Un peu de génétique

J'ai trouvé ceci sur Internet. Notez bien que je n'ai pas les connaissances suffisantes pour accréditer ou infirmer les affirmations de ce texte.

Allez, un peu d'histoire.
1890, les chromosomes X et Y ont été découverts.
�On constate que les hommes testés ont 46 chromosomes, dont un X et un Y,
🧏‍� tandis que les femmes testées ont également 46 chromosomes, comprenant 2 chromosomes X.
Il paraissait raisonnable de conclure que le chromosome Y définissait la masculinité.
Avance rapide de 50 ans...
�On découvre que certains hommes ont 47 chromosomes, dont 2 X et un Y,
�‍� tandis que certaines femmes en ont 45, avec seulement un X.
Toujours pas de problème avec l'idée que le chromosome Y puisse définir la masculinité.
🛗 Puis ... on découvre que 1 homme sur 300 n'avait pas 46,XY mais que certaines femmes l'avaient.
Ha.
🧬 La structure de l'ADN est élucidée dans les années 50.
On constate que le gène SrY, généralement présent sur le chromosome Y, était parfois absent, transposé sur un autre chromosome, d'où les hommes 46,XX et les femmes 46,XY.
On conclu donc que SrY définit la masculinité.
Ensuite... on découvre que certains hommes n'ont pas du tout de chromosome SrY alors que certaines femmes en sont pourvus.
D'autres gènes semblent impliqués. Au delà des gènes, on découvre que d'autres facteurs tels que l'insensibilité aux androgènes, "féminisent" (cf phénotype) les personnes 46,XY, et l'hyperplasie congénitale des surrénales "masculinise" les personnes 46,XX.
Dans les années 70, d'autres syndromes, tels que la déficience en 5-alpha-réductase-2, ont été identifiés, ce qui fait que les bébés ont l'apparence d'un sexe à la naissance, puis de l'autre à la puberté.
Dans certains endroits, ce phénomène occure naturellement chez 1 nourrisson sur 50.
Science 1974 Dec 27; 186 (4170) : 1213-5
Dans un village isolé du sud-ouest de la République dominicaine, 2 % des naissances dans les années 1970 étaient des "guevedoces"...
Ces enfants semblaient être des filles à la naissance, mais à la puberté, ces "filles" développaient des muscles, des testicules et un pénis. Pour le reste de leur vie, ce sont des hommes en presque tous points.
Dans les années 90, on a découvert que des perturbations hormonales dans l'utérus faisaient que certaines parties du corps se développaient comme un sexe, tandis que d'autres se développaient comme l'autre, indépendamment de la génétique.
Les personnes transsexuelles de sexe masculin à féminin ont un nombre de neurones féminins dans un noyau limbique.
Kruiver et al J Clin Endocrinol Metab (2000) 85 : 2034-2041
Les découvertes actuelles concernant les différences de sexe des neurones somatostatine dans le BSTc et leur inversion de sexe dans le cerveau des transsexuels appuient clairement le paradigme selon lequel, chez les transsexuels, la différenciation sexuelle du cerveau et des organes génitaux peut aller dans des directions opposées.
Il s'agit d'une question de timing pendant le développement fœtal. Parfois, un garçon naît en ayant l'apparence d'une fille, parfois une fille naît en ayant l'apparence d'un garçon, indépendamment des chromosomes.
C'est un sujet complexe.
🧑‍ Tout comme on enseigne pas la théorie de la relativité en primaire, on ne parle pas en détail de l'implication génétique ni des autres facteurs qui influencent le sexe biologique au collège.
De même, "XX est féminin, XY est masculin" est un repère suffisant à moins d'étudier la médecine ou la biologie à l'université. C'est une convention sociale.
Cela n'a de réelle pertinence que lorsqu'on parle de personnes transgenres ou intersexes, tout comme les effets de la relativité ne deviennent pertinents que dans le domaine du très grand en physique.

Coucou,

Sujet très intéressant même si c'est assez complexe à comprendre.

Admettons qu'un jour on arrive à prouver formellement les causes en ce qui nous concerne la transidentitee et qu'un "traitement"corige les choses, je pense qu'il y aurait pas mal de débat car finalement cette particularité fait partie de notre personnalitée, même si pour beaucoup elle est souvent difficile à accepter.

En ce qui me concerne si j'étais plus courageuse, je pense que dans ma vie privée je vivrai la plus part de mon temps en femme, sans forcément être en jupe ou en robe.

La génétique est bien compliquée.

Comme un gène porte un caractère héréditaire comme la couleur des yeux, ce même gène peut avoir différentes versions, par exemple  yeux de couleur bleue et yeux de couleur marron. Ces gènes proviennent pour moitié de la mère et l'autre moitié du père.

Nous possédons donc deux copies de tous les gènes : une copie de la mère et l'autre du père. C'est ainsi que les parents transmettent à leurs enfants certaines de leurs caractéristiques.

Comme le droit a l'erreur est aussi dans la nature, la nature peut se tromper, moi je peux imaginer que j'ai pris la moitié des gènes de mon père en dessous de la ceinture et j'ai pris l'autre moitié de ma mère au dessus de la ceinture.

Je plaisante à peine, mais pourquoi ai-je un cerveau féminin et un corps d'homme ?

Et si la nature ne se trompait pas finalement ? La science nous doit des explications.

Et pourquoi vouloir tout expliquer, la nature est suffisamment bien faite avec son lot de ce qui semble des erreurs mais qui apportent la diversité. Cette nature a su évoluer sans bidouillage pendant des millénaires

Je crains énormément le jour où l'humain contrôlera les gènes à la naissance, sans hasard moins de diversité, et croire qu'il y aura moins de maladies est une utopie, certaines disparaissent et d'autres apparaissent. Il serait temps d'arrêter de jouer a l'apprenti sorcier.

Pour nous, nous aurions plus de chance d'être garçon, à condition que cela vienne uniquement des gènes, ce qui est loin d'être prouvé.

Conclusion aux infos rapportées par M.A: on est pas sorties de l'auberge !!!

Perrine_022 a écrit:Et pourquoi vouloir tout expliquer, la nature est suffisamment bien faite avec son lot de ce qui semble des erreurs mais qui apportent la diversité. Cette nature a su évoluer sans bidouillage pendant des millénaires

Je crains énormément le jour où l'humain contrôlera les gènes à la naissance, sans hasard moins de diversité, et croire qu'il y aura moins de maladies est une utopie, certaines disparaissent et d'autres apparaissent. Il serait temps d'arrêter de jouer a l'apprenti sorcier.

Pour nous, nous aurions plus de chance d'être garçon, à condition que cela vienne uniquement des gènes, ce qui est loin d'être prouvé.

Pour la connaissance, pour être plus intelligente, pour savoir où l'on va, etc ...

Je crains aussi le mauvais usage qu'on peut faire de la connaissance.

Clotilde29 a écrit:
Pour la connaissance, pour être plus intelligente, pour savoir où l'on va, etc ...

Possible, bien que la connaissance ne suffit pas à l'intelligence.
Je suis pour garder une part de mystère, de choses inexpliquées qui contribuent à nos croyances sur la magie de la création.

Maintenant pour savoir où nous allons, j'ai du mal à garder un soupçon d'optimisme.

Pour revenir au sujet, il ne faut pas craindre au contrôle des gènes par l'humain. C'est terriblement complexe. Par contre les mutations des gènes ont toujours existé. Depuis des millénaires il y a eu des mutations. Il n'y a qu'à regarder l'évolution de l'homme (au sens large) depuis les premiers primates.

Les anomalies physiques peuvent être une erreur ou un dysfonctionnement de la génération embryonnaire. Peut-être un "bug" des gènes constructeurs !

Et puis enfin, pour ce que nous sommes Mesdames, sans parler de "bug", la répartition des gènes par le père et la mère n'a peut-être pas été équilibrée.

Restons optimistes.