Rêvons un peu
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Rêvons un peu
C'est un homme qui se retrouve devant le tribunal et qui dit pour se justifier:
- "Mais enfin, Monsieur le Juge, ma femme est ridicule ! Ah, décidément, tout se perd et la galanterie n'est plus appréciée ! La plupart des femmes adoreraient avoir un mari qui leur ouvre la porte de la voiture !"
- "Peut-être", répond le Juge, mais pas à 130 km/heure !"
- "Mais enfin, Monsieur le Juge, ma femme est ridicule ! Ah, décidément, tout se perd et la galanterie n'est plus appréciée ! La plupart des femmes adoreraient avoir un mari qui leur ouvre la porte de la voiture !"
- "Peut-être", répond le Juge, mais pas à 130 km/heure !"
Béatrice- Messages : 12892
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 68
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Re: Rêvons un peu
-"Monsieur le commissaire", annonce un mari éperdu (hum...), "je viens vous déclarer la disparition de ma femme. Elle était sortie pour promener le chien et voilà une semaine qu'elle n'est pas rentrée à la maison."
-Une semaine ? Pourquoi n'êtes-vous pas venu avant ?"
-"Je n'osais pas y croire, Monsieur le commissaire !
-"Bon... Pouvez-vous me donner son signalement ?
-"Euh.. Elle est rousse. Non, blonde... Heu... Brune, en fait"
-" Grande, petite ?"
-"Hum... pas vraiment grande mais pas vraiment petite non plus..."
-"La couleur de ses yeux ?"
-"Verts ! Non... plutôt bleus... Enfin, bleu-vert je crois. Ou peut-être marrons..."
-"Des signes particuliers ?"
-"Hum... je sais pas !"
-"Quelle sorte de vêtements elle portait ?"
-"Aucune idée !"
-"Bien, dit le commissaire en soupirant. Et le chien, il est de quelle race ?
-"C'est un Berger Allemand de cinq ans, neuf mois, quinze jours. Soixante-cinq centimètres au garrot, pèse 30 kilos, son poil est fauve clair, sa truffe est noire, il a des yeux marrons foncés, une légère cicatrice sous le menton, il lui manque une griffe à la patte gauche arrière et numéro de tatouage GAH459H595P2492... Tenez, si ça peut servir, j'ai sa photo sur moi, dans mon portefeuille..."
-Une semaine ? Pourquoi n'êtes-vous pas venu avant ?"
-"Je n'osais pas y croire, Monsieur le commissaire !
-"Bon... Pouvez-vous me donner son signalement ?
-"Euh.. Elle est rousse. Non, blonde... Heu... Brune, en fait"
-" Grande, petite ?"
-"Hum... pas vraiment grande mais pas vraiment petite non plus..."
-"La couleur de ses yeux ?"
-"Verts ! Non... plutôt bleus... Enfin, bleu-vert je crois. Ou peut-être marrons..."
-"Des signes particuliers ?"
-"Hum... je sais pas !"
-"Quelle sorte de vêtements elle portait ?"
-"Aucune idée !"
-"Bien, dit le commissaire en soupirant. Et le chien, il est de quelle race ?
-"C'est un Berger Allemand de cinq ans, neuf mois, quinze jours. Soixante-cinq centimètres au garrot, pèse 30 kilos, son poil est fauve clair, sa truffe est noire, il a des yeux marrons foncés, une légère cicatrice sous le menton, il lui manque une griffe à la patte gauche arrière et numéro de tatouage GAH459H595P2492... Tenez, si ça peut servir, j'ai sa photo sur moi, dans mon portefeuille..."
Un grand classique
C'est l'histoire d'un gars, son nom est Roger et en ce moment, il a envie de sortir avec une fille qui s'appelle Lucette. Il lui demande si ça lui dirait d'aller au cinéma; elle accepte. La soirée se passe très bien. Quelques jours plus tard, il lui demande si ça lui dirait d'aller au restaurant; elle accepte; une fois encore, ils passent une bonne soirée. Ils continuent à se voir régulièrement pendant un moment, jusqu'à ce que finalement, toutes leurs sorties à l'un comme à l'autre se fassent ensemble.
Du coup un beau soir, alors que Roger raccompagne Lucette chez elle, une pensée vient envahir l'esprit de Lucette, et sans vraiment réfléchir, elle dit tout haut: - Est-ce que tu réalises que ce soir, cela fait 6 mois que l'on sort ensemble?
Et alors, ce fut le silence dans la voiture. Pour Lucette, ce fut un long, très long silence. Elle pensa: "Aie! Je me demande pourquoi je lui ai demandé ça. Peut-être se sent-il un peu comme emprisonné par notre relation, peut-être pense-t-il que j'essaie de l'obliger à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire, ou qu'il n'est pas encore sûr de pouvoir prendre."
Et Roger pensa: "Merde alors! Déjà 6 mois"
Et Lucette pensa: "Mais je ne suis pas sûre que je veuille continuer ce genre de relations, moi. Quelquefois, j'aimerais savoir vers quoi nous allons tous les deux.... Allons nous toujours rester à ce degré d'intimité actuel, allons nous nous marier? Aurons nous des enfants, passerons nous la vie ensemble? Et puis, est-ce que je le connais vraiment finalement?"
Et Roger pensa: "... alors ça veut dire qu'on était... voyons voir... oui c'est ça, Février quand on a commencé à sortir ensemble. C'était juste après avoir acheté la voiture, ce qui signifie ... regardons un peu le compteur... Wow! J'aurai déjà du faire la vidange depuis longtemps!"
Et Lucette pensa: "Il est énervé. Je peux le voir sur son visage. Peut-être est-ce que je me trompe complètement. Peut-être veut-il que notre relation soit beaucoup plus forte, beaucoup plus intime... Et c'est pour ça que je sens de la réserve de sa part. Oui, je parie que c'est ça, c'est pourquoi il parle très peu de ses propres sentiments: il a peur d'être rejeté."
Et Roger pensa: "Et j'en profiterai pour jeter un coup d'oeil à la transmission. Bien que ces abrutis m'aient dit que tout était réglé maintenant, moi je sens bien que ça craque toujours un peu. Et qu'ils ne viennent pas me dire que c'est dû au temps froid. Même quand il faisait 25 degrés dehors, ça le faisait. Quand je pense que j'ai payé la réparation de ces voleurs 3 000 ff!"
Et Lucette pensa: "Il est en colère. Et je ne peux pas lui en vouloir. Je serais en colère aussi à sa place. Mon Dieu, je me sens coupable de le mettre dans cet état, mais je suis obligée: moi non plus je ne me sens pas sûre de notre relation."
Et Roger pensa: "Ils vont probablement dire que la garantie ne couvre que 90 jours après la réparation. Ouais! c'est exactement ce qu'ils vont dire les salauds!"
Et Lucette pensa: "Peut-être est-ce que je suis trop idéaliste... Quelle idée d'attendre un chevalier qui viendrait sur son cheval blanc!... Alors que je suis ici à côté de la bonne personne, une personne avec qui j'ai du plaisir à passer tout mon temps, une personne pour laquelle j'ai de l'attention et qui semble aussi avoir de l'attention pour moi. Une personne qui a de la peine maintenant à cause de mon attitude égocentrique de petite fille romantique!"
Et Roger pensa: "Garantie? Ils en veulent une de garantie? Je vais leur en donner une! Je vais prendre leur garantie et je vais la leur coller dans le ...
"Roger !" dit Lucette tout haut.
"Quoi?" répondit Roger effrayé.
"S'il te plaît, ne te torture pas l'esprit comme tu le fais en ce moment" dit Lucette et elle ajoute sans pouvoir finir ses phrases: "Peut-être je n'aurais jamais dû ... Oh mon Dieu, je me sens si ... "
et ses yeux se remplissent de larmes tout en parlant. (Lucette se taisait maintenant, et elle sanglotait.)
"Qu'est-ce qu'il y a?" dit Roger.
"Je suis tellement bête" dit Lucette en sanglotant. "Je veux dire, je sais bien qu'il n'existe pas de chevalier. Je sais bien que c'est stupide. Il n'y a pas de chevalier, pas plus qu'il n'y a de cheval."
"il n'y a pas de cheval?" demanda Roger abasourdi.
"Tu me prends pour une folle, n'est-ce pas?" demanda Lucette.
"Non!" dit Roger, très content d'être sûr de donner la bonne réponse.
"C'est que ... C'est que je ... J'ai besoin de temps." dit Lucette.
(Il y eut alors une pause d'une quinzaine de secondes pendant lesquelles Roger, essayant de réfléchir aussi vite qu'il le pouvait, essayait de trouver la réponse adéquate à ce que venait de dire Lucette. Finalement, il pensa avoir trouvé et reprit la parole...)
"Oui" dit Roger. (Lucette très émue lui prit la main.)
"Oh, Roger, tu penses réellement la même chose que moi?'' dit-elle.
"À propos de quoi?" demanda Roger.
"À propos du temps" dit Lucette.
"Oh" dit Roger, "Oui bien sûr."
(Lucette tourna alors son visage vers celui de Roger et le regarda alors profondément dans les yeux, ce qui le rendit très nerveux à propos de ce que Lucette allait dire lorsqu'elle parlerait, surtout si il y avait le mot 'cheval' dans l'histoire. )
"Merci Roger" dit alors Lucette.
"Merci" dit Roger.
Puis Roger ramena Lucette chez elle, et elle se coucha sur le lit, son âme en conflit, torturée, et des larmes plein les yeux. Alors que pendant ce temps, Roger, en rentrant chez lui avait ouvert un paquet de chips, avait allumé la télé, et s'était tout de suite plongé dans un match de tennis qui opposait un serbe et un roumain dont il n'avait jamais entendu parler auparavant. Une petite voix lui disait bien que quelque chose d'important s'était joué tout à l'heure dans la voiture, mais il était à peu près sûr que comprendre de quoi il s'agissait n'était pas à sa portée, et donc, il avait décidé que le mieux à faire était de ne plus y penser.
Le lendemain, Lucette appela au téléphone ses amies les plus proches, et elles parlèrent de leur situation à elle et à Roger pendant toute l'après-midi. Elles passèrent en revue tout ce que Lucette avait dit, tout ce que Roger avait répondu, considérant chaque mot dit par l'une et par l'autre, essayant d'en déduire toutes les implications. Elles continuèrent à parler de ça pendant des semaines, peut-être des mois, sans se lasser, mais en n'obtenant jamais de conclusion définitive à ce sujet.
Pendant ce temps, Roger, un jour qu'il jouait au squash avec un ami commun à lui et à Lucette, s'arrêta juste avant de servir et demanda: "Dis donc Patrick, est-ce que Lucette possède un cheval?"
Du coup un beau soir, alors que Roger raccompagne Lucette chez elle, une pensée vient envahir l'esprit de Lucette, et sans vraiment réfléchir, elle dit tout haut: - Est-ce que tu réalises que ce soir, cela fait 6 mois que l'on sort ensemble?
Et alors, ce fut le silence dans la voiture. Pour Lucette, ce fut un long, très long silence. Elle pensa: "Aie! Je me demande pourquoi je lui ai demandé ça. Peut-être se sent-il un peu comme emprisonné par notre relation, peut-être pense-t-il que j'essaie de l'obliger à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire, ou qu'il n'est pas encore sûr de pouvoir prendre."
Et Roger pensa: "Merde alors! Déjà 6 mois"
Et Lucette pensa: "Mais je ne suis pas sûre que je veuille continuer ce genre de relations, moi. Quelquefois, j'aimerais savoir vers quoi nous allons tous les deux.... Allons nous toujours rester à ce degré d'intimité actuel, allons nous nous marier? Aurons nous des enfants, passerons nous la vie ensemble? Et puis, est-ce que je le connais vraiment finalement?"
Et Roger pensa: "... alors ça veut dire qu'on était... voyons voir... oui c'est ça, Février quand on a commencé à sortir ensemble. C'était juste après avoir acheté la voiture, ce qui signifie ... regardons un peu le compteur... Wow! J'aurai déjà du faire la vidange depuis longtemps!"
Et Lucette pensa: "Il est énervé. Je peux le voir sur son visage. Peut-être est-ce que je me trompe complètement. Peut-être veut-il que notre relation soit beaucoup plus forte, beaucoup plus intime... Et c'est pour ça que je sens de la réserve de sa part. Oui, je parie que c'est ça, c'est pourquoi il parle très peu de ses propres sentiments: il a peur d'être rejeté."
Et Roger pensa: "Et j'en profiterai pour jeter un coup d'oeil à la transmission. Bien que ces abrutis m'aient dit que tout était réglé maintenant, moi je sens bien que ça craque toujours un peu. Et qu'ils ne viennent pas me dire que c'est dû au temps froid. Même quand il faisait 25 degrés dehors, ça le faisait. Quand je pense que j'ai payé la réparation de ces voleurs 3 000 ff!"
Et Lucette pensa: "Il est en colère. Et je ne peux pas lui en vouloir. Je serais en colère aussi à sa place. Mon Dieu, je me sens coupable de le mettre dans cet état, mais je suis obligée: moi non plus je ne me sens pas sûre de notre relation."
Et Roger pensa: "Ils vont probablement dire que la garantie ne couvre que 90 jours après la réparation. Ouais! c'est exactement ce qu'ils vont dire les salauds!"
Et Lucette pensa: "Peut-être est-ce que je suis trop idéaliste... Quelle idée d'attendre un chevalier qui viendrait sur son cheval blanc!... Alors que je suis ici à côté de la bonne personne, une personne avec qui j'ai du plaisir à passer tout mon temps, une personne pour laquelle j'ai de l'attention et qui semble aussi avoir de l'attention pour moi. Une personne qui a de la peine maintenant à cause de mon attitude égocentrique de petite fille romantique!"
Et Roger pensa: "Garantie? Ils en veulent une de garantie? Je vais leur en donner une! Je vais prendre leur garantie et je vais la leur coller dans le ...
"Roger !" dit Lucette tout haut.
"Quoi?" répondit Roger effrayé.
"S'il te plaît, ne te torture pas l'esprit comme tu le fais en ce moment" dit Lucette et elle ajoute sans pouvoir finir ses phrases: "Peut-être je n'aurais jamais dû ... Oh mon Dieu, je me sens si ... "
et ses yeux se remplissent de larmes tout en parlant. (Lucette se taisait maintenant, et elle sanglotait.)
"Qu'est-ce qu'il y a?" dit Roger.
"Je suis tellement bête" dit Lucette en sanglotant. "Je veux dire, je sais bien qu'il n'existe pas de chevalier. Je sais bien que c'est stupide. Il n'y a pas de chevalier, pas plus qu'il n'y a de cheval."
"il n'y a pas de cheval?" demanda Roger abasourdi.
"Tu me prends pour une folle, n'est-ce pas?" demanda Lucette.
"Non!" dit Roger, très content d'être sûr de donner la bonne réponse.
"C'est que ... C'est que je ... J'ai besoin de temps." dit Lucette.
(Il y eut alors une pause d'une quinzaine de secondes pendant lesquelles Roger, essayant de réfléchir aussi vite qu'il le pouvait, essayait de trouver la réponse adéquate à ce que venait de dire Lucette. Finalement, il pensa avoir trouvé et reprit la parole...)
"Oui" dit Roger. (Lucette très émue lui prit la main.)
"Oh, Roger, tu penses réellement la même chose que moi?'' dit-elle.
"À propos de quoi?" demanda Roger.
"À propos du temps" dit Lucette.
"Oh" dit Roger, "Oui bien sûr."
(Lucette tourna alors son visage vers celui de Roger et le regarda alors profondément dans les yeux, ce qui le rendit très nerveux à propos de ce que Lucette allait dire lorsqu'elle parlerait, surtout si il y avait le mot 'cheval' dans l'histoire. )
"Merci Roger" dit alors Lucette.
"Merci" dit Roger.
Puis Roger ramena Lucette chez elle, et elle se coucha sur le lit, son âme en conflit, torturée, et des larmes plein les yeux. Alors que pendant ce temps, Roger, en rentrant chez lui avait ouvert un paquet de chips, avait allumé la télé, et s'était tout de suite plongé dans un match de tennis qui opposait un serbe et un roumain dont il n'avait jamais entendu parler auparavant. Une petite voix lui disait bien que quelque chose d'important s'était joué tout à l'heure dans la voiture, mais il était à peu près sûr que comprendre de quoi il s'agissait n'était pas à sa portée, et donc, il avait décidé que le mieux à faire était de ne plus y penser.
Le lendemain, Lucette appela au téléphone ses amies les plus proches, et elles parlèrent de leur situation à elle et à Roger pendant toute l'après-midi. Elles passèrent en revue tout ce que Lucette avait dit, tout ce que Roger avait répondu, considérant chaque mot dit par l'une et par l'autre, essayant d'en déduire toutes les implications. Elles continuèrent à parler de ça pendant des semaines, peut-être des mois, sans se lasser, mais en n'obtenant jamais de conclusion définitive à ce sujet.
Pendant ce temps, Roger, un jour qu'il jouait au squash avec un ami commun à lui et à Lucette, s'arrêta juste avant de servir et demanda: "Dis donc Patrick, est-ce que Lucette possède un cheval?"
Allez, encore une petite...
L'homme est persuadé qu'on lui a lancé un mauvais sort et, depuis quelques années, il fait le tour du monde pour trouver un remède.
Un jour, on lui parle d'un sorcier qui habite un petit village au fond de la jungle africaine qui, paraît-il, a des pouvoirs quasi surnaturels.
Après trois jours de pirogue, il arrive au village. Il demande à rencontrer le sorcier. On le fait patienter pendant six jours... Enfin, on le dirige vers le vieil homme.
- Que puis-je faire pour toi ?
- On m'a lancé un sort et je cherche depuis cinquante ans à m'en défaire.
- Je peux t'aider.
- Je te donnerai tout ce que tu veux.
- Bon, pour y arriver, tu dois me dire les mots exacts qu'on a utilisé pour te lancer le sort.
- Oh, je m'en souviens très bien... "Maintenant vous êtes mari et femme..."
Un jour, on lui parle d'un sorcier qui habite un petit village au fond de la jungle africaine qui, paraît-il, a des pouvoirs quasi surnaturels.
Après trois jours de pirogue, il arrive au village. Il demande à rencontrer le sorcier. On le fait patienter pendant six jours... Enfin, on le dirige vers le vieil homme.
- Que puis-je faire pour toi ?
- On m'a lancé un sort et je cherche depuis cinquante ans à m'en défaire.
- Je peux t'aider.
- Je te donnerai tout ce que tu veux.
- Bon, pour y arriver, tu dois me dire les mots exacts qu'on a utilisé pour te lancer le sort.
- Oh, je m'en souviens très bien... "Maintenant vous êtes mari et femme..."
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