des periodes de doutes

Bonsoir en passant alors !
Je me pose une question.
J'ai déjà tout mis s à la poubelle, 2 ou 3 fois.
Mais la c'est différent.
Je m'assume en me sentant féminine '' de temps en temps ''
Mais vue que j'en ai la possibilité à loisir, je ne fais plus l'effort d'être au top.
Mais se n'est pas le sujet.
J'envisage donc de faire une pause dans ma féminité, et d'aller rechercher au fond du carton, mes caleçons et mes tee-shirt M.
Quelques semaines , pour voir.
Et vous ? Êtes vous passées, par cette phase ?

Comme beaucoup, j'ai eue à une période des moments de doute et de dégout de moi même. l'éducation reçue reprenait le dessus et je bazardais tout mon "foutoir" pour me donner l'illusion d'être un Homme avec un grand H.

Ensuite, j'ai conservée toutes ces choses qui faisaient de moi cette femme qui me plaisait plus que son alter égo masculin.

Oui le doute s'est souvent installé, oui la lassitude a parfois été présente..

Mais en définitif, a chaque fois l'envie de redevenir cette fille qui consommait mon âme était toujours de retour et de plus en plus forte..


Maintenant, comme je peux vivre à peu près en permanence ma féminité, sache que je ne suis pas toujours apprêtée comme pour une sortie ou un bal..
Le maquillage, à la maison est souvent réduit à la portion congrue juste un peu de gloss.

être femme, n'implique pas toujours d'être sur son 31...

L'es tu en mode H ? .

Comme beaucoup, je ne jurais que par la robe ou la jupe, et je me rend compte que le pantalon a fait son apparition dans ma garde robe et que je suis plus souvent dans cette tenue pour sortir..

prend le temps de te ressourcer ou de vivre autrement et tu verras le plaisir des belles tenues va vite reprendre sa place dans ta vie..

Merci de ta réponse si claire et rapide galwenne !
C'est ainsi que je voit les choses également,
D'où mon désir de faire une pause pour voir où j'en suis, pour me recentrer sur '' moi'' et mon désir de féminité

Ça m'est également arrivé...
La dernière fois c'était en 2021. Beaucoup de boulot et l'impression que ma vie féminine était ridicule et je me trouvais également ridicule voire grotesque au féminin. Alors j'ai tout donné.
Maintenant je regrette de l'avoir fait. Je reconstitue petit à petit ma garde robe, mes produits de maquillage...
L'envie est toujours là voire décuplée...alors je profite désormais de toutes les occasions pour vivre ma féminité.
Bizzzz

Hello Sophie,
les moments de doutes sont inévitables , et pour nous qui oscillons, encore peut être davantage. Prendre du recul est à mon sens une très bonne démarche . Laisser nos émotions, ou nos emportements, prendre  les "rênes " n'apporte qu'un sentiment d'amertume une fois la pression retombée dans la cocotte minute ... ! Vivre sa féminité pour nous est parfois une mise en abime , certaines sur ce forum décrochent ,ou choisissent de laisser ces moments dans la boite à souvenirs , ce qui est important , de mon point de vue s'entend, c'est d’arriver à trouver cet équilibre qui nous convient . Se laisser du temps est primordial,  la société actuelle nous poussent plutôt dans une recherche effrenée  ,  quelques soi la finalité recherchée , s'offrir un moment de pause c'est reprendre la main sur le mental , qui  parfois nous ballote !! Bonne journée à toi

Eh bien merci les filles, ça me réconforte de savoir que savoir que je ne suis pas seule dans cette situation.
Merci de vos contributions

ici, pour la plupart, nous sommes entre les deux rives.

pour moi qui suis cancer, pas facile de choisir, un coup sur la plage ou un coup dans l'eau.
à la maison avec ma femme pas moyen de rien faire coté féminité , hormis le fait d'attendre

et puis il y a les hormones, dès qu'elles fonctionnent, plus envie de rien, je dois prendre sur moi.
pourtant si je suis seule dans le Jura, ça me prend qu'un seul coup, et je regrette de ne pas avoir commandé des trucs avant
cette semaine de liberté.
donc moi aussi des hauts et des bas

Entre nous, je voudrais bien savoir qui n'a pas vécu ces expériences en dents de scie !

Nous avons toutes une période, voir des périodes de doute, arriver à s'accepter tel/telle que l'on est, ne plus culpabiliser.

Nul n’a le droit en vérité
De me blâmer de me juger
Et je précise
Que c’est bien la nature qui
Est seule responsable si...
extrait de la chanson d'aznavour "comme ils disent"

courage à toi Sophie, la vie est tellement belle au féminin.

Coucou Sophie,
Comme toutes ça m'arrive tout les temps,mais sans jeter ma garde robe.
J 'apelle ça le brouillard rose, il plus ou moins épais au fil du temps, en ce moment je n'ai pas assez des anti brouillards. Généralement il s'éclaircit l'été, au moment où les loisir extérieur reprennent de plus belle ( camping ,plage , surf).
Profitons du moment présent.
Bonne journée
Bises
Bonne journée

Comment ne pas avoir de périodes de doute ?

Combien de fois ai je récupéré mes affaires planquées dans un coin secret pour les jeter, avant de me demander pourquoi, puis le regretter et enfin en racheter !

Même maintenant, alors que ma compagne sait parfaitement que je me féminise dès son absence (elle n'arrive pas à me voir féminine) il m'arrive de me poser des questions, c'est la société et les normes qu'elle impose qui nous façonne !

Je me sens tellement bien et tellement femme ! Je ne l'avoue pas mais je pense à ma féminité à longueur de journée, et quand je regarde un film ou une série, je m'identifie toujours à un personnage féminin et jamais à un personnage masculin.

Pour finir, j'adore faire les boutiques avec ma compagne, mais je ne regarde que les rayons de vêtements féminins au grand dam de ma compagne

Bonne journée

Bises

Mes périodes de doutes : J'ai eu toute ma vie des hauts et des bas, quelques hauts mais beaucoup de bas, un questionnement sur ce que j'étais et ce que je voulais être. La vie sociale, la vie familiale, la vie professionnelle, la vie tout court ... ont fait que j'étais dans un état de frustration très souvent, coupable de mes envies intérieures et de mes écarts de féminité ponctuelles.

Alors il y a des moments de décision où on arrive à enfouir au fond de soi-même ses besoins. Mais cela revient vite et le doute s'installe de nouveau.

Aujourd'hui il m'arrive encore d'avoir quelques doutes mais ils sont devenus différents. Ai-je bien fait de changer de vie ? Suis-je vraiment celle que je désirais être ? Ce sont des moments où on n'est pas en forme, ou bien fatiguée, ou bien même de mauvaise humeur ... peut-être même des moments de peur. Et puis ça passe !

Nous passons toutes par ces périodes de doute. Je dirais que c'est normal. Il faut rester soi-même, déterminée.

Mais quelle idée de tout jeter ? Cela ne m'est jamais arrivé.

Par contre, tu ne connais pas encore mon histoire, j'ai connu une période de doute et même une grande qui a durée plusieurs années!
Ma compagne est arrivée à me faire douter de ma féminité et à l'époque je me suis résignée convaincue que je ne serais jamais une femme.... je suis devenue un zombie.

Cela a duré certainement une bonne dizaine d'années !

Bien sur pendant cette période je m'habillais encore de temps à autre.... une fois deux fois l'an ? Il y a eu aussi ce bel automne en 2018 où j'ai profité d'être entre deux contrats pour bricoler dehors tout le mois d'octobre en short et débardeur....

Mais c'était le strict minimum,  je ne me faisais plus belle pour me prendre en photo et ne me regardais pas dans le miroir, je me contentais des sensations d'être habillée en fille avec des faux seins tout bêtement...
Quand je regarde sur mon serveur à la maison j'ai deux dossiers (jours) photos en 2014...un seul en 2015... plus rien jusqu'en 2018 !
J'ai vécue comme un robot pendant ce temps, la masculinité ne m'intéressant pas, la féminité m'étant inaccessible....

Bref je m'éloigne de ton sujet mais cela pourra t'être probablement bénéfique cette pause que tu t'impose volontairement et pas contre ton gré... Cela peut t'aider à te recentrer, a trouver ce que tu aime vraiment et qui sait influencer ton mode de vie.

Dis moi j'ai l'impression que tu es toujours en vacances...? Cela me fait penser à l'année 2006 où j'avais pris un congés sabbatique pour retaper ma maison et ou j'étais les 3/4 du temps en nana chez moi

jennyfer a écrit:Mais quelle idée de tout jeter ? Cela ne m'est jamais arrivé.

Moi non plus. J'ai eu des difficultés matérielles à gérer dans le passé, ça m'a beaucoup handicapée et a été une grosse source de frustration (Le début de l'âge adulte, cette période ou on démarre dans la vie active. 5 ans env) Mais dès l'âge de 23 ans, ma vie a été matériellement plus stable donc à partir de là, ca a été continu. Ou plutôt ça a grimpé doucement jusqu'au coming out. Il faut dire que j'ai eu une vie sociale féminine assez active à partir de cet âge, ca y a surement contribué. J'imagine que c'est moins facile quand on est isolée et qu'on doit le vivre avec une pression sociale opposée plus ou moins forte.

Après, jouer avec son identité de genre n'est jamais simple non plus. On se bat autant avec soi-même qu'avec le monde entier. Je pense que le plaisir doit rester notre fil d'Ariane. A partir du moment ou on en souffre de quelque manière que ce soit, il faut faire une pose et faire le point. Essayer de comprendre nos difficultés, nos besoins réels et (re)prendre la bonne direction quelle qu'elle soit. Et s'y tenir!

Merci Sophie d'avoir posé cette question essentielle, celle du doute.
Pour ma part, le doute est constamment présent aussi... mais il me semble qu'il a changé de nature depuis quelques années.
Pendant longtemps, quand je ne comprenais pas ce qui m'arrivait (en gros, de 4 ans à 50 ans !), le doute était intimement lié à un fort sentiment de culpabilité.
Je ne supportais pas ce besoin irrépressible de vouloir être femme. Quand je me transformais en femme (très peu souvent), c'était au prix ensuite d'une terrible culpabilité, génératrice de doutes, de remise en cause, de questionnements...
Et puis, petit à petit, je me suis acceptée, grâce à des séances chez une psy, grâce à une amie à qui j'ai pu parler de ma situation... et grâce aussi à Agora (le fait de ne pas se sentir seule... quel bonheur !). Et maintenant, j'ai toujours des moments de doute, mais qui ne sont pas aggravés par ce désagréable sentiment de culpabilité. Il m'arrive juste parfois, de penser à cette femme que je me sens être au plus profond de moi-même, qui me semble toutefois tellement décalée avec ma vie au masculin.
Curieuse sensation... pas si désagréable que cela finalement !

Et pour conclure, même si cela déborde un peu le sujet, envie de réécouter les belles paroles de la chanson d'Anne Sylvestre : j'aime les gens qui doutent.
https://www.youtube.com/watch?v=M4fyOY7O0YI

Morgane a écrit:

jennyfer a écrit:Mais quelle idée de tout jeter ? Cela ne m'est jamais arrivé.

Moi non plus.

Vous avez de la chance de n'avoir jamais succombé à ce démon de la place nette et de la purification! Cela m'est hélas arrivé plus d'une fois également. D'abord par honte, effectivement, quand j'étais lycéenne, mais ce motif s'est relativement vite évanoui. Ensuite, ce fut tout bêtement parce que je n'avais plus de place dans mes cachettes pour mes nouvelles fringues, donc je me débarrassais d'une partie. Et puis finalement comme j'ai eu l'idée stupide de me marier, j'ai tout brûlé à la campagne de ce j'avais planqué dans la vieille grange de mes grands-parents et à ce moment là il y avait de quoi alimenter tout le rayon femme de galeries farfouillettes... Ca a fait une fumée monstre, bonjour la discrétion...

Et oui , on a toutes eu ce doute , cette envie de tout plaquer .
Cette honte parfois et surtout je pense la crainte d'être percé a jour !
Le jour où ce doute a cessé de me hanter ,c'est quand je me suis mise a penser à moi et en faire une priorité !
Devenu égoïste ,me moquant des autres et vivant discrètement mes bouts de vie de Nana .
Pas de psychologie , pas de recherche de reconnaissance vu que ma double identité me convient parfaitement .
Parmis nous il y a les Amazones , Guerrières qui franchissent le
Rubicon avec leurs armures et affirment leurs statuts .
Soit par une aisance et physionomie naturelle , mais je pense surtout a celles qui doivent redoubler , voit tripler et plus encore
leurs effort et lutter sans fin .
Et celles qui se cachent , rêveuse d'un statut rêvé mais femmes quand même .
Je finis en disant simplement continuons a être celle qu'on souhaite dans notre esprit , et essayons de l'être dans notre vie .de tout les jours et seront nous les coudes les filles .

Bien sûr que j'ai eu des doutes, comme toutes ou presque.
Puis, un jour, j'ai découvert le méthode EPM !

Et ça marche plutôt bien.
:mamiz:

La méthode EPM...et puis m...?
C'est cela ?

Michele-Anne a écrit:

Morgane a écrit:

jennyfer a écrit:Mais quelle idée de tout jeter ? Cela ne m'est jamais arrivé.

Moi non plus.

Vous avez de la chance de n'avoir jamais succombé à ce démon de la place nette et de la purification! Cela m'est hélas arrivé plus d'une fois également. D'abord par honte, effectivement, quand j'étais lycéenne, mais ce motif s'est relativement vite évanoui. Ensuite, ce fut tout bêtement parce que je n'avais plus de place dans mes cachettes pour mes nouvelles fringues, donc je me débarrassais d'une partie. Et puis finalement comme j'ai eu l'idée stupide de me marier, j'ai tout brûlé à la campagne de ce j'avais planqué dans la vieille grange de mes grands-parents et à ce moment là il y avait de quoi alimenter tout le rayon femme de galeries farfouillettes... Ca a fait une fumée monstre, bonjour la discrétion...

moi c'était les déménagements avec mes parents qui venaient "m'aider", ancien appart et nouvel appart, même jusqu'à Nancy
j'avais pensé à la consigne à la gare, mais ça rentrait pas