Instantanés

Daniela a écrit:

Clotilde29 a écrit:Dernièrement, en passant à la caisse d'un magasin, la jeune femme me dit:
- avec votre taille, madame, vous auriez du être mannequin.

C'est ce que l'on appelle un beau compliment, surtout de la part d'une jeune !

Question perfide d'une jalouse :-)

Elle t'a dit cela à cause de la finesse de ta taille, ou de sa hauteur ? Ou des deux, car pour être mannequin, il faut être fine et grande.

Bises

Les deux mon capitaine !

Clotilde29 a écrit:

Daniela a écrit:

Clotilde29 a écrit:Dernièrement, en passant à la caisse d'un magasin, la jeune femme me dit:
- avec votre taille, madame, vous auriez du être mannequin.

Elle t'a dit cela à cause de la finesse de ta taille, ou de sa hauteur ? Ou des deux, car pour être mannequin, il faut être fine et grande.

Les deux mon capitaine !

Alors pas de doute, tu as la silhouette d'une top model :-)
Je fais de l'humour mais je maintiens que c'est un beau compliment que tu as eu. Et qui sait, peut-être qu'un jour on te demandera de poser pour une marque de vêtements pour femmes de ta génération.

Bises

Daniela a écrit: Et qui sait, peut-être qu'un jour on te demandera de poser pour une marque de vêtements pour femmes de ta génération.

Bises

hooo ce n est pas si compliqué

... blanche porte par exemple organise chaque année un casting pour sélectionner 10 clientes qui deviennent mannequin d un jour ..

La semaine dernière je choisissais mes lunettes au rayon mixte...un livreur et une cliente qui repartaient du magasin ont dit...au revoir mesdames !
C'est toujours agréable.
Je récupère mes lunettes cet après-midi, j'aurai peut-être le même instantané...

Bizzz

Une petite contribution au thème , instantanés , il y a quelques semaines je suis allée chez une cousine (qui m'est très proche) et après le déjeuner nous avons fait une balade en foret près de chez eux, et en passant sur un sentier étroit ma cousine a dit à son mari :
"Paul* tu ne nous fais pas passer n'importe ou , on va accroché nos jupes ! "
Je ne m’était jamais sentie autant incorporée au monde feminin .
Par contre au téléphone ... c'est retour  chez"Dédé" ,pas d'illusion !!
(* ce n'est bien sur pas son prénom )

il y a quelques jours dans un magasin de bricolage, je m’adresse à un vendeur pour lui demander où se trouvait ce que je cherchais, j'étais au masculin , mais avec un masque, il m'a dit bonjour madame, puis voyant sa méprise il était un peu confus, je lui ai dit pas de soucis, il ne pouvais pas savoir que non seulement il n'y avait pas de soucis, mais du bonheur de s'entendre appeler madame.

sophieD a écrit:il y a quelques jours dans un magasin de bricolage, je m’adresse à un vendeur pour lui demander où se trouvait ce que je cherchais, j'étais au masculin , mais avec un masque, il m'a dit bonjour madame, puis voyant sa méprise il était un peu confus, je lui ai dit pas de soucis, il ne pouvais pas savoir que non seulement il n'y avait pas de soucis, mais du bonheur de s'entendre appeler madame.

c'est sur que c'est un moment des plus agréable ......

..

D'abord cette Dame sur les bords de Charente qui, me croisant m'a dit bonjour, comme on dirait bonjour a une voisine
comme ces instant de complicité féminité ou les barrière s efface et dont parle si bien Daniela

et qui m ont mise sur un nuage pour le reste de la journée

Ce caissier ensuite qui m a acceullit a la caisse avec un "madame" appuyé qu'il a repeté en énonçant le montant et encore en me disant "au revoir Madame"

           

Béatrice a écrit:..

D'abord cette Dame sur les bords de Charente qui, me croisant m'a dit bonjour, comme on dirait bonjour a un voisine
comme ces instant de complicité féminité ou les barrière s efface et dont parle si bien Daniela

et qui m ont mise sur un nuage pour le reste de la journée

Ce caissier ensuite qui m a acceullit a la caisse avec un "madame" appuyé qu'il a repeté en énonçant le montant et encore en me disant "au revoir Madame"

           

Tu es donc toujours en train de chercher de quel côté va pencher la balance ?
Bises,
Sophie.

Béatrice a écrit:..

D'abord cette Dame sur les bords de Charente qui, me croisant m'a dit bonjour, comme on dirait bonjour a une voisine
comme ces instant de complicité féminité ou les barrière s efface et dont parle si bien Daniela

et qui m ont mise sur un nuage pour le reste de la journée

Ce caissier ensuite qui m a acceullit a la caisse avec un "madame" appuyé qu'il a repeté en énonçant le montant et encore en me disant "au revoir Madame"

           

de purs moments de bonheur.. il faut prendre quand ça vient et faire fi du reste..

Moment de réflexion..

Une salle d'attente chez l' Ostéopathe... je suis revêtue d'un jogging simple..



Un maman rentre avec une petite fille pour récupérer son enfant en soins..

La petite fille me regarde et regarde sa maman. Me regarde de nouveau et dit à la maman.. "ses cheveux sont longs comme ses ongles.."

La maman gênée lui dit de se taire.. La petite reprend "c'est un monsieur dame comme tonton tata jean...".

Moi j'ai regardé mes pieds et laissé la maman à sa gêne. Puis mon tour est venu et ils sont sortis..

La petite en sortant me regarde et "Rvoir monsieur dame " avec un grand sourire..

..

c est plein de tendresse ...

dommage que tu n ai pas put dissipé la gêne de la maman

la famille semble être déjà au courant de notre particularité

galwenne a écrit:

La petite fille me regarde et regarde sa maman. Me regarde de nouveau et dit à la maman..   "ses cheveux sont longs comme ses ongles.."    

La maman gênée lui dit de se taire.. La petite reprend "c'est un monsieur dame comme tonton tata jean...".

C'est dans de tels moments qu'on se répéte en serrant les dents "ce qui ne me tue pas me rend plus forte . . . . "

J'ai déjà vécu ce genre de moments, le top c'est quand je suis avec ma compagne, en ce cas elle ne peut pas se retenir de voler dans les plumes des insolents . . . ça finit en numéro de cirque . . .

Dire qu'il y a des copines qui ne sortent pas et qui ne connaîtront jamais de tels moments . . . . . . . qui sont par ailleurs certainement un incontournable dans nos parcours . . . celle qui n'a jamais connu a encore tout à apprendre . . .

Béatrice a écrit:..

c est plein de tendresse ...

dommage que tu n ai pas put dissipé la gêne de la maman

la famille semble être déjà au courant de notre particularité

oui j'ai l'impression que la petite a déjà été confrontée à ce cas de figure.. Avoir une tata transgenre.....
malheureusement pour moi ils ne doivent pas être du secteur car la maman des deux filles est militaire... typée polynésienne..

Stephanie Dupont a écrit:

galwenne a écrit:

La petite fille me regarde et regarde sa maman. Me regarde de nouveau et dit à la maman..   "ses cheveux sont longs comme ses ongles.."    

La maman gênée lui dit de se taire.. La petite reprend "c'est un monsieur dame comme tonton tata jean...".

C'est dans de tels moments qu'on se répéte en serrant les dents "ce qui ne me tue pas me rend plus forte . . . . "

J'ai déjà vécu ce genre de moments, le top c'est quand je suis avec ma compagne, en ce cas elle ne peut pas se retenir de voler dans les plumes des insolents . . . ça finit en numéro de cirque . . .

Dire qu'il y a des copines qui ne sortent pas et qui ne connaîtront jamais de tels moments . . . . . . . qui sont par ailleurs certainement un incontournable dans nos parcours . . . celle qui n'a jamais connu a encore tout à apprendre . . .

je n'ai pas voulue entrer dans le jeu et détromper la maman. Je le regrette après coup.. Pour moi, la sensibilité des enfants fait qu'ils détectent ce que nous, nous nous efforçons de ne pas montrer..

galwenne a écrit:

Béatrice a écrit:..

c est plein de tendresse ...

dommage que tu n ai pas put dissipé la gêne de la maman

la famille semble être déjà au courant de notre particularité

oui j'ai l'impression que la petite a déjà été confrontée à ce cas de figure.. Avoir une tata transgenre.....
malheureusement pour moi ils ne doivent pas être du secteur car la maman des deux filles est militaire... typée polynésienne..

alors cela n'a rien de surprenant .. chez les Maoré, comme chez les indiens que tu connais bien, Les Mahus, jeunes travestis polynésiens, héritiers d'une longue tradition, occupent une place à part dans la société locale.


je vous invite toutes à lire cet article du Monde particulièrement bien documenté

https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2005/03/24/les-hommes-douceur-de-tahiti_630956_3216.html

galwenne a écrit:
Pour moi, la sensibilité des enfants fait qu'ils détectent ce que nous, nous nous efforçons de ne pas montrer..

Sans compter la façon tellement simple dont ils l'expriment, la preuve !

Ca me fait penser à ce que je vous ai déjà raconté il y a longtemps, ce tout petit garçon dans les allées d'un magasin m'apercevant tout à coup et s'écriant avec spontanéité "Monsieur t'es belle !"

Pas vraiment simple la vie de trans en Polynésie ,j'ai un ami dont le frère vit à Tahiti depuis 30 ans ,il me parlait de certains garçons qui aident leur mère au foyer et qui doucement glissent vers une féminité, mais j'avais l'impression que c’était des hommes plus avancés en age , dans le reportage je vois plutôt des garçons jeunes et soumis à la prostitution , je trouve cela terrible .

Caloue a écrit:Pas vraiment simple la vie de trans en Polynésie ,j'ai un ami dont le frère vit à Tahiti depuis 30 ans ,il me parlait de certains garçons qui aident leur mère au foyer et qui doucement glissent vers une féminité, mais j'avais l'impression que c’était des hommes plus avancés en age , dans le reportage je vois plutôt des garçons jeunes et soumis à la prostitution , je trouve cela terrible .

non, je n ai pas lu (que) cela

Dans les îles, loin de Papeete, l'ambiance est différente. Là, pas de Piano-bar, très peu de prostitution, des communautés de 2 000 personnes maximum où tout le monde sait qui elles sont.

Plusieurs d'entre elles enseignent ou l'ont fait, sans que cela choque leurs élèves. On ne rit plus sur leur passage. Elles organisent même des soirées cabaret à la ferme de Toovi, une grande maison située au centre de l'île, sur un plateau presque désert.

Caloue a écrit:Pas vraiment simple la vie de trans en Polynésie ,j'ai un ami dont le frère vit à Tahiti depuis 30 ans ,il me parlait de certains garçons qui aident leur mère au foyer et qui doucement glissent vers une féminité, mais j'avais l'impression que c’était des hommes plus avancés en age , dans le reportage je vois plutôt des garçons jeunes et soumis à la prostitution , je trouve cela terrible .

comme l'écrit Béa, les RaeRae ou mahu font littéralement parti de la culture polynésienne comme les deux esprits chez les amérindiens.

Oui tout à fait ,la prostitution reste marginal ,apparemment, et le fait des grandes villes , la manière dont en parle le copain d'enfance qui vit en Polynésie , j'avais effectivement l'impression d'une intégration au sein d'une société plus tolérante que d'autre .