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controverse dans le sport

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Message  Annabelle46 Ven 26 Mar 2021 - 22:47

Article paru dans MARANNE le 25/03/2021

controverse dans le sport Trans10

Transgenres dans les compétitions sportives, la nouvelle querelle des militantes féministes
Controverse
Par Hadrien Brachet
Publié le 25/03/2021 à 18:13

Un sous-amendement sur l'accès des personnes transgenres à la pratique sportive a suscité les protestations de certaines militantes féministes. Remettant au grand jour les différentes interprétations qui traversent le féminisme.
« Démocratiser le sport en France » ? A priori, l’intitulé de la proposition de loi adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale vendredi 19 mars n’a rien de surprenant. Mais un amendement visant à offrir « les mêmes garanties de protection aux personnes transgenres dans l’accès à la pratique sportive » suscite la controverse. La raison ? Ses détracteurs craignent qu’il menace l’équité des compétitions sportives féminines. Une querelle qui agite les milieux féministes militants et ressuscite le débat entre la part de nature et de culture dans les différences hommes femmes.
La proposition de loi visant à « démocratiser le sport » a été adoptée en première lecture à l’Assemblée le 19 mars à 31 voix pour, 2 contre et 5 abstentions. Un nombre de suffrages qui révèle un intérêt tout relatif chez les parlementaires pour une loi en forme de serpent de mer, déjà annoncée par Laura Flessel en 2017 alors qu’elle était ministre des sports. Il n’empêche, son amendement n° 370 a déchaîné les passions dans les milieux féministes militants.
"IDENTITÉ DE GENRE"
Dans sa première version, celui-ci stipulait que « La loi favorise un égal accès aux activités physiques et sportives, sans discrimination fondée sur le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, l’âge, le handicap, l’appartenance, vraie ou supposée, à une nation ou à une ethnie, la religion, la langue, la condition sociale, les opinions politiques ou philosophiques ou tout autre statut. »

Mais le député Raphaël Gérard (LREM) a déposé un sous-amendement, adopté, remplaçant la notion de « genre » par « identité de genre ». « Le genre s’inscrit dans le cadre plus général de l’égalité réelle entre les hommes et les femmes, tandis que l’identité de genre renvoie aux discriminations à l’égard des personnes transgenres. » précise l’exposé du sous-amendement qui vise à « offrir les mêmes garanties de protection aux personnes transgenres dans l’accès à la pratique sportive que celles déjà offertes aux femmes et aux autres catégories de la population explicitement identifiées dans le cadre du droit de la non-discrimination. »
Autrement dit, le sport ne devrait pas discriminer sur la base du genre auquel s’identifient les personnes, qui peut, dans le cas des personnes transgenres, diverger de celui associé à leur sexe biologique de naissance. « Il y a un problème de transphobie dans le milieu sportif, explique à Marianne Raphaël Gérard, L’enjeu de cet amendement était de faire reconnaître la transphobie au même titre que le racisme et l’homophobie. »
MENACE POUR L'ÉQUITÉ DANS LE SPORT ?
Mais le sous-amendement, qui avait reçu un avis défavorable de la ministre des sports, ne suscite pas l’unanimité. Selon ses détracteurs, il pourrait permettre à des femmes transgenres, nées avec un sexe biologique masculin, de participer à des compétitions sportives féminines et ainsi menacer leur équité. « Sous couvert de "lutte contre les discriminations", ces différents amendements concernant l’identité de genre sont un crachat jeté au visage des femmes, car si j’en comprends bien le sens, ils sous-tendent la possibilité que sur simple déclaration des individus de sexe masculin puissent participer à des compétitions sportives féminines. » estime dans une tribune dans Marianne Marguerite Stern, militante et créatrice des collages féministes.
Raphaël Gérard assure que son sous-amendement ne se réfère pas aux compétitions sportives professionnelles ou amateures : « Il n’a aucune portée normative, mais a pour objet de rappeler que le sport est un droit fondamental. C’est un texte qui parle de pratique sportive et pas de compétition sportive. Le règlement des conditions d’accès reste à la main des fédérations. Ce qui m’intéresse c’est la piscine de quartier. » Tout en reconnaissant : « Tôt ou tard il faudra se poser cette question mais il ne m’appartient pas de décider. »
UN AVANTAGE PHYSIQUE
Un débat qui a déjà largement animé les États-Unis. En janvier, une polémique avait éclaté après la signature par Joe Biden d'un décret appelant les écoles à inclure les transgenres dans l'équipe sportive de leur choix, indépendamment de leur sexe de naissance. À Marianne, Doriane Coleman, professeure de droit à l'Université de Duke et ancienne athlète alertait sur l’avantage dont peuvent bénéficier les femmes transgenres dans des compétitions sportives féminines.
Selon la chercheuse, celles qui n’auraient pas « transitionné physiquement » « conservent pleinement un corps biologiquement mâle sur les aspects qui comptent pour le sport. Par conséquent, toutes les statistiques et les études qui décrivent l'avantage anatomique et physiologique masculin s'appliquent sans conditions à ces athlètes. » Concernant celles qui ont « transitionné » grâce à un traitement hormonal, l'avantage serait « atténué » mais dépendrait du sport en question, du moment où la personne a commencé des hormones - avant ou après la puberté - et de la durée du traitement, estimait Doriane Coleman.
QUERELLE VIOLENTE
Comme nous l’expliquions dans un précédent article, dans les milieux féministes et LGBT militants, la querelle autour des personnes transgenres a pris une dimension grandissante, marquée par des invectives violentes. D’une part, des militantes radicales perçoivent dans la montée des revendications visant à intégrer les personnes transgenres dans des espaces réservées aux femmes une nouvelle forme de l’oppression masculine systémique et de l'« invisibilisation des femmes ».
De l’autre, des activistes trans les accusent de « transphobie » et les affublent de l’insulte de « TERF » pour « trans-exclusionary radical feminist », c’est-à-dire des féministes qui excluraient les personnes transgenres de leur lutte. Sur Twitter, même le député Raphaël Gérard a adopté la formulation, parlant de « TERF aigries ».
D'autres féministes, plus critiques des milieux militants actuels, estiment quant à elles qu'il s'agit d'une impasse entre deux visions privilégiant une interprétation culturelle des différences hommes femmes, évacuant ainsi les distinctions biologiques. « D'un côté, la misandrie paranoïaque et, de l'autre, la biophobie tyrannique, soit l'effroyable télescopage de deux variations d'une même lutte contre la réalité. Deux délires idéologiques d'un temps qui les produit à la chaîne, sans avoir la plus essentielle des politesses de nous en fabriquer également des antidotes. » écrivait le 5 mars dans Le Point Peggy Sastre, docteur en philosophie des sciences.
L’enjeu des personnes transgenres agit comme un révélateur des différentes tendances qui traversent le féminisme, loin d’être un bloc monolithe.

Le féminisme en danger ? je n'y crois pas du tout et les exemples des fédérations qui interviennent lorsque le cas se présente sont quand même médiatisées.
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Message  Gwendoline Sam 27 Mar 2021 - 4:24

Le problème est le même pour les femmes atteintes d'hyperandrogénie. Et personne ne parle de l'hypogonadisme masculin, bizarre. Bref, c'est le bordel génétique. Il n'y a pas de solutions et après les hommes et leur alliées (TERF and co) décident in fine pour les femmes.
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