Sexe et identité - Au-delà de la binarité

un documentaire disponible sur Arte TV

jusqu'en juillet

Que signifie être une femme, être un homme ? Est-ce une réalité chromosomique, hormonale ou une identité sociale définie par l’individu ? Les jeunes adultes sont de plus en plus nombreux à rejeter l’opposition binaire dictée par le sexe biologique pour embrasser des identités diverses, allant de la fluidité de genre à la transidentité.

Un changement de paradigme qui peut laisser perplexes les profanes, et qui suscite la défiance de certains groupes conservateurs pour lesquels la différence des sexes doit rester au fondement de nos sociétés. Ce sujet vertigineux et politiquement sensible soulève une myriade de questions auxquelles tentent de répondre les sciences naturelles et sociales. Si certains chercheurs parlent désormais du sexe biologique comme d’un continuum, d’autres soulignent l’importance de la socialisation dans le renforcement des rôles de genre. D’autres encore s’interrogent sur la pertinence de catégories rigides : en termes de comportements ou de préférences, les variations entre individus l’emportent bien souvent sur les différences entre les sexes… Ce documentaire éclaire avec pédagogie une problématique aux ramifications complexes, notamment au travers de précieux témoignages de personnes transgenres.

Merci Béatrice, pas bcp de réactions...
J'ai vu avec intérêt ce documentaire, et plutôt deux fois qu'une : il aborde toutes les pistes d'explication de la transidentité, y compris comme précisé dans ton post, les plus actuelles et hypothétiques ("erreur" chromosomique, imprégnation hormonale du foetus)...
L'avenir nous dira peut-être si nous avons été programmées par la biologie ou par l'éducation... ou les deux ?
 

Un thème déjà abordé à plusieurs reprises . . . moi même avais proposé de commenter une émission de ce genre, le peu de succes m'avait fait réfléchir . . .  

Surtout un sujet (et des questions . . . ) qui dérangent, et certainement encore plus particulièrement les principaux (ales) concerné(e)s . . . je pense que la plupart d'entre nous ont peur de savoir . . . ce qui ne me semble pas fondamentalement anormal, surtout si on tient compte de la relativité des soi-disant vérités scientifiques . . . la terre a été plate pendant longtemps, et le masque était inutile il y a encore peu  . . . et en cette matière ce n'est pas la vérité vraie qui importe, mais plutôt les idées de la majorité . . . Dieu seul sait ce qui pourrait sortir de cette boite de Pandorre . .

Et puis il est des questions qui en appellent beaucoup d'autres, imaginons une anomalie particularité chromosomique, serions nous à ranger dans ce cas dans une case proche de celle de la trisomie ? Et ce n'est qu'un modeste exemple de question, la liste est longue  . . .

Pour ma part je pense que c'est un sujet sérieux, mais qu'il est dangereux d'aborder si on se prend justement au sérieux et qu'on l'aborde au premier degré  . . . . regardez simplement où peut conduire une question au fond presque banale de l'arrivée d'une pandémie . . .

Au fond ce n'est peut être pas plus mal que chacune ait "sa" propre vérité . . . et ne voyez aucune critique dans ce propos, ce n'est pas pour rien qu'on dit souvent que nous sommes toutes différentes . . .

Stephanie Dupont a écrit:
Et puis il est des questions qui en appellent beaucoup d'autres, imaginons une anomalie chromosomique, serions nous à ranger dans ce cas dans une case proche de celle de la trisomie ? Et ce n'est qu'un modeste exemple de question, la liste est longue  . . .

Justement, les trisomiques sont particulièrement gentils et aimants, ce serait une bonne place, si on met à part le réel handicap de la trisomie sur les capacités cognitives et la longévité.  

Stephanie Dupont a écrit: Au fond ce n'est peut être pas plus mal que chacune ait "sa" propre vérité . . . et ne voyez aucune critique dans ce propos, ce n'est pas pour rien qu'on dit souvent que nous sommes toutes différentes . . .

C'est le débat que provoquent les neuros sciences comme les thérapies cognitives et comportementales, plus objectivables mais au champ limité par leur objet, comparé à la recherche de sa vérité intime que proposent d'autres approches de compréhension de soi, à commencer par l'introspection.