Ce qu'il me manque
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Ce qu'il me manque
Je suis confinée dans de bonnes conditions. Pavillon assez grand nous permettant, ma femme et moi, de vaquer à nos occupations sans gêner l'autre. Disposant d'un terrain, possibilité de s'aérer sans devoir rédiger une dérogation. De plus, pouvant télétravailler, aucune perte de salaire. J'ai même eu une surcharge de travail cette semaine (non, je ne fais pas partie des héros du secteur de la santé), m'empêchant d'avoir le temps de venir sur le forum, et de profiter de ce confinement pour entamer une réflexion sur soi.
Cependant, au bout de cette première semaine, je constate avec étonnement, que ce sont les contacts avec ma peau qui me manquent le plus. Moi qui suis très bisous, je pensais que je ressentirai le manque sensuel au niveau de mes lèvres. Je précise, ma femme et moi, avons décidé très tôt d'éviter tout contact physique entre nous, car sa maladie chronique la fragilise et je croise sur mon lieu de travail, de nombreuses personnes venues des quatre coins de l'hexagone (ou plutôt des six).
Je m'en suis rendue compte lorsque j'ai vu à la télé un couple se prendre par la main pour danser. Me disant que cette scène avait été tournée avant, quand il n'y avait pas de risque de toucher l'autre, j'ai eu envie de pleurer, craignant qu'il ne soit plus possible d'être aussi insouciants.
Et j'ai compris pourquoi dans mes pensées, est venu le désir de me retrouver au milieu de la foule dans une rame de métro, serrés les uns contre les autres, sentant des mains profiter de la situation, pour me caresser. Alors que je trouve abjectes les hommes qui agressent ainsi les femmes, je ferai presque de cette situation, un nouveau fantasme.
Alors je m'imagine, quand "tout sera redevenu normal", telle le tableau La source de Ingres, offerte dans une position langoureuse, au ruissellement de mains le long de mon corps nu.
Si déjà au bout d'une semaine, ce manque devient prégnant, qu'en sera-t-il au bout de trois mois, car je suppose, si nous prenons l'exemple de la Chine, que nous ne pourrons pas revenir à des relations sociales habituelles avant fin juin. Ce sera long.
En attendant je vais continuer à prendre soin de mon corps, même si je n'ai pas encore trouver par quoi remplacer mes rendez-vous mensuels chez l'esthéticienne.
Quant à l'expression de ma féminité, j'ai la chance de pouvoir au quotidien chez moi, la laisser s'extérioriser : clous d'oreille, bracelets, vernis à ongle, legging, cheveux laissés libres. Et j'envisage déjà de pouvoir aller faire les courses en mode féminin, même non maquillée, pour ne pas perturber encore plus la situation, si je dois montrer ma carte d'identité aux policiers.
J'espère que vous toutes allez bien ainsi que vos proches, et que ces moments ne vous sont pas trop pénibles à vivre.
Bises
Cependant, au bout de cette première semaine, je constate avec étonnement, que ce sont les contacts avec ma peau qui me manquent le plus. Moi qui suis très bisous, je pensais que je ressentirai le manque sensuel au niveau de mes lèvres. Je précise, ma femme et moi, avons décidé très tôt d'éviter tout contact physique entre nous, car sa maladie chronique la fragilise et je croise sur mon lieu de travail, de nombreuses personnes venues des quatre coins de l'hexagone (ou plutôt des six).
Je m'en suis rendue compte lorsque j'ai vu à la télé un couple se prendre par la main pour danser. Me disant que cette scène avait été tournée avant, quand il n'y avait pas de risque de toucher l'autre, j'ai eu envie de pleurer, craignant qu'il ne soit plus possible d'être aussi insouciants.
Et j'ai compris pourquoi dans mes pensées, est venu le désir de me retrouver au milieu de la foule dans une rame de métro, serrés les uns contre les autres, sentant des mains profiter de la situation, pour me caresser. Alors que je trouve abjectes les hommes qui agressent ainsi les femmes, je ferai presque de cette situation, un nouveau fantasme.
Alors je m'imagine, quand "tout sera redevenu normal", telle le tableau La source de Ingres, offerte dans une position langoureuse, au ruissellement de mains le long de mon corps nu.
Si déjà au bout d'une semaine, ce manque devient prégnant, qu'en sera-t-il au bout de trois mois, car je suppose, si nous prenons l'exemple de la Chine, que nous ne pourrons pas revenir à des relations sociales habituelles avant fin juin. Ce sera long.
En attendant je vais continuer à prendre soin de mon corps, même si je n'ai pas encore trouver par quoi remplacer mes rendez-vous mensuels chez l'esthéticienne.
Quant à l'expression de ma féminité, j'ai la chance de pouvoir au quotidien chez moi, la laisser s'extérioriser : clous d'oreille, bracelets, vernis à ongle, legging, cheveux laissés libres. Et j'envisage déjà de pouvoir aller faire les courses en mode féminin, même non maquillée, pour ne pas perturber encore plus la situation, si je dois montrer ma carte d'identité aux policiers.
J'espère que vous toutes allez bien ainsi que vos proches, et que ces moments ne vous sont pas trop pénibles à vivre.
Bises
Daniela- Messages : 1943
Date d'inscription : 21/10/2014
Localisation : RP
Re: Ce qu'il me manque
la période est effectivement au repli et à la frustration, ici j'essaie de me persuader qu'on appréciera d'autant plus tous ces petits plaisirs de la vie quotidienne lorsque la situation sera revenue à la normale . . .
Pour ma part je ne profite meme plus de ma criniere quand je dois sortir, je les attache pour éviter d'en faire un rateau à microbes . . .
Pour ma part je ne profite meme plus de ma criniere quand je dois sortir, je les attache pour éviter d'en faire un rateau à microbes . . .
Stebannie Dupont- Messages : 3473
Date d'inscription : 14/09/2018
Re: Ce qu'il me manque
Mon quotidien au féminin se résume au port des collants sous mon jean... famille oblige.
Une fois par semaine je fais un soin du visage et un gommage corps... la salle de bain privative est occupée plus longtemps que d'habitude mais ça ne pose pas question.
Les cheveux vont pousser, c'est positif... les poils aussi....grrr.
Mon rdv dans mon institut préféré du 7 avril sera vraisemblablement reporté.
Heureusement la semaine j'ai un peu plus de temps libre pour passer sur agora... c'est un moyen de vivre une partie de ma féminité.
Bizz
Une fois par semaine je fais un soin du visage et un gommage corps... la salle de bain privative est occupée plus longtemps que d'habitude mais ça ne pose pas question.
Les cheveux vont pousser, c'est positif... les poils aussi....grrr.
Mon rdv dans mon institut préféré du 7 avril sera vraisemblablement reporté.
Heureusement la semaine j'ai un peu plus de temps libre pour passer sur agora... c'est un moyen de vivre une partie de ma féminité.
Bizz
Lilas Mauve- Messages : 3687
Date d'inscription : 30/10/2017
Age : 61
Re: Ce qu'il me manque
Je crois que le confinement est un acte solidaire. J’ai peur de CoVid-19. C’est un catastrophe pour le monde. Je souhaite que le monde se pose des questions dans le futur, les bonnes questions. So j’ai peur aussi du confinement cause je suis seule. J’ai besoin de voir des gens, de parler, d’avoir mon job … de vivre.
Ce qu’il me manque ? ne pas avoir peur de la maladie et d’etre seule.
Ce qui me manque pas ? l’optimisme et croire que tout ira mieux.
Jeny
Ce qu’il me manque ? ne pas avoir peur de la maladie et d’etre seule.
Ce qui me manque pas ? l’optimisme et croire que tout ira mieux.
Jeny
Jeny- Messages : 198
Date d'inscription : 23/02/2020
Localisation : LONDON
Re: Ce qu'il me manque
Bonsoir à toutes
Moi aussi il me manque de temps en temps un petit passage sur AGORA
Je me suis mise en quarantaine depuis 15 jours car je ne voudrais pas attraper le coronavirus
Oui j'ai ouverte une discutions sur ce que je vais subir pendant 6 mois tous les 15 jours
il ne faut pas que je sois malade
Bises à toutes
Patty
Moi aussi il me manque de temps en temps un petit passage sur AGORA
Je me suis mise en quarantaine depuis 15 jours car je ne voudrais pas attraper le coronavirus
Oui j'ai ouverte une discutions sur ce que je vais subir pendant 6 mois tous les 15 jours
il ne faut pas que je sois malade
Bises à toutes
Patty
Re: Ce qu'il me manque
Jeny a écrit:Je crois que le confinement est un acte solidaire. J’ai peur de CoVid-19. C’est un catastrophe pour le monde. Je souhaite que le monde se pose des questions dans le futur, les bonnes questions. So j’ai peur aussi du confinement cause je suis seule. J’ai besoin de voir des gens, de parler, d’avoir mon job … de vivre.
Ce qu’il me manque ? ne pas avoir peur de la maladie et d’etre seule.
Ce qui me manque pas ? l’optimisme et croire que tout ira mieux.
Jeny
Tu n'es pas seule nous sommes là pour discuter avec toi
Bises bon week-end
Patty
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