ca vous prend aux tripes

Morgane a écrit:

D'où l'orientation du débat que je vous propose pour celles que ça parle. Comment êtes vous affectées par tel titre ou tel artiste ?

Très intéressant, tu fais écho (pas dans la chambre) à une idée que j'ai en tête depuis plus d'un an et que je n'ai jamais su comment en lancer le sujet sur Agora. En fait, ayant en quelques sorte libéré les rennes de ma féminité je me suis rendue compte que ma perception avait changée au point de trouver la voix de certains chanteurs vraiment sexy au point de me demander comment je réagirais si j'avais quelqu'un en vrai devant moi avec cette voix...


sur une proposition de Perrine

Perrine_022 a écrit:
PS : Cette excellente question mérite un sujet dédié.

sujet distingué de vos gouts du jour

PS: pareil pour certains acteurs que je n'aimais pas et a qui j'ai trouvé un certain charme...

l'admin rappel que vous avez la possibilité d editer votre post precedent pendant 20 mn

Morgane a écrit:
D'où l'orientation du débat que je vous propose pour celles que ça parle. Comment êtes vous affectées par tel titre ou tel artiste ?

superbe question

j'adore Trenet par exemple pour sa poesie enfantine   ..  (haaa .. la folle complainte !!)
je ne m'en lasse pas .. j'en connais tout plein par coeur ..
(j'adore par exemple ecouter "revoir Paris dans un train vers montparnasse   )
j'ai comme cela toujours des moments dans ma vie qui correspondent a ces chansons

quand Renaud ou  Le Forestier reprenne brassens c est pareil ..
"l'orage" par exemple est une chanson complice que j'entonne au premier eclair

Freddy et queen c est encore different .. comme vous la rythmique me faisait vibrer
mais les harmonique sont geniale  
plus confidentielement j'aimerai qu'on balance
"don't stop me now" au crematorium  quand je partirai
(traduisez les paroles vous comprendrez   )

et pour rejoindre les deux vieilles du muppets et abandonnant tous les incontournables repris par la publicité
je vibre autant que Depardieu au son du concerto K622C dans preparez vos mouchoir
la delicieuse rencontre de papageno et papagena me tire presque des larmes
alors que "la danse macabre me rejouit" - allez comprendre

mon fichier audio contient 243 elements ..!!! (oui c est pas grand chose)
de Amor Mio  (franck Zak) a  Zorba le grecque  (nikis Teodorakis)

ll me faudrait pour chacun vous expliquer la relation qui c est créer avec ce morceaux
où - comment - dans quel circconstance

comme par exemple ce Requiem de Mozart entendu en passant avec ma fille devant une eglise parisienne dans le Marais
qui nous a conduit a y entrer.
et dont chaque ecoute me rappel le souvenir d'un soirée trés particuliere  

allez un petit cadeau



une chanson parle du combat de chacun dans la vie : celui de chercher le bonheur.
Mais en faite on cherche alors qu'il se trouve juste devant nous mais on ne le voit pas.
Elle parle aussi de la vie, de la mort, de l'entraide.
En faite si on se laissait le temps, on serais heureux et on aimerait.
Je trouve que cette chanson amène à réflexion sur la manière dont on voit le bonheur.

Morgane a écrit: Comment êtes vous affectées par tel titre ou tel artiste ?

A titre personnel, ce qui me touche, c'est le sens et ainsi les sensations et les sentiments des textes. Les paroles m'affectent, me parlent, me répondent, me font rire ou pleurer. La musique est un accessoire que j'aurais tendance à traiter de "superflu" (je sais que c'est inexact, car si les paroles me touchent, c'est parce qu'elles résonnent avec les mélodies, mais j'accorde beaucoup plus d'importance au sens des mots qu'à tout le reste)

Morgane a écrit:D'où l'orientation du débat que je vous propose pour celles que ça parle. Comment êtes vous affectées par tel titre ou tel artiste ?

Ca c'est une super question ! Je l'ai dit, j'ai l'air d'une psycho-rigide et pourtant au moins sur le plan musical je ne le suis pas; j'ai dépassé depuis longtemps de stade du "j'aime/j'aime pas" et surtout sur la base de critères idéologiques ou sociaux: si vous voyiez ma liste de fichiers musicaux, vous seriez sacrément étonnées.

D'abord par l'amplitude des époques et des genres: Je ne parle même pas du classique, du baroque ou du romantique, bien entendu, mais de Polin, Mayol, Ouvrard, Dranem (bon tout ça c'est mon époque, faut dire) jusqu'à Niagara (par exemple) et plein d'autres en passant par le rock, la country, les variétés des années 60/70, le tango (aux paroles si délicieusement misogynes) que sais-je, je trouve presque toujours un motif pour aimer tel ou tel titre (je n'aime pas tout, bien entendu, mais je suis indulgente) en plus de la raison universelle qui est que ces titres ont le plus souvent rendu heureux parfois des milliers de gens, ce dont un artiste peut s'enorgueillir à juste titre même s'il n'a eu qu'un seul succès dans toute sa carrière et même si c'était pour une poignée d'auditeurs.

Parmi les autres raisons, il peut y avoir la minute philosophique ("J'suis heureux" de Jacques Debronckart, "Mais où est-ce qu'on les enterre ?" de Marie-Paule Belle), l'humour ("Un monsieur attendait" de Georges Ulmer, "Je cherche un millionnaire" par Frederica Von Stade, "Je le cherche partout" de Colette Deréal), la loufoquerie ("Ne claque pas la porte" de Zanini, "Amour et métro" de Félix Paquet, "Gaston y'a le téléfon qui son" de Nino Ferrer), la simple bizarrerie ("La fille de Londres" de Pierre McOrlan) etc, etc...

Mais je dois tenir compte aussi de l'aspect nostalgique du contexte de telle ou telle chanson qui me fait replonger dans mon enfance ou adolescence. Si j'entends par exemple "Summer time" de Mongo Jerry, "Idylle à London" de Punch, "Chirpy Chirpy Cheep Cheep" de Middle Of The Road, "Movie Man" de The Osmonds, "Yellow River" de Christie, etc... je me retrouve instantanément à l'époque où je les ai entendues.

Encore s'agit-il ici de chansons qui m'ont plu dès le départ (alors que je ne connaissais pas les paroles et que je ne les connais pas plus aujourd'hui) par leur étrangeté, à moi dont l'univers familial musical, je le répète était hyper classique, et qui ne pouvait les entendre que par bribes à la télévision ou radio avant que les parents ou grands-parents coupent le son ou éteignent le poste...

Mais il y a aussi des chansons que je n'aimais pas à l'époque et qui éveillent tout autant ma nostalgie tout simplement parce que le fait de les avoir entendues (et souvent pour cause de matraquage sur les radios périphériques) en a fait une partie de moi que je retrouve quand je les entends. C'est le cas de la plupart des chansons françaises des années 60 et de leurs jeunes vedettes que je le veuille ou non, Sheila, Dalida, Pétula Clark, Richard Anthony etc, etc (il y en a trop)... m'ont marquée à vie.

J'ai toutefois le sentiment de ne pas répondre complètement à l'interrogation de Morgane, qu'on peut aussi lire "Quel titre ou artiste" vous affecte, et comment ? Et j'ajouterais volontiers pourquoi ?

Au delà des exemples que j'ai cités auparavant, oui, certains titres artistes ou groupes me font frissonner. Le meilleur exemple que je puisse donner est sans aucun doute "Reach Out I’ll Be There" des Four Tops: Quelle musique étrange qui m'a toujours fascinée ! A noter que la non-spécialiste que je suis trouve ici une ressemblance dans les procédés avec ce qu'on a appelé "the wall of sound" de Phil Spector à l'oeuvre par exemple dans le "Be my Baby" des Ronettes, qui est une autre de mes chansons "étranges" favorites.

Mais il y en a encore d'autres, et dans la chanson française; Par exemple "La Musique" de Nicoletta avec son refrain d'une puissance incroyable; et aux antipodes "Je suis" de Nicole Rieu avec sa voix aérienne. Et si vous avez suivi, vous aurez remarqué que nous nous aiguillons tout doucement vers les voix féminines comme critère d'attraction.

J'ai longtemps été férocement rétive aux voix des cantatrices d'opéra et cela m'a passé avec l'âge (même si je déplore toujours que Maria Callas ait un vibrato qui dépasse les limites acceptables), peut-être parce que toute une nouvelle génération de cantatrices formidablement douées est apparue: Ecoutez par exemple Sabine Devieilhe dans le "Nehmt meinen Dank" de Mozart ou Elīna Garanča dans "Mon coeur s'ouvre à ta voix" de Saint Saëns ou encore Regula Mühlemann dans le "Exsultate Jubilate" de Mozart (trois de mes morceaux préférés). Je préférais les chanteuses "de variétés" en grande partie parce que je pouvais davantage me raccrocher à leur timbre; et je crois que c'est finalement une part très importante de mes attraits.

Par exemple je ne conçois pas d'autre version de "Mets deux thunes dans le bastringue" par une autre que Catherine Sauvage ou surtout du "Nana's Lied" de l'opéra de quat'sous de Kurt Weil par la même (même si Ute Lemper n'est pas mal non plus). Même chose pour "Ca c'est de la musique" par Colette Renard. Et pour en revenir à ce qui me fait frissonner, je confesse sans la moindre honte que l'"Adios Amor" de Sheila y parvient sans peine grâce encore à son timbre de voix (dont le dynamisme intrinsèque et sa puissance a fait merveille dans bon nombre de chansons entrainantes de ses débuts), de même que "Aimer avant de mourir" dans un registre et un style tout à fait opposés. Nota Importante: la mention de ces deux dernières chansonnettes n'est pas censée renier mon smiley D'ailleurs je n'attache aucune importance aux paroles: pour moi c'est la musique qui compte !

Il y aurait tant à dire et d'exemples à donner... Si le coeur vous en dit, essayez de retrouver mes exemples sur youtube!

jennyfer a écrit:

Morgane a écrit:

D'où l'orientation du débat que je vous propose pour celles que ça parle. Comment êtes vous affectées par tel titre ou tel artiste ?

En fait, ayant en quelques sorte libéré les rennes de ma féminité je me suis rendue compte que ma perception avait changée au point de trouver la voix de certains chanteurs vraiment sexy ..

C'est la Mère Noël ? Qui cherche un beau ténor pour son tréno ?

chantal92 a écrit:

jennyfer a écrit:

Morgane a écrit:

D'où l'orientation du débat que je vous propose pour celles que ça parle. Comment êtes vous affectées par tel titre ou tel artiste ?

En fait, ayant en quelques sorte libéré les rennes de ma féminité je me suis rendue compte que ma perception avait changée au point de trouver la voix de certains chanteurs vraiment sexy ..

C'est la Mère Noël ? Qui cherche un beau ténor pour son tréno ?

et dire que c'est moi qui me fait epingler pour des hors sujet à cause de mes jeux de mots ? Je pense revoir drastiquement ma participation à la baisse jusque septembre...

Bon, après avoir lâché mon astuce du jour avec  Jennyfer comme cible, passons aux choses sérieuses.
Excellente question posée par Morgane et qui devrait susciter beaucoup de réponses ; d'autant qu'elle peut se prolonger dans bien des sens. Par exemple : êtes-vous touché de la même façon par la même musique quand vous êtes en mode F ou en mode H (les full time ne sont évidemment pas concernées) ? Et bien pour moi, il y a une différence....

Béatrice évoque le passage obligé (ou peut-être pas, on ne sait jamais ) au crematorium ; pour moi ce sera The green leaves of summer, des Everly Brothers  (j'avais longtemps pensé à l'Adagio d'Albinoni, mais c'est vraiment trop lacrymogène...).

Une fois de plus MA a raison sur toute la ligne et je ne peux qu'approuver son analyse ; notamment le fait que la distinction entre "haute" et "basse" musique ne tient pas dès lors qu'on s'en remet au seul effet produit sur vous, et qu'il faut en outre distinguer les deux aspects coeur et raison. J'admire une cantate de Bach pour son impeccable "mécanique", mais je me laisse emporter par "La chevauchée des Walkyries", bien que pas vraiment wagnériste. Face à un délicat quatuor de Mozart, le "Mackie Messer" de Kurt Weill m'enchante tout autant . Et "A taste of honey"  m'émeut comme la "Lettre à Elise" .
Et je note qu'il en va de l'image comme du son ; le cinéma vous propose des "chefs d'oeuvre" incontestés et incontestables. Et puis il y a ceux qui vous enchantent.... je me délecte autant à chaque vision des Vikings (Richard Fleischer) que de Quai des brumes (Marcel Carné) ; et la musique qui va avec joue un rôle essentiel dans votre appréhension de l'oeuvre, car la combinaison réussie du son et de l'image a une force impressionnante sur vous. Et quand elle concerne votre genre préféré (pour moi le western...), elle vous affecte intensément et se transforme ensuite en madeleine proustienne qui vous fait revivre toutes les émotions liées à l'oeuvre.
Bon, je vous propose en conclusion provisoire la musique de Jerry Goldsmith (que je préfère à Ennio Morricone, un peu trop combinard à mon goût) pour "Hour of the gun - Sept secondes en enfer", de John Sturges, à la fois héroïque et romantique, comme tout bon western.....
https://www.youtube.com/watch?v=p9IctI3FbWs

jennyfer a écrit:

et dire que c'est moi qui me fait epingler pour des hors sujet à cause de mes jeux de mots ? Je pense revoir drastiquement ma participation à la baisse jusque septembre...

petite disgression a cette excellent sujet  

1) - cela serait dommage et tu nous manquerai

2) - ce ne sont pas tant les disgressions que l'escalade qu'elle entraine parfois qui est prejudiciable a la lecture et a la comprehension du sujet

3) - d ou la nécessité parfois d'un petit rappel ?

cette intervention sera effacée dés demain afin de ne pa perturber le sujet

C'est trop tôt pour moi, bien que je crois pas que le choix de ma musique soit liée à mon changement ou indirectement.
Comme je l'ai dis dans le premier message du sujet pour moi mon humeur influence ce que j'écoute et c'est aussi mon occupation du moment, le lieu.
Je ne vais pas coûter la même musique en rangeant ma cuisine qu'à buller dans un bain.
Au féminin j'écoute toujours les mêmes artistes mais c'est probable que ma culture musicale et mes goûts ont toujours été influencés par mon côté féminin.

PS : Cette excellente question mérite un sujet dédié.
Si l'admin peut nous arranger ça et effacer cette partie


.

Michele-Anne a écrit:Mais il y a aussi des chansons que je n'aimais pas à l'époque et qui éveillent tout autant ma nostalgie tout simplement parce que le fait de les avoir entendues (et souvent pour cause de matraquage sur les radios périphériques) en a fait une partie de moi que je retrouve quand je les entends. C'est le cas de la plupart des chansons françaises des années 60 et de leurs jeunes vedettes que je le veuille ou non, Sheila, Dalida, Pétula Clark, Richard Anthony etc, etc (il y en a trop)... m'ont marquée à vie.

J'écoute parfois Petula Clark et Dalida. Ce sont des voix et des personnalités qui me touchent. J'ai beaucoup d'admiration pour Dalida.

jennyfer a écrit:Très intéressant, tu fais écho (pas dans la chambre) à une idée que j'ai en tête depuis plus d'un an et que je n'ai jamais su comment en lancer le sujet sur Agora. En fait, ayant en quelques sorte libéré les rennes de ma féminité je me suis rendue compte que ma perception avait changée au point de trouver la voix de certains chanteurs vraiment sexy au point de me demander comment je réagirais si j'avais quelqu'un en vrai devant moi avec cette voix...

Idem...
Tiens voilà un titre qui fait la totale pour moi. J'aime tout dans ce titre. Les paroles, la musique et.. Le chanteur !!! Punaise, celui là il me demande d'aller lui chercher un café, je ramène le sucre, la crème et le reste



Il y a des approches très différentes de la musique. Paroles, sons et images.. Chacune y projette son monde, tout ou en partie... Moi, j'ai une approche assez basique. Instinctive, émotionnelle, presque animale parfois. C'est un domaine qui stimule peu mon intellect.

Hello,
 comment je suis "embarquée" par une  chanson ,ou son  interprète ??  (parfois les deux  personnellement  , Jim Morrison  , Riders on the storm ) . Ne maitrisant absolument pas l'anglais (Google traduc me permet d'avoir malgré tout un repaire, quand même , je ne  m'imagine pas  vibrer en écoutant un pamphlet haineux ...   oups , la cruche !!), j’écoute principalement des chanteurs francophones  , pour la "variété" , sinon tout les styles me proposent des  grands moments de plaisirs et d’évasion , pour ma part la musique est en lien directe avec mes émotions , j'accompagne d'ailleurs mon choix du moment selon mon humeur  (mais l'inverse est aussi possible " Comme Ils disent "  (Aznavour ) m'entraine toutes les fois dans des abysses émotionnelles  ... ) . Certains morceaux me suivent depuis des ...siècles  euh ...non des décennies , je les redécouvre  au fil du temps et mon écoute ne varie pas du fait de mon apparence mais plus des souvenirs qui refont surface (joyeux ou ...mélancoliques ) , un regret ? ne pas avoir osé pratiquer un instrument , mes maigres essais dans ma jeunesse ne m'ont pas encouragé à persister , je reste une "spectatrice" ....pour mon plus grand plaisir !
du coup j'ai le Bô Jim dans les oreilles en postant .....Riders on ... !

Lou a écrit:un regret ? ne pas avoir osé pratiquer un instrument , mes maigres essais dans ma jeunesse ne m'ont pas encouragé à persister , je reste une "spectatrice" ...

Le karaoké..   (En plus ça fait travailler sa voix, ses émotions, sa gestuelle...)

Morgane a écrit:

Lou a écrit:un regret ? ne pas avoir osé pratiquer un instrument , mes maigres essais dans ma jeunesse ne m'ont pas encouragé à persister , je reste une "spectatrice" ...

Le karaoké..   (En plus ça fait travailler sa voix, ses émotions, sa gestuelle...)

ou l les choeurs pour musiciennes emerites  



le karaoké !!
a envisager pour le prochain agorannif ???

Il faudra être plus assidues que quelques trop rares occasions si vous voulez séduire un public ^^

chantal92 a écrit:
Béatrice évoque le passage obligé (ou peut-être pas, on ne sait jamais   ) au crematorium ; pour moi ce sera The green leaves of summer, des Everly Brothers  (j'avais longtemps pensé à l'Adagio d'Albinoni, mais c'est vraiment trop lacrymogène...).

Moi pour le crématorium j'aurais plus pensé à la Fireworks Music de Haëndel...

La musique me transporte en fonction des moments des instants et de mon humeur..


je suis plus qu'hétéroclite et peux me passionner autant par le métal (je pense que l'on a des affinités pour les mêmes personnes Morgane )

que pour la musique classique (j'aime beaucoup Wagner) ou la variété. Je possède l'intégrale de Sardou qui est un chanteur qui m'a toujours fait vibrer. De même sur un autre registre Mylène Farmer ..

Maintenant, la musique donne le diapason de manière différente en fonction de l'être humain. Très proche de l'expérience vibratoire de Lou.


Quand on dit que la musique apaise les mœurs, c'est une réalité mais parfois elle peut être aussi source de violence ou de conflit.

Morgane a écrit:
Il y a des approches très différentes de la musique. Paroles, sons et images.. Chacune y projette son monde, tout ou en partie... Moi, j'ai une approche assez basique. Instinctive, émotionnelle, presque animale parfois. C'est un domaine qui stimule peu mon intellect.

Ou parce qu'elle évoque le souvenir d'une époque. Une vie n'est qu'une suite d'instants magnifiques :
Mon père adorait Bécaud, j'étais plus interressé par la musique Anglo-saxonne. Donc pas trop le choix que d'écouter Bécaud, Aznavour, ... Je me surprends maintenant à les écouter.
Le premier flirt : Je n’t’aime plus de Claude Puterflam, okay c'est plus que null au niveau paroles
J'ai rapidement préféré la version originale Hide in your shell mais c'est la chanson qui m'a aussi fait découvrir Supertramp juste avant qu'ils sortent l'album Breakfast in America.

C'est pour moi la magie de la musique, elle marque notre vie et nos émotions

Vaste sujet...
J'ai un incontournable, Bod Dylan ! J'aime tout. Sa musique, ses textes, sa manière d'être, sa prestence, ses oeuvres...et comment il les chante.
Ensuite la liste de mes chanteurs ou musiciens préférés serait longue mais il suffit parfois d'entendre une chanson ou un morceau à un instant précis dans un lieu, un environnement, une ambiance qui fera une ou des émotions bouleversantes...et dans ce cas je peux l'écouter et ou voir plusieurs fois par jour, en chercher des nouvelles versions.
Le chanteur ou la chanteuse aussi sont importants...ils font parties de l'oeuvre. Il m'est parfois dificile de détacher l'un de l'autre. Ils sont des vecteurs émotionnels.

Lilas Mauve a écrit:
Le chanteur ou la chanteuse aussi sont importants...ils font parties de l'oeuvre. Il m'est parfois dificile de détacher l'un de l'autre. Ils sont des vecteurs émotionnels.

Tout dépend de la chanteuse, Michelle Torr aurait dû s'abstenir de reprendre Moonlight Shadows de Mike Oldfield. Aucune comparaison avec la voix de Maggie Reilly.