un texte interessant
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Michele-Anne
ester
Béatrice
7 participants
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un texte interessant
un texte d Anais Bourdet particulierement interessant
J’en ai marre d’être femme. Ça y est, ça me fatigue.
Il y a quelques jours, je rentrais chez moi en courant pour semer un homme qui me suivait. Le lendemain, je découvre que des députés rient des agressions sexuelles dénoncées récemment. Le jour suivant, je vois qu’un prétendu comique fait des blagues sur les accusations de viol, les qualifiant de puritanisme. Tous les jours, tous les foutus jours, on me rappelle que je n’ai pas gagné au bingo des genres.
On ne devrait pas se plaindre. On devrait courber l’échine, apprendre à vivre avec tout ça, avec le sourire de préférence. Si on se défend, on se voit alors accusée. Visiblement beaucoup de monde n’a pas encore compris, ce que c’est d’être une femme dans cette société.
Être une femme, dans mon cas, c’est être sexualisée par des inconnus avant même d’envisager la sexualité. C’est découvrir le harcèlement à 11-12 ans, et vivre avec ensuite. Être une femme, c’est être cataloguée faible et fragile dès le plus jeune âge. C’est être cataloguée physiquement inférieure, quelles que soient ses capacités. C’est savoir depuis toujours, que dans la famille les femmes ont du tirer un trait sur leurs ambitions pour servir l’égo de leurs conjoints. C’est se battre deux fois plus pour faire reconnaitre ses compétences, pour gagner tout de même moins ou être traitée comme une stagiaire toute sa carrière. C’est devoir rendre des comptes au monde entier sur son intention ou non d’avoir des enfants, car on n’est pas pleinement femme, si on ne pond pas. C’est passer des années sans savoir si on est trop ou pas assez féminine avant de se rendre compte, avec un peu de chance, qu’on est juste ce qu’on veut. C’est entendre depuis toujours, des réflexions salasses, de la part de l’entourage comme d’inconnus. C’est être un objet sexuel, qu’on le veuille ou non. C’est calculer en permanence sa tenue en fonction du lieu où l’on va. Et quel que soit le choix final, être harcelée ou suivie. C’est avoir peur en permanence, quand on marche, quand on conduit, quand on se déplace. C’est craindre la nuit, craindre certains trajets. C’est déployer des dizaines de petites stratégies au quotidien dans l’espoir de ne pas être agressée, et l’être quand même. C’est être une salope à la moindre contradiction du navrant du coin. C’est intégrer peu à peu qu’on est une proie, même si on est une battante. C’est s’excuser en permanence, même quand on est responsable de rien. C’est être culpabilisée, voir son attitude analysée en toutes circonstances, y compris quand on nous a fait subir le pire. C’est se rendre compte qu’une bonne partie de l’autre moitié du monde nous considère à sa disposition. C’est voir sa colère décrédibilisée en permanence, alors que la colère d’un homme est souvent vue comme courageuse. C’est voir tous ses combats moqués ou niés, aussi graves et concrets soient-ils. C’est subir plusieurs oppressions à la fois, et rester droite. C’est savoir que beaucoup d’amies ont vécu des choses horribles, des viols, des agressions sexuelles, des violences physiques et psychologiques. C’est se considérer comme chanceuse, quand on n’a jamais été violée ni battue. C’est voir leurs séquelles, mais voir le reste du monde en rire, ou minimiser. C’est voir qu’on les culpabilise, elles, au lieu de blâmer leurs agresseurs. Être une femme, c’est savoir que même si on a la vie dure, il y en a plein d’autres qui vivent bien pire. Qu’il y en a qui, en plus du sexisme et du classisme, subissent le racisme, l’homophobie, la transphobie, la grossophobie, le validisme… C’est savoir qu’on n’est et ne sera jamais comme il faut. C’est savoir qu’on essaiera toujours de contrôler notre corps et ce qu’on en fait. Que nos choix, même intimes, feront toujours l’objet d’un débat public. C’est voir d’autres femmes avoir intégré parfaitement les règles dominantes, et lutter, au contraire, pour que rien ne bouge. C’est perdre son emploi, ou ne pas en trouver, car on est femme. C’est savoir qu’on doit se battre, où qu’on soit dans le monde, si on veut obtenir les mêmes droits que les autres. Mais c’est aussi savoir qu’on doit se battre avec pédagogie, douceur, tendresse et volupté, sous peine d’être une hystérique radicale qu’on n’écoutera pas. Pire, qu’on moquera. C’est voir des personnes militer pour l’égalité des classes, mais contre celle des genres. C’est voir des personnes légiférer sur l’égalité des genres, et pratiquer son contraire. C’est découvrir chaque jour un nouvel obstacle, une nouvelle actualité qui prouve que la route est encore longue. C’est savoir qu’on ne verra pas l’égalité de son vivant, mais essayer, éperdument, de lui donner de l’élan.
Être une femme, c’est être fière à chaque victoire, même microscopique, car on ne la doit à personne d’autre qu’à soi. C’est ne jamais baisser les bras. C’est assumer, seule, en permanence, tout ce qui nous arrive. C’est se battre contre la peur, contre la violence, contre nos angoisses. C’est refuser les règles établies sous peine de s’oublier. C’est faire partie d’un groupe qui ne se nomme pas, d’une sororité invisible qui ne se doute même pas de sa force incroyable. J’en ai marre d’être femme, mais je n’échangerais les rôles pour rien au monde. Je suis femme et fière, fière de voir que nous sommes de plus en plus nombreuses à nous battre partout dans le monde, avec nos spécificités, avec nos obstacles, avec nos moyens. Je suis fière de nous voir parler de plus en plus fort, rire, râler, hurler, faire du bruit. Je suis fière d’être une femme, et ça vaut toutes les positions dominantes du monde, car moi je n’ai pas besoin d’écraser qui que ce soit pour exister.
Être une femme, c’est mériter la lune. Et aller la décrocher soi-même.
le blog
http://payetashnek.tumblr.com/
la page Facebook
https://www.facebook.com/payetashnekleblog/?fref=nf
J’en ai marre d’être femme. Ça y est, ça me fatigue.
Il y a quelques jours, je rentrais chez moi en courant pour semer un homme qui me suivait. Le lendemain, je découvre que des députés rient des agressions sexuelles dénoncées récemment. Le jour suivant, je vois qu’un prétendu comique fait des blagues sur les accusations de viol, les qualifiant de puritanisme. Tous les jours, tous les foutus jours, on me rappelle que je n’ai pas gagné au bingo des genres.
On ne devrait pas se plaindre. On devrait courber l’échine, apprendre à vivre avec tout ça, avec le sourire de préférence. Si on se défend, on se voit alors accusée. Visiblement beaucoup de monde n’a pas encore compris, ce que c’est d’être une femme dans cette société.
Être une femme, dans mon cas, c’est être sexualisée par des inconnus avant même d’envisager la sexualité. C’est découvrir le harcèlement à 11-12 ans, et vivre avec ensuite. Être une femme, c’est être cataloguée faible et fragile dès le plus jeune âge. C’est être cataloguée physiquement inférieure, quelles que soient ses capacités. C’est savoir depuis toujours, que dans la famille les femmes ont du tirer un trait sur leurs ambitions pour servir l’égo de leurs conjoints. C’est se battre deux fois plus pour faire reconnaitre ses compétences, pour gagner tout de même moins ou être traitée comme une stagiaire toute sa carrière. C’est devoir rendre des comptes au monde entier sur son intention ou non d’avoir des enfants, car on n’est pas pleinement femme, si on ne pond pas. C’est passer des années sans savoir si on est trop ou pas assez féminine avant de se rendre compte, avec un peu de chance, qu’on est juste ce qu’on veut. C’est entendre depuis toujours, des réflexions salasses, de la part de l’entourage comme d’inconnus. C’est être un objet sexuel, qu’on le veuille ou non. C’est calculer en permanence sa tenue en fonction du lieu où l’on va. Et quel que soit le choix final, être harcelée ou suivie. C’est avoir peur en permanence, quand on marche, quand on conduit, quand on se déplace. C’est craindre la nuit, craindre certains trajets. C’est déployer des dizaines de petites stratégies au quotidien dans l’espoir de ne pas être agressée, et l’être quand même. C’est être une salope à la moindre contradiction du navrant du coin. C’est intégrer peu à peu qu’on est une proie, même si on est une battante. C’est s’excuser en permanence, même quand on est responsable de rien. C’est être culpabilisée, voir son attitude analysée en toutes circonstances, y compris quand on nous a fait subir le pire. C’est se rendre compte qu’une bonne partie de l’autre moitié du monde nous considère à sa disposition. C’est voir sa colère décrédibilisée en permanence, alors que la colère d’un homme est souvent vue comme courageuse. C’est voir tous ses combats moqués ou niés, aussi graves et concrets soient-ils. C’est subir plusieurs oppressions à la fois, et rester droite. C’est savoir que beaucoup d’amies ont vécu des choses horribles, des viols, des agressions sexuelles, des violences physiques et psychologiques. C’est se considérer comme chanceuse, quand on n’a jamais été violée ni battue. C’est voir leurs séquelles, mais voir le reste du monde en rire, ou minimiser. C’est voir qu’on les culpabilise, elles, au lieu de blâmer leurs agresseurs. Être une femme, c’est savoir que même si on a la vie dure, il y en a plein d’autres qui vivent bien pire. Qu’il y en a qui, en plus du sexisme et du classisme, subissent le racisme, l’homophobie, la transphobie, la grossophobie, le validisme… C’est savoir qu’on n’est et ne sera jamais comme il faut. C’est savoir qu’on essaiera toujours de contrôler notre corps et ce qu’on en fait. Que nos choix, même intimes, feront toujours l’objet d’un débat public. C’est voir d’autres femmes avoir intégré parfaitement les règles dominantes, et lutter, au contraire, pour que rien ne bouge. C’est perdre son emploi, ou ne pas en trouver, car on est femme. C’est savoir qu’on doit se battre, où qu’on soit dans le monde, si on veut obtenir les mêmes droits que les autres. Mais c’est aussi savoir qu’on doit se battre avec pédagogie, douceur, tendresse et volupté, sous peine d’être une hystérique radicale qu’on n’écoutera pas. Pire, qu’on moquera. C’est voir des personnes militer pour l’égalité des classes, mais contre celle des genres. C’est voir des personnes légiférer sur l’égalité des genres, et pratiquer son contraire. C’est découvrir chaque jour un nouvel obstacle, une nouvelle actualité qui prouve que la route est encore longue. C’est savoir qu’on ne verra pas l’égalité de son vivant, mais essayer, éperdument, de lui donner de l’élan.
Être une femme, c’est être fière à chaque victoire, même microscopique, car on ne la doit à personne d’autre qu’à soi. C’est ne jamais baisser les bras. C’est assumer, seule, en permanence, tout ce qui nous arrive. C’est se battre contre la peur, contre la violence, contre nos angoisses. C’est refuser les règles établies sous peine de s’oublier. C’est faire partie d’un groupe qui ne se nomme pas, d’une sororité invisible qui ne se doute même pas de sa force incroyable. J’en ai marre d’être femme, mais je n’échangerais les rôles pour rien au monde. Je suis femme et fière, fière de voir que nous sommes de plus en plus nombreuses à nous battre partout dans le monde, avec nos spécificités, avec nos obstacles, avec nos moyens. Je suis fière de nous voir parler de plus en plus fort, rire, râler, hurler, faire du bruit. Je suis fière d’être une femme, et ça vaut toutes les positions dominantes du monde, car moi je n’ai pas besoin d’écraser qui que ce soit pour exister.
Être une femme, c’est mériter la lune. Et aller la décrocher soi-même.
le blog
http://payetashnek.tumblr.com/
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Béatrice- Messages : 12893
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 68
Localisation : presente sur la Carte
Re: un texte interessant
Bonjour,
C'est une excellente analyse de la situation, une vision sombre mais réaliste... j'ai retenu entre autres choses
C'est une excellente analyse de la situation, une vision sombre mais réaliste... j'ai retenu entre autres choses
Il y a des forces conservatrices partout...Anaïs Bourdet a écrit: C’est voir d’autres femmes avoir intégré parfaitement les règles dominantes, et lutter, au contraire, pour que rien ne bouge.
Re: un texte interessant
C'est un très beau texte , l'énumération de la première partie est le reflet de la réalité que les
femmes et toutes les personnes dites "faibles " vivent aux quotidien ,mais je retiens surtout la conclusion
Merci pour le partage
femmes et toutes les personnes dites "faibles " vivent aux quotidien ,mais je retiens surtout la conclusion
Je suis fière d’être une femme, etça vaut toutes les positions dominantes du monde, car moi je n’ai pas besoin d’écraser qui que ce soit pour exister.
Merci pour le partage
Michelle m- Messages : 3159
Date d'inscription : 12/06/2014
Localisation : 29600
Re: un texte interessant
Rien à ajouter à ces justes propos .
Kleph- Messages : 885
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 70
Re: un texte interessant
Je trouve ton commentaire négatif. Est-ce vraiment le cas ?Michele-Anne a écrit:Comme quoi "être femme" c'est savoir se victimiser.
As-tu voulu dire quelque chose que je n'ai pas compris ?
:mamiz:
Clotilde29- Messages : 1916
Date d'inscription : 30/10/2010
Age : 19
Localisation : Ailleurs
Re: un texte interessant
Victimisation, she said....
Je viens de relire "La Locandiera", de Goldoni, pièce où une femme aubergiste, assaillie par des clients trop galants, prend sa revanche en séduisant un autre homme qui méprise les femmes ...jusqu'à le rendre fou amoureux pour ensuite le larguer sèchement, le transformant à son tour en victime - tandis qu'elle même, pour se punir et ne pas retomber dans semblables errements.... se marie avec son valet d'auberge. Difficile à la fin de savoir qui est victime de qui, d'autant que les inégalités sociales viennent compliquer les choses. Bref, question : peut-on parler d'auto-victimisation des femmes ?
Toute féministe bien née répondra que oui, parce que les schémas sociaux dominants les poussent à cela quand elles n'y résistent pas. La victimisation précède donc l'auto-victimisation et la conditionne.
C'est fou ce que l'on peut se mettre à vaticiner quand il pleut sans cesse depuis 8 jours (à Paris)....
Bon, je ferai mieux d'aller m'acheter un petit ensemble mignon de lingerie et une robe d'été .
Bises
Je viens de relire "La Locandiera", de Goldoni, pièce où une femme aubergiste, assaillie par des clients trop galants, prend sa revanche en séduisant un autre homme qui méprise les femmes ...jusqu'à le rendre fou amoureux pour ensuite le larguer sèchement, le transformant à son tour en victime - tandis qu'elle même, pour se punir et ne pas retomber dans semblables errements.... se marie avec son valet d'auberge. Difficile à la fin de savoir qui est victime de qui, d'autant que les inégalités sociales viennent compliquer les choses. Bref, question : peut-on parler d'auto-victimisation des femmes ?
Toute féministe bien née répondra que oui, parce que les schémas sociaux dominants les poussent à cela quand elles n'y résistent pas. La victimisation précède donc l'auto-victimisation et la conditionne.
C'est fou ce que l'on peut se mettre à vaticiner quand il pleut sans cesse depuis 8 jours (à Paris)....
Bon, je ferai mieux d'aller m'acheter un petit ensemble mignon de lingerie et une robe d'été .
Bises
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 75
Localisation : présente sur la carte
Re: un texte interessant
Goldoni , c'est bien celui qui fabriquait des moteurs poussés pour Renaud ?
( désolée : c'était trop tentant ...)
Kleph- Messages : 885
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 70
Re: un texte interessant
Vaticine sous la pluie ou sous le soleil! Mais continue.chantal92 a écrit:Victimisation, she said....
Je viens de relire "La Locandiera", de Goldoni, pièce où une femme aubergiste, assaillie par des clients trop galants, prend sa revanche en séduisant un autre homme qui méprise les femmes ...jusqu'à le rendre fou amoureux pour ensuite le larguer sèchement, le transformant à son tour en victime - tandis qu'elle même, pour se punir et ne pas retomber dans semblables errements.... se marie avec son valet d'auberge. Difficile à la fin de savoir qui est victime de qui, d'autant que les inégalités sociales viennent compliquer les choses. Bref, question : peut-on parler d'auto-victimisation des femmes ?
Toute féministe bien née répondra que oui, parce que les schémas sociaux dominants les poussent à cela quand elles n'y résistent pas. La victimisation précède donc l'auto-victimisation et la conditionne.
C'est fou ce que l'on peut se mettre à vaticiner quand il pleut sans cesse depuis 8 jours (à Paris)....
Bon, je ferai mieux d'aller m'acheter un petit ensemble mignon de lingerie et une robe d'été .
Bises
J'ai lu ton texte deux fois et je commence à le comprendre.
Je le relirai deux fois demain, et peut-être serai-je au point !
:mamiz:
Clotilde29- Messages : 1916
Date d'inscription : 30/10/2010
Age : 19
Localisation : Ailleurs
Re: un texte interessant
Non! C'est celui qui fabliquait des moteuls poussés poul Lenaud.Kleph a écrit:
Goldoni , c'est bien celui qui fabriquait des moteurs poussés pour Renaud ?
( désolée : c'était trop tentant ...)
Clotilde29- Messages : 1916
Date d'inscription : 30/10/2010
Age : 19
Localisation : Ailleurs
on connait la chanson....
Des moteurs poussés (disons "gonflés") pour Renaud ? Ce chanteur aimait donc la vitesse ? C'est vrai qu'il était lui-même assez gonflé...
C'est bien Lacan, très porté sur le calembour comme source de signifiant, qui parlait du "réservoir des sens " ?
Et Freud a écrit un livre "sur "Der Witz" (le mot d'esprit, la plaisanterie) comme révélateur de l'inconscient. Alors n'hésitez plus, chères amies, votre essence féminine surgit aussi dans la nature de vos plaisanteries. Car les femmes ne rient pas toujours des mêmes choses que les hommes....
C'est bien Lacan, très porté sur le calembour comme source de signifiant, qui parlait du "réservoir des sens " ?
Et Freud a écrit un livre "sur "Der Witz" (le mot d'esprit, la plaisanterie) comme révélateur de l'inconscient. Alors n'hésitez plus, chères amies, votre essence féminine surgit aussi dans la nature de vos plaisanteries. Car les femmes ne rient pas toujours des mêmes choses que les hommes....
chantal92- Messages : 4613
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 75
Localisation : présente sur la carte
Re: un texte interessant
" Alors n'hésitez plus, chères amies, votre essence féminine surgit aussi dans la nature de vos plaisanteries. Car les femmes ne rient pas toujours des mêmes choses que les hommes... ".
Y aurait-il donc une "sexuation de l'humour " ?
N'avais jamais pensé à cela .
Merci Chantal .
Kleph- Messages : 885
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 70
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