gaine guêpière ou combiné

Gaine, guêpière ou combiné, comment s'y retrouver..

Devant les interrogations de Lilas et l'avis de pérèle dans le post des bas, j'ai décidée de vous parler de ces pièces de lingerie qui sont de bonnes alternatives au porte jarretelles..

La guêpière à la Mode, n'est pas forcément gainante aujourd'hui. Elle affine grâce à ses découpes, mais si l'on veut vraiment être maintenue on opte pour le combiné-gaine ou guêpière traditionnelle.


La guêpière, héritière du corset
Au XIVe siècle, le corset est inventé. Destiné à affiner la taille des femmes, il s'apparente à un véritable objet de torture. La guêpière est un héritage de ce corset qui couvrait le buste, de la poitrine aux hanches. Dans les années 1810, le corset évolue vers une forme qui soutient la poitrine, pour la mettre en valeur, et n'est plus destinée à la camoufler.
Il faut attendre 1946 pour voir la première guêpière complète, incluant corset, soutien-gorge et porte-jarretelles. Les agrafes sont réglables et permettent de ne pas suffoquer, une fois la guêpière attachée. Les jarretelles retiennent les bas. Christian Dior apportera d'ailleurs une certaine distinction à la guêpière, en 1947.

Pourtant, dès les années 1960, avec le port du pantalon, la guêpière passe de mode.


Le combiné gaine se démarque lui de la gaine traditionnelle par une armature plus légère qui moule le corps sans pour autant le comprimer.
La guêpière a l’avantage d’être un sous vêtement tout en un : soutien-gorge, gaine, porte-jarretelles, corset.. Un vêtement idéal à notre époque qui peut être porté dessus que dessous.
Elle a deux formes, courte au dessus de la taille et longue qui englobe les hanches.
Le combiné ou corset lui descend jusqu’e sur les cuisses.
L’avantage de ce type de lingerie, pour nous qui avons une morphologie différente des femmes cis, est que le maintien des bas se fait mieux car il est maintenu depuis les épaules.
On peut opter pour une lingerie sexy ou plus conventionnelle si on préfère..
Par expérience, le combiné gaine traditionnel, que l’on pourrait croire rébarbatif est plus que confortable. Sa forme s’adapte parfaitement à toutes les morphologies et on peu ainsi, grâce à elle porter des robes moulantes, comme le faisaient les femmes des années 50. Ne pas croire que l’image véhiculée de la pin up avec une taille de guêpe était naturelle…


modèle combinette porte jarretelles qui descend sur les hanches avec des baleines de maintien


combiné gaine avec renforts et maintien..  le plus proche des corset du 19° siècle



Combinette porte jarretelles, contrairement à la première elle a plus effet de chemise de jour


la guêpière courte

dans tous les cas, il faut avoir envie de porter ce type de lingerie et pas spécialement en se disant que c'est fait pour des aventures. Je suis passionnée de vintage et je peux vous affirmer que les lingeries, dites pin up sont d'un grand confort et très bien adaptée à notre plastique un peu moins fine que la normale..

J'aimerai vraiment de porter une gaine...en souvenir des catalogues de mon enfance.
Il me faut désormais trouver la bonne boutique où réaliser cet achat.

Merci Galwenne pour le partage

Lilas Mauve a écrit:J'aimerai vraiment de porter une gaine...en souvenir des catalogues de mon enfance.
Il me faut désormais trouver la bonne boutique où réaliser cet achat.

Merci Galwenne pour le partage

les merceries qui en vendaient se font rares..

sur WITT on en trouve https://www.witt.fr/lingerie/combines-gaines-panties/combines

sur DAXON https://www.witt.fr/lingerie/combines-gaines-panties/combines

BLEU-BONHEUR https://www.bleu-bonheur.fr/femme/categories/lingerie-et-nuit.html/

bret sur les sites de VPC dédiés aux seniors.. Maintenant Lilas, vu ta plastique, je ne suis pas sure que tu en ai réellement besoin

Pas beaucoup de réactions et c'est dommage, ce sujet est vraiment sympa, donne envie de passer à l'acte . . . surtout maintenant que je peux entrer à nouveau dans mes corsets . . .

As tu des tuyaux pour ce qui est du choix des mensurations Galwenne ? Et merci au passage pour les adresses !

comme dit lilas avec les souvenir des catalogue type la redoute j'aimerais emporter une

Stephanie Dupont a écrit:Pas beaucoup de réactions et c'est dommage, ce sujet est vraiment sympa, donne envie de passer à l'acte . . . surtout maintenant que je peux entrer à nouveau dans mes corsets . . .

As tu des tuyaux pour ce qui est du choix des mensurations Galwenne ? Et merci au passage pour les adresses !

personnellement, je suis sur du 2xl chinois qui correspond à un 42 /44 france.. Mais en fonction des fabricants il faut demander... Certains te conseillent..
d'autre te renvoies au tableau des tailles qui sont différents en fonction.. donc en général, j'arrive à m'y retrouver en comparant leurs mensurations et les miennes..

pour les marques VPC c'est plus simple car je garde mes mensurations classiques et en général elles correspondent.. Le L dans les magasins me correspond bien....
après j'ai un soucis ces derniers temps car je suis passée d'un 44 / 46 à un retour vers mes standards 42 - avec la perte de 8 kg.

Bonjour à toutes,

J'adore moi-aussi la lingerie rétro, les gaines en particulier (j'en ai besoin malheureusement, à ma grande joie...), j'ai hâte de découvrir de nouveaux messages dans ce sujet.

Il y a peu de temps, j'ai trouvé une lingerie avec une responsable fantastique. Experte (elle a passé une partie de sa vie à confectionner de la lingerie) elle me conseille des produits adaptés à ma morphologie, c'est juste impressionnant. En plus de cela, elle est d'une gentillesse telle que mes séances d'essayage sont un vrai bonheur. Passé le confinement elle sera une des premières que je visiterai !
(si certaines d'entre-vous habitent pas trop loin, lingerie Sudan à Chauny, dans l'Aisne)

Merci à toutes pour vos bon plans !

Enfant j'avais la chance d'avoir une grand mère adepte des combinés et gaines. Ayant passé une partie de mon enfance chez elle (après le décès accidentel de mon grand père) rapidement j'ai été attirée par ces sous vêtements qui séchaient sur la terrasse de derrière, celle qui était très discrète.
Elle portait des modèles très gainants. Il y avait des combinés gaines, combinés culotte et un ou deux combinés panty, mes préférés. La plupart était de couleur chair, quelques uns noirs.
Je me souviens de mon premier essayage. Un jeudi matin, elle était partie aux courses. Je suis tombée sous le charme....pour la vie !
La nature faisant bien les choses, j'ai eu pendant quelques années la même stature qu'elle.
Mes jeudis se passaient toujours de la même façon, le matin avec les copains à jouer dans les champs et l'après-midi, quand elle partait chez son amie, je me précipitais dans son armoire et je passais un combiné jusqu'à son retour vers 17h. Très rapidement les crochets, jarretelles, bas et autres accessoires n'eurent plus de secret pour moi.
Je pense que dans ma famille ma "particularité" a été découverte très tôt (une femme voit de façon infaillible si ses armoires ont été touchées). Très rapidementje n'avais plus à fouiller, il y avait une parure complète posée sur la chaise de sa chambre. Mais tout cela restait secret, tabou, dans le domaine du non-dit. Nous étions dans les 70's.
Mon retour chez mes parents (et ma croissance) stoppèrent mes emprunts à ma grand mère. Ma grand mère était pas très grande et "bien en chaire" d'où l'utilisation de ces sous vêtements, ma mère elle était plus grande et très mince. Elle complexait sur sa poitrine très menue. Avantage pour moi, elle avait tous ses soutiens gorges équipés de coussinets, par contre étant plus grande, ses bas et collants étaient plus à ma taille.
Je pense que ma grand mère avait parlé de mes emprunts à ma mère et là aussi rapidement j'ai eu ma tenue préparée dans la chambre parentale.
Mais chez mes parents ma féminité s'est un peu mise en sommeil même si ma mère eut la gentillesse de m'acheter trois robes. Enfin, elle avait du remarquer des coutures un peu distendues sur certaines des siennes...les après midi en femme étaient devenues rares, malheureusement.
Mon arrivée à la fac a été la libération !
Même si c'était toujours en secret, j'ai commencé à constituer une garde robe. J'avais trouvé en vieille ville à Metz une boutique de sous vêtements tenue par une vieille dame. Rien que la vitrine était un bonheur, des gaines, des corsets, des combinés là exposés de façon délicate. Un rêve !
Très gentille cette dame m'a aidée dans mes premiers achats. Une amie à elle tenait une boutique de vêtements et ainsi s'est remplie ma première valise de féminité.
Ça me fait drôle de parler de mes débuts et surtout je rage de ce silence qui a entouré ma féminité. Je me dis que si cette situation avait été prise en considération, ça m'aurait évité pas mal de tracas.
Mais bon, c'est comme ça et je fais avec.
Je suis toujours une adepte de ces sous vêtements "sculptants", ou "de grand maintien" comme ils disent dans les catalogues.
Ayant des kilos en trop, c'est une belle et douce façon d'aider mon apparence féminine. C'est même devenu une nécessité car ma poitrine se passe maintenant difficilement de soutien. De ce côté, pas de problème, je n'ai plus besoin de soutiens gorges "pré remplis".
Je ne vais pas aborder la dimension sensuelle de ces sous vêtements, ça c'est le vécu de chacune.

J'adhère tout à fait à l'éloge de la gaine, bien serrée de préférence. Pour moi, elle ne saurait se passer de combinaison, fond de robe dont les merveilleuses dentelles m'enchantent

Pérèle a écrit:
Je ne vais pas aborder la dimension sensuelle de ces sous vêtements, ça c'est le vécu de chacune.

Si ma  mémoire est bonne, les premières publicités où l'on voyait des femmes déshabillées furent celles pour les gaines. Je me souviens d'une pub surréaliste, où l'on voyait une employée de maison passer l'aspirateur....sans jupe et en gaine, au milieu d'invités buvant des cocktails et la maîtresse de maison expliquant que la bonne portait une gaine Scandale "24 heures" et qu'elle pouvait donc travailler sans effort  !

Et, contrairement au dicton "Là où il y a de la gaine, il n'y a pas de plaisir", la lecture de  pages du catalogue Damart (ou Daxon) peut faire frémir certaines... Car, comme toute pièce de lingerie féminine, la gaine représente un lien direct avec le concept du corps féminin et ses exigences particulières en matière d'habillement (et pas seulement sur le mode ornemental) ; et elle est encore plus proche du centre anatomique de la féminité que le soutien-gorge.  

Pérèle a écrit:
Je suis toujours une adepte de ces sous vêtements "sculptants", ou "de grand maintien" comme ils disent dans les catalogues.
Ayant des kilos en trop, c'est une belle et douce façon d'aider mon apparence féminine. C'est même devenu une nécessité car ma poitrine se passe maintenant difficilement de soutien. De ce côté, pas de problème, je n'ai plus besoin de soutiens gorges "pré remplis".
Je ne vais pas aborder la dimension sensuelle de ces sous vêtements, ça c'est le vécu de chacune.

Merci pérèle de ce réçit de tes "amours pour les gaines et autres combinés..

c'est un plaisir de lire que beaucoup aiment ces lingeries dites vintage..

Effectivement, à mes débuts d'adolescence, lorsqu'un catalogue vpc arrivait à la maison, je prenais un énorme plaisir à aller visiter les pages de lingerie en cachette de ma fratrie et famille. ensuite, je ne regardait que la mode femme !

Juste pour dire que je lis avec intérêt vos propos sur ce sujet car j'y apprends beaucoup.

Lorsque j'effectuerai un achat de lingerie sculptante, mon choix se portera plutôt sur un serre-taille. Si j'avais de la poitrine, j'opterais pour un corset...

Bises

gaine guêpière ou combiné, merci Galwenne tu vas relancer la mode.

Aujourd'hui je porte ce corset depuis ce matin. Il m'a bien aidé, car hier je m'étais fait mal aux lombaires et avec lui, la douleur (pas de médocs pour un ch'ti lumbago) était très supportable.

Il n'est pas très facile à mettre car il serre assez fort, mais une fois mis en place, il est très agréable à porter.
Voili, voilou !
Bises,
Sophie.

Voici d'anciennes publicités américaines pour des gaines.....destinées à une clientèle particulière, les crossdressers (travestis).

Elles semblent authentiques, notamment la seconde, avec cette vendeuse attentionnée qui en fera rêver plus d'une !

Mais c'est comme  pour Jacqueline, on ne sait toujours pas si elle existe vraiment !

merci à Galwenne et à toutes pour ce délicieux et savant fil de discussion, merci à Patricia pour l'évocation de ses souvenirs d'enfance. Souvenirs qui me rappellent des images de ma propre enfance. Merci aussi pour les adresses Web.

ClaireEnBretagne a écrit:merci à Galwenne et à toutes pour ce délicieux et savant fil de discussion, merci à Patricia pour l'évocation de ses souvenirs d'enfance. Souvenirs qui me rappellent des images de ma propre enfance. Merci aussi pour les adresses Web.

ces pages et ces discutions sont là pour être lues et relues....


profite en !!

chantal92 a écrit:Voici d'anciennes publicités américaines pour des gaines.....destinées à une clientèle particulière, les crossdressers (travestis).

Elles semblent authentiques, notamment la seconde, avec cette vendeuse attentionnée qui en fera rêver plus d'une !

Mais c'est comme  pour Jacqueline, on ne sait toujours pas si elle existe vraiment !

Hélas, Hélas, Hélas...

Berlei est une marque australienne et cela m'aurait beaucoup étonnée qu'elle promeuve ainsi le"cross-dressing" surtout dans cette photo qui date de 1969 (et qui représente Desolie Richardson, devenue Lady Desolie Hurley par son mariage avec Sir John Garling Hurley en 1976, qui fut Conceptrice en chef chez Berlei  de 1954 à sa retraite en 1970 et marqua durablement l'industrie de la lingeriefémininede ce pays, autant par les produits que par la publicité que Berlei en faisait)

Non, il s'agit vraiment d'un détournement de publicité, plutôt bien fait...je suis triste car j'aurais vraiment besoin d'une "higly-qualified corsetiere" ! Voici donc la photo originale et un portrait de Desolie Richardson en 1973.

Effectivement, le détournement est très bien fait (sauf pour le texte de la première publicité, où le port de la gaine est recommandé....par un docteur!) Mais la seconde me faisait hésiter ....

Je suis curieuse de savoir comment MA accède à de telles informations. Cela rentre peut-être dans le cadre des recherches de base pour composer ensuite des récits ?

chantal92 a écrit:Je suis curieuse de savoir comment MA accède à de telles informations. Cela rentre peut-être dans le cadre des recherches de base pour composer ensuite des récits ?  

Tu connais certainement le "A la manière de "de Paul Reboux (ça ne nous rajeunit pas!), où l'on trouve une parodie de Flaubert dans laquelle il est censé relater l'acharnement forcené avec lequel il traque pour sa documentation le moindre futur détail de ses romans...

Moi je traque tout, je suis curieuse de tout, j'amasse sans distinctionet sans but précis, voilà tout mon secret !