Quelques vers

Retrouvé dans mes brouillons

Elles sont des milliers à n'exister qu'un soir
Un soir de temps en temps,juste pour leur miroir
Redessinant leurs traits, revêtant leurs atours
Renaissant en cachette à leur moi de toujours

Elles aimeraient sortir mais elles ont trop peur
Peur d'être reconnues, peur d'être mises à mal
Alors elles s'enterrent, faisant fi de leur coeur
Jusqu'à mourir deux fois quand vient le jour fatal

Leur âme prisonnière s'échappe alors enfin
Enfin s'envole libre ivre de liberté
Cherchant un nouveau corps dans lequel s'incarner
Qui puisse être le bon dans ce cycle sans fin

Michele-Anne a écrit:
Retrouvé dans mes brouillons

Elles sont des milliers à n'exister qu'un soir
Un soir de temps en temps,juste pour leur miroir
Redessinant leurs traits, revêtant leurs atours
Renaissant en cachette à leur moi de toujours

c est tres beau

Je suis d accord... mais Cela appelle d autres strophes maintenant ?

Bonsoir MA,
très beau texte , j'ai chantonné (dans ma tête ... ) sur l'air de la chanson de Barbara " Ma plus belle Histoire ", l’interprétation de Béa, le samedi soir à l'Annive, s'est invité pour mon plus grand .... plaisir . Avais tu continué ce texte poétique , ou est- il en attente d'un retour dans tes souvenirs ....

un couplet poétique qui appel d'autres strophes..

j'ai adorée et placée ces paroles, spontanément, sur un air qui est à l'opposé de ce texte.

vladimir ilitch

C'est très beau et tellement vrai pour un certain nombre d'entre nous.

J'aime beaucoup.

Quels jolis mots ! et c'est tellement vrai

J'aurai aimé les écrire ces jolis vers...quel talent et quelle vérité

Michele-Anne a écrit:Retrouvé dans mes brouillons

Elles sont des milliers à n'exister qu'un soir
Un soir de temps en temps,juste pour leur miroir
Redessinant leurs traits, revêtant leurs atours
Renaissant en cachette à leur moi de toujours

Elles aimeraient sortir mais elles ont trop peur
Peur d'être reconnues, peur d'être mises à mal
Alors elles s'enterrent, faisant fi de leur coeur
Jusqu'à mourir deux fois quand vient le jour fatal

Leur âme prisonnière s'échappe alors enfin
Enfin s'envole libre ivre de liberté
Cherchant un nouveau corps dans lequel s'incarner
Qui puisse être le bon dans ce cycle sans fin

Ce poème me fait irrésistiblement penser à "Recueillement", de Baudelaire ; j'y retrouve la même désespérance - sauf que dans la dernière strophe surgit un espoir.....là je pense plutôt au final du "Cimetière marin" de Valéry

chantal92 a écrit:Ce poème me fait irrésistiblement penser à "Recueillement", de Baudelaire ; j'y retrouve la même désespérance  - sauf que dans la dernière strophe  surgit un espoir.....là je pense plutôt au final du "Cimetière marin" de Valéry

Mazette! Baudelaire, Valéry... Tu ne fais pas dans la dentelle!

Mais je crains que mon seul lien avec Baudelaire soit le Lycée Ampère de Lyon, où d'ailleurs je n'étais pas scolarisée (j'y suis allée un jour passer les épreuves du Concours Général). Ou alors en mariant la désespérance de Baudelaire avec Valery on obtient "L'amer, l'amer toujours recommencé" qui est plus dans mon style

Michele-Anne a écrit:

chantal92 a écrit:Ce poème me fait irrésistiblement penser à "Recueillement", de Baudelaire ; j'y retrouve la même désespérance  - sauf que dans la dernière strophe  surgit un espoir.....là je pense plutôt au final du "Cimetière marin" de Valéry

Mazette! Baudelaire, Valéry... Tu ne fais pas dans la dentelle!

Mais je crains que mon seul lien avec Baudelaire soit le Lycée Ampère de Lyon, où d'ailleurs je n'étais pas scolarisée (j'y suis allée un jour passer les épreuves du Concours Général). Ou alors en mariant la désespérance de Baudelaire avec Valery on obtient "L'amer, l'amer toujours recommencé" qui est plus dans mon style

Devant pareil calembour, je ne peux que te recommander de prendre une grande inspiration qui te remontera le moral, car c'est beau, de l'air, avale et ris !

Concours Général en quoi ? Moi, Henri IV m'envoya porter son panache en version latine, avec des textes compliqués, comme cette phrase :
Sumpti dum est hic apportavit legato alacrem eorum

Déjà petite Chantal perçait sous grand Gigi....

chantal92 a écrit:
Henri IV m'envoya porter son panache en version latine, avec des textes compliqués, comme cette phrase :  
Sumpti dum est hic apportavit legato alacrem eorum

Un grand classique... J'imagine que si tu étais tombée sur version grecque la bonne Pauline eût été de la partie !?