Pastiches et parodies
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Pastiches et parodies
Comme me le faisait aimablement remarquer une copine, voilà longtemps que je n'ai rien publié ici... Je n'ai pas bien le temps de faire du nouveau, mais je vais publier ci-après une série de pastiches que j'avais écrits spour mon site du "Manoir"
La p'tite MA
La Grande Zoa (Paroles et Musique de F Botton)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Eh oui, "La Grande Zoa"... J'avais quoi ? 6 Ans ? Je tendis soudain l'oreille à ce que chantait la dame (Régine)... Comment pouvais-je savoir que ce serait là ma vie ? !
Enfin bref, voilà un nouveau pastiche pour celles qui disent que je me prends trop au sérieux...
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Eh oui, "La Grande Zoa"... J'avais quoi ? 6 Ans ? Je tendis soudain l'oreille à ce que chantait la dame (Régine)... Comment pouvais-je savoir que ce serait là ma vie ? !
Enfin bref, voilà un nouveau pastiche pour celles qui disent que je me prends trop au sérieux...
Texte original | Pastiche |
Quand vient l'mardi, | Quand dans la vie, |
La Grand' Zoa, | La p'tit' MA, |
Met ses bijoux, | Sort de son trou, |
Ses chinchillas; | Le teint blafard; |
Puis vers minuit, | C'est qu'elle a envie, |
La Grand' Zoa, | La p'tit' MA, |
Autour du cou | De tord' le cou, |
Met son boa. | A son cafard. |
Y'en a qui marmonnent, | Y'en a qui marmonnent |
Que la Grand' Zoa, | Que la p'tit' MA, |
Ce serait un homme, | Ce serait un homme, |
On dit ça. | Et qu'ça se voit. |
Y'en a qui marmonnent, | Y'en a qui marmonnent |
Que la Grand' Zoa, | Que la p'tit' MA, |
Ce serait un homme, | Ce serait un homme, |
On dit ça. | Et qu'ça se voit. |
Dans sa Rolls blanche, | Dans sa viell' Dauphine, |
Elle s'en va place Blanche, | Elle va Plac' Dauphine, |
Dans des night-clubs | Dans des tripots |
Ou dans des pubs | Ou des bordeaux |
Aussitôt qu'elle entre, | Aussitôt qu'elle entre, |
Ell' devient le centre | Ell' devient le centre |
Des conversations | Des r'gards indécents |
Entre garçons; | De leurs clients; |
Comme elle est bizarre, | Comme elle est bizarre, |
Quelle allure elle a, | Quelle touche elle a, |
Et son grand foulard, | Et son petit chat, |
Oh, mais c'est un boa ! | Oh mais c'est un cafard! |
Comme elle est bizarre, | Comme elle est bizarre, |
Quelle allure elle a, | Quelle touche elle a, |
Et son grand foulard, | Et son petit chat, |
Oh, mais c'est un boa ! | Oh mais c'est un cafard! |
Si de toute la s'maine | Puis pendant des mois |
On n'la voit plus, | On n'la voit plus, |
Elle n'a tout d'même | Mais elle n'a pas, |
Pas disparu; | Non, disparu; |
On peut la r'trouver | Ils la maintiennent |
Rue des Saints Pères, | En son Ministère, |
Décorateur | Informaticienne |
Et antiquaire. | Atrabilaire. |
En complet veston, | Dans son vieux blouson |
Plein d' décorations, | Elle envoie les cons, |
Elle vend du Louis XVI, | Au Diable-Vauvert, |
Avec des yeux d'braise. | Avec ses yeux verts. |
Mais quand vient l'mardi, | Mais tôt ou tard, |
La Grand' Zoa, | La p'tit' MA, |
R'met ses bijoux, | R'ssort de son trou, |
Ses chinchillas; | De son placard; |
Puis vers minuit, | Elle en a marre, |
La Grand' Zoa, | La p'tit' MA, |
Autour du cou | D'pas voir le bout |
R'met son boa. | De son cafard. |
Y'en a qui racontent, | Y'en a qui racontent, |
Que dans sa famille, | Que lorsqu'elle s'habille, |
On a parfois honte | Elle a parfois honte |
Quand elle se maquille. | De pas être un' fille. |
Y'en a qui racontent, | Y'en a qui racontent, |
Que dans sa famille, | Que lorsqu'elle s'habille, |
On a parfois honte | Elle a parfois honte |
Quand elle se maquille. | De pas être un' fille. |
Ell' va chez Henri, | Ell' va chez Estelle, |
Pour boire un coca, | Pour boire un coca, |
Et d'mande un whisky | Et d'mande une poubelle |
Pour son boa. | Pour son cafard. |
Quand il est très tard, | Quand il est très tard, |
On la voit rentrer, | On la voit rentrer, |
Fumant un cigare | Traînant son cafard |
A grosses bouffées | Comme un gros boulet |
On n'a jamais su | On n'a jamais su |
Qui était Zoa, | Qui était MA, |
Elle fut mangée crue | Dévorée qu'elle fut |
Par son boa, | Par son cafard, |
Elle fut mangée crue | Dévorée qu'elle fut |
Par son boa. | Par son cafard. |
Dernière édition par Michele-Anne le Sam 8 Jan 2011 - 23:37, édité 1 fois
La vie en rosse
La Vie en Rose (Paroles d'Edith Piaf, Musique de Louiguy)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Texte original | Pastiche |
Des yeux qui font baisser les miens | Des yeux chassieux et tous flétris |
Un rir' qui se perd sur sa bouche | Un rire édenté plein de mouches |
Voilà le portrait sans retouches | Voilà le portrait sans retouches |
De l'homme auquel j'appartiens | De la femme qui m'asservit |
Quand il me prend dans ses bras | Quand elle me fait chier comme ça |
Il me parle tout bas | Moi je me dis tout bas |
Je vois la vie en rose | Je vois ma vie en rosse |
Il me dit des mots d'amour | Elle me dit des conneries |
Des mots de tous les jours | ou bien hurle en Furie |
Et ça m'fait quelque chose | Comme une Carabosse |
Il est entré dans mon coeur | Il est entré dans ma vie |
Une part de bonheur | Toute une part d'ennuis |
Dont je connais la cause | Dont c'est elle la cause |
C'est lui par moi, moi par lui dans la vie | C'est elle ou moi, faut choisir dans la vie |
Il me l'a dit, l'a juré pour la vie | Car c'est sa mort le prix de ma survie |
Car dès que je l'aperçois | Car dès que je l'aperçois |
Alors je sens en moi | Alors je sens en moi |
Mon coeur qui bat | L'dégoût qui croît |
Aujourd'hui (gros succès de Diane Dufresnes)
Aujourd'hui (Paroles de Luc Plamondon, Musique de François Cousineau)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Texte original | Pastiche |
Aujourd'hui | Aujourd'hui |
J'ai rencontré l'homme de ma vie | J'ai rencontré un con fini |
Oh-oh-oh-oh aujourd'hui | Oh-oh-oh-oh aujourd'hui |
Au grand soleil, en plein midi | Un "Décideur", un abruti |
On attendait le même feu vert | Il était, pour sûr, dans les Affaires |
lui à pied et moi dans ma Corvair | Il semblait même en être très fier |
Jai dit: "Veux-tu un drink ?" | J'ai dit: "De quoi t'as l'air?" |
Aujourd'hui | Aujourd'hui |
J'ai rencontré l'homme de ma vie | J'ai rencontré un con fini |
Oh-oh-oh-oh aujourd'hui | Oh-oh-oh-oh aujourd'hui |
Je l'ai conduit jusqu'à chez lui | Je l'ai laissé dans sa p'tite vie |
Je suis montée à son appartement | Je suis allée le voir à son bureau |
Entre la Terre et le Firmament | Après deux ou trois ordre idiots |
Il m'a offert un drink | Il m'a dit, comme un sot: |
-"Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?" | -"Sais-tu c'que j'fais dans la vie ?" |
-"J'fais mon possible" | -"T'es un nuisible" |
-"Prends-tu d'l'eau dans ton whisky ?" | -"Je ne te fais donc pas envie ?" |
-"Non, j'le prends sec" | -"Non, tu m'débectes !" |
Aujourd'hui | Aujourd'hui |
J'ai rencontré l'homme de ma vie | J'ai rencontré un con fini |
Oh-oh-oh-oh aujourd'hui | Oh-oh-oh-oh aujourd'hui |
Un seul regard nous a suffi | Un seul regard m'a bien suffi |
Mon horoscope me l'avait prédit | J'aurais pas cru connaître un tel bandit |
Quand je l'ai vu j'ai su qu'c'était lui | Des gens comme ça devraient être proscrits |
J'ai deviné son signe... | Vive l'euthanasie... |
Aujourd'hui | Aujourd'hui |
J'ai rencontré l'homme de ma vie | J'ai rencontré un con fini |
Oh-oh-oh-oh aujourd'hui | Oh-oh-oh-oh aujourd'hui |
Au grand soleil, en plein midi | Un "Décideur", un abruti |
Mon cauch'mard à moi
MON MANEGE A MOI (Jean Constantin)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Texte original | Pastiche |
Tu me fais tourner la tête | Tu me fais mal à la tête |
Mon manège à moi c'est toi | Mon cauch'mard à moi c'est toi |
Je suis toujours à la fête | Je suis jamais à la fête |
Quand tu me tiens dans tes bras | Quand on me voit avec toi |
Je ferais le tour du monde | J'irais bien au bout du monde |
Ca ne tournerait pas plus que ça | Pour plus te voir, dis gros tas |
La Terre n'est pas assez ronde | La Terre n'est pas assez ronde |
Pour m'étourdir autant que toi | En tout cas pas autant que toi |
Ah ! Ce qu'on est bien tous les deux | Ah ! Ce que je suis malheureux |
Quand on est ensemble tous deux | Quand on est que tous les deux |
Quelle vie on a tous les deux | Quelle vie j'ai, c'est affreux |
Quand on s'aime comme nous deux | Y'a pas plus ennuyeux |
On pourrait changer de planète | Je peux pas changer de planète |
Tant que j'ai mon coeur près du tien | Pour respirer mieux un brin |
J'entends les flonflons de la fête | J'vais t'mettre une balle dans la tête |
Et la Terre n'y est pour rien | Au cimetière tu seras très bien |
Ah oui, parlons-en de la Terre | Ah oui, bonne idée le cimetière |
Pour qui se prend-elle la Terre? | Tu as toujours aimé la bière ! |
Ma parole y a qu'elle sur Terre | Ma parole, délivré de mes fers |
Y a qu'elle pour faire tant de mystères | J'embrasserais la terre entière |
Mais pour nous y a pas de problème | Mais oui c'est bien toi le problème |
Car c'est pour la vie qu'on s'aime | Car c'est pour le pognon qu'tu m'aimes |
Et si y'avait pas de vie même | Tiens, mais t'es déjà toute blême |
Nous on s'aimerait quand même ! Car... | T'avales ton extrait de baptême ! Ouf car... |
Tu me fais tourner la tête | Tu me fais mal à la tête |
Mon manège à moi c'est toi | Mon cauch'mard à moi c'est toi |
Je suis toujours à la fête | Je suis jamais à la fête |
Quand tu me tiens dans tes bras | Quand on me voit avec toi |
Je ferais le tour du monde | J'irais bien au bout du monde |
Ca ne tournerait pas plus que ça | Pour plus te voir, dis gros tas |
La Terre n'est pas assez ronde | La Terre n'est pas assez ronde |
Pour m'étourdir autant que toi | En tout cas pas autant que toi |
Je ferais le tour du monde | J'irais bien au bout du monde |
Ca ne tournerait pas plus que ça | Pour plus te voir, dis gros tas |
La Terre n'est pas assez ronde | La Terre n'est pas assez ronde |
Mon manège à moi c'est toi ! | Mon cauch'mard à moi c'était toi ! |
Fiche Moi le camp !
NE ME QUITTE PAS (JACQUES BREL)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Faut pas m'en vouloir, c'est plus fort que moi, j'ai toujours eu une répugnance instinctive et irrépressible pour cette chanson où un homme se traîne aux pieds d'une femme en perdant toute dignité !
Je ne fais donc que rétablir les choses comme elles devraient être...
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Faut pas m'en vouloir, c'est plus fort que moi, j'ai toujours eu une répugnance instinctive et irrépressible pour cette chanson où un homme se traîne aux pieds d'une femme en perdant toute dignité !
Je ne fais donc que rétablir les choses comme elles devraient être...
Texte original | Pastiche |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Il faut oublier | Il faut te barrer |
Tout peut s'oublier | Tu peux te barrer |
Qui s'enfuit déjà; | Et plus vite que ça; |
Oublier le temps | Te barrer avant |
Des malentendus | (Ca serait vite vu) |
Et le temps perdu | Que mon pied au cul |
A savoir comment | T'apprennes comment |
Oublier ces heures | J'oublierai l'erreur |
Qui tuaient parfois | Commise autrefois |
A coups de Pourquoi | J'ignore pourquoi |
Le coeur du bonheur | D'écouter mon coeur |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Moi je t'offrirai | Moi je m'offrirai |
Des perles de pluie | Des filles inouïes |
Venues de pays | Venus de pays |
Où il ne pleut pas; | Où y a que des gars; |
Je creuserai la terre | Je creuserai ta tombe |
Jusqu'après ma mort | Juste après ta mort |
Pour couvrir ton corps | Pour rendre ton corps |
D'or et de lumière; | A la fange immonde; |
Je ferai un domaine | Je ferai un asile |
Où l'amour sera roi | Où tu trouveras |
Où l'amour sera loi | L'amour fait pour toi |
Où tu seras reine; | Vu que t'es débile; |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Je t'inventerai | Tu mériterais |
Des mots insensés | Des mots orduriers |
Que tu comprendras; | Que je connais pas; |
Je te parlerai | Je te frapperais |
De ces amants-là | Si je n'avais pas |
Qui ont vu deux fois | Pitié malgré moi |
Leurs coeurs s'embraser | Traînée que tu es; |
Je te raconterai | Je te raconterai |
L'histoire de ce roi | L'histoire de ce roi |
Mort de n'avoir pas | Mort qui n'aurait pas |
Pu te rencontrer; | Dû te rencontrer; |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
On a vu souvent | J'ai dû trop souvent |
Rejaillir le feu | Subir ta connerie |
De l'ancien volcan | C'était trop lassant |
Qu'on croyait trop vieux; | D'y passer ma vie; |
Il n'est paraît-il | Il n'est paraît-il |
Des terres brûlées | Rien de comparable |
Donnant plus de blé | Face à ton vieux râble |
Qu'un meilleur avril; | Qu'une peau juvénile; |
Et quand vient le soir | Mais sors donc le soir |
Pour qu'un ciel flamboie | Pour voir quel cinglé |
Le rouge et le noir | Même dans le noir |
S'épousent-ils pas ? | Voudrait t'épouser ? |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Je ne vais plus pleurer | Tu peux bien parler |
Je ne vais plus parler | Tu peux bien crever |
Je me cacherai là | Ou te cacher là |
A te regarder | A me regarder |
Danser et sourire | Trinquer et sourire |
Et à t'écouter | Et à m'écouter |
Chanter et puis rire; | Chanter et puis rire; |
laisse-moi devenir | Puisses-tu devenir |
L'ombre de ton ombre | L'ombre de ton ombre |
L'ombre de ta main | L'ombre de ton chien |
L'ombre de ton chien; | L'ombre de plus rien; |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
Ne me quitte pas | Fiche moi le camp |
VIvent les cons !
Vive le Vent d'Hiver (Paroles françaises de Francis Blanche)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Texte original | Pastiche |
Vive le vent, vive le vent | Vivent les cons, vivent les cons |
Vive le vent d'hiver | Vivent les cons sur Terre |
Qui s'en va sifflant, soufflant | Qui feront, tristes larrons |
Dans les grands sapins verts | Une grande carrière |
Vive le temps, vive le temps | Vivent les sots, vivent les sots, |
Vive le temps d'hiver | Vivent les sots sur Terre |
Boules de neige et Jour de l'An | Si nombreux que mon Bureau |
Et bonne année grand-mère | Ne sait pas quoi en faire |
Sur le long chemin | La Vie est un chemin |
Tout blanc de neige blanche | Où sitôt la naissance |
Un vieux monsieur s'avance | On subit l'arrogance |
Avec sa canne dans la main | De tout un tas de beaux crétins |
Et tout là-haut le vent | Qui ne font que du vent |
Qui siffle dans les branches | Bouffis de suffisance |
Lui souffle la romance | Exigent allégeance |
Qu'il chantait petit enfant | Et paradent triomphants |
Vive le vent, vive le vent | Vivent les cons, vivent les cons |
Vive le vent d'hiver | Vivent les cons sur Terre |
Qui s'en va sifflant, soufflant | Qui feront, tristes larrons |
Dans les grands sapins verts | Une grande carrière |
Vive le temps, vive le temps | Vivent les sots, vivent les sots, |
Vive le temps d'hiver | Vivent les sots sur Terre |
Boules de neige et Jour de l'An | Si nombreux que mon Bureau |
Et bonne année grand-mère | Ne sait pas quoi en faire |
Et le vieux monsieur | Et quand on est vieux |
Descend vers le village | Lassé de leur verbiage |
C'est l'heure où tout est sage | On les hait davantage |
Et l'ombre danse au coin du feu | C'est parce qu'on les connaît mieux |
Et dans chaque maison | Faut un cercueil en plomb |
Il flotte un air de fête | Planqué dans son caveau |
Partout la table est prête | Pour enfin dire haut |
Et l'on entend la mêm' chanson | Qu'on est bien à l'abri des cons |
Vive le vent, vive le vent | Vivent les cons, vivent les cons |
Vive le vent d'hiver | Vivent les cons sur Terre |
Qui s'en va sifflant, soufflant | Qui feront, tristes larrons |
Dans les grands sapins verts | Une grande carrière |
Vive le temps, vive le temps | Vivent les sots, vivent les sots, |
Vive le temps d'hiver | Vivent les sots sur Terre |
Boules de neige et Jour de l'An | Si nombreux que mon Bureau |
Et bonne année grand-mère | Ne sait pas quoi en faire |
Re: Pastiches et parodies
bien écrites ces petites chanson. rien à dir un certain talent . la dérision est une forme d'humour que j'apprécie
Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 68
Localisation : presente sur la Carte
Est-ce bien MA ?
Bravo pour tes pastiches M-A, mais il y a du désespoir la- dessous .
Faut pas ! Faut plus ! :bisou: :bisou:
Les chants désespérés ne sont pas forcément les plus beaux :x
Faut pas ! Faut plus ! :bisou: :bisou:
Les chants désespérés ne sont pas forcément les plus beaux :x
Helyette- Messages : 3510
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 79
Localisation : Lorraine
La confiture
La confiture (Paroles et Musique de Roger Marino 1973)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Texte original | Pastiche |
La confiture ça dégouline | La pourriture ça monte en grade |
Ça coule coule sur les mains | Ca rampe rampe autant qu'ça peut |
Ça passe par les trous d'la tartine | Ca n'est bon que pour la parade |
Pourquoi y a-t-il des trous dans l'pain | Pourquoi y'a-t-il autant d'morveux |
Bien sûr on peut avec du beurre | Bien sûr avec une pétoire |
Les trous on peut bien les boucher | Les cons on peut bien les flinguer |
Ça ne sert à rien c'est un leurre | Ca sert à rien c'est illusoire |
Car ça coule par les côtés | Car ça renaît de tous côtés |
Faudrait contrôler sa tartine | Faudrait contrôler les naissances |
La tenir droite exactement | Et bien tester les nouveaux-nés |
On la met en douce elle s'incline | Trop d'arrivisme ou d'arrogance: |
Ça coule irrémédiablement | Ca serait jeté au fossé ! |
Et ça vous coule dans la manche | Et ça vous dit ce qu'il faut faire |
Et ça vous longe le pourpoint | Et ça vous toise avec hauteur |
De l'avant bras jusqu'à la hanche | Sans rien connaître de l'affaire |
Quand ça ne descend pas plus loin | Quand ça n'est pas pour vot' malheur |
Et quand ça coule pas ça tombe | Et quand ça parle pas ça juge |
Le pain s'écrase entre les doigts | A quoi vous pouvez bien servir |
Ça ricoche et puis ça retombe | Ca trouve tous les subterfuges |
Côté collant ça va de soi | Pour vous sacquer mais sans le dire |
Au moment de passer l'éponge | Au moment de saluer les pontes |
On en met plein ses vêtements | On les voit se plier en deux |
Plus on essuie plus on allonge | Plus c'est gradé moins ça a honte |
Plus on frotte et plus ça s'étend | Plus c'est titré plus c'est mielleux |
C'est pour ça qu'y'en a qui préfèrent | C'est pour ça qu'y en a qui voudraient |
Manger d'la crème de marrons | Fair' du hachis de tous ces cons |
Ça colle au pain c'est sans mystère | Ca coûte rien de faire l'essai |
C'est plus commun mais ça tient bon | C'est radical mais ça s'rait bon |
On fait l'école buissonnière | On a beau s'armer de patience |
De retour on prend l'escabeau | Tout le monde en a plein le dos |
On va tout droit vers l'étagère | On va tout droit vers la violence |
Pourquoi tourner autour du pot | Pourquoi subir un tel fardeau |
Qu'elle soit aux fraises à la rhubarbe | Qu'elle retourne ou pas sa veste |
On l'ingurgite goulûment | On la subit journellement |
La confiture on la chaparde | La pourriture on la déteste |
On l'aime clandestinement | On la vomit cordialement |
Puis un jour on est bien en place | Puis un jour on change de poste |
On mène la vie de château | Pour éviter de faire un' crise |
Dans les avions dans les palaces | Mais au service où l'on accoste |
On vous porte sur un plateau | On rencontre, et c'est sans surprise |
La confiture qui dégouline | La pourriture qui monte en grade |
Qui coule coule sur les mains | Qui rampe rampe autant qu'ça peut |
Qui passe par les trous d'la tartine | Qui n'est bonn' que pour la parade |
Pourquoi y a-t-il des trous dans l'pain | Pourquoi y'a-t-il autant d'morveux |
Bien sûr on peut avec du beurre | Bien sûr avec une pétoire |
Les trous on peut bien les boucher | Les cons on peut bien les flinguer |
Ça ne sert à rien c'est un leurre | Ca sert à rien c'est illusoire |
Car ça coule par les côtés... | Car ça renaît de tous côtés... |
Cons
Belle (Paroles de Luc Plamondon, Musique de Richard Cocciante)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Nota: une constante dans les textes de Plamondon est le caractère incorrect de la versification: mètre irrégulier ou incorrect, fausses rimes, fausses quantités, etc...
Ceci pose des problèmes sérieux à la personne qui veut imiter le plus près possible le vers d'origine; Pour ce qui est de "Belle", j'y ai renoncé; j'ai substitué des alexandrins partout au lieu des vers de 11 à 13 syllabes dont l'emplacement varie suivant les strophes ! Pour le reste, je me contente d'assonances, je ne suis pas la quantité classique des sons dissylabiques, et la coupe peut ne pas suivre l'original. Qu'on se le dise !
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Nota: une constante dans les textes de Plamondon est le caractère incorrect de la versification: mètre irrégulier ou incorrect, fausses rimes, fausses quantités, etc...
Ceci pose des problèmes sérieux à la personne qui veut imiter le plus près possible le vers d'origine; Pour ce qui est de "Belle", j'y ai renoncé; j'ai substitué des alexandrins partout au lieu des vers de 11 à 13 syllabes dont l'emplacement varie suivant les strophes ! Pour le reste, je me contente d'assonances, je ne suis pas la quantité classique des sons dissylabiques, et la coupe peut ne pas suivre l'original. Qu'on se le dise !
Texte original | Pastiche |
Belle | Cons |
C'est un mot qu'on dirait inventé pour elle | Les mots pour vous décrire ne sont pas légion |
Quand elle danse et qu'elle met son corps à jour, tel | Vous n'avez de cerveau que par procuration |
Un oiseau qui étend ses ailes pour s'envoler | Et dans la Hiérarchie sans efforts vous grimpez |
Alors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes pieds | Alors je sens en moi la colère monter |
J'ai posé mes yeux sur sa robe de gitane | J'ai mesuré la veulerie d'un tel bétail |
A quoi me sert encore de prier Notre-Dame ? | A quoi peut me servir d'affiner mon travail ? |
Quel | Bon, |
Est celui qui lui jettera la première pierre ? | Quel est celui qui vous tuera à coups de pierres ? |
Celui-là ne mérite pas d'être sur terre | Car celui-là nous pourrons tous en être fiers |
Ô Lucifer ! Oh laisse-moi, rien qu'une fois | Ô Coriolan, toi qu'on a jadis offensé |
Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esméralda | Souffle-moi le moyen d'enfin les disperser |
Belle | Font |
Est-ce le Diable qui s'est incarné en elle | Ils tous alors semblant d'avoir perdu raison, |
Pour détourner mes yeux du Dieu Eternel, | D'égrener leur sottise avec autant d'aplomb, |
Qui a mis dans mon être ce désir charnel, | De pérorer sur ce qui leur est inconnu, |
Pour m'empêcher de regarder vers le Ciel ? | Et de multiplier les ordres saugrenus ? |
Elle porte en elle le péché originel | J'ai trop longtemps obtempéré sans réfléchir |
La désirer fait-il de moi un criminel ? | Comment de ces crétins pourrais-je m'affranchir ? |
Celle | Non, |
Qu'on prenait pour une fille de joie, une fille de rien | Je ne peux plus les laisser me pourrir la vie |
Semble soudain porter la croix du genre humain | C'est désormais pour moi l'enjeu de ma survie |
Ô Notre-Dame ! Oh laisse-moi rien qu'une fois | Ô Spartacus ! Oh montre moi, dis, comment faire, |
Pousser la porte du jardin d'Esméralda | Pour saigner les plus monstrueux des tortionnaires |
Belle | On |
Malgré ses grands yeux noirs qui vous ensorcellent | Dit que la Vertu c'est d'accorder Pardon |
La demoiselle serait-elle encore pucelle ? | Je crains trop pour cela d'y voir un abandon ! |
Quand ses mouvements me font voir montsetmerveilles | Faut-il se laisser faire et sans modération |
Sous son jupon aux couleurs de l'arc en ciel | S'avilir aux plus lâches des compromissions ? |
Ma Dulcinée laissez-moi vous être infidèle | Ma Destinée est d'abattre les pavillons |
Avant de vous avoir menée jusqu'à l'autel | Qui entravent l'Esprit tout comme des baîllons |
Quel | Mon |
Est l'homme qui détournerait son regard d'elle | Dégoût s'est accru bien plus que de raison; |
Sous peine d'être changé en statue de sel ? | Je sais ce qui fera, bientôt, ma guérison: |
Ô Fleur de Lys, je ne suis pas homme de foi | Ô Louverture ! Oh apprends moi, dis, Général, |
J'irai cueillir la fleur d'amour d'Esméralda | Comment faire Justice, et ce, sans tribunal... |
Vite au billot
Tico-Tico (Paroles françaises de Jacques Larue, Musique de Zequinha Abreu)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Texte original | Pastiche |
Tico Tico par ci | Un petit con par ci |
Tico tico par là | Un vieux débris par là |
Dans tout Séville on n'entend plus que ce nom là | A mon Bureau les chefs sont de ce tonneau là. |
Il passe par ici | Complètement pourris |
Il va passer par là | Ou bien alors gagas |
Comme il est beau dans son costume de gala ! | C'est un plaisir de travailler pour ces gens là! |
Coiffé d'un sombrero | Avec leur air falot |
Les cuisses bien à plat | Et tout leur cinéma |
Sur son cheval il se promène à petits pas | Ils nous gâchent jusqu'à notre panorama |
De sa moustache en croc | A présent c'en est trop |
Lustrée de gomina | Mettons-y le Holà |
Il fait rêver tous les jupons de la rambla. | Réglons leur sort à ces petits Caligulas |
On dit tout bas | On abattra |
Que son grand-père était corsaire | Tous ces bandits, ces tortionnaires |
Qu'il faisait la traite des noirs à Buenos-Aires | Tant qu'il en restera certains pour nous déplaire |
Et patati et patata | Et peu importe son patois |
Dans la maison qu'il habita | De HEC ou de l'ENA |
Tout le gratin de l'Alcala y défila | Tout le gratin de mon Bureau y passera |
Tico-Tico | Vite au billot |
Devint l'unique légataire | Que ces têtes patibulaires |
De son magot, de son cheval et de ses terres | tombent soudain du haut de tous ces dignitaires |
Il peut garder devant chacun son sombrero | Il faut agir et l'on verra que très bientôt |
C'est un vrai caballero Tico-Tico ! | Tout ira bien mieux sans ces damnés idiots ! |
Les marionnettes
LES MARIONNETTES (CHRISTOPHE)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Texte original | Pastiche |
Moi je construis des marionnettes | Moi j'obéis à des marionnettes |
Avec de la ficelle et du papier | Qui ont de beaux galons, mais de papier |
Elles sont jolies les mignonnettes | Elles sont minables, pauvres soubrettes |
Je vais (bis) vous les présenter | Je vais (bis) vous les présenter |
L'une d'entre elles est la plus belle | L'une d'entre elles est bien la pire |
Elle sait bien dire "Papa, Maman" | Elle sait bien dire "D'accord, Patron" |
Quant à son frère, il peut prédire | Et peut souffler, oui, sans satire, |
Pour demain la pluie ou bien le beau temps | Sur nous la brise ou bien un typhon |
Moi je construis des marionnettes | Moi j'obéis à des marionnettes |
Avec de la ficelle et du papier | Qui ont de beaux galons, mais de papier |
Elles sont jolies les mignonnettes | Elles sont minables, pauvres soubrettes |
Je vais (bis) vous les présenter | Je vais (bis) vous les présenter |
Chez nous à chaque instant c'est jour de fête | Chez nous, à chaque instant le bureau tremble |
Grâce au petit clown qui nous fait rire | Devant ce triste clown assermenté |
Même Alexa, cette pauvrette, | Et même si on se rassemble |
Oublie (bis) qu'elle a toujours pleuré | On craint (bis) qu'il finisse par gagner |
Moi je construis des marionnettes | Moi j'obéis à des marionnettes |
Avec de la ficelle et du papier | Qui ont de beaux galons, mais de papier |
Elles sont jolies les mignonnettes | Elles sont minables, pauvres soubrettes |
Elles vous diront, elles vous diront | Elles vous diront, elles vous diront |
Que je suis leur ami, que je suis leur ami... | Combien je les déteste, combien je les déteste... |
Au bureau qui est le mien
DANS LE PORT D'AMSTERDAM (JACQUES BREL)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Texte original | Pastiche |
Dans le port d'Amsterdam | Au Bureau qui est l'mien |
Ya des marins qui chantent | Y a des p'tits chefs qui parlent |
Les rêves qui les hantent | Un langage infernal |
Au large d'Amsterdam | Prétentieux et hautain |
Dans le port d'Amsterdam | Au Bureau qui est l'mien |
Ya des marins qui dorment | Y a des p'tits chefs qui notent |
Comme des oriflammes | A l'affût des bons points |
Le long des berges mornes | Que leur zèle récolte |
Dans le port d'Amsterdam | Au Bureau qui est l'mien |
Y a des marins qui meurent | Y a des p'tits chefs qui errent |
Pleins de bière et de drames | Et partent un matin |
Aux premières lueurs | Promus dans la lumière |
(Mais) Dans le port d'Amsterdam | (Mais) au Bureau qui est l'mien |
Y a des marins qui naissent | Y a des p'tits chefs qui viennent |
Dans la chaleur épaisse | Faire la cour mondaine |
Des langueurs océanes | Qui jouera leur destin |
Dans le port d'Amsterdam | Au Bureau qui est l'mien |
Y a des marins qui mangent | Y a des p'tits chefs pourris |
Sur des nappes trop blanches | Dont le seul appétit |
Des poissons ruisselants | Est de ramper sans fin |
Ils vous montrent des dents | Ils vous montrent des dents |
A croquer la fortune | A rayer les planchers |
A décroiser la lune | A caler des dossiers |
A bouffer des haubans | A bouffer du manant |
Et ça sent la morue | Et ça pue la connerie |
Jusque dans le coeur des frites | Jusque dans leurs manières |
Que leurs grosses mains invitent | Hypocrites, grossières |
A revenir en plus | De n'jamais prendr' partie |
Puis se lèvent en riant | Puis partent en jetant |
Dans un bruit de tempête | Quelques mots anodins |
Referment leur braguette | Qui ne signifient rien |
Et sortent en rotant | Et font les importants |
Dans le port d'Amsterdam | Au Bureau qui est l'mien |
Y a des marins qui dansent | Y a des p'tits chefs qui pensent |
En se frottant la panse | Qui rêvent à la puissance |
Sur la panse des femmes | Qu'ils acquerront demain |
Et ils tournent et ils dansent | Et ils tentent leur chance |
Comme des soleils crachés | Comme des souffreteux |
Dans le son déchiré | Dans l'éclat loqueteux |
D'un accordéon rance | D'une gloire un peu rance |
Ils se tordent le cou | Ils nous tordent le cou |
Pour mieux s'entendre rire | En croyant commander |
Jusqu'à c'que tout à coup | Jusqu'à c'que tout à coup |
L'accordéon expire | On les fasse sonner |
Alors le geste grave | Alors le geste fourbe |
Alors le regard fier | Alors le regard veule |
Ils ramènent leur batave | Ils regagnent leur tourbe |
Jusqu'en pleine lumière | Dans une pose servile |
Dans le port d'Amsterdam | Au Bureau qui est l'mien |
Y a des marins qui boivent | Y'a des p'tits chefs qui lèchent |
Et qui boivent et reboivent | Et qui lèchent et relèchent |
Et qui reboivent encore | Et qui relèchent encore |
Ils boivent à la santé | Ils lèchent allèchés |
Des putains d'Amsterdam | Tout ce qu'on peut connaître |
De Hambourg ou d'ailleurs | De chefs à léchouiller |
Enfin ils boivent aux dames | Enfin ils lèchent leurs maîtres |
Qui leur donnent leur corps | Qui les foulent aux pieds |
Qui leur donnent leur vertu | Qui les pressent à l'envi |
Pour une pièce en or | Sur le moindre dossier |
Et quand ils ont bien bu | Et quand ils ont servi |
Se plantent le nez au ciel | Se relèvent cornus |
Se mouchent dans les étoiles | Jusqu'à une autre monte |
Et ils pissent comme je pleure | Et pleurent de honte |
Sur les femmes infidèles | Sur leur fierté perdue |
Dans le port d'Amsterdam | Au Bureau qui est l'mien |
Dans le port d'Amsterdam. | Au Bureau qui est l'mien. |
Y'a qu'les filles que je déteste
Y'A QUE LES FILLES QUI M'INTERESSENT (DANY BRILLANT)
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, j'aime beaucoup Dany Brillant; je le trouve irrésistiblement sympathique dans son obssession gynéphile aussi incompréhensible qu'affichée ! C'est pourquoi cela m'a bien amusée de retourner cette chanson.
Pastiche de Michèle-Anne Roncières
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, j'aime beaucoup Dany Brillant; je le trouve irrésistiblement sympathique dans son obssession gynéphile aussi incompréhensible qu'affichée ! C'est pourquoi cela m'a bien amusée de retourner cette chanson.
Texte original | Pastiche |
Y a qu'les filles qui m'intéressent. | Y'a qu'les filles que je déteste |
Tout le reste, je m'en fous. | Tout le reste m'est très doux. |
J'en parlais avec un ami | J'en parlais avec un ami |
Qui fait de la philosophie. | Qui fait de la philosophie |
Il m'a dit qu'j'avais raison: | Il m'a dit qu'j'avais raison: |
Les filles, mon Dieu, que c'est bon ! | Les filles, Mon Dieu, pas question ! |
Y a qu'les filles qui m'intéressent. | Y'a qu'les filles que je déteste. |
Tout le reste, je m'en fous. | Tout le reste m'est très doux. |
Y a qu'les filles qui m'intéressent. | Y'a qu'les filles que je déteste. |
Le reste, c'est du super flou. | Le reste c'est plus à mon goût. |
J'avais, quoi, six ans passés ? | J'avais, quoi, seize ans passés ? |
Quand sa jupe s'est envolée. | Quand elle m'a bien ri au nez. |
Depuis, je ne pense qu'à ça : | Depuis je ne pense qu'à ça: |
Les serrer toutes dans mes bras. | Les tuer toutes au coutelas. |
Y a qu'les filles qui m'intéressent. | Y'a qu'les filles que je déteste. |
Tout le reste, je m'en fous. | Tout le reste m'est très doux. |
Y a qu'les filles qui m'intéressent. | Y'a qu'les filles que je déteste. |
Le reste, c'est du super flou. | Le reste c'est plus à mon goût. |
Il y a en elles tant de grâce, | Il y a en elles tant de mensonges |
Tant de beauté sur leurs faces. | Que j'en vomis lorsque j'y songe. |
L'amour, j'en ai fait ma loi. | La Haine, j'en ai fait ma loi |
Tout le reste ne compte pas ! | Tout le reste vient après ça ! |
Y a qu'les filles qui m'intéressent. | Y'a qu'les filles que je déteste. |
Tout le reste, je m'en fous. | Tout le reste m'est très doux. |
Y a qu'les filles qui m'intéressent. | Y'a qu'les filles que je déteste. |
Le reste, c'est du super flou. | Le reste c'est plus à mon goût. |
Re: Pastiches et parodies
En voici une qui m'a bien fait rire :
https://www.youtube.com/watch?v=dl7cmLDvUQ4
https://www.youtube.com/watch?v=dl7cmLDvUQ4
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