et la libido, dans tout ça?

Merci, Mimi,

pour le courage "couillu" de ta réponse!

La preuve qu'on peut dire les choses, sans dévoiler des détails intimes inutiles à la discussion.
Tu l'as très bien fait, et je t'en remercie.

Je me retrouve totalement dans ton témoignage, et cela me rassure.

Encore Merci

Bisous
Aurélie

Non MIMI
je ne considère pas avoir fait une levée de bouclier , j'ai simplement réalisée ne pas avoir envie d'étaler ma vie de couple sur ce forum , chacune est libre est fait ce qu'elle veut.
Bisous

Bonjour Sophie

Tout à fait et c'est ton droit évidemment. J'ai moi-même dû m'y reprendre à deux fois pour élaborer cette réponse, parce que je voulais éviter de tomber dans le trop intime.

Ceci dit la question n'imposait pas les confidences déplacées, et il me semble que c'est une interrogation normale et valable. D'où mon étonnement, pas seulement à ton endroit.

Mais c'est vraiment pas grave! Je comprends pourquoi vous avez renoncé à traiter la question.

La remarque de Jonquille "Crois tu vraiment que c'est lié a ton état d'esprit ?" m'intrigue, et j'aimerais bien l'entendre développer sur cette piste. Quelle est ta théorie Jonquille?

Je n'ai pas voulu "partager" ma sexulalité , parce que dire que j'ai une sexualité normale , ne signifie rien , qu'est-ce que la normalité ?
Alors je vais contourner le problème , disant que depuis plus de 15 ans date à laquelle j'ai acceptée cet état lumineux, doux et féminin de ma personnalité je suis devenu plus créatrice avec ma compagne , tout en restant dans mon rôle d'homme.
Bises à touTEs.
Sophie

Moi, j'aime pas la libido !

Michele-Anne a écrit:Moi, j'aime pas la libido !

Michele-Anne, mon schtroumf grognon préférée !
:mamiz:

Oui, on m'a toujours appelée "la stroumpfette grincheuse" ! :rir1:

Moi aussi j'adore ton humour

La remarque de Jonquille "Crois tu vraiment que c'est lié a ton état d'esprit ?" m'intrigue, et j'aimerais bien l'entendre développer sur cette piste. Quelle est ta théorie Jonquille?

Les dysfonctions sexuelles et les troubles du désir peuvent toucher tout le monde, autant les hommes que les femmes, et se manifester à tout âge. La sexualité censée être épanouissante peut alors peser lourd sur les épaules d’un couple.

Peu importe le problème, il est souvent difficile de discerner ce qui est physiologique de ce qui est psychologique. Les idées, les pensées et les sentiments ont au moins autant d'importance que les manifestations physiques.

Difficultés dans le couple. Des conflits non réglés avec le ou la partenaire se répercutent souvent sur le désir d'entreprendre des rapports sexuels et de se laisser aller intimement avec sa (ou son) partenaire. Une homosexualité latente ou non reconnue peut avoir des conséquences sur le déroulement des relations sexuelles.

...... nous pourrions en débattre longuement ..... (Ainsi, une sexothérapie pourrait être indiquée en cas d'inquiétudes ou de malaises persistants) !

Eh bien débattons-en, on est là pour ça! :)

Mais je n'ai pas besoin d'argumenter simplement parce que tu dis vrai sur toute la ligne, que je m'y reconnais. C'est à cette "interférence" de désirs non comblés ou non reconnus que je faisais référence en parlant d'équilibre rompu. Dans ces moments-là j'ai l'impression d'être un peu dissociée de la part masculine. Je ne peux donc m'engager dans le rapport sexuel sur des bases franches et sincères. Je sais que ce dont j'ai vraiment envie à ce moment-là ne peut être comblé. Forcément c'est plus compliqué et moins agréable pour tout le monde.

Impossible en effet de connaître ce qui revient au psychologique ou au physiologique. En ce qui me concerne la dimension féminine provient surtout du psychologique je pense. Mais je vous épargne la démonstration de ce que j'avance! Reste que le tout s'arrime bel et bien à des cycles plus ou moins masculins/féminins, comme ça semble être aussi le cas pour Amélie, qui alternent sur des périodes plus ou moins longue.

Alors si la question d'origine était "est-ce que ta sexualité de couple est saine et viable malgré tes désirs ambivalents?", la réponse est "oui" la grande majorité du temps.

Merci pour ta réponse riche et précise Jonquille.

Echange très intéressant !!!

A mon avis, pour qu’une sexualité soit épanouie, elle doit se pratiquer dans le respect de l’autre (se préoccuper de ses attentes), sans à priori ni culpabilité (i.e. faire abstraction de notre éducation, nos conventions sociales, voire de notre culture …).

Avec mon épouse, en effet, notre sexualité est cyclique. Parfois, je suis homme (ce qu'elle préfère, évidemment), parfois je suis femme (et elle joue le jeu ...).

Cela rompt la monotonie de nos ébats, et leur donne une autre dimension.
Nous connaissons nos meilleurs moments lorsque, justement, nous atteignons cette « fusion des sexes », où le fait de savoir qui est homme ou femme importe peu …

Bisous
Aurélie

P.S. à Mimi:
Je ne vois pas d'inconvénient à ce que tu m'appelles Amélie.
(l'important, c'est d'avoir un prénom féminin, n'est-ce pas?)

En ce qui me concerne, il n'y a pas d'Emilie au lit. C'est simple. Ce n'est pas parce que c'est un tabou dans notre couple mais on n'y a pas vraiment pensé, je dois dire...

Aurélie a écrit:P.S. à Mimi:
Je ne vois pas d'inconvénient à ce que tu m'appelles Amélie.
(l'important, c'est d'avoir un prénom féminin, n'est-ce pas?)

Oups! Désolée Aurélie :)

Allez ! Je vous dis tout :


Ce week-end, petit câlin « entre filles » avec mon épouse …

Sans frou-frou ni lingerie sexy (je portais néanmoins un soutien-gorge tout simple).

Juste toutes les deux parfaitement épilées (détail qui a son importance …).


Préliminaire très sensuel, qui converge (désolée; c’était trop tentant !) vers une sexualité normale.

Ce fut super !


Bisous
Aurélie