peut on encore se parler sincerement

Je suis de tous cœur avec un léger retard avec toi Béatrice pour se genre de maladresse de mots vulgaire d’une personne à ton encontre qui ne sait se tenir correctement en s’expriment et qui ta blessé.
Bisous

Alexandra Jeannine a écrit:Je suis de tous cœur avec un léger retard  avec toi Béatrice pour se genre de maladresse de mots vulgaire d’une personne à ton encontre qui ne sait se tenir correctement  en s’expriment et qui ta blessé.  
Bisous

bah non, il ne faut pas voir les choses sur un plan personnel ..

l usage de ces mots que tu qualifie de  vulgaires (non pas prononcé - mais sous entendu)  était particulièrement secondaire
je l ai dit et redit ..
la maladresse a l encontre d un personne fragilisé par sa transition  sociale était aussi probablement réciproque

ce qui a fait l objet de ce sujet relevait plutôt de la fragilisation des valeurs que nous défendons ici  
et je ne reviendrais pas dessus ...   la discussion a déjà eu lieu

et j ai en effet tiré les leçons de ce qui s était passé et de ce qui avait été écrit

je ne reviendrais pas non plus sur l échange que nous avons eu ensuite, son origine était assez lamentable et j ai préféré le retirer

j ai répondu en privé mais cette personne n a pas donné suite

on ne relancera pas cette discussion là publiquement  

Je viens de découvrir ce sujet pour lequel j'étais passée complètement à côté(°). Et comme j'ai lu toutes les interventions avec intérêt, je ne veux pas rester sans m'exprimer, donnant l'impression d'y être indifférente.

Je me souviens de vagues notions de sémiologie issues d'un cours suivi en fac pendant un an, et je m'excuse d'avance auprès des linguistes pour ce que je vais dire car les mots employés risquent de ne pas être complètement justes, mais c'est l'idée que je veux partager ici.

Il y a ce que l'on dit littéralement et la connotation. Et via le langage écrit, surtout sur un forum, il est difficile de faire passer cette connotation. Certes on peut employer les smileys, utiliser des majuscules mais les nuances sont difficiles à être perceptibles, d'autant plus, comme cela a été dit durant vos échanges, cela dépend aussi de l'état d'esprit de la personne qui lit.

J'aimerais aussi ajouter un mot sur l'humour. J'apprécie l'humour en général et notamment celui qui égraine les différents commentaires des unes et des autres sur le forum.
Mais attention, le risque d'utiliser l'humour a tout va, est qu'il aplatit tout, met tout au même niveau, en réduisant les sujets sérieux. Donc à mon avis, à manier avec parcimonie.

Concernant la sincérité, j'essaie d'être la plus naturelle possible quand j'écris ici, tout comme lorsque je sors en femme.

Bises

(°) vous me direz, ce n'est pas le seul, vu que je ne viens pas régulièrement sur le forum... :-)

Ben y en a eue des réponses a ce post depuis que j étais absente , et elles sont toutes plus pertinentes les unes que les autres .
Pour ma part je ne tolère qu une sorte de mensonge , le mensonge par omission, c est le seul que je pratique .Maintenant n allez pas croire les filles que quand je ne dis rien sur vos photos je l applique , en général je dis une fois ( suis Belge ) tu es belle ou jolie , et je ne le répète pas a chaque photos .
Une chose aussi que j ai lue il y a bien longtemps , " un peuple sans humour est un peuple mort ", donc pratiquons l humour sur Agora et ce forum vivra longtemps . Et même si une parole nous blesse nous pouvons y répondre avec humour .

Ah une note pour Administratrice ton nouvel avatar est beaucoup mieux que l ancien ( on a envie de le voir souvent )

Bonjour les filles,

J'ai claqué la porte une fois ! ( Je ne suis pas belge pour autant ! )  
J'ai claqué la porte parce que j'ai eu l'impression que :  
* je n'étais pas acceptée
* l'on me faisait dire des choses que je ne disais pas en me répondant comme si je les avais dites
*  l'on me rendait transparente en ne me répondant pas mais en répondant aux autres dans la même conversation
* je me faisais des illusions parce que l'on me disait que personne n'avait dit ça.... enfin !
* j'étais manipulée finalement et par une hydre à quelques têtes....  

La paranoïa n'a jamais fait partie de mes symptômes du temps où j'avais des symptômes.
Mais peut-être que j'ai malgré tout eu une allergie de type alimentaire, un virus ou quoi, qui m' a fait croire que ...
J'avais posté quelques temps avant le claquement de porte, un petit texte qui s'intitulait :
" La hiérarchie chez les rats. " Je pense que ce texte avait été mal reçu mais il était déjà une réponse à une certaine attitude qui m'exaspérait.  

Fière de cette expérience, je peux vous dire, si sincère veut dire se dévoiler avec authenticité, que non, je ne me livrerai pas sans protection bien que je saches que certaines d'entre vous aimeraient pouvoir parler de leurs expériences d'une manière authentique, Stéphanie par exemple.  

Attention, je n'en veux à personne. C'est du passé d'une part, et d'autre part c'est peut-être bien inhérent à tout forum.  
 

Ciao
Julie Armande

Albin Michel

Hiérarchie chez les rats


Une expérience a été effectuée sur des rats. Pour étudier leur aptitude à nager, un chercheur du laboratoire de biologie comportementale de la faculté de Nancy, Didier Desor, en a réuni six dans une cage dont l'unique issue débouchait sur une piscine qu'il leur fallait traverser pour atteindre une mangeoire distribuant les aliments. On a rapidement constaté que les six rats n'allaient pas chercher leur nourriture en nageant de concert. Des rôles sont apparus qu'ils s'étaient ainsi répartis: deux nageurs exploités, deux non nageurs exploiteurs, un nageur autonome et un non nageur souffre-douleur.

Les deux exploités allaient chercher la nourriture en nageant sous l'eau. Lorsqu'ils revenaient à la cage, les deux exploiteurs les frappaient et leur enfonçaient la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'ils lâchent leur magot. Ce n'est qu'après avoir nourri les deux exploiteurs que les deux exploités soumis pouvaient se permettre de consommer leur propre croquette. Les exploiteurs ne nageaient jamais, ils se contentaient de rosser les nageurs pour être nourris.

L'autonome était un nageur assez robuste pour ramener sa nourriture et passer les exploiteurs pour se nourrir de son propre labeur. Le souffre-douleur, enfin, était incapable de nager et incapable d'effrayer les exploités, alors il ramassait les miettes tombées lors des combats. La même structure-deux exploités, deux exploiteurs, un autonome et un souffre-douleur ñse retrouva dans les vingt cages où l'expérience fut reconduite.

Pour mieux comprendre ce mécanisme de hiérarchie, Didier Desor plaça six exploiteurs ensemble. Ils se battirent toute la nuit. Au matin, ils avaient recréée les mêmes rôles. Deux exploiteurs, deux exploités, un souffre douleur, un autonome. Et on a obtenu encore le même résultats en réunissant six exploités dans une même cage, six autonomes, ou six souffre douleur.

Puis l'expérience a été reproduite avec une cage plus grande contenant deux cents individus. Ils se sont battus toute la nuit, le lendemain il y avait trois rats crucifiés dont les autres avaient arraché la peau. Moralité: plus la société est nombreuse plus la cruauté envers les souffre douleur augmente. Parallèlement, les exploiteurs de la cage des deux cents entretenaient une hiérarchie de lieutenants afin de répercuter leur autorité sans même qu'ils aient besoin de se donner le mal de terroriser les exploités.

Autre prolongation de cette recherche, les savants de Nancy ont ouvert par la suite les crânes et analysés les cerveaux. Or les plus stressés n'étaient ni les souffre-douleur, ni les exploités, mais les exploiteurs. Ils devaient affreusement craindre de perdre leur statut privilégié et d'être obligés d'aller un jour au travail.

Se pourrait-il que pour chaque espèce animale il existe une sorte de grille d'organisation spécifique. Quels que soient les individus choisis, dès qu'ils sont plus de deux, ils s'empressent de tenter de reproduire cette grille pour s'y intégrer. Peut-être que l'espèce humaine est tributaire elle aussi d'une telle grille. Et quel que soit le gouvernement anarchiste, despotique, monarchiste, républicain ou démocratique, nous retombions dans une répartition similaire des hiérarchies. Seules changent l'appellation et le mode de désignation des exploiteurs.

Bernard Werber

Julie Armande a écrit:Parce que j'ai eu l'impression que .../...

On pourrait toutes écrire la même chose sans exception!

Julie Armande a écrit:Hiérarchie chez les rats
.../...
Se pourrait-il que pour chaque espèce animale il existe une sorte de grille d'organisation spécifique.

Il me semble que chez les grands singes, ça s'organise sur un schéma qui s'approche de ça...  

Il parait qu'aimer c'est accepter de souffrir. Je crois que ça s'applique à toute relation quelle qu'elle soit. Plus on y met d'émotions, plus on risque de souffrir à un moment ou à un autre. Contente que tu réussisses à dépasser ça.

Coucou,

Merci Avalon.
On ne peut pas rester bloquer sur des trucs comme ça. Ca ne sert à rien. Ca empêche juste de vivre.
J'ai eu un mouvement d'humeur et je suis revenue et voilà !!!
Et j'ajoute que l'admin a bien voulu que je revienne, je lui en suis grée !!!

Bisous
Julie Armande