Etude sur la dysphorie du genre

L’inadéquation corps-cerveau chez les personnes transgenres aurait une base biologique..

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31515-L-inadequation-corps-cerveau-personnes-transgenres-aurait-base-biologique?fbclid=IwAR0fMHVT3UjcxEaTo35vpy1w87vpqwnxCpxFWg62a0szjSDQBbYuIDMtIfk

Ca me fiche la trouille ce genre d'article.
Donc, quitte a pousser un peu loin (en mode parano), si une analyse médicale conclue que tu n'es pas trans, tu n'es pas trans. Tu aura beau expliquer que ça fait des 10aines d'années que tu vis les effets d'une dysphorie ils t'orienteraient vers un psy qui cherchera à te convaincre que c'est autre chose...

Je ne lance pas une polémique, galwenne Merci pour cette info très intéressante.

Avalon a écrit:Ca me fiche la trouille ce genre d'article.
Donc, quitte a pousser un peu loin (en mode parano), si une analyse médicale conclue que tu n'es pas trans, tu n'es pas trans. Tu aura beau expliquer que ça fait des 10aines d'années que tu vis les effets d'une dysphorie ils t'orienteraient vers un psy qui cherchera à te convaincre que c'est autre chose...

Je ne lance pas une polémique, galwenne   Merci pour cette info très intéressante.

j'ai aussi eue cette impression que l'on, suite à cette étude, serait cataloguée..

sachant que l'étude ne porte que sur 30 personnes et partiellement sur 30 autres.

je l'ai postée justement pour faire débat

voir ce que les filles en pensent..

Je suis comme Avalon, me concernant, j'évite de lire ce genre d'article; bref je suis moi et je suis bien dans ma tête et dans mon genre. Un équilibre en faite !!!

Moi je retiens surtout cette phrase . . .

Pour leur recherche, l’équipe de scientifiques s’est en partie appuyée sur une étude de 2008 sur des rats, qui avait permis d'identifier quatre zones du cerveau  . . . .

Finalement, s'il existe même des scientifiques qui assimilent le genre humain à celui des rats nos petites dysphories de genre à nous ne doivent pas etre si graves que ça . . .

J'ai toujours pensé que notre condition pouvait résulter de plusieurs facteurs, éventuellement cumulés, dont la biologie n'est jamais que l'un d'entre eux.

Hello,
j'ai trouvé l'article un peu compliqué parfois, le nombre de cas m'a paru également très faible . Mais comme Brassens ("du temps que régnait le grand Pan" ) je suis méfiante quand la bande au professeur Nimbus prétend pouvoir tout détricoter , et par les temps (frisquets) qui courent la laine... c'est bien confortable !! Merci Galwenne pour cet article :noel 1:

Je ne sais si cette théorie est scientifiquement exact, mais je note avec plaisir qu'elle viendrait confirmer ma théorie de la féminité innée ; sans doute pas le seul facteur de développement de la transidentité, mais un élément essentiel.

Un médecin consulté au sujet de mes "particularités" de genre (autant physiques que mentales) il y a quelques lustres avait clairement fait le lien entre le fait que ma mère enceinte de moi avait tenté par trois fois "de faire revenir les règles" en prenant des doses massives "d'hormones" (elle ne m'a jamais détaillé ce que c'était, l'avouer était déjà beaucoup...).
Je pense donc qu'il n'y a pas de hasard !

galwenne a écrit:je l'ai postée justement pour faire débat
voir ce que les filles en pensent..

Comme j'ai un peu tendance à parler (et écrire) avec mes émotions plutôt qu'avec ma tête, j'ai de plus en plus le réflexe de m'en excuser aussitôt. Juste au cas où ! ^^


Les trans sont souvent des personnes qui ont eu à se battre, parfois contre elles mêmes, pour s'affirmer. Du coup, cette impression de déterminisme que renvoie l'article nous met direct sur nos gardes ! Par contre je pense que cela va rassurer les autres. Le cas échéant, on passerait de la case psy à la case accident de la nature. Pas normales mais potentiellement "réparables". On y gagnerait en légitimité aux yeux de certains, actuellement réfractaires. (Des féministes crieront sûrement au complot ^^ )

personnellement, j'y vois surtout une des causes de notre différence et aussi pourquoi elle est déjà ancrée toute jeune chez la majorité d'entre nous.. la part la plus difficile est ce que tu écris Avalon, l'acceptation de soi.

galwenne a écrit:personnellement, j'y vois surtout une des causes de notre différence  et aussi pourquoi elle est déjà ancrée toute jeune chez la majorité d'entre nous..

Comment réagirais-tu si, après analyse, on t'annonçait "Désolé, mais vous n'avez pas un cerveau féminin. Vous n'êtes pas transgenre!" ? Sérieusement. Comment penses-tu que tu vivrais la nouvelle et que ferais-tu ensuite? J'ai bien conscience qu'on ne peut que s'imaginer notre réaction. Est-ce que cela changerait ta perception de toi-même? Serais-tu prête à remettre en cause tes motivations profondes (Dont on ne peut douter qu'elles existent, tu l'as assez démontré.) ?

..


quelque part cet article me dérange ..

il vient des états unis et quelque part on "respire" sous ces "expériences" des relent de créationnisme

comme si il fallait "excuser" ou "justifier" une orientation de genre ..

et par opposition ne serait plus autorisées a revendiquer un genre que celles ou ceux qui aurait le cerveaux "correspondant"

cette phrase entre autre me "chatouille" particulièrement

l'identité sexuelle à laquelle le cerveau se rapporte est immuable,

qui ouvre béante la porte a toutes les inepties prononcées sur les différences intellectuelles et cognitives entre homme et femme

ce qui nous ramène aux année 50 dans la joie et la bonne humeur et renvoie en cuisine toutes les "femmes puissantes" *

un certain nombres de jeune personne revendique aujourd hui une non-binarité (gender fluid) et je serai curieuse de l 'avis de ce "scientifique"


(*) je vous invite a lire (ou a écouter en podcast) la parole de ces femmes recueillie par Léa Salamé

Béatrice a écrit:..

un certain nombres de jeune personne revendique aujourd hui une non-binarité  (gender fluid) et je serai  curieuse de l 'avis de ce "scientifique"

J'adore les remarques "je ne lance pas un débat" "je ne veux pas créer une polémique"....comme si on n'avait pas le droit à la parole, fut-elle dérangeante. Moi, si j'étais Béatrice, je répondrais : "Mais on est aussi là pour ça ! Pas seulement, certes,et heureusement, mais aussi....."
Et j'ai comme l'impression que ce débat là sent la poudre....Déjà que ça commence à péter sur le post "fille garçon transgenre....

Là-dessus, je me contenterai de dire que je comprends parfaitement l'inquiétude de Béatrice de voir en quelque sorte certains scientifiques imposer un prédéterminisme avec des dérives possibles (comme Darwin et le social-darwinisme), en l'occurrence décider sans appel qui est quoi. Sauf que la multiplicité des approches du phénomène transidentitaire nous garantit encore pour quelques décennies qu'aucune ne prendra le pouvoir à elle seule  - et qu'on peut parfaitement ignorer le discours médical (je continue à boire un verre de vin à chaque repas .... ) quand il vous dérange et l'accepter quand il vous soulage. Or, je crois que certaines ici se sentiront peut-être soulagées d'apprendre qu'il y a éventuellement une source naturelle et originelle à la pulsion transidentitaire.

Juste une chose, Béatrice, il me semble qu'il y a un rapprochement non justifié de "non-binarité" et "gender fluid", car cette dernière expression contient bien "genre", et le passage de l'un à l'autre est une preuve de binarité au départ ; pour moi le refus de la non-binarité, c'est plutôt la création d'un genre au-delà du binaire  et pas la fluctuation entre deux pôles.

chantal92 a écrit:J'adore les remarques "je ne lance pas un débat" "je ne veux pas créer une polémique"....comme si on n'avait pas le droit à la parole, fut-elle dérangeante. Moi, si j'étais Béatrice, je répondrais : "Mais on est aussi là pour ça ! Pas seulement, certes,et heureusement, mais aussi....."

Si on a le droit. Ma remarque doit plutôt se traduire par "Je n'ai pas envie de t'agresser en critiquant un sujet qui te séduit mais qui me mets mal à l'aise sans que je sache vraiment pourquoi". J'aurais peut-être dû l'écrire comme ça finalement ^^

chantal92 a écrit: ... Moi, si j'étais Béatrice, je répondrais : "Mais on est aussi là pour ça ! Pas seulement, certes,et heureusement, mais aussi....."

Mais tu n es pas ..!! Béatrice

(jalouse .. va ..!! )

toutefois je te suis infiniment reconnaissante de rappeler les valeurs d’échange et de partage libre qui fondent notre communauté.

Avalon a écrit:

galwenne a écrit:personnellement, j'y vois surtout une des causes de notre différence  et aussi pourquoi elle est déjà ancrée toute jeune chez la majorité d'entre nous..

Comment réagirais-tu si, après analyse, on t'annonçait "Désolé, mais vous n'avez pas un cerveau féminin. Vous n'êtes pas transgenre!" ? Sérieusement. Comment penses-tu que tu vivrais la nouvelle et que ferais-tu ensuite? J'ai bien conscience qu'on ne peut que s'imaginer notre réaction. Est-ce que cela changerait ta perception de toi-même? Serais-tu prête à remettre en cause tes motivations profondes (Dont on ne peut douter qu'elles existent, tu l'as assez démontré.) ?

non ça changerais rien à ce que je suis et surtout à ce que j'ai enfin acceptée..

j'ai surtout dit que c'était certainement 1 des causes..
il y en a autant que de transgenre sur terre j'en suis persuadée.

galwenne a écrit:

Avalon a écrit:

galwenne a écrit:personnellement, j'y vois surtout une des causes de notre différence  et aussi pourquoi elle est déjà ancrée toute jeune chez la majorité d'entre nous..

Comment réagirais-tu si, après analyse, on t'annonçait "Désolé, mais vous n'avez pas un cerveau féminin. Vous n'êtes pas transgenre!" ? Sérieusement. Comment penses-tu que tu vivrais la nouvelle et que ferais-tu ensuite? J'ai bien conscience qu'on ne peut que s'imaginer notre réaction. Est-ce que cela changerait ta perception de toi-même? Serais-tu prête à remettre en cause tes motivations profondes (Dont on ne peut douter qu'elles existent, tu l'as assez démontré.) ?

non ça changerais rien à ce que je suis et surtout à ce que j'ai enfin acceptée..
j.

Voilà la bonne attitude, positive, vis à vis de ce type d'études : elles peuvent nous apporter quelque chose, mais ne peuvent rien nous imposer.

Parfois à trop chercher le pourquoi on en oublie de vivre pleinement l'instant !

Pérèle a écrit:Un médecin consulté au sujet de mes "particularités" de genre (autant physiques que mentales)  il y a quelques lustres avait clairement fait le lien entre le fait que ma mère enceinte de moi avait tenté par trois fois "de faire revenir les règles" en prenant des doses massives "d'hormones" (elle ne m'a jamais détaillé ce que c'était, l'avouer était déjà beaucoup...).
Je pense donc qu'il n'y a pas de hasard !

Bonsoir,
Ma mère a aussi suivi un traitement à base d'hormones. Curieusement le médecin de l'époque avait prescrit des injections de TESTOSTERONE retard pendant plusieurs mois. Ma mère l'a mal vécu et a cessé ce traitement et quelque mois plus tard elle était enceinte de moi.
Je ne sais quoi penser de tout ça.............