Larmes
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Larmes
Oui larmes, pleurs... chialage quoi!
Je me demandais si comme moi vous avez la larme facile.. que je me remémore mes animaux partis ou ma condition féminine, assez difficile j'en convient, je me mets facilement à chialer.... Les Disney me sont interdit, cela fini toujours mal...
Je me demandai si vous aussi avez les nerfs à fleur de peau et si votre sensibilité est exacerbée comme une nana cisgenre...
Pleurer a toujours été interdit aux "mec" qui doivent paraitre invincibles.. c'est foutu pour moi, est-ce que vous vous lâchez au grès de vos sentiments ?
Je me demandais si comme moi vous avez la larme facile.. que je me remémore mes animaux partis ou ma condition féminine, assez difficile j'en convient, je me mets facilement à chialer.... Les Disney me sont interdit, cela fini toujours mal...
Je me demandai si vous aussi avez les nerfs à fleur de peau et si votre sensibilité est exacerbée comme une nana cisgenre...
Pleurer a toujours été interdit aux "mec" qui doivent paraitre invincibles.. c'est foutu pour moi, est-ce que vous vous lâchez au grès de vos sentiments ?
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Re: Larmes
Si je puis me permettre, les hommes aussi pleurent parfois ! Le fait d'être transidentitaire, combinaison de féminité et de masculinité, ne devrait pas a priori affecter sérieusement la capacité lacrymatoire....plus ou moins présente selon les tempéraments.
Pr contre, il est vrai que l'on ne pense pas tout à fait la même chose en mode H et en mode F, que l'on ne ressent pas tout à fait la même chose. On a déjà discuté là-dessus , me semble-t-il....Mais les larmes font-elles partie de cette modification ?
Pr contre, il est vrai que l'on ne pense pas tout à fait la même chose en mode H et en mode F, que l'on ne ressent pas tout à fait la même chose. On a déjà discuté là-dessus , me semble-t-il....Mais les larmes font-elles partie de cette modification ?
chantal92- Messages : 4613
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Re: Larmes
Je ne crois pas que les femmes soient si sensibles que ça... Je pense même le contraire, et que les exagérations de leurs manifestations trahissent leur coeur de pierre et leur totale absence de sensibilité et d'empathie alors que destinées à nous convaincre du contraire. Comme a dit quelqu'un, "Muliebris lacrimae condimentum est malitiae" (les larmes des femmes sont les épices de leur malignité)
Mais en ce qui nous concerne c'est différent. Il me semble en effet que la majorité d'entre nous ressent plus profondément les choses que la majorité des personnes sur cette planète et je crois que c'est normal dans la mesure où nos sens sont exacerbés, ce qui nous a valu par exemple d'être souvent dans des civilisations passées des intermédiaires entre l'humanité et "quelque chose" de plus grand.
Personnellement oui je fais attention à ne jamais me trouver dans des situations qui me solliciteraient trop de ce côté, sinon je serais dévastées les trois quarts du temps; et puis il faut aussi dire que ça se travaille: les mediums empathes parviennent à couper leurs sensations, sinon ce serait pour eux l'enfer en permanence!
Mais en ce qui nous concerne c'est différent. Il me semble en effet que la majorité d'entre nous ressent plus profondément les choses que la majorité des personnes sur cette planète et je crois que c'est normal dans la mesure où nos sens sont exacerbés, ce qui nous a valu par exemple d'être souvent dans des civilisations passées des intermédiaires entre l'humanité et "quelque chose" de plus grand.
Personnellement oui je fais attention à ne jamais me trouver dans des situations qui me solliciteraient trop de ce côté, sinon je serais dévastées les trois quarts du temps; et puis il faut aussi dire que ça se travaille: les mediums empathes parviennent à couper leurs sensations, sinon ce serait pour eux l'enfer en permanence!
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Re: Larmes
Oui...je suis assez émotive parfois...je ne sais pas si ma singularité en est la cause.
Une petite larme devant certain film ou dans certaine situation mais cela reste rare quand même.
Une petite larme devant certain film ou dans certaine situation mais cela reste rare quand même.
Lilas Mauve- Messages : 3687
Date d'inscription : 30/10/2017
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Re: Larmes
perso, je suis une "chialeuse".
Ma femme regarde mal de film de romance. ça beau être cucul la praline, cousu de fil blanc, on a beau savoir dès le début comment ça va finir, n'empêche que je verse ma petite larme lorsque le happy end arrive.
Mais en dehors de ça, rien.
n'importe quoi, je vous dis
Ma femme regarde mal de film de romance. ça beau être cucul la praline, cousu de fil blanc, on a beau savoir dès le début comment ça va finir, n'empêche que je verse ma petite larme lorsque le happy end arrive.
Mais en dehors de ça, rien.
n'importe quoi, je vous dis
Mlle_helened- Messages : 828
Date d'inscription : 30/10/2019
Localisation : Proche Versailles
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Re: Larmes
Sur certains films j ai la larme a l oeil assez facilement , ou sur quelques invocations passées également , en tout cas plus facilement que quand j étais homme pur et dure et surtout avec sa connerie
jacqueline Rose- Messages : 4853
Date d'inscription : 20/12/2014
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Re: Larmes
Michele-Anne a écrit:Je ne crois pas que les femmes soient si sensibles que ça... Je pense même le contraire, et que les exagérations de leurs manifestations trahissent leur coeur de pierre et leur totale absence de sensibilité et d'empathie alors que destinées à nous convaincre du contraire. Comme a dit quelqu'un, "Muliebris lacrimae condimentum est malitiae" (les larmes des femmes sont les épices de leur malignité)
Mais en ce qui nous concerne c'est différent. Il me semble en effet que la majorité d'entre nous ressent plus profondément les choses que la majorité des personnes sur cette planète et je crois que c'est normal dans la mesure où nos sens sont exacerbés, ce qui nous a valu par exemple d'être souvent dans des civilisations passées des intermédiaires entre l'humanité et "quelque chose" de plus grand.
Personnellement oui je fais attention à ne jamais me trouver dans des situations qui me solliciteraient trop de ce côté, sinon je serais dévastées les trois quarts du temps; et puis il faut aussi dire que ça se travaille: les mediums empathes parviennent à couper leurs sensations, sinon ce serait pour eux l'enfer en permanence!
J'adore les réponses de Michèle-Anne, même quand je ne suis pas d'accord !
Nous avons donc :
1) la grande tradition misogyne de l'Antiquité ("Malum est mulier, sed necessarium malum" , la femme est un mal, mais un mal nécessaire - quoique je doute qu'il soit nécessaire pour toi, chère Michèle !) jusqu'à Nietzsche ("Si tu vas voir les femmes, n'oublie pas le fouet") ; pensée à laquelle on opposera bien sûr celle du philosophe Waldemar von Schönerbusen ("Le sein des femmes est mon refuge préféré")
2) les mediums empathes ? L'animal est souvent un medium vers autre chose ; cf les chats (mediums en pattes), animal préféré des sorcières, avec le corbeau (cf Malefik !). Pour les humains, si je crois à l'empathie, phénomène bien réel, qui permet une ouverture vers une autre forme de perception d'autrui (mais pas au-delà....), je ne crois pas trop au medium "professionnel", si j'ose dire....
3) ceci étant, voir les trans comme des personnes "dont les sens sont exacerbés" ne me paraît pas faux, mais pas comme règle générale.
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
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Re: Larmes
Quand je veux larmoyer, je me passe le film "The wall" de Pink Floyd et ça ne rate pas. Une de mes plus grande crise de larme a été lors de la découverte de ce qui causait le malaise qui rongeait ma vie, mon double féminin. C'est la lecture du site d'Esther qui a changé ma vie, de la meilleure façon. Je lui en serai toujours reconnaissante.
Helyette- Messages : 3510
Date d'inscription : 25/10/2010
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Re: Larmes
moi j'ai toujours pleuré pour un rien, en ce moment c'est camping paradis tous les aprem, ou bien les infos avec les feux
mes restes d'hormones aident pas mal, mais même avant c'était comme ça
je suis classée Zebre en psychologie c'est à dire = Très émotif, hypersensible (des 5 sens), le surdoué a généralement une réceptivité affective (empathie) très importante. Il se sent différent et a des difficultés à se fondre dans le moule de la société. Il ne supporte pas l'injustice, se sent incompris
mes restes d'hormones aident pas mal, mais même avant c'était comme ça
je suis classée Zebre en psychologie c'est à dire = Très émotif, hypersensible (des 5 sens), le surdoué a généralement une réceptivité affective (empathie) très importante. Il se sent différent et a des difficultés à se fondre dans le moule de la société. Il ne supporte pas l'injustice, se sent incompris
Nelly572- Messages : 643
Date d'inscription : 25/01/2022
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Re: Larmes
L'HOMME ET LA FEMME: DEUX MODES D'EXPRESSION
La plupart des malentendus entre hommes et femmes reposent sur la différence qu’instaure le langage affectif propre à chacun des sexes et que, par conséquent, une meilleure lecture de nos émotions réciproques devrait nous aider à mieux nous comprendre. Si les hommes et les femmes partagent tous deux les mêmes sentiments, s’ils sont également capables d’émotions, ils ne les expriment pas de la même façon. Connaître les modalités d’expression de chaque sexe est donc source d’une meilleure entente. Il est possible de favoriser l’entente, en conseillant mieux ceux qui estiment que les émotions constituent le socle de la communication humaine et, en particulier, de la rencontre avec l’autre sexe. L’expression des émotions favorise l’attachement affectif ou les liens sociaux et peut nous rendre plus égaux que toutes les déclarations de principe, plus ou moins factices. Puisque nous sommes sans doute destinés à être surpris toute notre vie par l’autre sexe, arrangeons-nous au mieux de la situation. Des rires aux larmes, aucune émotion n’est la propriété exclusive de l’un ou de l’autre sexe. Hommes et femmes se différencient moins par la nature de ce qu’ils éprouvent que pas le sens apparent, la signification cachée ou l’expression que prennent leurs sentiments. Les styles émotionnels sont liés à l’identité sexuée bien plus fortement que nous ne le pensions jusqu’à présent.
L'INCOMPREHENSION
Les femmes expriment plus facilement ce qu’elles éprouvent et perçoivent davantage ce que l’autre ressent. Elles ne sont donc pas plus émotives, mais elles communiquent mieux leurs émotions que les hommes. Ceux-ci, par exemple, expriment plus brutalement leurs affects ; les femmes parlent davantage de ce qu’elles ressentent. Les hommes expriment insuffisamment leurs émotions, ils les « agissent » au lieu de les dire.
Face à ce qui est étranger, le risque est grand de se tromper et d’attribuer à l’autre des émotions et des sentiments qu’il n’a pas. Hommes et femmes peuvent s’aimer profondément et ne pas se comprendre émotionnellement. Comment expliquer que, après des milliers d’années de vie commune, nous soyons encore à ce point imperméables à ce que ressent l’autre sexe ? D’un sexe à l’autre, tout diffère. Les inégalités persistent au travail. L’attirance physique différencie aussi les deux sexes. Les hormones mâles et femelles qui commandent au désir sexuel seraient-elles passées pas là ?: 45% des femmes se disent attirées par les yeux de leur partenaire, 31% des hommes par la poitrine.
Pourquoi un homme veut-il toujours avoir raison ? Et pourquoi se met-il si facilement en colère ? Et qu’ont donc les femmes à s’angoisser de la sorte ? Chaque sexe a sa manière de réagir aux émotions de l’autre. Les émotions positives (joie, rire, humour) se manifestent généralement de la même façon et suscitent des réactions identiques. Elles sont reconnues comme telles par les deux sexes, même s’il existe en ce domaine des complicités " sexuée ".
En revanche, les émotions négatives ( colère, chagrin, culpabilité et, surtout, angoisse ) sont fréquemment source d’incompréhensions entre hommes et femmes. Les femmes se référant à un langage de rapport et d’intimité, et les hommes à un langage de statut et d’indépendance, la communication entre hommes et femmes peut alors se comparer à une communication interculturelle. C’est dire qu’elle sera exposée à des incompréhensions liées aux différents styles de conversation. Ces différences ne sont pas des différences de dialecte, mais des différences de genre.
LES PHRASES A NE PAS DIRE
Les sociolinguistes ont analysé minutieusement les " styles " langagiers et la pragmatique de la communication entre hommes et femmes. Une femme répétera sa demande tant qu’elle n’obtiendra pas la réponse souhaitée : elle pense que son mari fera ce qu’elle souhaite pour peu qu’elle parvienne à lui faire comprendre à quel point elle le souhaite. Mais le mari, si je puis dire, ne l’entend pas de cette oreille. Un homme estime qu’une demande sans réponse équivaut à un refus alors qu’une femme pense simplement qu’elle n’a pas été entendue. Se référant à son propre système de valeurs, il ne peut donc pas interpréter correctement l’insistance de sa compagne. Il y voit à tort une manifestation d’hostilité ou l’expression indirecte d’un ordre. Ce qui immédiatement lui hérisse le poil et l’amène à quelques formulations aussi malheureuses que maladroites : " tu veux toujours avoir raison " ou enfin " il faut toujours faire ce que tu veux ". Autre trait typique et autre source de malentendus : les hommes supportent mal les problèmes en attente. Les femmes affrontent les difficultés autrement. Elles en parlent et cherchent à être comprises. Hommes et femmes conversent différemment. Dans l’expression comme dans la compréhension des émotions, l’un des deux sexes est plus direct, certains diront moins subtil, que l’autre. Les rancœurs sont parfois durables, plus durables qu’on ne l’imagine. Elles constituent une source supplémentaire de malentendus, plus pervers cette fois, parce qu’apparemment " sans raison ".
Chaque sexe gagnerait à comprendre que ce que l’autre cherche n’est pas radicalement différent. Encore faut-il, pour que cette vérité soit comprise, que chacun s’ouvre à l’autre. Les intentions ou les projets peuvent être parfaitement identiques de part et d’autre mais leur expression émotionnelle totalement opposée. Les différences portent moins sur le fond que sur la forme. Mais combien la forme est importante ! Alors, que faire ? Toujours donner une phrase d’explication de plus. Consacrer une minute supplémentaire à se faire comprendre permet parfois d’éviter plusieurs heures d’affrontement.
L'EMOTIVITE DES DEUX SEXES
On entend généralement dire que les femmes sont plus émotives mais aussi plus expressives. Incontestablement, les femmes connaissent des variations d’émotions plus fortes. Elles expriment plus intensément leurs peines mais aussi leurs joies. Et c’est le résultat le plus intéressant. D’une manière plus générale, les scientifiques ont montré que les femmes adoptaient souvent un point de vue plus positif sur leurs proches et étaient plus portées à voir en chacun le meilleur. Il est vrai aussi que les femmes expriment plus fréquemment que les hommes les sentiments négatifs qu’elles peuvent éprouver. Elles sont en particulier davantage sujettes aux émotions dites intropunitives (peur, anxiété, tristesse, culpabilité, honte). A l’inverse, les sentiments négatifs tournés vers l’extérieur, ceux où le sujet attribue à ce qui n’est pas lui, homme ou événement, la cause de son émoi, sont davantage masculins. L’appartenance à l’un ou à l’autre sexe n’explique évidemment pas tout. D’autres facteurs peuvent interférer. La peur, voire la hantise du conflit renvoient ainsi parfois au souvenir malheureux d’une vie familiale où les problèmes étaient à l’origine de fréquentes disputes et de violentes tensions. On sait aujourd’hui que la testostérone, l’hormone mâle, émousse l’expression émotionnelle et inhibe les pleurs : un homme qui pourrait pleurer bouderait sans doute moins ! Mais c’est aussi le contexte culturel qui interdit au sexe masculin cette manifestation de sensiblerie mieux acceptée d’une femme. Globalement, l’homme se défend plus que la femme, grâce notamment au " mécanisme de projection " qui lui permet de reporter sur autrui les sentiments pénibles, les désirs secrets, les pulsions, surtout agressives, qu’il éprouve. Il intellectualise également davantage, se montrant extrêmement dépendant des interprétations rationnelles qui peuvent être données des événements. Ces défenses psychiques nous sont particulièrement précieuses dans la vie quotidienne, pourtant elles peuvent parfois constituer une gêne et empêcher d’être suffisamment naturel. Combien d’hommes hésitent ainsi avant de demander conseil ou de solliciter de l’aide. Cette même réserve les amène à négliger, voire à refuser, les problèmes affectifs que connaissent leurs proches. On a souvent entendu des hommes assener un énergique mais inutile " secoue- toi" à quelqu’un qui était à bout de forces, alors qu’un simple " parle-moi " aurait déjà eu, à lui seul, un effet bénéfique, surtout prononcé par celui dont on attend prioritairement un soutien.
Mais au-delà de ça, pour ma part, je maîtrise mieux mes émotions, dans le sens où, tout passe par la musique et le chant, améliorant ainsi ma gestion des émotions, qui est pour moi, un sas de décompression mentale.
La plupart des malentendus entre hommes et femmes reposent sur la différence qu’instaure le langage affectif propre à chacun des sexes et que, par conséquent, une meilleure lecture de nos émotions réciproques devrait nous aider à mieux nous comprendre. Si les hommes et les femmes partagent tous deux les mêmes sentiments, s’ils sont également capables d’émotions, ils ne les expriment pas de la même façon. Connaître les modalités d’expression de chaque sexe est donc source d’une meilleure entente. Il est possible de favoriser l’entente, en conseillant mieux ceux qui estiment que les émotions constituent le socle de la communication humaine et, en particulier, de la rencontre avec l’autre sexe. L’expression des émotions favorise l’attachement affectif ou les liens sociaux et peut nous rendre plus égaux que toutes les déclarations de principe, plus ou moins factices. Puisque nous sommes sans doute destinés à être surpris toute notre vie par l’autre sexe, arrangeons-nous au mieux de la situation. Des rires aux larmes, aucune émotion n’est la propriété exclusive de l’un ou de l’autre sexe. Hommes et femmes se différencient moins par la nature de ce qu’ils éprouvent que pas le sens apparent, la signification cachée ou l’expression que prennent leurs sentiments. Les styles émotionnels sont liés à l’identité sexuée bien plus fortement que nous ne le pensions jusqu’à présent.
L'INCOMPREHENSION
Les femmes expriment plus facilement ce qu’elles éprouvent et perçoivent davantage ce que l’autre ressent. Elles ne sont donc pas plus émotives, mais elles communiquent mieux leurs émotions que les hommes. Ceux-ci, par exemple, expriment plus brutalement leurs affects ; les femmes parlent davantage de ce qu’elles ressentent. Les hommes expriment insuffisamment leurs émotions, ils les « agissent » au lieu de les dire.
Face à ce qui est étranger, le risque est grand de se tromper et d’attribuer à l’autre des émotions et des sentiments qu’il n’a pas. Hommes et femmes peuvent s’aimer profondément et ne pas se comprendre émotionnellement. Comment expliquer que, après des milliers d’années de vie commune, nous soyons encore à ce point imperméables à ce que ressent l’autre sexe ? D’un sexe à l’autre, tout diffère. Les inégalités persistent au travail. L’attirance physique différencie aussi les deux sexes. Les hormones mâles et femelles qui commandent au désir sexuel seraient-elles passées pas là ?: 45% des femmes se disent attirées par les yeux de leur partenaire, 31% des hommes par la poitrine.
Pourquoi un homme veut-il toujours avoir raison ? Et pourquoi se met-il si facilement en colère ? Et qu’ont donc les femmes à s’angoisser de la sorte ? Chaque sexe a sa manière de réagir aux émotions de l’autre. Les émotions positives (joie, rire, humour) se manifestent généralement de la même façon et suscitent des réactions identiques. Elles sont reconnues comme telles par les deux sexes, même s’il existe en ce domaine des complicités " sexuée ".
En revanche, les émotions négatives ( colère, chagrin, culpabilité et, surtout, angoisse ) sont fréquemment source d’incompréhensions entre hommes et femmes. Les femmes se référant à un langage de rapport et d’intimité, et les hommes à un langage de statut et d’indépendance, la communication entre hommes et femmes peut alors se comparer à une communication interculturelle. C’est dire qu’elle sera exposée à des incompréhensions liées aux différents styles de conversation. Ces différences ne sont pas des différences de dialecte, mais des différences de genre.
LES PHRASES A NE PAS DIRE
Les sociolinguistes ont analysé minutieusement les " styles " langagiers et la pragmatique de la communication entre hommes et femmes. Une femme répétera sa demande tant qu’elle n’obtiendra pas la réponse souhaitée : elle pense que son mari fera ce qu’elle souhaite pour peu qu’elle parvienne à lui faire comprendre à quel point elle le souhaite. Mais le mari, si je puis dire, ne l’entend pas de cette oreille. Un homme estime qu’une demande sans réponse équivaut à un refus alors qu’une femme pense simplement qu’elle n’a pas été entendue. Se référant à son propre système de valeurs, il ne peut donc pas interpréter correctement l’insistance de sa compagne. Il y voit à tort une manifestation d’hostilité ou l’expression indirecte d’un ordre. Ce qui immédiatement lui hérisse le poil et l’amène à quelques formulations aussi malheureuses que maladroites : " tu veux toujours avoir raison " ou enfin " il faut toujours faire ce que tu veux ". Autre trait typique et autre source de malentendus : les hommes supportent mal les problèmes en attente. Les femmes affrontent les difficultés autrement. Elles en parlent et cherchent à être comprises. Hommes et femmes conversent différemment. Dans l’expression comme dans la compréhension des émotions, l’un des deux sexes est plus direct, certains diront moins subtil, que l’autre. Les rancœurs sont parfois durables, plus durables qu’on ne l’imagine. Elles constituent une source supplémentaire de malentendus, plus pervers cette fois, parce qu’apparemment " sans raison ".
Chaque sexe gagnerait à comprendre que ce que l’autre cherche n’est pas radicalement différent. Encore faut-il, pour que cette vérité soit comprise, que chacun s’ouvre à l’autre. Les intentions ou les projets peuvent être parfaitement identiques de part et d’autre mais leur expression émotionnelle totalement opposée. Les différences portent moins sur le fond que sur la forme. Mais combien la forme est importante ! Alors, que faire ? Toujours donner une phrase d’explication de plus. Consacrer une minute supplémentaire à se faire comprendre permet parfois d’éviter plusieurs heures d’affrontement.
L'EMOTIVITE DES DEUX SEXES
On entend généralement dire que les femmes sont plus émotives mais aussi plus expressives. Incontestablement, les femmes connaissent des variations d’émotions plus fortes. Elles expriment plus intensément leurs peines mais aussi leurs joies. Et c’est le résultat le plus intéressant. D’une manière plus générale, les scientifiques ont montré que les femmes adoptaient souvent un point de vue plus positif sur leurs proches et étaient plus portées à voir en chacun le meilleur. Il est vrai aussi que les femmes expriment plus fréquemment que les hommes les sentiments négatifs qu’elles peuvent éprouver. Elles sont en particulier davantage sujettes aux émotions dites intropunitives (peur, anxiété, tristesse, culpabilité, honte). A l’inverse, les sentiments négatifs tournés vers l’extérieur, ceux où le sujet attribue à ce qui n’est pas lui, homme ou événement, la cause de son émoi, sont davantage masculins. L’appartenance à l’un ou à l’autre sexe n’explique évidemment pas tout. D’autres facteurs peuvent interférer. La peur, voire la hantise du conflit renvoient ainsi parfois au souvenir malheureux d’une vie familiale où les problèmes étaient à l’origine de fréquentes disputes et de violentes tensions. On sait aujourd’hui que la testostérone, l’hormone mâle, émousse l’expression émotionnelle et inhibe les pleurs : un homme qui pourrait pleurer bouderait sans doute moins ! Mais c’est aussi le contexte culturel qui interdit au sexe masculin cette manifestation de sensiblerie mieux acceptée d’une femme. Globalement, l’homme se défend plus que la femme, grâce notamment au " mécanisme de projection " qui lui permet de reporter sur autrui les sentiments pénibles, les désirs secrets, les pulsions, surtout agressives, qu’il éprouve. Il intellectualise également davantage, se montrant extrêmement dépendant des interprétations rationnelles qui peuvent être données des événements. Ces défenses psychiques nous sont particulièrement précieuses dans la vie quotidienne, pourtant elles peuvent parfois constituer une gêne et empêcher d’être suffisamment naturel. Combien d’hommes hésitent ainsi avant de demander conseil ou de solliciter de l’aide. Cette même réserve les amène à négliger, voire à refuser, les problèmes affectifs que connaissent leurs proches. On a souvent entendu des hommes assener un énergique mais inutile " secoue- toi" à quelqu’un qui était à bout de forces, alors qu’un simple " parle-moi " aurait déjà eu, à lui seul, un effet bénéfique, surtout prononcé par celui dont on attend prioritairement un soutien.
Mais au-delà de ça, pour ma part, je maîtrise mieux mes émotions, dans le sens où, tout passe par la musique et le chant, améliorant ainsi ma gestion des émotions, qui est pour moi, un sas de décompression mentale.
Loan.- Messages : 766
Date d'inscription : 05/02/2019
Helyette et galwenne aiment ce message
Re: Larmes
lorsque je regarde vos réponse et aussi le dernier exposé de Loan me vient à l'esprit un livre que j'ai lu et une pièce de théâtre
Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus..
Un homme et une femme n’ont ni la même conception de l’amour et de l'émotivité ni le même code comportemental ou linguistique pour l’exprimer. Les dissemblances sont si fortes que, dans “Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus”, le psychothérapeute John Gray n’hésite pas à les comparer à des êtres débarqués de deux planètes différentes : Mars pour les hommes, qui importent dans la sphère affective les valeurs de l’action, du pouvoir, de la compétence ; Vénus pour les femmes, qui privilégient l’expression des émotions, l’harmonie des échanges, la créativité.
on y retrouve bien le yng et le yang.
Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus..
Un homme et une femme n’ont ni la même conception de l’amour et de l'émotivité ni le même code comportemental ou linguistique pour l’exprimer. Les dissemblances sont si fortes que, dans “Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus”, le psychothérapeute John Gray n’hésite pas à les comparer à des êtres débarqués de deux planètes différentes : Mars pour les hommes, qui importent dans la sphère affective les valeurs de l’action, du pouvoir, de la compétence ; Vénus pour les femmes, qui privilégient l’expression des émotions, l’harmonie des échanges, la créativité.
on y retrouve bien le yng et le yang.
Re: Larmes
galwenne a écrit:
Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus..
Qu'elles y retournent ! ;) Nous les remplacerons avantageusement !
Re: Larmes
Le texte de Loan me semble à cheval sur plusieurs notions ; les données scientifiques (ou pseudo-scientifiques dans certains cas.....), les idées généralistes, fondées parfois sur des stéréotypes sociaux, qui structurent la société occidentale, et le désir de dépassement des oppositions pour améliorer la relation entre individus au-delà de l'explication de leurs différences de comportement.
Etant d'accord avec ce que tu écris quand à cette démarche souhaitée vers une meilleure compréhension des affects et la résolution ainsi des conflits potentiels, je me différencierai cependant sur deux points :
1) Les "différences des styles émotionnels" seraient, selon toi, liées à l'identité sexuée. Quid du genre ? Il me paraît au moins aussi important et l'on voit bien que les différences d'éducation, qui participent en partie à la constitution du genre, jouent un rôle essentiel
Certes, il y a celles ici qui pensent que parce qu'elles préféraient les poupées dans leur enfance, elles peuvent en conclure que leur transidentité était déjà présente avant toute élaboration ultérieure du genre ; d'autres diront l'inverse.
Je pense personnellement que même si la testostérone peut influer sur le psychique, l'homme "cultivé" est celui qui est passé de l'état de nature au stade de la culture et est donc capable de réguler son corps...et par voie de conséquences les émotions "indésirables" ( car incontrôlées) qui pourraient surgir. L'acceptation de ces émotions, le lâcher prise, est, sauf cas extrême et pathologique, décidé par l'individu lui-même. Je pleure au cinéma : mais en choisissant le film, je sais d'avance qu'il aura tel effet sur moi et consens à m'y abandonner. Ceci est valable aussi bien pour "Love story" que pour "Massacre à la tronçonneuse"...
Ou, formulé de façon plus provocatrice : à partir du moment où mon "éducation" est achevée, il n'y a plus chez moi (sauf cas exceptionnels) d'émotions véritablement incontrôlées, car j'ai déjà fait le choix de les éprouver en référence à mon statut intime, genré et non sexué, d'homme ou de femme.
2) Tu t'étonnes "qu'après des milliers d'années de vie commune" hommes et femmes ne se comprennent pas mieux ; mais c'est tout simplement qu'il n'y a pas d'hérédité transmissible à ce niveau, car encore une fois, cela ne tient que très partiellement au sexe et beaucoup plus au genre, ce qui fait que chaque génération redécouvre le problème (et apporte une solution différente dans chaque civilisation). Et qu'au sein d'une même civilisation, les réponses diffèrent selon une foule de critères de diverses nature. Les réactions sur ce site l'illustrent bien.
Personnellement, j'ai eu l'impression en te lisant que tu avais, à l'inverse de ce qui se fait d'habitude, mis en paroles ta musique.. Les deux se laissent apprécier....
De toute façon, par quel que bout que l'on aborde le sujet (physique ou psychique), les trans ont vraisemblablement des émotions particulières, liées à leur "particularité"
Etant d'accord avec ce que tu écris quand à cette démarche souhaitée vers une meilleure compréhension des affects et la résolution ainsi des conflits potentiels, je me différencierai cependant sur deux points :
1) Les "différences des styles émotionnels" seraient, selon toi, liées à l'identité sexuée. Quid du genre ? Il me paraît au moins aussi important et l'on voit bien que les différences d'éducation, qui participent en partie à la constitution du genre, jouent un rôle essentiel
Certes, il y a celles ici qui pensent que parce qu'elles préféraient les poupées dans leur enfance, elles peuvent en conclure que leur transidentité était déjà présente avant toute élaboration ultérieure du genre ; d'autres diront l'inverse.
Je pense personnellement que même si la testostérone peut influer sur le psychique, l'homme "cultivé" est celui qui est passé de l'état de nature au stade de la culture et est donc capable de réguler son corps...et par voie de conséquences les émotions "indésirables" ( car incontrôlées) qui pourraient surgir. L'acceptation de ces émotions, le lâcher prise, est, sauf cas extrême et pathologique, décidé par l'individu lui-même. Je pleure au cinéma : mais en choisissant le film, je sais d'avance qu'il aura tel effet sur moi et consens à m'y abandonner. Ceci est valable aussi bien pour "Love story" que pour "Massacre à la tronçonneuse"...
Ou, formulé de façon plus provocatrice : à partir du moment où mon "éducation" est achevée, il n'y a plus chez moi (sauf cas exceptionnels) d'émotions véritablement incontrôlées, car j'ai déjà fait le choix de les éprouver en référence à mon statut intime, genré et non sexué, d'homme ou de femme.
2) Tu t'étonnes "qu'après des milliers d'années de vie commune" hommes et femmes ne se comprennent pas mieux ; mais c'est tout simplement qu'il n'y a pas d'hérédité transmissible à ce niveau, car encore une fois, cela ne tient que très partiellement au sexe et beaucoup plus au genre, ce qui fait que chaque génération redécouvre le problème (et apporte une solution différente dans chaque civilisation). Et qu'au sein d'une même civilisation, les réponses diffèrent selon une foule de critères de diverses nature. Les réactions sur ce site l'illustrent bien.
Personnellement, j'ai eu l'impression en te lisant que tu avais, à l'inverse de ce qui se fait d'habitude, mis en paroles ta musique.. Les deux se laissent apprécier....
De toute façon, par quel que bout que l'on aborde le sujet (physique ou psychique), les trans ont vraisemblablement des émotions particulières, liées à leur "particularité"
chantal92- Messages : 4613
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Re: Larmes
Je pense qu'il est totalement vain et utopique de vouloir supprimer les conflits entre individus: c'est quelque chose de tellement lié à la vie que même si tout le monde était rigoureusement identique (ce qui est le but des sociétés modernes), les conflits naîtraient du seul fait que tout le monde désirerait la même chose... pour lui et pour lui seul. Le seul moyen d'éviter les conflits c'est la solitude! Et l'étape suivante, le bonheur, vient du fait qu'on arrive à la savourer par contraste avec la phase "sociale".
Je suis toujours gênée quand on m'expose la faculté de pouvoir décider rationnellement de choses de nature irrationnelle... ainsi de pouvoir décider librement de se placer dans des situations d'acceptation ou de refus des émotions. Les émotions, c'est toute une biochimie induite autant l'inné que par l'apprentissage de la vie, qui évolue sans cesse, et l'on peut en dire autant du processus et de la capacité du "choix" ! (Si j'avais le temps et les compétences, j'écrirais un bouquin intitulé "La liberté, du point de vue neuro-physiologique" et ce serait un gros pavé dans la mare qui m'apporterait honneurs gloire et fortune, mais je m'égare...)
Petit aparté diabolique: Mettons que "Massacre à la tronçonneuse" (et ses quatre suites) me place dans un grand état non pas de chagrin mais d'exaltation, état que j'aurais donc décidé à l'avance: je crains qu'à la sixième version, mon enthousiasme ne décroisse légèrement: aurais-je "décidé" de cette perte à l'avance ? Bien sûr que non ! Je me suis laissée surprendre... Va-t'il alors falloir décider de toutes les réactions susceptibles de répondre à toutes les situations possibles de l'existence ? C'est impossible.
Il est cependant possible de se couper des émotions, mais c'est tout ou rien; on ne dose pas, on ne sélectionne pas.
Je suis toujours gênée quand on m'expose la faculté de pouvoir décider rationnellement de choses de nature irrationnelle... ainsi de pouvoir décider librement de se placer dans des situations d'acceptation ou de refus des émotions. Les émotions, c'est toute une biochimie induite autant l'inné que par l'apprentissage de la vie, qui évolue sans cesse, et l'on peut en dire autant du processus et de la capacité du "choix" ! (Si j'avais le temps et les compétences, j'écrirais un bouquin intitulé "La liberté, du point de vue neuro-physiologique" et ce serait un gros pavé dans la mare qui m'apporterait honneurs gloire et fortune, mais je m'égare...)
Petit aparté diabolique: Mettons que "Massacre à la tronçonneuse" (et ses quatre suites) me place dans un grand état non pas de chagrin mais d'exaltation, état que j'aurais donc décidé à l'avance: je crains qu'à la sixième version, mon enthousiasme ne décroisse légèrement: aurais-je "décidé" de cette perte à l'avance ? Bien sûr que non ! Je me suis laissée surprendre... Va-t'il alors falloir décider de toutes les réactions susceptibles de répondre à toutes les situations possibles de l'existence ? C'est impossible.
Il est cependant possible de se couper des émotions, mais c'est tout ou rien; on ne dose pas, on ne sélectionne pas.
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Re: Larmes
La mort du Petit prince me fait pleurer.
Daniela- Messages : 1943
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Re: Larmes
On ne m'ôtera pas de l'idée que la culture, c'est d'abord la capacité de maîtriser ses émotions, contrairement à l'homme de Néanderthal....
Maîtriser ne signifie pas anéantir, mais canaliser ou autoriser . Savoir faire son deuil, par exemple, ou maîtriser sa peur, etc
Je n'ai rien contre les larmes, et chacun les laisse couler comme il l'entend, mais je note qu'elles ne seront pas provoquée de la même façon suivant la civilisation où l'on vit, la culture dont on est imprégnée.
Maîtriser ne signifie pas anéantir, mais canaliser ou autoriser . Savoir faire son deuil, par exemple, ou maîtriser sa peur, etc
Je n'ai rien contre les larmes, et chacun les laisse couler comme il l'entend, mais je note qu'elles ne seront pas provoquée de la même façon suivant la civilisation où l'on vit, la culture dont on est imprégnée.
chantal92- Messages : 4613
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Re: Larmes
chantal92 a écrit:On ne m'ôtera pas de l'idée que la culture, c'est d'abord la capacité de maîtriser ses émotions, contrairement à l'homme de Néanderthal....
Maîtriser ne signifie pas anéantir, mais canaliser ou autoriser . Savoir faire son deuil, par exemple, ou maîtriser sa peur, etc
D'après tin exemple, il me semble que le mot "maîtriser" est mal choisi; je vois plus la culture comme la capacité de sublimer ses émotions, d'en faire quelque chose d'artistique ou de se raccrocher à l'art ou la philosophie ou autre chose.
Re: Larmes
Michele-Anne a écrit:chantal92 a écrit:On ne m'ôtera pas de l'idée que la culture, c'est d'abord la capacité de maîtriser ses émotions, contrairement à l'homme de Néanderthal....
Maîtriser ne signifie pas anéantir, mais canaliser ou autoriser . Savoir faire son deuil, par exemple, ou maîtriser sa peur, etc
D'après tin exemple, il me semble que le mot "maîtriser" est mal choisi; je vois plus la culture comme la capacité de sublimer ses émotions, d'en faire quelque chose d'artistique ou de se raccrocher à l'art ou la philosophie ou autre chose.
C'est la définition classique de la création artistique que tu évoques là. On distinguera donc ceux qui peuvent effectivement créer et ceux qui se contentent de se raccrocher, à l'art, à la philosophie....ou aux branches !
Désolée, Michèle, mon potentiel de réflexion est un peu émoussé là , parce que je pars demain pour Prague (y boire un coup, y tirer un coup, y marquer le coup....les connaisseurs en Histoire comprendront cette finissime allusion).
chantal92- Messages : 4613
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Re: Larmes
chantal92 a écrit:Désolée, Michèle, mon potentiel de réflexion est un peu émoussé là , parce que je pars demain pour Prague (y boire un coup, y tirer un coup, y marquer le coup....les connaisseurs en Histoire comprendront cette finissime allusion).
Heu.... "finissime" n'est peut-être pas le mot que j'aurais choisi !
Re: Larmes
chantal92 a écrit:Désolée, Michèle, mon potentiel de réflexion est un peu émoussé là , parce que je pars demain pour Prague (y boire un coup, y tirer un coup, y marquer le coup....les connaisseurs en Histoire comprendront cette finissime allusion).
Je viens de comprendre l'allusion si finement menée par Chantal. Je ne dirai pas la réponse pour ne pas spolier. Car la réflexion vaut le coups
Francoise FLEURY- Messages : 580
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