le brassard de la discorde

Hugo Lloris, gardien de but et capitaine de l'équipe de France de football vient d'annoncer qu'il ne porterait pas le brassard LGBT lors de la Coupe du Monde au Qatar.

"Très secondaire, comme info", me direz-vous. Certes, mais cela repose quand même la question : "Faut-il afficher à toutes les occasions possibles le soutien au mouvement LGBT ?"

Je pense qu'il faut réserver cela à des moments donnés, non pas tant en fonction de l'activité concernée (sport, culture, travail, etc), mais de l'opportunité particulière appelant une réponse spécifique....à condition qu'il n'y ait pas contradiction entre celle-ci et le soutien affiché. Dès l'instant où la France participe à cette coupe au Qatar, la critique vient un peu (Qa)tard. Et d'une façon générale, dès l'instant où il n'y a pas un fait particulier imposant une réponse, mieux vaut s'abstenir. Je ne vois pas l'intérêt, par exemple, à ce que mon boulanger affiche un drapeau LGBT....

Je te rejoint sur ce point Chantal.

Quoi qu'en disent les médias réseaux et associations LGBT, ce n'est pas en imposant à des groupes sportifs de porter des brassard que l'on fera évoluer les mentalités.

En tant que capitaine, il a décidé de ne pas porter ce brassard..

A-t-il interdit au reste de l'équipe de le faire ??

Il ne faut pas se faire d'illusion, rien ne changera dans la charia appliquée dans ces pays. Vouloir créer une polémique sur ce point c'est aussi, se mêler de religion, car les doctrines de ces pays sont régies par le Coran.

Laissons les mentalités évoluer sans oublier qu'il a fallu attendre la fin du 17° siècle pour mettre un terme à l'inquisition brutale. la dernière exécution Française (par bûcher) d'un couple homosexuel surpris en posture indécente a eue lieu en 1750.
la dernière condamnation pour homosexualité en France date elle de 1964, soit 3 ans après ma naissance..

si mes calcul sont justes l'islam n'en est qu'à l'an 1438.

Si tout un chacun des acteurs sportifs ou plus généralement publics devaient afficher ou non leur solidarité à des causes somme toutes marginales, qu'en est-il du droit à l'expression ou à la libre pensée...