Eugénie Bastié...

A l'occasion de la sortie de son livre, que je n'ai pas l'intention de lire, cette personne qui m'était inconnue jusqu'à lors, donne des interviews, dont une que je n'arrive pas à retrouver pour vous mettre le lien, et dans laquelle elle proclame une des plus grosses énormités que j'ai jamais entendues et que voici: "De nos jours, comme on ne peut plus changer le monde, on change de sexe"...

Pas mal, non ?

Je crois que ce serait vain de discuter avec cette personne (qui se prétend journaliste) pour lui faire remarquer que la plupart d'entre nous découvrent ce que Béa appelle "notre particularité" dans l'enfance, à un âge où l'on ne songe pas du tout à changer le monde. Et, de plus, que les plus courageuses d'entre nous essayent justement de le changer...

Renseignements pris, cette personne est connue pour ses innombrables attaques, et tous azimuths, contre les T*; il est exact que, par exemple, la définition élargie du terme "femme" pose problème, et des problèmes concrets, par exemple dans le monde du sport, mais moi et certaines d'entre nous ne nous sommes jamais prises pour des femmes, seulement pour leurs "cousines", comme disait Danièla (dont l'absence ici, avez-vous remarqué, se fait cruellement sentir), malgré sa féminité étonnante. Mais prendre le transgendérisme ou le travestisme pour un aveu d'impuissance à prendre une place dans le monde, alors que c'est précisément le contraire, voilà assurément une superbe ânerie !

Maryse Bastié volait haut. Eugénie Bastié vole plutôt bas...

Michele-Anne a écrit:certaines d'entre nous ne nous sommes jamais prises pour des femmes, seulement pour leurs "cousines", comme disait Danièla (dont l'absence ici, avez-vous remarqué, se fait cruellement sentir),

c 'est une plaie encore ouverte qui ne parvient pas a cicatriser

mais comment le lui dire !!!

J'ai entendu un édito d'elle

La polémique est son fond de commerce.
Ce n'est pas en attisant les haines qu'elle va changer la société.

Mea-culpa

Je voulais dire améliorer, car oui elle la change mais pas dans le bon sens.

Béatrice a écrit:

Michele-Anne a écrit:certaines d'entre nous ne nous sommes jamais prises pour des femmes, seulement pour leurs "cousines", comme disait Danièla (dont l'absence ici, avez-vous remarqué, se fait cruellement sentir),

c 'est une plaie encore ouverte qui ne parvient pas a cicatriser

mais comment le lui dire !!!

Je transmet.