après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
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Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
D'avoir décidé de vivre au mieux possible ma féminité me conduit à être de plus en plus tolérante. Qui peut nous comprendre ? Nous juger? Et qui suis-je pour juger les autres ? Nous sommes si semblables et tellement différentes...
Pour ma part, afin d'être le mieux acceptée possible, je vis ma féminité en contact avec des personnes différentes de celles que je côtoie en mode masculin. Deux vies parallèles... Nous sommes beaucoup dans ce cas, me semble-t-il?...
Pour ma part, afin d'être le mieux acceptée possible, je vis ma féminité en contact avec des personnes différentes de celles que je côtoie en mode masculin. Deux vies parallèles... Nous sommes beaucoup dans ce cas, me semble-t-il?...
Neutrinette- Messages : 2606
Date d'inscription : 09/04/2016
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Sophie MAJORETTE a écrit:.
Pour ma part, afin d'être le mieux acceptée possible, je vis ma féminité en contact avec des personnes différentes de celles que je côtoie en mode masculin. Deux vies parallèles... Nous sommes beaucoup dans ce cas, me semble-t-il?...
en effet et mon expérience relatée plus haut montre a quel point l établissement de pont entre ces deux rives peut être difficile
Béatrice- Messages : 12131
Date d'inscription : 25/10/2010
Age : 67
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Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
C'est un débat vraiment intéressant.
En ce qui me concerne, la rupture avec certains contacts étaient nécessaires à mon évolution.
A un moment donné mon devenir : "celui d'une femme, était déterminant"
Je ne pouvais être "femme" qu'avec un point de focalisation important, donc tout ce qui ne rentrait pas en résonance avec cette évolution identitaire, était mis de côté ; c'était nécessaire pour assurer ma survie.
Mais il y a un autre point de focalisation indépendant de la binarité des genres où plutôt une composante à prendre en compte: il s'agit de se faire accompagner d'identités qui vous nourrissent et vous équilibrent sur ce chemin.
Sans cette double composante ( focalisation et nourriture adéquate) je n'aurai pas pu être, et tout ce qui n'était pas sur cette ligne sortait du plan.
A un moment, on peut communiquer sur son évolution, à d'autres, non !
Maintenant il ne s'agit pas de m'établir que dans le genre féminin et de faire disparaître à jamais ce que j'ai été . Il est évident aussi, que je ne vais pas me définir comme transgenre dans ma vie quotidienne : ça n'a pas de sens !
Mais mon histoire de changement est en lien profond avec mon être, et ne pas communiquer sur cette métamorphose: " ce qu'elle a été pour moi et sur ce qu'elle peut- être à l'heure actuelle et sur sa compréhension" n'est pas possible.
Je ne vais pas encore une fois, nier une partie de moi : " hors de question".
Cette communication se passe donc dans un milieu particulier avec des personnes particulières sensibles à ce changement.
Cette métamorphose n'est pas que celui d'une définition de soi dans un genre : elle défini l'humain dans d'autres possibilités, de perceptions et de franchissement de frontières : " comment se fait-il que je peux percevoir le monde autrement en changeant d'état?"
Et je fais un parallèle avec d'autres changements d'état où l'on peut avoir un accès à d'autres univers ( perceptions extrasensorielles, transes et autres énergies particulières )
Ces différents changements peut redéfinir l'humain dans de nouvelles ouvertures et laisse le champ libre à ce que peut être des identités au-delà de la binarité des genres et des conditionnements.
En ce qui me concerne, la rupture avec certains contacts étaient nécessaires à mon évolution.
A un moment donné mon devenir : "celui d'une femme, était déterminant"
Je ne pouvais être "femme" qu'avec un point de focalisation important, donc tout ce qui ne rentrait pas en résonance avec cette évolution identitaire, était mis de côté ; c'était nécessaire pour assurer ma survie.
Mais il y a un autre point de focalisation indépendant de la binarité des genres où plutôt une composante à prendre en compte: il s'agit de se faire accompagner d'identités qui vous nourrissent et vous équilibrent sur ce chemin.
Sans cette double composante ( focalisation et nourriture adéquate) je n'aurai pas pu être, et tout ce qui n'était pas sur cette ligne sortait du plan.
A un moment, on peut communiquer sur son évolution, à d'autres, non !
Maintenant il ne s'agit pas de m'établir que dans le genre féminin et de faire disparaître à jamais ce que j'ai été . Il est évident aussi, que je ne vais pas me définir comme transgenre dans ma vie quotidienne : ça n'a pas de sens !
Mais mon histoire de changement est en lien profond avec mon être, et ne pas communiquer sur cette métamorphose: " ce qu'elle a été pour moi et sur ce qu'elle peut- être à l'heure actuelle et sur sa compréhension" n'est pas possible.
Je ne vais pas encore une fois, nier une partie de moi : " hors de question".
Cette communication se passe donc dans un milieu particulier avec des personnes particulières sensibles à ce changement.
Cette métamorphose n'est pas que celui d'une définition de soi dans un genre : elle défini l'humain dans d'autres possibilités, de perceptions et de franchissement de frontières : " comment se fait-il que je peux percevoir le monde autrement en changeant d'état?"
Et je fais un parallèle avec d'autres changements d'état où l'on peut avoir un accès à d'autres univers ( perceptions extrasensorielles, transes et autres énergies particulières )
Ces différents changements peut redéfinir l'humain dans de nouvelles ouvertures et laisse le champ libre à ce que peut être des identités au-delà de la binarité des genres et des conditionnements.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
-
Bon ! Comme je n’ai pas grand chose à dire sur le sujet, en vu de vos déboires bien plus enrichis que les miennes, je vais comme même y déposer ma feuille de plainte !
Par rapport à mes consœurs, et bien qu’ayant jamais fait de transition, je n’ai jamais eu de vrai problème avec mon entourage familial, amical et professionnel (sauf avec une, coté familial, bah…sinon c’est pas rigolo).
La raison que je simplifierai, est le fait que j’ai commencée à l’âge de 15/16ans à m’habiller en fille et faire mes premières vrais sorties en public, avec ma sœur et ses copines. C’est à partir de là que ma vie T a réellement commencée.
Alors bien sûr, pourquoi ce tapis rouge pour moi, à défaut de mes consœurs ?
Cela s’explique sur le plan physique, par le fait que je suis née garçon dans une silhouette de fille (le top), ce qui a littéralement changé la donne. Pour exemple, dans mes années scolaires, chaque fois que j’avais un nouveau professeur, celui-ci pensait vraiment que j’étais une fille, d’autant plus qu’avec mes cheveux long et mon prénom, cela ne laisser aucun doute sur la question (j’aurai dû baisser mon froc).
Maintenant, la seule petite anecdote que je pourrais vous raconter, c’est avec ma tante, avec qui j’ai perdue contact.
Il faut savoir que dans ce contexte, étant jeune 18/19ans, arrivé le week-end je m’habillais systématiquement en fille. Et lorsque la famille était invitée, ma tante faisait toujours la gueule en me voyant ainsi, et disais à ma mère: Qu’es-ce qui te prend de laisser Loan s’habiller en fille, c’est pas normal… et tatati-tatata ! Et chaque fois que ma tante allait venir, ma mère me disait: N’oublie pas de te faire belle, ta tante passe ce weekend ! Jusqu’au jour où ma tante a dégantée, en crachant le morceau…qu’elle ne supportait plus de me voir en fille, du fait que j’étais bien plus belle que sa fille (ma cousine). Elle ne pouvait admettre, qu’un garçon habillé en fille et maquillé pouvait être plus jolie qu’une fille bio sur le plan physique, c’était inconcevable pour elle.
Malgré cette histoire stupide avec ma tante, ma cousine et moi on s’entend à merveille !
Moralité de cette histoire: Ne te vante pas de ta beauté, car la jalousie a le sommeil léger.
Bon ! Comme je n’ai pas grand chose à dire sur le sujet, en vu de vos déboires bien plus enrichis que les miennes, je vais comme même y déposer ma feuille de plainte !
Par rapport à mes consœurs, et bien qu’ayant jamais fait de transition, je n’ai jamais eu de vrai problème avec mon entourage familial, amical et professionnel (sauf avec une, coté familial, bah…sinon c’est pas rigolo).
La raison que je simplifierai, est le fait que j’ai commencée à l’âge de 15/16ans à m’habiller en fille et faire mes premières vrais sorties en public, avec ma sœur et ses copines. C’est à partir de là que ma vie T a réellement commencée.
Alors bien sûr, pourquoi ce tapis rouge pour moi, à défaut de mes consœurs ?
Cela s’explique sur le plan physique, par le fait que je suis née garçon dans une silhouette de fille (le top), ce qui a littéralement changé la donne. Pour exemple, dans mes années scolaires, chaque fois que j’avais un nouveau professeur, celui-ci pensait vraiment que j’étais une fille, d’autant plus qu’avec mes cheveux long et mon prénom, cela ne laisser aucun doute sur la question (j’aurai dû baisser mon froc).
Maintenant, la seule petite anecdote que je pourrais vous raconter, c’est avec ma tante, avec qui j’ai perdue contact.
Il faut savoir que dans ce contexte, étant jeune 18/19ans, arrivé le week-end je m’habillais systématiquement en fille. Et lorsque la famille était invitée, ma tante faisait toujours la gueule en me voyant ainsi, et disais à ma mère: Qu’es-ce qui te prend de laisser Loan s’habiller en fille, c’est pas normal… et tatati-tatata ! Et chaque fois que ma tante allait venir, ma mère me disait: N’oublie pas de te faire belle, ta tante passe ce weekend ! Jusqu’au jour où ma tante a dégantée, en crachant le morceau…qu’elle ne supportait plus de me voir en fille, du fait que j’étais bien plus belle que sa fille (ma cousine). Elle ne pouvait admettre, qu’un garçon habillé en fille et maquillé pouvait être plus jolie qu’une fille bio sur le plan physique, c’était inconcevable pour elle.
Malgré cette histoire stupide avec ma tante, ma cousine et moi on s’entend à merveille !
Moralité de cette histoire: Ne te vante pas de ta beauté, car la jalousie a le sommeil léger.
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Loan. a écrit:-
Cela s’explique sur le plan physique, par le fait que je suis née garçon dans une silhouette de fille
:
D'habitude sur ce site on lit l'inverse. Et on s'efforce d'adapter son apparence à son ressenti intérieur.
Mais si tu te sens vraiment garçon, alors ton travestissement, c'est du pur cosplay, non ?
J'ai compris ! c'est un truc publicitaire pour booster la vente de tes albums !
non, sérieux, là, ma chère Loan, tu en as trop dit ou pas assez !
chantal92- Messages : 4414
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 74
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Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
chantal92 a écrit:
D'habitude sur ce site on lit l'inverse. Et on s'efforce d'adapter son apparence à son ressenti intérieur.
Mais si tu te sens vraiment garçon, alors ton travestissement, c'est du pur cosplay, non ?
J'ai compris ! c'est un truc publicitaire pour booster la vente de tes albums !
non, sérieux, là, ma chère Loan, tu en as trop dit ou pas assez !
Non Chantal ! Etre née garçon dans une silhouette de fille, n’implique pas forcement que je me sens vraiment garçon pour autant !
De toute petite avant même de prendre conscience de mon moi au masculin, quelque chose m’attirait du coté féminin.
Déjà en maternel je jouai qu’avec des filles, et jamais avec les garçons, et même par la suite, je n’ai jamais eu de copain que j’amenai à la maison. Par contre je n’ai jamais renié mon coté masculin que j’apprécie tout autant !
Ce qui fait ma force aujourd’hui, c’est mon coté hybride, j’ai la faculté soit d’être garçon suivant mes envies ou bien passer en mode androgyne suivant mes humeurs, ou alors en total look féminin, parce que j’ai le physique pour le faire.
Et pouvoir passer dans n’importe quel mode, cela n’a pas de prix. Je ne pourrais pas te dire si cela était acquis à ma naissance, mais ce que je peux t'affirmer, c’est que je suis en total harmonie avec mon moi intérieur.
En fait, je vie ma vie sans vraiment me poser de question ! Car au plus profond de moi, j’ai la certitude, que ce que je fais est normal dans l'échelle de l’évolution humaine ! Suis-je peut être déjà, en avance sur mon temps.
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Certains psy en approche du monde du troisième genre comprenant toutes ses variations, qualifie les êtres qui le compose de "passeurs de monde" : son contraire serait ta tante Loan ...
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
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Localisation : Quimperlé
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Et bien voilà, Loan, tu vois que j'ai eu raison de te titiller, car tu nous apprend des choses non seulement sur toi-même, mais aussi sur la possibilité d'un mode de vie encore peu évoqué sur ce site. Daniela, notamment, nous a parlé du fluid gender, nous disant (si j'ai bien compris), qu'elle passait facilement du mode H au mode F et vice-versa suivant son humeur et ne se sentait jamais "fixée" dans l'un des deux modes, et qu'il n'y avait pas de frontière bien définie entre les deux (elle me corrigera si je me trompe).
Ce qui est très différent de mon mode "clignotant", où je bascule d'un mode à l'autre, sans jamais être totalement immergé(e) dans celui-ci et en ne perdant jamais de vue le côté transitoire de la chose, surtout lorsqu'il s'agit du mode F ; je pourrais presque dire que je suis en CDD en mode F et en CDI en mode H - qui demeure majoritaire, ne serait-ce que du point de vue de la répartition temporelle (mais sur ce point je ne suis pas la seule ici).
En ce qui te concerne tu évoques non deux, mais trois états possibles ( M, F et androgyne) et bien distincts. Tu utilises le vocable "hybride", ce qui me fait penser aux voitures fonctionnant alternativement à l'électricité et à l'essence , mais pas aux deux en même temps , sauf pour la voiture de Macron ! Ton statut androgyne serait donc un mélange fusionnel entre H et F - ou bien un troisième mode parfaitement autonome ?
Et quand tu écris que tu passes en "total look féminin parce que tu as le physique pour le faire" , tu donnes une motivation purement externe, voire simplement ludique - l' exploitation d'une capacité physique pour le simple plaisir d'en profiter (et là on n'est pas loin du cosplay ). Je me doute bien qu'il y a aussi une motivation psychique, mais il est intéressant de constater que tu restes dans le non-dit là-dessus en faisant seulement référence à un passé de groupe féminin (tes soeurs), donc partiellement d'imitation pure.
Bon, j'arrête de t'embêter, mais d'une part ton "cas" est intéressant, et d'autre part l'essentiel est que tu te sentes en parfaite harmonie avec toi-même (quelle que forme que prenne ce toi-même), et donc heureuse. Tu as raison, il ne faut pas trop y réfléchir, mais tu m'accorderas que lorsque tu écris que ton mode de vie est "normal dans l'échelle de l'évolution humaine" et que tu es peut-être "en avance sur ton temps", tu abordes la question sur un mode idéologique qui là mérite débat - un débat sérieux loin de la bisounours-attitude :" chacun vit comme il l'entend, il n'y a pas de problème, tout le monde est beau et gentil". Autant ne rien dire alors, car ce n'est plus un débat, mais un simple choix de mode de vie fondé sur un apriori - qui d'ailleurs en vaut bien d'autres...
Ceci étant, je suis ravie que tu puisses vivre ainsi et je t'en félicites sincèrement !
Ce qui est très différent de mon mode "clignotant", où je bascule d'un mode à l'autre, sans jamais être totalement immergé(e) dans celui-ci et en ne perdant jamais de vue le côté transitoire de la chose, surtout lorsqu'il s'agit du mode F ; je pourrais presque dire que je suis en CDD en mode F et en CDI en mode H - qui demeure majoritaire, ne serait-ce que du point de vue de la répartition temporelle (mais sur ce point je ne suis pas la seule ici).
En ce qui te concerne tu évoques non deux, mais trois états possibles ( M, F et androgyne) et bien distincts. Tu utilises le vocable "hybride", ce qui me fait penser aux voitures fonctionnant alternativement à l'électricité et à l'essence , mais pas aux deux en même temps , sauf pour la voiture de Macron ! Ton statut androgyne serait donc un mélange fusionnel entre H et F - ou bien un troisième mode parfaitement autonome ?
Et quand tu écris que tu passes en "total look féminin parce que tu as le physique pour le faire" , tu donnes une motivation purement externe, voire simplement ludique - l' exploitation d'une capacité physique pour le simple plaisir d'en profiter (et là on n'est pas loin du cosplay ). Je me doute bien qu'il y a aussi une motivation psychique, mais il est intéressant de constater que tu restes dans le non-dit là-dessus en faisant seulement référence à un passé de groupe féminin (tes soeurs), donc partiellement d'imitation pure.
Bon, j'arrête de t'embêter, mais d'une part ton "cas" est intéressant, et d'autre part l'essentiel est que tu te sentes en parfaite harmonie avec toi-même (quelle que forme que prenne ce toi-même), et donc heureuse. Tu as raison, il ne faut pas trop y réfléchir, mais tu m'accorderas que lorsque tu écris que ton mode de vie est "normal dans l'échelle de l'évolution humaine" et que tu es peut-être "en avance sur ton temps", tu abordes la question sur un mode idéologique qui là mérite débat - un débat sérieux loin de la bisounours-attitude :" chacun vit comme il l'entend, il n'y a pas de problème, tout le monde est beau et gentil". Autant ne rien dire alors, car ce n'est plus un débat, mais un simple choix de mode de vie fondé sur un apriori - qui d'ailleurs en vaut bien d'autres...
Ceci étant, je suis ravie que tu puisses vivre ainsi et je t'en félicites sincèrement !
chantal92- Messages : 4414
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 74
Localisation : présente sur la carte
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
pour une fois je vais le faire court, j'adore cette expression "hybride" qui nous est amenée par Loan, je sens qu'on n'a pas fini d'en parler, c'est peut etre ça le véritable avenir . . . couvre à la fois les notions de métissage des genres et de liberté des genres . . . et en plus c'est un concept écolo, ça me botte . . .
Note pour Chantal : en automobile, hybride ne signifie pas nécessairement thermique-électrique mais combinaison entre plusieurs énergies différentes, il existe par exemple des systemes à air comprimé, à roue d'inertie, pourquoi pas solaire ou éolienne, et il n'est pas interdit de faire fonctionner les 2 en même temps, au contraire ça peut etre très judicieux dans certains cas, comme par exemple mais pas seulement le SREC (ou KERS) en formule 1 qui permet de compléter la puissance du moteur par celle disponible dans le récupérateur d'énergie . . . Par contre pour la macronmobile je ne sais pas trop, j'ai remarqué qu'en politique la tendance était souvent à utiliser l'énergie des autres pour se faire mousser sans que rien n'avance pour autant . . .
Note pour Chantal : en automobile, hybride ne signifie pas nécessairement thermique-électrique mais combinaison entre plusieurs énergies différentes, il existe par exemple des systemes à air comprimé, à roue d'inertie, pourquoi pas solaire ou éolienne, et il n'est pas interdit de faire fonctionner les 2 en même temps, au contraire ça peut etre très judicieux dans certains cas, comme par exemple mais pas seulement le SREC (ou KERS) en formule 1 qui permet de compléter la puissance du moteur par celle disponible dans le récupérateur d'énergie . . . Par contre pour la macronmobile je ne sais pas trop, j'ai remarqué qu'en politique la tendance était souvent à utiliser l'énergie des autres pour se faire mousser sans que rien n'avance pour autant . . .
Stebannie Dupont- Messages : 3487
Date d'inscription : 14/09/2018
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Effectivement je voyais bien que tu clignotais dans tous les sens…un vrai petit sapin de Noël.
Alors pour le non-dit, j’en ai pas usée d’en parler, vue que dans ce contexte, je donnais qu’une information globale, sans pour autant rentrer dans divers détails. Et en plus, sache que je suis apte à ne pas donner d’information hautement confidentiel…m’enfin !!
Alors oui, pour le coté hybride, comme l’a si bien définie Stéphanie ! Je suis comme un moteur fonctionnant, sur trois positions. En H, en F, ou bien en A (androgyne). Donc le A, c’est plus une histoire d’apparence, permettant difficilement de déterminer si t’es une femme ou un homme, mais qui est avant tout une affaire de look sur le plan vestimentaires.
Mais oui Chantal, il y a un mode 3 ! Tu mixe les deux et tu passes directement en mode DJ
Nooon mais, je rêve… je fais limite cosplay... moi si naturelle !!
Alors pour le non-dit, j’en ai pas usée d’en parler, vue que dans ce contexte, je donnais qu’une information globale, sans pour autant rentrer dans divers détails. Et en plus, sache que je suis apte à ne pas donner d’information hautement confidentiel…m’enfin !!
Alors oui, pour le coté hybride, comme l’a si bien définie Stéphanie ! Je suis comme un moteur fonctionnant, sur trois positions. En H, en F, ou bien en A (androgyne). Donc le A, c’est plus une histoire d’apparence, permettant difficilement de déterminer si t’es une femme ou un homme, mais qui est avant tout une affaire de look sur le plan vestimentaires.
Mais oui Chantal, il y a un mode 3 ! Tu mixe les deux et tu passes directement en mode DJ
Nooon mais, je rêve… je fais limite cosplay... moi si naturelle !!
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Bonjour,
pour continuer la discussion sur les raisons pour lesquelles certaine/certain décide de ne plus venir ou poster, ce qui est mon cas. De fait je vais parler de moi
du fait de mes difficultés liées à ma dysphorie de genre je suis de façon permanente pas bien et très égocentrée. Cet égocentrisme m’empêche d’être ouverte aux autres. J’ai beau le savoir je n’y arrive pas. Après vous avoir lu, j’ai parfois envie de répondre, je commence et puis… plus rien ! c’est bloqué !
Je me perds dans mes pensées, mes problèmes liés à ma dysphorie reviennent et je déprime. Parfois il me faut plusieurs jours pour remonter la pente. Je sais ce que j’ai à faire pour résoudre ce problème. Il n’y qu’un choix, et je le connais. Mais ce n’est pas le sujet.
Bref tout cela pour dire que cela n’a rien à voir avec vous ou le site ou autre volonté de fuir un monde qui n'est pas ou plus le mien… ce n’est que moi.
La seule personne de mon entourage qui connaît ma dysphorie c’est ma femme. La pire chose que j’ai pu faire c’est de lui en avoir parlée. Depuis, cela se passe tellement mal que j’ai très peur d’en parler avec quelqu’un d’autre. Le plus incroyable c’est qu’au boulot dans mon équipe, (on a le même chef) il y a une MTF qui a terminé sa transition et je ne lui en ai jamais parlée. Ma femme travail dans la même boite que moi et le moindre bruit lui arrive aux oreilles du coup ça me bloque terriblement.
Ce que j’essaie de montrer ici c’est que l’on est toutes et tous très différents avec des parcours eux aussi très diffèrent et des situations de vie tout aussi différentes, Que la seule chose que vous puissiez faire tant que cela vous est possible c’est de continuer à faire exister ce site. Même si cela vous parait découragent parfois. Béatrice et vous toutes qui faites vivre Agora êtes le refuge sur le chemin complexe vers le bien être ! Et moi je tourne en rond… je suis carrément perdue... paumée et fatiguée... mais heureusement je peux me reposer un peu ici en vous lisant.
Bises
pour continuer la discussion sur les raisons pour lesquelles certaine/certain décide de ne plus venir ou poster, ce qui est mon cas. De fait je vais parler de moi
du fait de mes difficultés liées à ma dysphorie de genre je suis de façon permanente pas bien et très égocentrée. Cet égocentrisme m’empêche d’être ouverte aux autres. J’ai beau le savoir je n’y arrive pas. Après vous avoir lu, j’ai parfois envie de répondre, je commence et puis… plus rien ! c’est bloqué !
Je me perds dans mes pensées, mes problèmes liés à ma dysphorie reviennent et je déprime. Parfois il me faut plusieurs jours pour remonter la pente. Je sais ce que j’ai à faire pour résoudre ce problème. Il n’y qu’un choix, et je le connais. Mais ce n’est pas le sujet.
Bref tout cela pour dire que cela n’a rien à voir avec vous ou le site ou autre volonté de fuir un monde qui n'est pas ou plus le mien… ce n’est que moi.
La seule personne de mon entourage qui connaît ma dysphorie c’est ma femme. La pire chose que j’ai pu faire c’est de lui en avoir parlée. Depuis, cela se passe tellement mal que j’ai très peur d’en parler avec quelqu’un d’autre. Le plus incroyable c’est qu’au boulot dans mon équipe, (on a le même chef) il y a une MTF qui a terminé sa transition et je ne lui en ai jamais parlée. Ma femme travail dans la même boite que moi et le moindre bruit lui arrive aux oreilles du coup ça me bloque terriblement.
Ce que j’essaie de montrer ici c’est que l’on est toutes et tous très différents avec des parcours eux aussi très diffèrent et des situations de vie tout aussi différentes, Que la seule chose que vous puissiez faire tant que cela vous est possible c’est de continuer à faire exister ce site. Même si cela vous parait découragent parfois. Béatrice et vous toutes qui faites vivre Agora êtes le refuge sur le chemin complexe vers le bien être ! Et moi je tourne en rond… je suis carrément perdue... paumée et fatiguée... mais heureusement je peux me reposer un peu ici en vous lisant.
Bises
Sandrine_- Messages : 158
Date d'inscription : 08/01/2014
Age : 54
Localisation : Etre née quelque part, c'est toujours un hasard...
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Bonjour Sandrine
Je vais être directe Sandrine : l'une de vous deux a t'elle envisagé une rupture ?
Il y a pas mal de personnes dans ton cas, tu sais !
Il y a des raisons pour que ton épouse se sente flouée quand tu lui parles de ce syndrome : d'abord par rapport à son investissement dans votre relation et aussi en rapport avec sa propre identité sociale.
Et ce n'est pas la compréhension du symptôme qui fait avancé les choses; c'est extrêmement dur à vivre.
En fait il n'y a pas de compréhension ça monte en épingle tout de suite.
Il faut que tu envisages une aide extérieure pour toi et pour elle si possible.
Je m'autorise à te parler de ça, car j'ai été en contact avec des personnes ayant vécu ce genre de calvaire et actuellement j'ai une amie proche qui est dans ce cas.
Face à cette situation tout se complique (épouse, enfants ...) mais il s'agit pour toi de sauver ta sensibilité, il faut donc comme tu le fais, en parler Sandrine.
Je vais être directe Sandrine : l'une de vous deux a t'elle envisagé une rupture ?
Il y a pas mal de personnes dans ton cas, tu sais !
Il y a des raisons pour que ton épouse se sente flouée quand tu lui parles de ce syndrome : d'abord par rapport à son investissement dans votre relation et aussi en rapport avec sa propre identité sociale.
Et ce n'est pas la compréhension du symptôme qui fait avancé les choses; c'est extrêmement dur à vivre.
En fait il n'y a pas de compréhension ça monte en épingle tout de suite.
Il faut que tu envisages une aide extérieure pour toi et pour elle si possible.
Je m'autorise à te parler de ça, car j'ai été en contact avec des personnes ayant vécu ce genre de calvaire et actuellement j'ai une amie proche qui est dans ce cas.
Face à cette situation tout se complique (épouse, enfants ...) mais il s'agit pour toi de sauver ta sensibilité, il faut donc comme tu le fais, en parler Sandrine.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Ayant été interpelée par Chantal, je me dois de préciser cette notion de fluidité. Je me sens moi, aussi bien en mode masculin qu'en mode féminin. Et il m'arrive de mixer les 2 modes, du moins au niveau vestimentaire. Je ne sais pas si je suis androgyne, mais on me dit régulièrement "Madame" quand je suis en mode masculin (certes pas en costume cravate même si cela m'est arrivé une fois !).chantal92 a écrit:Daniela, notamment, nous a parlé du fluid gender, nous disant (si j'ai bien compris), qu'elle passait facilement du mode H au mode F et vice-versa suivant son humeur et ne se sentait jamais "fixée" dans l'un des deux modes, et qu'il n'y avait pas de frontière bien définie entre les deux (elle me corrigera si je me trompe).
Le choix du mode ne dépend pas que de mon humeur, car ma vie sociale étant vécue au masculin, je m'oblige à paraître en tant qu'homme pour ne pas gêner les autres.
Mon but, pour l'instant, est de pouvoir mieux équilibrer le temps passé en tant que femme par rapport à celui vécu en tant qu'homme et surtout, être une femme "naturelle", c'est à dire une passante parmi les autres. Enfin je dis homme et femme mais en fait je ne me sens ni homme, ni femme..
Voilà les précisions que je voulais apporter. Je suis peut-être sortie du sujet initial et je m'en excuse auprès de Noémia qui en est l'initiatrice.
Bises
Daniela- Messages : 1943
Date d'inscription : 21/10/2014
Localisation : RP
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Azilis a écrit:C'est un débat vraiment intéressant.
En ce qui me concerne, la rupture avec certains contacts étaient nécessaires à mon évolution.
A un moment donné mon devenir : "celui d'une femme, était déterminant"
Je ne pouvais être "femme" qu'avec un point de focalisation important, donc tout ce qui ne rentrait pas en résonance avec cette évolution identitaire, était mis de côté ; c'était nécessaire pour assurer ma survie.
Mais il y a un autre point de focalisation indépendant de la binarité des genres où plutôt une composante à prendre en compte: il s'agit de se faire accompagner d'identités qui vous nourrissent et vous équilibrent sur ce chemin.
Sans cette double composante ( focalisation et nourriture adéquate) je n'aurai pas pu être, et tout ce qui n'était pas sur cette ligne sortait du plan.
A un moment, on peut communiquer sur son évolution, à d'autres, non !
Maintenant il ne s'agit pas de m'établir que dans le genre féminin et de faire disparaître à jamais ce que j'ai été . Il est évident aussi, que je ne vais pas me définir comme transgenre dans ma vie quotidienne : ça n'a pas de sens !
Mais mon histoire de changement est en lien profond avec mon être, et ne pas communiquer sur cette métamorphose: " ce qu'elle a été pour moi et sur ce qu'elle peut- être à l'heure actuelle et sur sa compréhension" n'est pas possible.
Je ne vais pas encore une fois, nier une partie de moi : " hors de question".
Cette communication se passe donc dans un milieu particulier avec des personnes particulières sensibles à ce changement.
Cette métamorphose n'est pas que celui d'une définition de soi dans un genre : elle défini l'humain dans d'autres possibilités, de perceptions et de franchissement de frontières : " comment se fait-il que je peux percevoir le monde autrement en changeant d'état?"
Et je fais un parallèle avec d'autres changements d'état où l'on peut avoir un accès à d'autres univers ( perceptions extrasensorielles, transes et autres énergies particulières )
Ces différents changements peut redéfinir l'humain dans de nouvelles ouvertures et laisse le champ libre à ce que peut être des identités au-delà de la binarité des genres et des conditionnements.
Bonjour Azilis , tu est un le contre exemple de ce qui a été mentionné plus haut , un fois ta transition achevée tu est revenue sur un forum que tu avais déserté auparavant , et tant mieux ! mais je pense que l'on peut aussi avoir besoin tout simplement de prendre du recul et c'est même plutôt salutaire me semble t'il .
Michelle m- Messages : 3159
Date d'inscription : 12/06/2014
Localisation : 29600
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Oui Michelle le recul est indispensable , car il faut s'enraciner sur d'autres expériences, d'autres énergies, et inscrire ses petites racines de femme dans sa vie de tous les jours, alors son passé pour un moment ne peut pas accompagner son présent, une fois que l'arbre pousse et étend son énergie des racines jusqu'aux feuilles, on peut alors revenir et communiquer ses émotions.
Le maître mot reste la "communication" ici ou ailleurs, du moment que l'on rentre en résonance avec sa sensibilité, et dieu sait que l'on a besoin pour être vivante mais, chacune dans le temps associé à l'espace de son identité du moment.
Le maître mot reste la "communication" ici ou ailleurs, du moment que l'on rentre en résonance avec sa sensibilité, et dieu sait que l'on a besoin pour être vivante mais, chacune dans le temps associé à l'espace de son identité du moment.
Azilis- Messages : 68
Date d'inscription : 11/01/2015
Age : 71
Localisation : Quimperlé
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Daniela a écrit:Enfin je dis homme et femme mais en fait je ne me sens ni homme, ni femme..
Daniela, je suis comme toi, je ne me suis jamais sentie homme avant la transition, ni femme après... et du coup je me sens neutre, et le genre qui me correspondrait le plus serait le genre neutre,mais c'est chose très compliquée dans notre société...parfois je me fais plaisir en adoptant un look non genré
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Noémia, tout en comprenant ton penchant pour le neutre, je ne peux m'empêcher de penser que la société totalement non genrée serait bien triste .....et bien fade, surtout question vêtements !
Alors, oui à la liberté de se sortir individuellement du binaire, et non à un monde où le binaire aurait totalement disparu !
Mais chacun a son avis là-dessus !
Alors, oui à la liberté de se sortir individuellement du binaire, et non à un monde où le binaire aurait totalement disparu !
Mais chacun a son avis là-dessus !
chantal92- Messages : 4414
Date d'inscription : 11/05/2015
Age : 74
Localisation : présente sur la carte
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Chantal,
au contraire une société non genrée permettrait à tout le monde d'accéder à toutes les possibilités vestimentaires notamment et non pas de restreindre aux stéréotypes de genre binaire que l'on connaît
au contraire une société non genrée permettrait à tout le monde d'accéder à toutes les possibilités vestimentaires notamment et non pas de restreindre aux stéréotypes de genre binaire que l'on connaît
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Noémia a écrit:Chantal,
au contraire une société non genrée permettrait à tout le monde d'accéder à toutes les possibilités vestimentaires notamment et non pas de restreindre aux stéréotypes de genre binaire que l'on connaît
La revendication du non binaire se fait jour de plus en plus , c'est ce que j'entends en tout cas dans les groupes de paroles récents auquel j'ai assisté , dans le spectre transidentitaire il y en pas mal qui ne souhaitent pas être assigné à résidence dans un genre ou l'autre , une évolution dans ce sens correspondrait mieux à la mosaique qui compose l'humain .
Michelle m- Messages : 3159
Date d'inscription : 12/06/2014
Localisation : 29600
Re: après la transition, comment suis-je traitée par les femmes et par les hommes
Bien d'accord avec tout ça, Noemia et Michelle, je pense comme vous qu'il serait bon de libérer notre société qui est encore tellement bridée, et ça semble au demeurant plutôt bien se présenter, c'est encourageant. Pour ma part je suis épatée de le constater jour après jour.
Mais je venais justement de lire dans le petit salon de thé une allusion humoristique aux "années 20", je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ce qui s'est passé il y a un siecle . . . et surtout comment ça a fini quelques années plus tard . . . et le hasard me fait tomber juste après sur cette discussion . . .
Enfin on on n'est pas encore à l'année 29, et encore moins à l'année 39, raison de plus pour faire la fete . . . on aura bien le temps d'y penser apres le 2 Janvier.
Mais je venais justement de lire dans le petit salon de thé une allusion humoristique aux "années 20", je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ce qui s'est passé il y a un siecle . . . et surtout comment ça a fini quelques années plus tard . . . et le hasard me fait tomber juste après sur cette discussion . . .
Enfin on on n'est pas encore à l'année 29, et encore moins à l'année 39, raison de plus pour faire la fete . . . on aura bien le temps d'y penser apres le 2 Janvier.
Stebannie Dupont- Messages : 3487
Date d'inscription : 14/09/2018
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