délires féministes
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délires féministes
Je lis dans la presse que suite au décès de Miss Tick, un femmage sera organisé en son honneur....Oui, vous avez bien lu : femmage au lieu d'hommage....
On sait que tout mouvement politique, religieux ou social est susceptible de dériver jusqu'à la caricature quand des extrémistes s'en mêlent. C'est ce qui arrive au mouvement féministe, a priori très respectable, depuis quelques années. La promotion de l'écriture inclusive est actuellement sa marque de fabrique la plus évocatrice (personnellement je ne réponds jamais à un courrier , mail ou sms rédigé ainsi....).
Mais le néologisme "femmage" ouvre des perspectives bien plus alléchante : si vous êtes licenciée, adressez vous aux prudfemmes (ne pas confondre avec les femmes prudes....) ; n'hésitez pas à faire femmologuer votre dernière invention ; souvenez-vous que les femmes-grenouilles sont une espèce protégée et que le métier de femmes-sandwichs ne doit pas donner lieu à de douteuses suppositions ; pour faciliter votre transition, demandez à votre médecin de vous prescrire une cure de femméopathie ; et ne soyez pas surprise si, en mode Dédé, on vous traite de femmasse. J'arrête là cette femmélie et me retire sous mon oncle (il faudrait aussi que ça marche en sens inverse, non ? )
Aaaah, "Fam, sweet fam !"
On sait que tout mouvement politique, religieux ou social est susceptible de dériver jusqu'à la caricature quand des extrémistes s'en mêlent. C'est ce qui arrive au mouvement féministe, a priori très respectable, depuis quelques années. La promotion de l'écriture inclusive est actuellement sa marque de fabrique la plus évocatrice (personnellement je ne réponds jamais à un courrier , mail ou sms rédigé ainsi....).
Mais le néologisme "femmage" ouvre des perspectives bien plus alléchante : si vous êtes licenciée, adressez vous aux prudfemmes (ne pas confondre avec les femmes prudes....) ; n'hésitez pas à faire femmologuer votre dernière invention ; souvenez-vous que les femmes-grenouilles sont une espèce protégée et que le métier de femmes-sandwichs ne doit pas donner lieu à de douteuses suppositions ; pour faciliter votre transition, demandez à votre médecin de vous prescrire une cure de femméopathie ; et ne soyez pas surprise si, en mode Dédé, on vous traite de femmasse. J'arrête là cette femmélie et me retire sous mon oncle (il faudrait aussi que ça marche en sens inverse, non ? )
Aaaah, "Fam, sweet fam !"
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 75
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Helyette, Michele-Anne, Annabelle46, Choupette et Garance92 aiment ce message
Re: délires féministes
Ce genre de délires relève en effet à la fois d'une monstrueuse inculture et d'une bêtise crasse!
Garance92 aime ce message
Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
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Garance92 aime ce message
Re: délires féministes
Du grand délire.. Les pseudo intellectuelles férues de féminitude qui ont imposée le langage inclusif ont ainsi provoquée des dérives graves !!
Re: délires féministes
Je croyais qu'on avait touché le fond de la c... mais visiblement, il y en a qui creuse encore!
Mlle_helened- Messages : 828
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Re: délires féministes
chantal92 a écrit: et que le métier de femmes-sandwichs ne doit pas donner lieu à de douteuses suppositions
Comment doit on appeler une femme-sandwich qui a du "chien" ?? un Hot dog ????
Je suis d'accord avec toi,
Comme bien souvent le "trop" tue la bonne intention. J'ai tendance à écrire parfois un peu trop "ée" là ou la langue française ne le permets pas: c'est un point que je trouve discutable... pour le reste,... j'ai récemment vu un mail où la "cheffe" de service avait signé en tant que tel et au final cela ne m'a pas trop choquée, mais..... il faut que cela soit utilisé a bon escient et pas à "tout va" car c'est une mode quitte à en friser l'indigestion et le mauvais gout
... Par contre les top-models..... je dois avouer qu'elles sont vraiment femméliques.....
katiagironde aime ce message
Re: délires féministes
Le sommun de ce que j'ai pu lire
La membresse pour la membre
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Pierrette- Messages : 56
Date d'inscription : 25/10/2022
Age : 64
jennyfer aime ce message
Re: délires féministes
Je vous lis et je vous trouve durs. Oui je mets au masculin car une femme ne tiendrait pas de tels propos, même en étant en désaccord avec les exemples cités.
Je trouve que votre réaction de moqueries est très masculine. Voilà, c'est dit !
Il faut essayer de comprendre avant de juger. Certaines femmes réagissent par l'excès à des situations où "la domination" masculine est perçue comme normale, si bien qu'on n'y prête aucune attention.
Par exemple, le mot anodin de "homme-grenouille" montre bien, si on y réfléchit, qu'il paraissait évident qu'aucune femme ne pratiquerait cette activité.
Alors, en faisant des actions ridicules, ces féministes montrent que la situation actuelle est aussi ridicule.
Je trouve que votre réaction de moqueries est très masculine. Voilà, c'est dit !
Il faut essayer de comprendre avant de juger. Certaines femmes réagissent par l'excès à des situations où "la domination" masculine est perçue comme normale, si bien qu'on n'y prête aucune attention.
Par exemple, le mot anodin de "homme-grenouille" montre bien, si on y réfléchit, qu'il paraissait évident qu'aucune femme ne pratiquerait cette activité.
Alors, en faisant des actions ridicules, ces féministes montrent que la situation actuelle est aussi ridicule.
Daniela- Messages : 1943
Date d'inscription : 21/10/2014
Localisation : RP
Re: délires féministes
Daniela a écrit:
Par exemple, le mot anodin de "homme-grenouille" montre bien, si on y réfléchit, qu'il paraissait évident qu'aucune femme ne pratiquerait cette activité.
il y a bien longtemps qu'un terme adapté existe et est utilisé.. Plongeur et plongeuse..
le mot que tu as cité est passé dans les arcanes de la langue Française est n'est plus ou peu utilisé.
Notre langue a ce mérite de posséder une profusion de mots qui permettent de mettre au rancard ces expressions axées sur une époque révolue..
Re: délires féministes
Le mot (féminin) de sentinelle montre bien, si on ne réfléchit pas, qu'il paraît évident qu'il faut confiner les femmes dans le rôle de chiennes de garde et qu'aucun homme n'accepterait de s'enfermer dans une guérite.
galwenne, Annabelle46 et chantal92 aiment ce message
Re: délires féministes
Daniela a raison de souligner que certains noms masculins le sont parce que les hommes ont longtemps été les seuls a occuper ces fonctions ; mais cela fonctionne aussi en sens inverse: parle-t-on d'un sage-homme ? D'un homme de chambre ?
Il faut admettre que si dans certains cas le changement de genre au niveau du langage est faisable (par exemple, "homme au foyer" existe maintenant, même s'il est rare), dans d'autres cas cela tourne au ridicule ; par exemple "femme-grenouille", que j'avais déjà cité au départ comme un exemple ironique de féminisation, est impossible, car cela a l'apparence d'une insulte....Quant à "plongeuse", suggéré par Galwenne, il lui manque la référence militaire explicite. "Nageuse de combat" est préférable à l'appellation batracienne.
Au fur et à mesure que les femmes occupent un domaine d'activités jusqu'alors exclusivement masculin, il faudrait distinguer les cas où un mot féminin est indispensable, et sous quelle forme : soit féminisation du masculin, soit création d'un nouveau mot, soit simple féminisation par l'adjectif ("un pilote, une pilote").
Il faut donc soumettre la volonté d'établir l'égalité féminin/masculin au niveau du langage lorsque cela est à la fois nécessaire et possible, au bon sens langagier, qui ne peut accepter qu'on lui torde les bras un peu trop fort. Sans oublier les contraintes parfois sibyllines de la langue, qui font qu'on aura le couple "lecteur/lectrice", mais "monteur/monteuse" , "professeur/professeure", etc . Mais si déjà "pompière" semble curieux, qu'en dirait-on de "sapeuse-pompière" ?
Enfin, on notera qu'il n'y a pas qu'au niveau des métiers qu'il y a un genrage stéréotypé ; bien plus grave à mon sens est celui concernant la stigmatisation sociale : vous avez- déjà entendu parler d'un "homme fatal" ? d'un "croqueur de diamants" ?
Et l'on constate que cela part parfois d'une dévalorisation prédéterminée de la femme : ainsi on dira : "une femme de tête" parce que communément on juge cette qualité rare chez les femmes, alors qu'allant de soi chez les hommes....
PS :
Par contre c'est vrai qu'à côté de la femmelette, on trouve aussi l'omelette ....
Il faut admettre que si dans certains cas le changement de genre au niveau du langage est faisable (par exemple, "homme au foyer" existe maintenant, même s'il est rare), dans d'autres cas cela tourne au ridicule ; par exemple "femme-grenouille", que j'avais déjà cité au départ comme un exemple ironique de féminisation, est impossible, car cela a l'apparence d'une insulte....Quant à "plongeuse", suggéré par Galwenne, il lui manque la référence militaire explicite. "Nageuse de combat" est préférable à l'appellation batracienne.
Au fur et à mesure que les femmes occupent un domaine d'activités jusqu'alors exclusivement masculin, il faudrait distinguer les cas où un mot féminin est indispensable, et sous quelle forme : soit féminisation du masculin, soit création d'un nouveau mot, soit simple féminisation par l'adjectif ("un pilote, une pilote").
Il faut donc soumettre la volonté d'établir l'égalité féminin/masculin au niveau du langage lorsque cela est à la fois nécessaire et possible, au bon sens langagier, qui ne peut accepter qu'on lui torde les bras un peu trop fort. Sans oublier les contraintes parfois sibyllines de la langue, qui font qu'on aura le couple "lecteur/lectrice", mais "monteur/monteuse" , "professeur/professeure", etc . Mais si déjà "pompière" semble curieux, qu'en dirait-on de "sapeuse-pompière" ?
Enfin, on notera qu'il n'y a pas qu'au niveau des métiers qu'il y a un genrage stéréotypé ; bien plus grave à mon sens est celui concernant la stigmatisation sociale : vous avez- déjà entendu parler d'un "homme fatal" ? d'un "croqueur de diamants" ?
Et l'on constate que cela part parfois d'une dévalorisation prédéterminée de la femme : ainsi on dira : "une femme de tête" parce que communément on juge cette qualité rare chez les femmes, alors qu'allant de soi chez les hommes....
PS :
Par contre c'est vrai qu'à côté de la femmelette, on trouve aussi l'omelette ....
chantal92- Messages : 4613
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galwenne, Annabelle46 et jennyfer aiment ce message
Re: délires féministes
De toutes façons l'égalité Homme-Femmes n'est pas possible.
En effet seules les Femmes ont le bonheur de pouvoir porter un enfant....à mon grand regret.
En effet seules les Femmes ont le bonheur de pouvoir porter un enfant....à mon grand regret.
Patricia R- Messages : 427
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Re: délires féministes
Je suis navrée Chantal mais je ne vois pas pourquoi parler d'une femme de tête serait l'illustration d'une dévalorisation présupposée de la femme. Ou alors qu'en conclure quand on parle d'une femme de cœur ? A noter d'ailleurs que l'on dit cela aussi bien des hommes que des femmes, ce qui prouve que l'on peut très bien utiliser de telles formules pour les deux sexes et que si certaines sont réservées à l'un par l'usage la raison en est ailleurs que dans une mystérieuse hostilité due au vilain pâtre Hiarka.
Quand à la forme des féminisations, auxquelles je ne suis pas fondamentalement hostile du moment qu'elles ne sont pas idéologiques, il y aurait beaucoup à dire. Par exemple celles des noms de fonction en eur: docteure, professeure, cela est hideux, horrible comme tout ce qui est décidé par des ronds de cuir incompétents, et d'autant plus que le féminin en esse existait déjà : on a doctoresse et on devrait sur le même modèle avoir professoresse: l'italien en a un usage courant. Doctoressa, professoressa, même studentessa ! C'est beaucoup plus dans l'esprit de la langue qui est une langue romane comme l'italien.
Quand à la forme des féminisations, auxquelles je ne suis pas fondamentalement hostile du moment qu'elles ne sont pas idéologiques, il y aurait beaucoup à dire. Par exemple celles des noms de fonction en eur: docteure, professeure, cela est hideux, horrible comme tout ce qui est décidé par des ronds de cuir incompétents, et d'autant plus que le féminin en esse existait déjà : on a doctoresse et on devrait sur le même modèle avoir professoresse: l'italien en a un usage courant. Doctoressa, professoressa, même studentessa ! C'est beaucoup plus dans l'esprit de la langue qui est une langue romane comme l'italien.
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Re: délires féministes
Michele-Anne a écrit:Je suis navrée Chantal mais je ne vois pas pourquoi parler d'une femme de tête serait l'illustration d'une dévalorisation présupposée de la femme. Ou alors qu'en conclure quand on parle d'une femme de cœur ? A noter d'ailleurs que l'on dit cela aussi bien des hommes que des femmes, ce qui prouve que l'on peut très bien utiliser de telles formules pour les deux sexes et que si certaines sont réservées à l'un par l'usage la raison en est ailleurs que dans une mystérieuse hostilité due au vilain pâtre Hiarka.
Quand à la forme des féminisations, auxquelles je ne suis pas fondamentalement hostile du moment qu'elles ne sont pas idéologiques, il y aurait beaucoup à dire. Par exemple celles des noms de fonction en eur: docteure, professeure, cela est hideux, horrible comme tout ce qui est décidé par des ronds de cuir incompétents, et d'autant plus que le féminin en esse existait déjà : on a doctoresse et on devrait sur le même modèle avoir professoresse: l'italien en a un usage courant. Doctoressa, professoressa, même studentessa ! C'est beaucoup plus dans l'esprit de la langue qui est une langue romane comme l'italien.
MA, as-tu déjà entendu dire : "c'est un homme de tête" ? Non , et si la qualité d'être "de tête" mérite d'être soulignée chez une femme, c'est qu' elle est considérée comme exceptionnelle chez les femmes ! C'est cela que j'entends par "dévalorisation présupposée". Et par contre on parlera beaucoup plus souvent d' "homme de coeur" que de "femme de coeur", car là aussi on a un stéréotype en sens inverse, le coeur étant considéré comme une qualité plutôt naturellement présente chez les femmes, pas forcément chez les hommes. C'est d'ailleurs pour cela que Papa demande : "Rodrigue, as-tu du coeur ?"
Mon discours ne consiste pas à défendre les dénominations genrées et à souhaiter que les deux sexes puissent être sur un pied d'égalité là-dessus, mais au contraire, comme toi me semble-t-il, à rappeler 1) qu'il y a des possibilités d'usage simple et neutre 2) que lorsque le genrage et nécessaire, il faut choisir le plus adéquat au génie de la langue et à la facilité d'usage - qui ne vont pas toujours ensemble ! Ainsi, si l'on n'a pas retenu professoresse, qui est effectivement plis conforme pour une langue romane, c'est sans doute à cause de la longueur du mot....
Et si l'on n'a pas retenu "professeuse", c'est que cela pouvait introduire un doute quand à la nature de la profession !
chantal92- Messages : 4613
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Re: délires féministes
...
je ne sais pas si cela va dans CE sujet mais j'ai trouvé ce Texte particulierement interessant
en particulier sur la relation homme/femme
et un peu en réponse au "khmer féministe"
morceau choisit ...
la plupart des femmes ne veulent pas de l'homme «déconstruit» .../.... Ce spécimen non défini que l'on imagine doté d'un pénis mais dépourvu d'attributs masculins, neutre voire féminisé, castré symboliquement. La plupart ne fantasment pas sur cet homme à qui elles pourraient prêter leur jupe
je ne sais pas si cela va dans CE sujet mais j'ai trouvé ce Texte particulierement interessant
en particulier sur la relation homme/femme
et un peu en réponse au "khmer féministe"
morceau choisit ...
la plupart des femmes ne veulent pas de l'homme «déconstruit» .../.... Ce spécimen non défini que l'on imagine doté d'un pénis mais dépourvu d'attributs masculins, neutre voire féminisé, castré symboliquement. La plupart ne fantasment pas sur cet homme à qui elles pourraient prêter leur jupe
Béatrice- Messages : 12893
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galwenne, chantal92, jennyfer et Pierrette aiment ce message
Re: délires féministes
chantal92 a écrit:MA, as-tu déjà entendu dire : "c'est un homme de tête" ? Non , et si la qualité d'être "de tête" mérite d'être soulignée chez une femme, c'est qu' elle est considérée comme exceptionnelle chez les femmes ! C'est cela que j'entends par "dévalorisation présupposée".
Non Chantal, je ne peux pas être d'accord avec ça. C'est comme si qualifier quelqu'un de "génie" sous-entendait que tous les autres sont des imbéciles ! D'ailleurs ma bienveillance naturelle t'a laissée poser qu'être "de tête" est une qualité alors que les associations qui sont faites à ce terme sous-entendent une détermination assez rigide qui peut aller jusqu'à l'autoritarisme... Ne pourrais-je donc soutenir que dire d'une femme qu'elle est "de tête" met en relief le fait que les autres sont des anges ?
chantal92 a écrit:Et par contre on parlera beaucoup plus souvent d' "homme de coeur" que de "femme de coeur", car là aussi on a un stéréotype en sens inverse, le coeur étant considéré comme une qualité plutôt naturellement présente chez les femmes, pas forcément chez les hommes. C'est d'ailleurs pour cela que Papa demande : "Rodrigue, as-tu du coeur ?"
Et moi qui soutiens plutôt que les femmes n'ont pas de coeur ! Mais bon... Ô perverse Chantal, qui feint de croire que le "coeur" auquel Don Diègue fait allusion a quelque chose à voir avec le sentiment et la mollesse (que Cicéron attribue aux femmes et à Verres pour le flétrir) alors qu'il s'agit de savoir en fait si Don Rodrigue a le sang suffisamment bouillant (sang qui coule dans le coeur, justement, c'est ce qu'on appelle une métonymie, pour les copines...) pour venger l'affront fait à son père (ce qui, paraît-il, est très masculin, n'est-ce pas?). Et aucun rapport non plus avec le coeur de la partie de cartes de Marcel Pagnol !
chantal92 a écrit:Mon discours ne consiste pas à défendre les dénominations genrées et à souhaiter que les deux sexes puissent être sur un pied d'égalité là-dessus, mais au contraire, comme toi me semble-t-il, à rappeler 1) qu'il y a des possibilités d'usage simple et neutre 2) que lorsque le genrage est nécessaire, il faut choisir le plus adéquat au génie de la langue et à la facilité d'usage
Là je suis enfin absolument d'accord !
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Re: délires féministes
Michele-Anne a écrit:chantal92 a écrit: Et par contre on parlera beaucoup plus souvent d' "homme de coeur" que de "femme de coeur", car là aussi on a un stéréotype en sens inverse, le coeur étant considéré comme une qualité plutôt naturellement présente chez les femmes, pas forcément chez les hommes. C'est d'ailleurs pour cela que Papa demande : "Rodrigue, as-tu du coeur ?"
Et moi qui soutiens plutôt que les femmes n'ont pas de coeur ! Mais bon... Ô perverse Chantal, qui feint de croire que le "coeur" auquel Don Diègue fait allusion a quelque chose à voir avec le sentiment et la mollesse (que Cicéron attribue aux femmes et à Verres pour le flétrir) alors qu'il s'agit de savoir en fait si Don Rodrigue a le sang suffisamment bouillant (sang qui coule dans le coeur, justement, c'est ce qu'on appelle une métonymie, pour les copines...) pour venger l'affront fait à son père (ce qui, paraît-il, est très masculin, n'est-ce pas?). Et aucun rapport non plus avec le coeur de la partie de cartes de Marcel Pagnol ! !
Tu avais bien compris l'ironie de ma citation de Corneille..Ton analyse peut être illustrée par cette citation (non ironique celle-là !) extraite du roman "Les mauvais coups", de Roger Vailland : " Il avait compris depuis longtemps pourquoi Don Diègue demande : "Rodrigue, as-tu du coeur ?" ; L'homme sans coeur est celui qui, sous la gifle, ne voit pas rouge, l'homme de bonne race a un coeur de lion."
Qualifier quelqu'un de génie, ce n'est pas traiter les autres d'imbéciles - mais c'est dire que la personne ainsi qualifiée est plus intelligente qu'eux ....Et c'est élever la femme ainsi traitée au-dessus de l'ensemble des femmes - supposées par ailleurs ne pas être de tête ; c'est cela que j'appelle "dévalorisation".
"De tête" , péjoratif ou pas ? Pas dans l'expression en tout cas, car cela élève la femme en question au rang d'une virago, d'une Thatcher ou d'une Marie Curie, au choix du locuteur. Ensuite, tu choisis toi-même si c'est un compliment ou une critique suivant le cas.
En fait, comme pour toi les femmes sont sui generis non des anges, mais plutôt des " idoles de la perversité "(cf l'ouvrage éponyme de Bram Dijkstra, citation authentique ), ce que tu reproches à l'expression , c'est de contenir, en creux et en opposition tout à la fois, un compliment sur la nature des femmes en général.
Je commence à me demander si tu ne serais pas légèrement misogyne sur les bords.....
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
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Re: délires féministes
Béatrice a écrit:...
je ne sais pas si cela va dans CE sujet mais j'ai trouvé ce Texte particulierement interessant
en particulier sur la relation homme/femme
et un peu en réponse au "khmer féministe"
morceau choisit ...
la plupart des femmes ne veulent pas de l'homme «déconstruit» .../.... Ce spécimen non défini que l'on imagine doté d'un pénis mais dépourvu d'attributs masculins, neutre voire féminisé, castré symboliquement. La plupart ne fantasment pas sur cet homme à qui elles pourraient prêter leur jupe
les deux intellos ayant quelque peu "envahi le sujet, je me permet de m'auto-citer car je pense que cette article est eclairant en particulier sur la perception de la relation que nous pouvons avoir avec notre compagne
Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
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jennyfer aime ce message
Re: délires féministes
Béatrice a écrit:Béatrice a écrit:...
je ne sais pas si cela va dans CE sujet mais j'ai trouvé ce Texte particulierement interessant
en particulier sur la relation homme/femme
et un peu en réponse au "khmer féministe"
morceau choisit ...
la plupart des femmes ne veulent pas de l'homme «déconstruit» .../.... Ce spécimen non défini que l'on imagine doté d'un pénis mais dépourvu d'attributs masculins, neutre voire féminisé, castré symboliquement. La plupart ne fantasment pas sur cet homme à qui elles pourraient prêter leur jupe
les deux intellos ayant quelque peu "envahi le sujet, je me permet de m'auto-citer car je pense que cette article est eclairant en particulier sur la perception de la relation que nous pouvons avoir avec notre compagne
je me demande s'il il n'y a pas une dualité difficile à gérer (du moins dans mon cas avec mon épouse): j'ai l'impression qu'émotionnellement elles veulent une "bonne copine" et instinctivement c'est le mâle stéréotypé que réclame leur génétique...
Re: délires féministes
Béatrice a écrit:
les deux intellos ayant quelque peu "envahi le sujet, je me permet de m'auto-citer car je pense que cette article est eclairant en particulier sur la perception de la relation que nous pouvons avoir avec notre compagne
Comment ça, "envahi" ? C'est moi qui ai ouvert le sujet !
J'aurais bien lu l'article en question, au titre alléchant, mais pour ce faire, il faut soit s'abonner au Figaro, soit accepter les cookies, alors comme dirait MA : Nein !
chantal92- Messages : 4613
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