quelques petits signes qui pourraient laisser penser que tu n'es pas l'homme qu'il croit voir...
je n'ai pas pour ma part dépasser la phase test avec mes collègues et des usagers de mon travail, mais tous ont pu deviner la couleur de mes paupières et les formes du soutif sous mon polo ou ma chemise, mais personne ne m'a rien dit....et je n'ai pas eu de moquerie dans mon dos.... Pas sur qu'en partant ailleurs, tu sois sûre et certaine de trouver moins hostile et plus ouvert
en fait, le souci c'est aussi de se sentir à l'aise lorsque tu sors, il m'est arrivé de ne pas être suffisamment attentive dans ma préparation pour sortir , car impatiente de sortir en fille, et de me faire "décoder"

mais quel plaisir et force de pouvoir enfin se vivre au féminin, et surtout avec l'aide et le soutien de sa compagne et celui des copines du forum
Bienvenue

Je dirais que les réponses à tes questions, c'est à toi de les trouver. Chacune est différente et toi, tu n'échappes pas à la règle.

Il y a deux ans, mon urologue m'a demandé de choisir entre une stomie selon Bricker (poche) et une néovessie. Il n'a pas pris position sur le choix malgré mon insistance. J'ai dû choisir seule face à moi-même. C'est un choix définitif pour la vie - pas de regret possible d'où le choix laissé à la patiente en âme et conscience. Car c'est à elle et à elle seule de vivre avec les avantages et les inconvénients de son choix.

Une transition peut ne pas être aussi radicale. N'empêche que certains choix dans une transition peuvent l'être. Il faut dès lors vivre avec les avantages et inconvénients de chaque choix.