le salon pour dire bonjour en Passant

Loan. a écrit:
Un jour on m’a dit: Un homme qui ne boit pas de vin n'est pas tout à fait respectable, selon moi.

Loan. a écrit:.

Nan ! Sans blague… encore avec l’apéro de bon matin !
Moi m’en fou, je suis avec le Père Colateur.

Loan. a écrit:.
Moi m’en fou, je suis avec le Père Colateur.

Béatrice a écrit:cay honteux de pervertir ainsi un pauvre ecclésiastique  ...  
(dont la soutane, vu ta plastique,  doit sonner l'angelus du matin au soir )
ok je sort ...

Stephanie Dupont a écrit:Quelqu'une peut m'expliquer pourquoi je viens de voir passer sur le site un bandeau de pub du Père Jules et du Père Magloire ? ? ? ? ? ? ?

Certaines ont visiblement de drôles de relations . . .

Béatrice a écrit:

Loan. a écrit:.

Nan ! Sans blague… encore avec l’apéro de bon matin !
Moi m’en fou, je suis avec le Père Colateur.

cay honteux de pervertir ainsi un pauvre ecclésiastique  ...  

(dont la soutane, vu ta plastique,  doit sonner l'angelus du matin au soir )

ok je sort ...

Stephanie Dupont a écrit:

Quelqu'une peut m'expliquer pourquoi je viens de voir passer sur le site un bandeau de pub du Père Jules et du Père Magloire ? ? ? ? ? ? ?

Certaines ont visiblement de drôles de relations . . .

Michele-Anne a écrit:

Loan. a écrit:Un jour on m’a dit: Un homme qui ne boit pas de vin n'est pas tout à fait respectable, selon moi.
Je lui rétorque: On boit le plus souvent pour deux raisons principales: Oublier la bêtise qu'on a faite ou préparer celle qu'on va faire !
Il me dit: Un homme qui ne boit que de l'eau a un secret à cacher à ses semblables.
Je lui balance: Un génie qui boit trop est un ivrogne. Puis les vrais copains, c'est pas quand on boit, c'est quand on est sobre.

On lisait à ce sujet autrefois dans les livres de lecture scolaire, des histoires édifiantes comme celle de Jean Moyt dans "Les certificats de François", de J Girardin:

Il gaulait des noix avec son père, sur le bord de la grande
route qui va de Loches à Châtillon-sur-Indre, en traversant
Mauvières. Une voiture vint à passer, chargée de tonneaux
de vin. L'homme qui la conduisait marchait d'un pas mal
assui'é, en hurlant une chanson à boire.

Parvenu à l'endroit où Jean Moyt et son père donnaient
de grands coups de gaule sur les branches d'un noyer, il lui
prit fantaisie de faire arrêter son attelage. Alors, étendant
le bras vers les tonneaux, il dit d'une voix avinée :

— C'est là dedans, les gars, qu'il y en a des chansons !
Le père Moyt lui répondit en secouant la tête :

— Possible, camarade ! Mais c'est là dedans aussi qu'il y
en a des malheurs et des crimes !

L'homme fouetta ses chevaux en haussant les épaules.
Le soir même on apprit, à Mauvières, par le conducteur de
la patache, que cet homme, parti pour Châtillon, n'avait pas
été plus loin que Fléré-la-Rivière.

Fatigué sans doute d'aller à pied, il s'était assis sur le
brancard de la voiture. Il s'y était endormi d'un lourd som-
meil d'ivrogne, un cahot l'avait précipité par terre, et il avait
été écrasé.

Cet événement tragique, avec toutes ses circonstances,
avait hanté longuement la mémoire de Jean Moyt. Mais
l'impression s'en était peu à peu effacée, et, le jour où il était
allé tirer au sort à Loches, avec les autres garçons de Mau-
vières, il s'était laissé aller, comme les auti'es, à se rafraîchir
plus longuement et plus copieusement que de coutume. Il
rentra fort penaud, sans se vanter des exploits de la soirée.

Mais le père Moyt apprit par le garde champêti-e que
son fils était prié de se rendre, en compagnie de ses cama-
rades, par-devant le tribunal de police correctionnelle, pour
répondre à l'accusation de tapage nocturne. Le tribunal fut
indulgent et se contenta d'une légère amende, en considéra-
tion de ce fait que les coupables étaient des conscrits. Mais



La Lecture au Cours moyen. — iSi —

quelqu'un qui ne fut pas indulgent, ce fut le pharmacien, à
qui l'on avait enfoncé la devanture de sa boutique et brisé
SCS bocaux.

Il fallut fouiller à l'escarcelle, et le père Moyt, d'un air
sévère et renfrogné, fit observer, non sans raison, que cet
argent-là aurait pu être dépensé plus utilement.

Pour toute excuse le conscrit répétait :

— Je ne savais pas ce que je faisais !

— On n'a qu'à ne pas se mettre dans des états où l'on ne
sait plus ce que l'on fait, dit sèchement le père Moyt; car
cela peut mener plus loin qu'on ne croit. Que cette aflaire-là
te serve de leçon, mon gars, quand tu seras au régiment.

Mlle_helened a écrit:ils cherchent encore la composition  
https://www.youtube.com/watch?v=btIkYYTFqDQ

Loan. a écrit:

Mlle_helened a écrit:ils cherchent encore la composition  
https://www.youtube.com/watch?v=btIkYYTFqDQ