Ni fille, ni garçon : enquête sur un nouveau genre.

Ni fille, ni garçon : enquête sur un nouveau genre.

Gender fluid, androgynes, non binaires... C'est ce dimanche sur M6 à 21 h 05. Présenté par Ophelie Meunier. 1 h 30.
je l'ai malheureusement loupé, celles qui l'ont vu , qu'en pensez vous?

tu peux voir le reportage original sur M6 replay, il reste en ligne quelques jours.

Pour ma part je n'ai pas non plus regardé l'émission, j'avais peur que ce soit un marronnier de plus.

J'ai commencé à regarder la vidéo, j'ai du mal à me rendre compte s'il s'agit de quelque chose de vraiment nouveau ou d'une autre façon de présenter la même chose, dans tous les cas je trouve que c'est "différent", on sort des visions habituelles même si j'ai l'impression qu'au bout du compte on se retrouvera au même endroit . . . mais peut etre en voyant les choses différemment, je crois que ca vaut le coup de visionner

Noémia a écrit:attaques en règle, moqueries, haine... pouquoi ces réactions d'hostilité et ces fausses inquiétudes pour la société ?[/size][/color][/b]

Le reportage (je n'ai pas avancé dans son visionnement) est justement intéressant au titre des réactions évoqué par Kyrsten, on y voit un jeune genderfluid remettre les pieds avec un look féminin dans la cité que sa mere a préféré quitter, accueil enthousiaste de plusieurs filles de son age et rejet visiblement unanime des garçons qui entamment quelque chose qui fait fortement penser à une tentative de lapidation en regle . . . une image qui va je trouve beaucoup plus loin que la simple transphobie, personnellement je ressens plus une forme de haine contre tout ce qui pourrait représenter une sorte de progres féminin . . . en ce sens ce ne serait pas la transitude qui serait le probleme, mais bien davantage la trahison des intérêts de la "meute" masculine . . .

Bien fait également, ce reportage, car il ne montre pas que du négatif, en particulier il  montre que la non binarité peut déboucher sur un business florissant, même s'il constitue certainement plus une niche qu'une activité universelle . . .
Or, un business qui fonctionne, c'est bien la preuve qu'il n'y a pas que des opposants . . . .

Je ne préconise bien sûr pas de faire n'importe quoi, mais je pense de plus en plus qu'une grande partie de ce que nous appelons la transphobie se trouve dans  nos tetes . . . à trop y penser nous ne faisons que l'amplifier et l'encourager . . . je ne veux bien sûr pas dire qu'il n'y a aucune transphobie autour de nous, mais simplement que si nous partons du principe qu'elle est universelle, notre attitude en public sera forcément défensive, ce n'est pas ainsi qu'on attire la sympathie et les attitudes décontractées, bien au contraire  . . .

L'un de mes maîtres à penser en la matière était André Citroën, qui n'était jamais autant réjoui que lorsque beaucoup d'articles de presse attaquaient ses voitures, pour lui la Citrënophobie était bien davantage une opportunité qu'un handicap . . . sans doute à méditer. . .

C'était la minute de philosophie rurale de Stéphanie . . . . c'est pas tout, mais il faut aussi que je m'occupe du poulailler, là bas j'ai un probleme inverse à régler, le renard est loin d'etre volaillophobe  . . .

ça va beaucoup lus loin qu'une simple question de transphobie, quand on entend par exemple un Zeimmour dire que l'on impose les "théories du genre" de façon "terroriste" c'est le mot employé, d'effondrement de la société etc... j'ai vraiment l'impression que cette remise en question de la binarité résonne comme une destruction volontaire de la société, il y en a vraiment qui croient ça..

Bonjour,
Le public (ou la SOCIETE) ont fini par admettre plus ou moins les transsexuelles: pour elles c'est facile a comprendre ++elles ne supportaitent plus d'être considérées dans leur genre d'origine et elles ont fait le nécessaire pour régler le problème++
Mais voir des personnes qui ne décident pas a vivre toujours dans le même genre est incompréhensible. Incomprehensible n'égale pas répréhensible bien sûr. Mais beaucoup de gens sont mal à l'aise en face de ces personnes. Cela commence déjà avec la grammaire française qui impose de dire il ou elle, d'employer le masculin ou féminin .
Quand la personne binaire alterne les looks masculins et féminin c'est plus facile mais quand elle est permanence androgyne ça complique les choses pour les autres.
Maintenant pour le documentaire en première partie quand la personne binaire arrive en look clairement féminin dans son ancien quartier HLM ça ressemble plus a une mise en scène qu'autre chose. Comment se fait-il qu'elle soit tout de suite reconnue et qu'il y ait autant de monde?