coming-out

Lorsque j'ai rencontrer ma nouvelle femme 5 ans maintenant
Elle ne savait rien de mon coter féminin
c'es vrai que je suis un homme hétéro et fier de l'êtres , mais j'aime me retrouver en Solange
Elle s'en est aperçu du a une photo elle pensait que je la trompais avec une autre femme , donc j'ai du faire un coming-out
je vous dit pas que cela à été chaud , a deux doigt de la séparation ,a ce moment là il faut trouver les mots .
Mais on s'aime et on est toujours ensemble a temps partiel elle sur Rouen et moi le reste du temps dans les yvelines " travaille"

, j'attends une opportunité, un rapprochement professionnel , a ce moment là il y aura une bonne discutions a mon sujet au sujet de Solange
Elle n'a aucun doute lorsque je suis chez moi " comme elle dit je me transforme"
Cela veux dire qu’elle ose pas me voir vêtu ainsi ,mais me fait de petit pique de temps en temps un peu moqueur mais sans méchanceté
Elle travaille en milieu psychiatrique , elle devrait comprendre, seul l'avenir nous le dira
Solange

Merci Solange de ce que tu nous livres ici.
Le moment de la "révélation" à l'autre est toujours un moments délicat, difficile... et après, il faut sans doute laisser le temps, laisser l'idée s'installer, les pensées se reconstruire...
J'ai expliqué à ma compagne il y a un peu plus d'un an, mon besoin viscéral d'être femme. Ce fut rude. Elle accepte l'idée, mais ne souhaite pas me voir sous mon apparence de femme. Je comprends sa réserve, cette impossibilité de voir l'homme qu'elle aime comme elle ne l'a jamais imaginé...
On en parle de temps en temps, doucement, délicatement... Moments de découvertes réciproques...
Pas simple ! Et fort en même temps...

Perso, je pense que personne (personne d'autre qu'une copine comme nous) ne peut réellement comprendre ce que nous éprouvons, et que donc ce n'est pas la peine de se révéler au monde qui n'est pas comme nous avec tout ce que cela comporte de crises et de difficultés en tous genres.

Tu raison Michèle anne lorsque tu dis
"personne d'autre qu'une copine comme nous ne peut réellement comprendre ce que nous éprouvons"
c'est très vrais mais à chacune de savoir ce qu'il y a à faire, le coming out ou non,  quelquefois, ce qui est mon cas , c'est la découverte, elle m'a vu un matin avec une nuisette à elle, en train de boire un thé dans un endroit isolé de la maison , mais pas inaccessible .
crise pendant des semaines, puis pour faire court
avec des moments son acceptation et d'autres moins évidents pour elle
aujourd'hui je dirais qu'elle tolère avec complaisance.

sophieD a écrit:Tu raison Michèle anne lorsque tu dis
"personne d'autre qu'une copine comme nous ne peut réellement comprendre ce que nous éprouvons"
c'est très vrais mais à chacune de savoir ce qu'il y a à faire, le coming out ou non,  quelquefois, ce qui est mon cas , c'est la découverte, elle m'a vu un matin avec une nuisette à elle, en train de boire un thé dans un endroit isolé de la maison , mais pas inaccessible .
crise pendant des semaines, puis pour faire court
avec des moments son acceptation et d'autres moins évidents pour elle
aujourd'hui je dirais qu'elle tolère avec complaisance.

je suis sur la même trajectoire.. des semaines ou elle accepte ma féminité sans remontrance, de la bienveillance ou des petites attentions. Puis un jour sans raison, elle refuse de me voir, ne veut plus apercevoir de vêtement féminins sur moi, trouve que j'ai mauvais genre et j'en passe..

Notre quotidien !

Michele-Anne a écrit:Perso, je pense que personne (personne d'autre qu'une copine comme nous) ne peut réellement comprendre ce que nous éprouvons, et que donc ce n'est pas la peine de se révéler au monde qui n'est pas comme nous avec tout ce que cela comporte de crises et de difficultés en tous genres.

Hihi, on retrouve un peu la logique "cogito ergo sum" que Chantal avait proposé dans "la nage du requin" . . . moi j'ai beau essayer de penser, il n'y a rien à faire, ça ne me suffit pas, j'ai besoin de vraies preuves . . . tant pis s'il faut parfois s'accrocher solidement à la selle . . . comme l'expliquent fort bien Sophie D et Galwenne . . .
Et puis je me trompe tellement souvent dans mes raisonnements, que serais-je si mes pensées sont dans l'erreur ? . . .  lol !

Bien sûr c'est aussi une question de tempérament: si vous vous sentez la force de faire face aux comportement erratiques et irraisonnés de vos épouses, et le courage d'en prendre plein la tronche de temps en temps, alors très bien, allez-y ! Moi je ne l'ai plus... Trente ans avec une folle m'ont complètement vidée.

Michele-Anne a écrit: Moi je ne l'ai plus... Trente ans avec une folle m'ont complètement vidée.

39 pour moi ...

Béatrice a écrit:

Michele-Anne a écrit: Moi je ne l'ai plus... Trente ans avec une folle m'ont complètement vidée.

39 pour moi ...

Pour moi, j'ai annoncé à ma femme de l'époque - en 1999- l'existence de Johanna pour plusieurs raisons mais une plus particulière. Un de nos amis, compagnon de la meilleure amie de ma femme - mais n'habitant pas ensemble- s'est tué en voiture une nuit en rentrant chez lui. Une autre femme était dans sa voiture, décédée elle aussi. Quand l'amie de ma femme est allée avec le fils vider la maison, ils ont découvert la vie "dépravée" de celui-ci. Des vidéos et photos porno en grande quantité des ses ébats amoureux avec de nombreuses femmes (dont celle morte avec lui dans l'accident). Cette découverte du côté obscur de cet homme a été un tsunami pour le fils, l'amie et ma femme.
J'ai alors réalisé que je ne pouvais pas faire courir le même risque à ma femme et à mes enfants si je venais à mourrir brutalement. Je ne me sentais pas capable de leurs infliger la découverte de Johanna sans pouvoir leur expliquer quoique ce soit, c'est à dire la pourquoi du comment, après la souffrance de mon départ. J'ai conscience que ça n'a peut-être été aussi qu'un prétexte un tantinet fallacieux pour faire mon coming out. En fait, pas mal de choses se sont mélangées...comme toujours.
Ma femme m'a très vite fait comprendre qu'elle ne supportais que difficilement cette part de moi même et le fait de lui avoir caché cette situation pendant 10 ans, c'est à dire 10 ans de mensonges.
La situation devenait tellement compliquée autour de cette problématique que j'ai décidé de la quitter et de divorcer.
Je n'ai fait, pour les mêmes raisons, mon coming out à mes enfants qu'il y a 3 ans, leur expliquant qui si je mourrais subitement, je ne voulais pas qu'ils découvrent des choses incompréhensibles sur moi et qui les tarauderaient un bon moment de leur vie. Ils ont plutôt bien pris la chose, me remerciant de leur éviter d'avance cette découverte "macabre".
Sur les raisons du pourquoi du comment de Johanna, je leur ai dit que j'étais disponible s'ils voulaient en parler plus complètement. Le sujet n'est jamais revenu sur la table. C'est à eux de voir s'il veulent en savoir plus. la balle est dans leur camp. Moi, j'ai le sentiment d'avoir fait ce que je devais faire, ni plus ni moins.
Voilà ma petite expérience sur ce sujet et j'avais envie de vous en faire part.

bonne soir à toutes.

Johanna.

Béatrice a écrit:

Michele-Anne a écrit: Moi je ne l'ai plus... Trente ans avec une folle m'ont complètement vidée.

39 pour moi ...

Première révélation en 1973.... et depuis des incidents de temps à autre, mes explications se heurtent à un MUR.
Il m'a fallu du temps pour comprendre qu'Annabelle ne serait pas accepté. mon fils va avoir 50 ans, lui m'a aperçu alors qu'il avait une quinzaine d'année, cela ne l'avais pas choqué à l'époque, nous n'en avons jamais reparlé.
Donc 47 ans c'est long, très long! si elle pense que je vais arrêter elle se trompe, je crois qu'elle en est consciente, elle a découvert des sous vêtements il y a 15 jours et ne m'en à même pas parlé, elle les à déchirés et jetés.
Conclusion je fais avec et profite des instants qu'elle m'accorde...sans savoir.

Bises à vous

Chaque expérience et chaque couple/famille sont différents. Ma femme le savait depuis une vingtaine d'années et ne pouvait l'ignorer vu que nous achetions ensemble nos vêtements dans les mêmes boutiques (nous faisons a peu près la même taille). J'étais toujours en mode androgyne, sorte d'excuse alors que je portais des bottes ou bottines à talons, des robes pulls, des manteaux en fausse fourrure. C'était une question de temps avant de devenir définitivement Gwendoline. Je faisais l'autruche depuis des années m'étant enfermé dans une boulimie de travail. Il y a deux ans, j'ai croisé une jeune femme en allant à la cantine, qui a déclenché la fin de ma transition. En fait, toute ma famille a défilé un après-midi après le repas voyant que la transition était entamée de manière inéluctable Mes enfants les premiers. Ma femme a suivi. Bien que le sachant depuis 20 ans, elle s'est insurgée et est entrée dans un déni de la réalité. C'est à Noël où elle était seule rejointe par sa sœur seule aussi, que tout a changé. Elle comme mes enfants ont fait leur attestation pour mon Changement d'État Civil au tribunal avec celle d'un collègue de travail et de ma pasteure. Aujourd'hui deux ans sont passées, ma femme et ma mère sont les deux dernières à utiliser mon prénom de naissance qui est devenu mon troisième prénom. En fait, ma femme m'appelle plutôt papa comme mes enfants. Ma femme fait un peu trop attention à mes tenues : trouvant mes robes souvent trop courtes ou trop voyantes ou que mes cheveux sont trop longs. Ma transidentité n'est pas un sujet récurrent, mais fait parfois l'objet de discussions avec les groupes de copines. Mes enfants sont par contre souvent ulcérés lorsque des personnes me mégenrent et ne supportent pas les propos transphobes... Nous vivons une relation apaisée.

Gwendoline a écrit:Il y a deux ans, j'ai croisé une jeune femme en allant à la cantine, qui a déclenché la fin de ma transition.

Je n'ai pas bien compris le rôle de cette jeune femme ?
Ce n'est pas simple avec la famille.. Il faut parfois être patiente.

Ces récits regroupent une belle collections de situations dramatiques. Souffrances, rejets, tensions. Les choses avancent peut-être dans la société, mais pas tant que ça avec les personnes directement concernées.

Cette jeune femme était habillé de manière très inhabituelle pour une société du DAX tout en rouge avec escarpins. Si c'est jeune femme s'autorise cela, alors je peux faire ma transition avec mes tenues somme tout moins voyante, quoique.

Bonsoir mes dames

J'ai le bonheur d'être avec une femme qui m'accepte en tant que femme, lorsque l'on c'est mise en couple je lui est fait mon coming-out et elle m'a tout de suite comprise, on achète mes vêtements et sous-vêtements ensemble.
Mais la souffrance est autre, car je ne pourrais jamais être la personne qui correspond à ma personnalité.
Car il y a que ma Béa qui est au courant que je suis une femme dans un corp d'homme.
Lorsque nous sommes que toutes les deux je suis femme 24/24heures j'adore.
J'ai le droit au maquillage et au vernis à ongles lorsque nous sommes en camping-car

Bonne soirée à vous toutes
Patty